Note individuelle
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Elle fut héritière de sa maison qu'elle apporte en dot, fille de Pierre de CHOUMOUROUX, seigneur dudit lieu, et de Catherine d'HENRY. Son mari associe ce nom au sien.
Alias CHAMAROUX, héritière de sa maison.
(Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, page 409).
De CHOUMOUROUX alias de CHAMAROUX et parfois de CHOROUX, seigneurs de Choumouroux, d beaux, de Borne, de La Borie, de Boiras près Saint-Agrève, du Roure, de La Barge, etc..., coseigneurs de Ceyssac, etc... (Velay).
Noblesse tirant son nom du lieu de Choumouroux près Yssingeaux. Connue dès 1362. Jean de CHAMAROUX vivait en 124-1480. Filiation : Gabriel de CHOUMOUROUX père de Jacques écuyer, seigneur dudit lieu, marié 1° en 1514 à Isabeau VACHEREL, 2° à Hélix de BEAUX de BORNE. Eteinte le 21 avril 1613, avec Florie de CHOUMOUROUX, dernière héritière de sa maison, mariée à Jean de SAIGNARD. Leur descendance releva le nom de CHOUMOUROUX.
Armes : D'argent, à trois chevrons de gueules.
Alias : D'azur, à trois chevrons d'or (qui est de CHOUMOUROUX); écartelé aux 2 et 3, de gueules au mouton d'argent, paissant sur une terrasse de sinople; à un chef cousu de gueules, chargé d'une rose d'argent (qui est de BEAUX de BORNE).
(cf : Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, page 129).
Le château de Choumouroux (ou Chamouroux) dans le canton d'Yssingeaux, estimé 30 000 Livres d'après l'état général des biens des émigrés du département de la Haute-Loire, est une maison forte qui défend, de concert avec le château de Treslemont, l'entrée de la ville d'Yssingeaux côté sud. Une croix, dite de Choumouroux, marque l'entrée de ce domaine. Selon Jean CHAIZE, cette croix est fort simple et sert lors de la procession des rogations. L'Abbé CORNUT rapporte qu'elle commémore un épisode sanglant de la révolution concernant la famille ABRIAL, qui donnait asile aux malheureux traqués par la police révolutionnaire. Arrêtés, ils furent condamnés à mort et guillotinés le 22 juillet 1794. Une longue allée de tilleuls conduit à cette grande maison dans son enclos, autrefois fortifié. A l'entrée, une maison de gardien, ainsi qu'une ferme et un pigeonnier, accueillent le visiteur. Le corps de logis est une simple et longue bâtisse rectangulaire, tournée au levant et flanquée de deux tourelles. Ces deux échauguettes, aveugles, avec un curieux toit de pierre conique, sont portées par trois corbeaux, et qui semblent les seuls vestiges du bâtiment primitif. Une large terrasse offre une vue magnifique sur le paysage des sucs. Deux arbres, dont l'un a été foudroyé, y sont plantés. Dans la village de vacances contigu à la maison forte, on peut admirer le très beau moulin de Choumouroux. A l'intérieur de la maison, on trouve une très belle cheminée avec des fleurs de lys et des dauphins en argent, et des parquets du XVIIIème siècle. A l'étage, subsiste un oratoire avec quelques peintures défraîchies. C'est en septembre 1836 que l'oratoire de Choumouroux est béni par l'Abbé VALENTIN, vicaire d'Yssingeaux, en présence d'Ernest de CHOUMOUROUX et de sa famille. Cette petite chapelle est placée sous le vocable du Sacré Coeur. Sur le fronton de l'oratoire, on peut lire la devise HONOR ET FELICITAS.
(Source : Les SAGNARD de CHOUMOUROUX, par Jérôme SAGNARD, pages 6-7).
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