Note individuelle
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Il fut l'auteur de la branche de Sasselange, capitaine commandant du 2e bataillon du régiment d'Auvergne. Il fut cadet en 1688, sous-lieutenant en 1690, lieutenant en 1692, capitaine en 1701, lieutenant-colonel, brigadier des armées du Roi, retiré en 1759. Il commanda le régiment d'Auvergne à la bataille de Parme en 1734, où il fut blessé après avoir accompli des prodiges de valeur, et fut nommé brigadier le 1er août 1734 à la suite de ses exploits; Il fut nommé chevalier de Saint-Louis en 1720. Il résidait au château de Choumouroux, paroisse d'Yssingeaux.
(Source : L'Assemblée de la Noblesse du bailliage de Forez en 1789, par Henri de JOUVENCEL, page 561).
Il fut tour à tour sous-lieutenant, lieutenant et capitaine de grenadiers, commandant de bataillon, lieutenant colonel au régiment d'Auvergne (où presque tous les membres de cette famille servirent avec distinction). En 1734, il se distingua brillamment à la sanglante bataille de Parme, où il fut grièvement blessé après des prodiges de valeur. A la suite de cette bravoure, il fut créé par le Roi, brigadier de ses armées (nomination datée du 1er août 1734; ce grade répondait à celui de général de brigade). Chevalier de St-Louis depuis la création de cet ordre, il participa à la pacification de la Corse et commanda à Bastia en remplacement de Louis de FRÉTAT de BOISSIEUX, neveu de VILLARS.
Ses blessures le ramenèrent dans ses foyers à Craponne, où il était venu habiter le 6 avril 1725, et fut la tige des SANHARD de SASSELANGE. Il y mourut après avoir édifié ses concitoyens par ses nombreuses vertus.
(Source : Dictionnaire Biographique de la Haute-Loire, par Gaston JOUBERT, page 355).
Jean de SASSELANGES, commandant de bataillon au régiment d'Auvergne, chevalier de Saint-Louis en 1720, cadet en 1688, sous-lieutenant en 1690, capitaine en 1701, lieutenant-colonel, brigadier, retiré en 1759, a commandé le régiment d'Auvergne à la bataille de Parme en 1734 et fut nommé brigadier la même année. Il acheta le 10 février 1729 d'André CHAPUIS, seigneur de La Goutte, les rentes nobles de Tréméolles, Montagnac, Taillefer et Mons, en Velay. (source : La Noblesse de la Sénéchaussée de Villeneuve de Berg en 1789, par Raymond de GIGORD, page 392).
Ce rameau des seigneurs de Sasselange, qui portait les mêmes armes que la branche aînée, s'est éteinte, le 6 octobre 1893, et en ligne féminine, le 24 juillet 1919. Son nom et son titre de marquis ont été relevés, depuis, par les JERPHANION. Son auteur fut Jean de SANHARD, 2ème fils de Pierre, seigneur de Choumouroux, et de Jeanne PETIOT, brigadier des armées du Roi, promotion du 1er août 1734.
(Source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VI, page 119).
Né à Craponne, entra dans les cadets, en 1688, sous-lieutenant au régiment d'Auvergne, au mois de septembre 1690. Il servit au siège de Mons; puis sur la Moselle en 1691; au siège de Namur et à la bataille de Steinkerque, en 1692; et passa à une lieutenance au mois de septembre. Il servit l'année suivante à l'armée d'Allemagne et à la bataille de Marsaille, en Italie, en 1694 et 1695; au siège de Valence, en 1696; à l'armée du Rhin, en 1697; aux combats de Carpi et de Chiari, en 1701; et obtint, le 13 décembre, une compagnie qu'il commanda à la bataille de Luzzara; à la prise de cette place et de Bogoforte, en 1702; aux siège de Nago et d'Arco, en 1703; de Verceil, d'Yvrée et de Varue, en 1704; à la bataille de Cassano, en 1705; au siège de Turin et à la bataille de Castiglione, en 1706; à la bataille d'Almanza et au siège de Lérida, en 1707; au siège de Tortose, en 1708; à l'armée d'Espagne, en 1709; il y fut fait capitaine d'une compagnie de grenadiers, le 24 septembre, et la commanda, en Dauphiné, en 1710; au siège de Gironne, en 1711; commandant d'un bataillon, le 24 mai 1712 : il conduisit au blocus et à l'assaut de Barcelonne, en 1714; et parvint à la lieutenance colonelle du régiment d'Auvergne, le 9 décembre 1728. Il servit, en cette qualité, au camp d'Alsace, en 1732; aux sièges de Gerra-d'Adda, de Pizzighitone et du château de Milan, en 1733; à ceux de Tortone et de Novarre; à l'attaque de Colorno; il contribua au gain des batailles de Parme et de Guastalle, en 1734, et obtint le grade de brigadier des armées du roi, par brevet du 1er août. L'année suivante il servit aux sièges de Reveri et de ..astalla, et se démit de la lieutenance colonelle du régiment d'Auvergne, en quittant le service au mois d'août 1738.
(Source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, pages 222-223).
En 1688 à 16 ans, il est cadet dans le régiment d'Auvergne. En septembre 1690 il est sous-lieutenant. Il est lieutenant le 13 octobre 1701, puis capitaine le 24 septembre 1709, et enfin capitaine de grenadiers. Le 24 mai 1712 il est commandant du 2ème bataillon du régiment d'Auvergne. Le 9 décembre 1728 il est lieutenant-colonel au régiment d'Auvergne. Il se retire en 1738 âgé de 66 ans, après avoir fait toutes les campagnes militaires de son temps, avec une pension de 400 Livres puis de 800 Livres prises sur le trésor royal.
(Source : Les SAGNARD de SASSELANGE et leurs héritiers les de JERPHANION, par Jérôme SAGNARD, page 7).
SASSELANGE de SANIART, retiré, Sous-lieutenant ancien en 1690 (lire plutôt SASSELANGE de SAGNARD), né à Yssingeaux, 45 ans [vers 1715-16]. Cadet en 1688, Auvergne, Sous-lieutenant en septembre 1690 (25 ans), Lieutenant en septembre 1692, Capitaine le 13 octobre 1701, Commandant, Lieutenant-colonel, chevalier de Saint-Louis, S. L. 800 Livres, très bon sujet, retiré en 1713.
(Source : Notices SHAT Yb 117 f° 78, Yb 119 f° 71, Yb 120 f° 59).
SASSELANGE de SANIART [lire plutôt SASSELANGE de SAGNARD], retiré, Sous-lieutenant ancien en 1760, 25 ans, né à Yssingeaux, 45 ans [vers 1715-16]. Cadet en 1688, Auvergne, Sous-lieutenant en septembre 1690 [25 ans], Lieutenant en septembre 1692, Capitaine le 13 octobre 1701, Commandant, Lieutenant-colonel, chevalier de Saint-Louis, S.L. 800 Livres, très bon sujet, retiré en 1743.
(Source : Notices SHAT Yb 177 f° 78, Yb 119 f° 71, Yb 120 f° 59).
SASSELANGE (Jean de CHOUMOUROUX de), brig., 1734, VIII, 364 :
De SASSELANGE (Jean de CHAUMOUROUX), mort le 22 avril 1746. Il était né à Craponne en Languedoc, et entra dans les cadets en 1688.Sous-lieutenant au régiment d'Auvergne au mois de septembre 1690. Il servit au siège de Mons, puis sur la Moselle en 1691, au siège de Namur et à la bataille de Steinkerque en 1692; et passa à une lieutenance au mois de septembre. Il servit l'année suivante à l'armée d'Allemagne, et à la bataille de la Marsaille; en Italie en 1694 et 1695, au siège de Valence en 1696, à l'armée du Rhin en 1697, aux combats de Carpy et de Chiary en 1701, et obtint le 13 décembre une compagnie qu'il commanda à la bataille de Luzzara : a la prise de cette place et de Borgossorré en 1702; aux sièges de Nago et d'Arro en 1703, aux sièges de Verceil, d'yvrée et de Verne en 1704; à la bataille de Cassano en 1705, au siège de Turin et à la bataille de Castiglione en 1706, à la bataille d'Almanza et au siège de Lérida en 1707, au siège de Tortose en 1708, à l'armée d'Espagne en 1709. Il y fut fait Capitaine d'une compagnie de grenadiers le 24 septembre, et la commanda en Dauphiné en 1710, au siège de Gironne en 1711. Commandant d'un bataillon le 24 mai 1712, il le conduisit au blocus et à l'assaut de Barcelone en 1714, et parvint à la lieutenance-colonelle du régiment d'Auvergne le 9 décembre 1718. Il servit en cette qualité au camp d'Alsace en 1732, aux sièges de Gerra-d'Adda, de Pizzighitone, et du château de Milan en 1733, à ceux de Tortone et de Novarre, à l'étape de Colarno, aux batailles de Parme et de Guastalle en 1734, et obtint le grade de Brigadier par brevet du 1er août. L'année suivante il servit aux sièges de Reveré et de Guastalle, et se démit de la lieutenance-colonelle du régiment d'Auvergne en quittant le service au mois d'août 1738. (Promotion du 1er août 1734).
(Source : Chronologie militaire de PINARD).
Chevaliers de Saint-Louis portés sur les registres des régiments pendant la lacune des registres de l'ordre, et retrouvés d'après les indications des familles.
SASSELANGE-SANIART, capitaine au régiment d'Auvergne. Services de 1688, capitaine en 1701. A été blessé, n'a pas discontinué. -- Lieutenant-colonel et pension de 800 livres sur le trésor royal. (Registre de 1730 à 1734) -- Brigadier, retiré en 1739. (Registre de 1734 à 1748).
(Source : Histoire de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, par Alex MAZAS, Paris, 1860, tome I, pages 639 et 643).
Chevaliers de diverses époques
......SASSELANGE-SANIART, commandant de bataillon au régiment d'Auvergne, nommé avant 1720 (4); CHAMOUROUX, capitaine au même régiment, nommé de 1730 à 1734 (1); de SASSELANGE, capitaine au régiment d'Auvergne, nommé en 1747 (2); de CHOUMOUROUX (Joseph-Raimon-Benigne--SANIARD), nommé en 1780 (3).
(4) Très-bon sujet. Est né à Issingeaux en Veslay. Cadet en 1688, sous-lieutenant en 1690, lieutenant en 1692, capitaine en 1701; a été blessé; n'a pas discontinué. Est de Craponne, près le Puy en Veslay. -- Chevalier de Saint-Louis, Commandant (de bataillon). (Registre de 1689 à 1720, fol 78, régiment d'Auvergne) --Commandant en premier (Registre de 1718 à 1724, fol 78.) -- Lieutenant-colonel. -- Pension de 400 livres sur le trésor royal (Registre de 1724 à 1731, fol 71.) -- Pension de 800 livres sur l'ordre (Registre de 1730 à 1734, fol. 59.)-- Brigadier; retiré en 1739. (Registre de 1734 à 1748, fol 59) -- Il commandait le régiment d'Auvergne à la bataille de Parme en 1734, et fut nommé brigadier dans la même année. (Note de la famille) -- Porté t. I, p 299, par M. MAZAS, sous le nom de SEIGNARD, et par le continuateur, même volume, p. 643, mais avec une erreur relative à la pension, erreur du reste, rectifiée ci-dessus. -- L'orthographe du nom est SANHARD.
(Source : Histoire de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, par Alex MAZAS, Paris, 1860, tome III, pages 502à 504).
Le régiment d'Auvergne est un régiment d'infanterie du Royaume de France, créé en 1597 sous le nom de régiment du Bourg de Lespinasse, est l'une des plus anciennes unités militaires, l'un des cinq Petits Vieux, devenue à partir de la Révolution le 17e régiment d'infanterie de ligne.
Le 15 septembre 1635, le régiment de Maugiron gagne le drapeau blanc et prend le titre de la province d'Auvergne tout en gardant son mestre de camp. Ce régiment, affecté à l'armée d'Italie, allait devenir célèbre.
Il participe à la guerre de Trente Ans, la guerre franco-espagnole et la conquête du Roussillon.
Le 18 avril 1776 : Le régiment d'Auvergne est dédoublé. Les 1er et 3e bataillons conservent le titre, les drapeaux et le costume du régiment d'Auvergne. Les 2eet 4e bataillons du régiment forment le régiment de Gâtinais.
En janvier 1738, le régiment qui était en garnison à Marseille, reçoit l'ordre, avec 4 autres régiments, de passer en Corse. C'est le début de la campagne de Corse qui durera jusqu'en 1741. Les forces françaises fortes de 3 000 hommes débarquent le 5 février sous les ordres du comte de Boissieux, en Corse, à l'appel de la république de Gênes dont dépendait l'île.
Après plusieurs mois de pourparlers avec les chefs du parti Corses libres les discussions finirent de s'aigrir et en octobre les combats commencèrent.
Les troupes françaises occupèrent Borgo et Lucciana. À la nouvelle, les Corses, qui tenaient leur assemblée à Orezza, appellent la population aux armes et 3 000 hommes viennent attaquer Borgo défendu par 500 soldats du régiment d'Auvergne sous les ordres du capitaine de Courtois. Le combat dura 3 jours et 2 nuits et ne cessa qu'avec l'arrivée d'une troupe de 2 000 hommes envoyée en renfort qui dégagea le régiment d'Auvergne. Le 14 octobre, les troupes françaises rentèrent à Bastia.
Le comte de Boissieux, malade, décéda le 2 février 1739. Son successeur, le marquis de Maillebois, arriva en mars 1739. Les hostilités commencèrent alors sérieusement. Auvergne prit part à presque tous les combats : 25 août 1739, le 2e bataillon s'empare d'un poste retranché près de Bastelica. Pendant l'hiver 1739-1740 le régiment est occupé à désarmer les montagnards du centre de l'île. Au printemps il rentre en garnison à Bastia et il y reste jusqu'en avril 1741, où il est rappelé en France.
(Source : encyclopédie en ligne Wikipédia).
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