Note individuelle
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ll racheta en 1785 de la famille CHOVET de LA CHANCE la totalité de la baronnie de la Faye-Saint-Genest. Il prit alors le titre de baron de Saint-Genest qui depuis cette époque a été conservé par le chef de la famille. Il fut député de la Loire au Conseil des Cinq-cents. ses deux fils ont été les auteurs de deux rameaux actuellement existants. Il prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Montbrison. (source : Dictionnaire des Familles Françaises ou Notables à la fin du XIXe siècle, par Gustave CHAIX-d'EST-ANGE, tome XII, page 123).
Procureur syndic de l'assemblée de la Noblesse à l'assemblée départementale en 1789, comparant en 1789 avec la Noblesse du Forez, rédacteur avec le baron de ROCHETAILLéE des cahiers de la Noblesse, membre de l'Administration du département de la Loire en germinal an III, membre du conseil des Cinq-cents invalidé le 18 fructidor an V.
(Source : L'Assemblée de la Noblesse de la Sénéchaussée de Lyon en 1789, par Henri de JOUVENCEL, page 349).
Il paraît qu'il eut en propre la seigneurie de Saint-Genest, dont il prit le nom, démembrée de la baronnie de la Faye. Mais il n'en conserva pas moins avec Antoine CHOVET de LA CHANCE le titre commun de seigneur de la Faye.
Saint-Genest, devenu bourg par sa population, vit accroître son importance par la maison d'habitation que Claude Jean-François ou peut-être son fils y firent construire, lorsqu'ils eurent démembré cette seigneurie de la Faye; de là le nom de Saint-Genest qu'il s'attribuèrent. La Faye, dont nous pensons que le château était ruiné lors de la vente de 1742, perdit par là beaucoup de son importance.
(Source : Armorial et Généalogies des Familles de Saint-Etienne, par Jean-Antoine de LA TOUR-VARAN, Saint-Etienne, 1854, page 397).
Connu sous le nom de baron de Saint-Genest, depuis le rachat total de la seigneurie dont il portait le nom, aux CHOVET de LA CHANSE en 1785, il fut émancipé en 1770. Il passa les plus mauvais jours de la Terreur caché dans sa terre de Saint-Genest, protégé par l'affection de ses anciens vassaux, et aussi par la difficulté de l'accès dans ces montagnes élevées de 1000 à 1400 mètres, et alors à peu près impénétrables, aucune route carrossable n'y existant. En 1787, d'après les archives de Saint-Etienne, il fut procureur syndic pour la noblesse et le clergé dans l'élection des députés aux Etats Généraux; il fut ensuite élu à la fin de germinal an III, l'un des trois administrateurs du département de la Loire, puis envoyé par ses concitoyens au conseil des Cinq Cents, mais son élection ne fut pas validée.
Antoine de SAINT-GENEST essaya de changer son nom de COURBON en celui de CORBON, comme répondant mieux à l'ancien nom latin des actes "CORBONUS" mais ses descendants sont revenus à l'ancienne dénomination, les actes de l'état-civil ayant seuls jusqu'ici conservé trace de cette tentative.
(Source : Bulletin Héraldique de France, par Louis de LA ROQUE, année 1894, pages 88-89).
Antoine COURBON des GAUX & Jean-Claude CHOVET de LA CHANCE, petits-fils des acquéreurs, ont prêté l'hommage de la Faye, le 14 décembre 1776, ensemble ledit sieur COURBONde la rente noble de l'Allier, en la paroisse de Marlhes & Saint-Genest, & ledit sieur CHOVET, de celle de Martinal & la Croix, aux environs de la ville de Saint-Etienne.
Par arrêt du 14 juillet 1770, rendu au rapport de M. ROLLAND de CHALERANGES, confirmatif de la sentence de notre sénéchaussée, du 12 août 1771, les censitaires de cette seigneurie ont été affranchis du mi-lods, par la raison que cette contrée a fait originairement partie du Velay : tel étoit le motif expliqué dans notre sentence.
Il y eut, à l'occasion de ce procès, un savant & volumineux Mémoire de recherches historiques composé par l'abbé COURBON du TERNEY. Il a été imprimé & contient une foule de documents curieux sur la délimitation des deux pays de Forez & Velay. La terre de la Faye étoit une baronnie, & ses possesseurs ne l'ont point oublié dans leurs qualifications (note de l'éditeur).
(Source : Fiefs du Forez, par Jean-Baptiste SONYER du LAC, Lyon, 1858, page115).
L'ALLIER : Rente noble de l'Allier, dans le mandement de la Faye, se lève dans les paroisses de Saint-Genest-Malifaux & Marlhes, acquise pa le sieur COURBON des GAUX, de Mme du FENOUIL, par contrat du 12 janvier 1742, reçu JAMIER, notaire à Montbrison.
Antoine COURBON des GAUX, écuyer, en a prêté l'hommage le 14 décembre 1776.
(Source : Fiefs du Forez, par Jean-Baptiste SONYER du LAC, Lyon, 1858, page 124). - Il racheta en 1785 de la famille CHOVET de LA CHANCE la totalité de la baronnie de la Faye-Saint-Genest. Il prit alors le titre de baron de Saint-Genest qui depuis cette époque a été conservé par le chef de la famille. Il fut député de la Loire au Conseil des Cinq-cents. ses deux fils ont été les auteurs de deux rameaux actuellement existants. Il prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Montbrison. (source : Dictionnaire des Familles Françaises ou Notables à la fin du XIXe siècle, par Gustave CHAIX-d'EST-ANGE, tome XII, page 123).
Procureur syndic de l'assemblée de la Noblesse à l'assemblée départementale en 1789, comparant en 1789 avec la Noblesse du Forez, rédacteur avec le baron de ROCHETAILLéE des cahiers de la Noblesse, membre de l'Administration du département de la Loire en germinal an III, membre du conseil des Cinq-cents invalidé le 18 fructidor an V (source : L'Assemblée de la Noblesse de la Sénéchaussée de Lyon en 1789, par Henri de JOUVENCEL, page 349).
Antoine COURBON de SAINT-GENEST, stéphanois né en 1753, a figuré à l'Assemblée de la noblesse du Firez en 1789, en tant que chavelier, baron de la Fage. Auparavant il avait joué un rôle quasi permanent dans la politique et l'administration locale puisqu'il avait été syndic à l'Assemblée de 1787 puis administrateur du département. Plus tard, il fut membre des Cinq-Cents jusqu'au 18 fructidor, "fructidorisation" qui l'éloignait des affaires nationales mais quine l'empêcha pas de sièger au Conseil général jusqu'en 1818, les temps ayant changé. A l'époque qui nous intéresse, cethomme jadis d'opinion "contraire à la Révolution" puis, sous l'Empire, de "bonne" opinion, était choisi comme conseiller de préfecture.
(Source : La Loire et l'Aigle, par Pascal Chambon, Université de Saint-Etienne, 2005, page 121).
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