Note individuelle
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Paul de LANGON est présent au contrat de mariage de Christophle de BOULIEU et de Souveraine DESCHAMPS, le 26 6 1570.
Sentence arbitrale rendue en mai 1622 contre noble César de SAIGNARD, tant en son nom que comme mari de demoiselle Claude de LANGON, et prenant le fait et cause de demoiselle Guionne de LANGON et demoiselle Antoinette de CHAPTEUIL, veuve et héritière qui bénéficie d’inventaire de noble Louis de LANGON, seigneur de Maumeyre d’autre part, à l’effet de terminer les différends des parties pour raison de biens, de feu noble Paul de LANGON, seigneur de Maumeyre, de demoiselle Claude BLEYNIER, dame de Queyrière et de noble Tanequin de CROUZET.
Donation pour noble Anthoine de MALMEYRES ainsi faict par damoyselle Marguerite du CROZET sa tante. Au nom de Dieu soyt faict, amen, sachent tous présents et advenir en l’an de grâce mil cinq cents soixante-sèze et le vinghuitiesme jour du moys de janvier, souverain prince HENRY par la grâce de Dieu roy de France et de Pologne régnant en présence de moy notaire royal soubsigné et les tesmoingts soubz nommés personnellement establye damoyselle Marguerite du CROZET, vefve à feu noble Pierre de BORNE La MURE, habitant à présent au lieu de Marminhac, paroisse et mandement de Polinhac, bailliage de Vellay, sénéchaussée du Puy, laquelle de gré et volonté mémorative le huictième décembre mil cinq cens soixante neuf et du vivant dudit feu noble Pierre de BORNE La MURE avoir donné par donation entre vifs tous et chacun ses biens à noble Anthoine de MALMEYRES, fils naturel et légitime à noble Pol de MALMEYRES, seigneur du dit lieu, paroisse de Ville en Vocance sous les rétentions contenues audit contrat de donation reçu par maître COLOMBY notaire estant à présent libre pour diposer de ses dits biens et en même volonté que serait lors de ladite donation considérant aussi feu noble Tanequin du CROZET, son père, venant au dernier de ses jours par son testament et dernière volonté d’avoir institué héritière universelle en tous ses biens et voulu qu’où elle décédait sans enfant naturel et légitime que tous ses dits biens appartinssent audit noble Anthoine de MALMEYRES, son nepveu, fils audit Pol de MALMEYRES son cousin et à ces fins le cas advenant qu’elle décéda sans enfant lui avait substitué et fait son héritier universel ledit Anthoine de MALMEYRES à charger porter le nom et armes de la maison et de même lui avait commandé faire ensemble des biens que lui avait donné en son contrat de mariage contracté avec ledit feu noble Pierre de BORNE La MURE afin qu’il ait mieux moyen le nom et armes de sa maison et afin que les biens demeurent unis et ne soient divisés et voulant obéir aux demandements de son dit feu père par ces causes et autres considérant à ce la mouvante et car ainsi lui plait a corroborer et confirmer comme par ces présentes corrobore et confirme le susdit contrat de donation faite de tous et chacun ses biens en faveur dudit noble Anthoine de MALMEYRE son neveu en tant que de besoin serait, A donné et donne par donation pure et irrévocable faite entre vifs audit noble Anthoine de MALMEYRE son dit neveu absent, mais noble Pol de MALMEYRE père audit noble Anthoine présent, et audit moyen [.] au nom de son dit fils stipulant …/...présent, Louis de MALMEYRES son aussi nepveu, fils aussi de noble Paul de MALMEYRES, damoyselle Jehanne de MALMEYRES sa nièce fille aussi audit MALMEYRES, damoyselle Claudine de MALMEYRES sa nièpce, damoiselle Dyanne de MALMEYRES son aussi nièpce fille au dit MALMEYRES femme à noble Jacques de MONTGIRAUD, sgr des Hermens.
(Source : voir fichier Geneanet de Guy de Bronac).
Au XVIème siècle, les de LANGON ont possédé une partie de Queyrières, qui échut ensuite à César de SAIGNARD, par suite de son mariage avec Clauda de LANGON, héritière de son père.
Seigneurs de Montgiraud, d'Uriage, etc..., marquis de Langon (Dauphiné), seigneurs de la baronnie de Queyrières (baronnie diocésaine du Velay), de Marminhac, de Maumeyre, etc... (Velay).
Très bonne noblesse du Dauphiné, mentionnée dès 1280. Nombreux chevaliers de Malte; un député de la noblesse aux Etats Généraux, etc... Eteinte en 1828, avec la marquise de GAUTHERON.
Un cadet de cette maison, Louis de LANGON, fils de Paul et de Clauda de BLEYNIER, marié à Antoinette de CHAPTEUIL de BONNEVILLE était seigneur de la baronnie de Queyrières et de plusieurs terre en Velay qu'il laissa à sa soeur Clauda de LANGON, dame de Queyrières, Maumeyre, Marminhac, mariée à César de SAIGNARD, à qui elle apporta ces fiefs et qui devint ainsi baron de Queyrières.
Armes : De gueules, à la tour d'argent, crénelée de quatre pièces, maçonnée et ajourée de sable.
(cf : Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, page 247).
Armes : De gueules à la tour d'argent, crénelée de quatre pièces, maçonnée, ajourée et portillée de sable.
Cette maison, éteinte avec Nicolas François, titré marquis de LANGON, baron d'Uriage (1742-1816), admis aux honneurs de la Cour en 1770, député de la noblesse du Dauphiné aux Etats Généraux de 1789; était connue depuis 1262, et remontait sa filiation prouvée à Pierre de LANGON allié en 1381 à Béatrix de BUXIÈRES; elle a donné : Joseph de LANGON, commandeur de Malte en 1706 (la Terreur des Infidèles), mort au combat; Adrien, grand-croix de l'ordre de Malte, lieutenant-Général des Escadres de sa Sainteté en 1716, et Ferdinand, commandeur de Malte; tous trois frères et grand oncle de Nicolas François.
(sources : Grand Armorial de France, par Henri JOUGLA de MORENAS, tome IV, page 410).
LANGON. Langon, Montgiraud, Artemonay, Virieu, Uriage, Saint-Julien. Perrot de LANGON, marié à Marguerite de MORAS, vivait en Royannais en 1280, & François de LANGON en 1349. Le 12 juillet 1415, noble Artus de LANGON & Jean de LA BISE furent nommés pour prendre possession du gouvernement de Dauphiné, au nom de Guichard DAUPHIN, seigneur de Jaligny. L'acte de prise de possession est du mois de septembre 1415. Jean de LANGON périt en 1424 à la bataille de Verneuil. Antoine de LANGON était chevalier de Malte en 1605. Louis de LANGON épousa Clémence de MONTEYNARD le 24 août 1618; Jacques de LANGON, chevalier de Malte, vivait en 1650. Joseph de LANGON, chevalier de Malte, lieutenant de vaisseau & capitaine d'infanterie; Nicolas de LANGON, lieutenant de dragons, & pierre de LANGON, chevalier de Malte, tous frères, vivaient en 1670. Ferdinand de LANGON était également chevalier de Malte en 1700, Jean-Baptiste en 1705, Augustin & Hugues en 1723.
Hugues de LANGON, marié à Magdelaine de GALLIEN de CHÂBONS, eut pour fils : Nicolas-François, marquis de LANGON, seigneur dudit lieu, Saint-Julien & Montgiraud, baron d'Uriage, né en 1742, cornette au régiment de Marcieu, capitaine dans celui de Dauphin-cavalerie, lieutenant aux gardes du corps, & enfin maréchal de camp. En 1788? il fut député de la noblesse aux Etats de Romans & aux Etats généraux, émigra pendant la Révolution & mourut à Grenoble en 1816, après avoir épousé en premières noces Anne-Marie Joséphine PRUNIER de Saint-André, marquise de Virieu (qui avec sa soeur, la marquise de Marcieu, fut la dernière de son nom), & en secondes noces Marie-Magdelaine de ROUCY, morte en 1848, dont il n'eut pas d'enfants. Il avait eu du premier lit deux filles, l'une mariée au marquis PLANELLI de LA VALETTE; l'autre, Magdelaine-Jeanne-Françoise de LANGON, veuve du marquis de GAUTHERON, mourut, dernière de sa maison, en 1828. C'est à elle que l'on doit la fondation de l'établissement thermal d'Uriage, qu'elle laissa, avec ses autres biens, à son neveu, M. le comte de SIBEUD de SAINT-FERRÉOL.
Armes : De gueules à la tour d'argent, crénelée de 4 pièces, maconnée, fenestrée & portillée de sable.
(source : Armorial de Dauphiné, par Gaston de RIVOIRE de LA BATIE, page 336).
De LANGON d'URIAGE (Dauphiné) - Famille admise aux honneurs de la Cour en 1770 ( A.N. MM 817 - B.N. fonds CHÉRIN n° 116) : preuves devant les généalogistes des Ordres du Roi (A.N. MM 811 p 367) : preuves de Malte, 1604, 1640, 1682, 1697, 1700, 1714 (A.D. 69 série 48H91 94 et 100) (cf Frédérix NEIGE, les huit Quartiers de l'ordre de Malte au Grand Prieuré d'Auvergne) - Armes : de gueules à la tour d'argent, ajourée et portillée de sable (source :Nouveau Nobiliaire de France : Recueil de Preuves de Noblesse, tome II, page 413).
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