Note individuelle
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Citoyen de Vienne en 1517, lieutenant du vi-bailli en 1530, consul en 1531-1537.
Riche propriétaire à Châtonnay et aux alentours de Vienne.
Juge pour le Roi, à Vienne en Dauphiné, tué par les catholiques peu après le massacrede la Saint-Barthélemy.
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
Cette famille était originaire de Châtonnay, où on touve sa trace depuis 1386. Elle s'enrichit rapidement dans le commerce du poisson, les étangs étant très nombreux dans ce lieu. L'élevage du poisson fournissait un aliment nécessaire aux nombreux monastères à desservir, aux fidèles astreints à de multiples jours d'abstinence, et était donc source de richesse pour les propriétaires d'étangs.
Les GABET furent exemptés des dons, tailles et subsides, par le Dauphin Louis (futur LOUIS XI) et sont "tenus et astreints de fournir notre hôtel en poissons, ils ont toujours servis en armes en nos guerres et armées, en bon et suffisant habillement de guerre avec les nobles et gens de notre arrière-ban à tous les mandements qui de par nous ont été faits, où il ont payé et dépensé largement du leur".
(Source : Les Jocteur Monrozier en Dauphiné, par Yves JOCTEUR MONROZIER, pages 15 à 18).
Consul de Vienne, Grande paroisse, en 1532, 1537, 1538 (BB 15 fol 24 r°, fol 167 v°, fol 201 v°), 1549 (BB 23 fol 1 r°). A partir de 1552, les consuls restent deux ans en charge et, tous les ans, ils sont renouvelés par moitié (source : Histoire consulaire de la Ville de Vienne du XIIIe au XVIIIe siècle, par Charles JAILLET, tome I, pages 253 à 265).
(...) Dans cette vallée de la Gère se confinait toute l'activité industrielle d'alors. Dans un contrat d'albergement d'une vigne, sur lequel nous reviendrons plus tard, en date du 30 janvier 1572, figure comme témoin "honorable Ennemond PAPET fondeur de cuivre de la paroisse de Saint-Martin de Vienne" (Orig. parch-frs de 170 l. au preb de St-M.). Nous conjecturons qu'Ennemond PAPET fut l'ascendant de Floris PAPET, "martineur en 1609" (LEBLANC, Joseph TOUSSAINT, Familles d'Armuriers à Vienne, dans un compte-rendu du congrès archéologique tenu à vienne en 1879, p 495 à 554 - p 536)
et des PAPET, secrétaires de la ville au XVIIe siècle (MARAND, Les Fornand, pp VIII et XI) (source : Histoire consulaire de la Ville de Vienne du XIIIe au XVIIIe siècle, par Charles JAILLET, tome II, page 382 note 3).
Consuls de 1520 - Grande paroisse "Agregius dominus Innocencius GABETI, jurum doctor (3).
note 3 : Innocent GABET était juge de la cour commune (judex curie communis) (BB 14 fol 10 r°, GUIRAUD et CHEVALIER, Le Mystère des Trois-Doms joué à Romans en MDIX, Lyon, 1887, in-4°, p 897) (source : Histoire consulaire de la Ville de Vienne du XIIIe au XVIIIe siècle, par Charles JAILLET, tome II, page 436).
D'une façon générale, à partir de la réunion de Vienne à la France, le grand banneret fut le gardier royal, donc très souvent un COSTAING, car nous savons que cette fonction de gardier, était en quelque sorte héréditaire dans cette famille, se transmettant de père en fils ou d'oncle à neveu. Au moment où nous sommes, c'était Hector COSTAING. Il avait été élu "le dernier décembre 1534". Etoients présents alors les huit consuls, "monseigneur le juge Innocent GABET...".
(source : Histoire consulaire de la Ville de Vienne du XIIIe au XVIIIe siècle, par Charles JAILLET, tome II, page 511 note 2).
...Le dimanche après ont demandé pour rendre Jehan GABET, Antoine du PRAT et Antoine SAMBAIN (150) qui sont en hostages audit chasteau...ce qui fut refusé ainsi que de se rendre.
(150) Jean GABET, Antoine DUPRAT, Antoine SAMBEIN, protestants, consuls de Vienne, 1562.
La famille GABET, originaire de Châtonnay, en Viennois, où elle exerçait le commerce du poisson, 1415, a joué un rôle important à Vienne, au cours des premières guerres de religion.
La propriété de la Gabetière, gentilhommière au territoire d'Estrablin, près de Vienne, appartenait en 1727, à la famille GABET.
(source : Histoire et Généalogie de la Famille du MAUGIRON, par H. de TERREBASSE, Lyon, 1905, pages 112-113).
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