Fiches individuelles


GABET Jean-Jacques
- Sieur de Béronge

Décès : entre 1572 et 21 janvier 1589
(Source : voir fichier Geneanet association Renaissance38).

Père : GABET Jacques ( ? - J 1573 )
Mère : VAULPERGUE (de ) Claudine ( ? - <> J 1556 & J 1566 )

Union : REYNE Marie ( ? - ? )
Note familiale : Selon l'association Renaissance38, son épouse était Elicène de THAIS.
Note individuelle : Après avoir voulu venger la mort de son père en essayant d'assassiner le gouverneur de Vienne, il se convertit au catholicisme.
(source : Les Jocteur Monrozier en Dauphiné, par Yves JOCTEUR MONROZIER, page 16).
Les hostilités ne s'arrêtent pas pour autant. A Vienne, où SAINT-MARC gène leurs intrigues, les huguenots ont résolu de se débarrasser de lui par un assassinat. Un complot a été ourdi, dont l'exécution est confiée à jean-jacques GABET, fils aîné de l'ancien juge royal, ardent à venger la mort de son père. le 24 juin, comme le gouverneur rentre à cheval d'une course au-delà du Rhône et qu'il va s'engager sur le pont de bois, il voit surgir le jeune GABET, un pistolet à la main, un autre à sa ceinture et une épée sous le bras gauche. SAINT-MARC saute à terre et fait face à son agresseur. celui-ci lève son arme et le vise, mais soudain pris de peur, au lieu de tirer il s'enfuit à toutes jambes. Après s'être caché dans sa maison, il finit par se rendre chez le vibailli qui le fait arrêter et conduire aux prisons delphinales. Il devait d'ailleurs obtenir son élargissement quelques jours plus tard, en révélant le nom de ses complices......
(source : La réforme et les Guerres de Religion à Vienne, par Pierre CAVARD, Vienne, 1950, page 174).
L'actuelle commune d'Estrablin est née de l'union de deux paroisses : Estrablin et Gemens. Le hameau de Gemens, par sa proximité avec Vienne, connaîtra, au Moyen Âge, un formidable développement. En effet, diverses industries vinrent s'installer au bord de la Gère : moulins à grains, battoirs à chanvres, papeteries... On sait qu'en 1452, le dauphin Louis, futur LOUIS XI de France légua le territoire de Gemens (alors appelée Gemma dans les textes) à son valet de chambre, un dénommé MONTAIGU.
D'autres textes d'archives nous apprennent qu'en 1575, une importante papeterie, appartenant à Jean-Jacques GABET, fonctionne à Gemens approvisionnant les nombreuses imprimeries de Vienne. À partir du XVIIIe siècle, les industries de Gemens disparurent peu à peu et, en 1721, la paroisse, en déclin, fut supprimée et rattachée à celle d'Estrablin. Le curé d'Estrablin devenait ainsi curé d'Estrablin et de Gemens.
(Source Encyclopédie en ligne Wikipédia).




GABET Jean-Jacques
GABET Jacques
GABET Innocent
BOSSON Anne Bonne
VAULPERGUE (de ) Claudine
 
 




GABET Marguerite
Père : GABET Innocent ( ? - J > 1572 )
Mère : BOSSON Anne Bonne ( ? - ? )

Union : GABET Gaspard ( ? - ? )
Note familiale : Etaient cousins.
GABET Marguerite
GABET Innocent
GABET Michel
 
BOSSON Anne Bonne
 
 




GABET Marie
Naissance : vers 1669
(Source : voir fichier Geneanet de l'association Renaissance).

Père : GABET Paul ( ? - ? )
Mère : ROLLAND Guigonne ( ? - ? )

Union : OGIER Jean ( ~ 1664 - ? )
Mariage : 3 juillet 1689 à Châtonnay 38
(Source : voir fichier Geneanet de l'association Renaissance).
GABET Marie
GABET Paul
 
 
ROLLAND Guigonne
 
 




GABET Michel
Médecin

Décès : après 11 avril 1489
(Source : voir fichier Geneanet association Renaissance38).

Père : GABET Jean ( ? - J > 1481 )

Autre enfant : GABET Innocent ( ? - J > 1572 )
Note individuelle : Le 11 avril 1489, il se voit attribuer les mêmes droits que son père, par le Roi Dauphin CHARLES VII.
(Source : voir fichier Geneanet association Renaissance38).

GABET Michel
GABET Jean
GABET Christophe
 
 
 
 




GABET Paul - 2 434
Union : ROLLAND Guigonne ( ? - ? )
Mariage religieux : vers 1665
Enfants : GABET Catherine ( ~ 1669 - 1747 )
GABET Marie ( ~ 1669 - ? )
Note familiale : Malgré leur abjuration solennelle, le 9 octobre 1685, lors de la révocation de l'Edit de Nantes.
"Le vendredi 12 octobre 1685, sont comparus Noble Mathieu de FASSION, seigneur de Beauvinay, honnête Paul GABET, dudit Châtonnay, lesquels considérant le mal qu'il y a dans la séparation des sociétés chrétiennes, et pour correspondre aux intentions de sa majesté déclarent qu'ils se réunissent à la communion de l'Eglise catholique et romaine, et suivant ce que veut l'Eglise gallicane, et en conséquence qu'ils croient tous les articles de foi fondés sur la parole de Dieu et les révélations divines faites aux prophètes et aux apôtres, proposés à croire par l'Eglise Universelle, réprouvent et condamnent toutes les hérésies contraires que ladite Eglise Universelle a réprouvées et condamnées, et bien qu'ils eussent extrêmement désiré avant cette union le rétablissement de la communion sous les deux espèces et de pouvoir réfuter quelques autres points concernant la discipline sur lesquels ils croient qu'il était expédient de pouvoir; néansmoins pour témoigner la soumission et obéissance aux ordres du Roy, ils ont bien voulu ne pas retarder cette déclaration, espérant de la bonté et de la piété de sa Majesté qu'elle procurera ce bien et cette consolation à l'Eglise".
Il restèrent cependant fidèles à leur religion au point de refuser la sépulture au cimetière de la paroisse de Châtonnay, et se firent enterrer dans des jardins privés. Paul GABET fut inhumé dans le jardin de noble Laurent DU BOEUF, et Guigonne ROLLAND dans celui de Denis de FASSION.
Il déshéritèrent leur fille Catherine "par la hayne qu'ils avoient conseut contre leur fille de ce qu'elle avoit abjuré leur hérésie et embrassé la religion catholique, apostolique et romaine, mariée à un ancien catholique".
(Source : Les Jocteur Monrozier en Dauphiné, par Yves JOCTEUR MONROZIER, page 33).
Note individuelle : Armes : D'azur à la fasce d'argent accompagné de trois abeilles d'or (Armorial RIETSTAP).
Cette famille attachée au protestantisme est l'une des plus anciennes de Châtonnay, et elle a joué un grand rôle dans le Viennois lors des guerres de Religion. Paul Gabet paraît descendre de Jean GABET, avocat à Vienne et procureur de la ville au colloque de Poissy, frère de Jacques GABET, constructeur de la maison de Châtonnay. Jean Gabet posédait en effet de nombreux biens dans cette commune, et sa descendance fut toujours attachée à la Religion Prétendue Réformée (Source : Les Jocteur Monrozier en Dauphiné, par Yves JOCTEUR MONROZIER, page 33).
LE PROTESTANTISME A CHATONNAY : Les habitants de cette commune embrassèrent en masse la doctrine calviniste. Il y furent probablement poussés par Jacques GABET, juge de Vienne, qui possédait une maison neuve à Châtonnay. C'est dans sa maison de Vienne que se fit le premier prêche protestant le 15 janvier 1562.
Châtonnay devint annexe de l'Eglise protestante de Beaurepaire-Roybon et fut pourvu d'un pasteur. En 1599, les sieurs GABET, RICCART, PECCAT, protestants de Châtonnay ayant fait prêcher des ministres dans leurs maisons depuis la publication de l'Edit de Nantes, le comte de VIRIVILLE, seigneur du lieu, s'en plaignit aux commissaires, disant que l'exercice du culte ne s'était pas fait à Châtonnay pendant les années 1577, 1596 et 1597. Il n'y avait d'ailleurs pas eu de prêche, public ou privé, depuis vingt ou vingt-cinq ans.
En 1602, il fut établi un règlement autorisant les habitants professant la R.P.R. à s'assembler dans les maisons de RICCART, PECCAT, et François GABET, pour y faire les prières, chants et psaumes. Un cimetière leur fut réservé à Saint-Christophe, cimetière cité dans plusieurs testaments.
Il semble que l'impulsion au mouvement calviniste soit toujours partie de Genève, où on allait tantôt chercher refuge, tantôt l'éducation, tantôt les études théologiques qui affermissaint les croyances ou préparaient au ministère évangélique.
Plus localement, un va-et-vient continuel s'était établi entre les calvinistes de Châtonnay et de Beaurepaire, lieu où se trouvait le principal temple de la région, et où affluaient cotisations et legs.
LE ROLE DE LA FAMILLE GABET : Cette famille était originaire de Châtonnay, où on touve sa trace depuis 1386. Elle s'enrichit rapidement dans le commerce du poisson, les étangs étant très nombreux dans ce lieu. L'élevage du poisson fournissait un aliment nécessaire aux nombreux monastères à desservir, aux fidèles astreints à de multiples jours d'abstinence, et était donc source de richesse pour les propriétaires d'étangs.
Les GABET furent exemptés des dons, tailles et subsides, par le Dauphin Louis (futur LOUIS XI) et sont "tenus et astreints de fournir notre hôtel en poissons, ils ont toujours servis en armes en nos guerres et armées, en bon et suffisant habillement de guerre avec les nobles et gens de notre arrière-ban à tous les mandements qui de par nous ont été faits, où il ont payé et dépensé largement du leur".
(Source : Les Jocteur Monrozier en Dauphiné, par Yves JOCTEUR MONROZIER, pages 15 à 18).
La famille GABET, originaire de Châtonnay, en Viennois, où elle exerçait le commerce du poisson, 1415, a joué un rôle important à Vienne, au cours des premières guerres de religion.
(source : Histoire et Généalogie de la Famille du MAUGIRON, par H. de TERREBASSE, lyon, 1905, page 112).



                     


Ces pages ont été créées par Heredis pour Windows , © BSD Concept