Note individuelle
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Son père est général commandant supérieur de Mayence et du département du Mont-Tonnerre.
Engagé volontaire au régiment des chasseurs à cheval de la Corrèze le 8 décembre 1817, il est nommé brigadier le 4 juillet 1818, maréchal des logis le 9 janvier 1820 et maréchal de logis chef le 1er juillet 1823. Envoyé en Espagne en 1823 et 1824, il est blessé d'un coup de sabre sur la tête à Puerto-Mirabete le 30 septembre 1823. Il est nommé sous-lieutenant le 6 novembre 1823. Le 17 août 1825, en vertu d'une ordonnance du 27 février 1825, le régiment des chasseurs de la Corrèze prend l'appellation de 7e régiment de chasseurs.
Après la mort de son père, en 1826, sa situation de fortune l'oblige à abandonner la cavalerie et il demande à entrer dans l'infanterie, moins coûteuse pour un officier; le 19 février 1829, il est affecté au 2e régiment d'infanterie. Il y est promu lieutenant le 22 janvier 1831.
En raison des difficultés économiques, le début du règne de Louis-Philippe est marqué par divers mouvements populaires. Au cours de l'insurrection d'Arbois, le 13 avril 1834, il est blessé d'un coup de baïonnette à la main et frappé d'un coup de crosse sur la tête qui lui fait perdre connaissance. Il est nommé capitaine le 31 décembre 1836 et capitaine adjudant-major le 4 août 1837.
Embarqué pour l'Algérie le 4 mai 1842, il est engagé dans des opérations contre les Kabyles dans les montagnes de Collo, où il est cité à deux reprises par le général BARAGUEY d'HILLIERS, commandant la division de Constantine, dans des rapports datés du 14 mars et du 21 avril 1843. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 6 août 1843.
Promu au grade de chef de bataillon le 4 novembre 1844, il quitte le 2e régiment d'infanterie pour commander un bataillon au 3e régiment d'infanterie légère, où il est fait officier de la Légion d'honneur le 8 août 1847. Il quitte l'Algérie et rentre en France le 23 septembre 1847.
Promu au grade de lieutenant-colonel le 9 juin 1851, il est affecté au 7e régiment d'infanterie légère avec lequel il s'embarque pour l'Algérie le 25 octobre 1851; envoyé à Mascara, le 7e léger y relève le 12e léger, rentré en France. Du 25 avril au 8 juillet, à la tête des 2e et 3e bataillons, avec les compagnies d'élite du 1er bataillon, il fait partie d'une colonne expéditionnaire forte d'environ 8000 hommes, qui opère contre les BENI- SNASSEN sur les bords du Kiss. Le 15 mai, dans un combat contre ces derniers, il a un cheval blessé sous lui. Le 30 mai 1852, il est puni d'un mois de prison par le général de MONTAUBAN pour avoir, lors d'une prise d'armes, désobéi et quitté la place malgré les appels de son général. A la fin de juin 1852, la plaine du Kiss étant entièrement ravagée, les BENI-SNASSEN, ruinés, demandent la paix.
Le lieutenant-colonel de CHAMBARLHAC rentre en France le 30 octobre 1852. Promu colonel le 14 janvier 1853, il est désigné le même jour pour commander le 11e régiment d'infanterie puis, le 19 janvier, le 5e régiment d'infanterie légère. Il est fait commandeur de la Légion d'honneur le 15 août 1858.
Promu au grade de général de brigade le 24 décembre 1858, il reçoit, le 15 janvier 1859, le commandement de la 1re subdivision de la 3e division militaire, à Lille. Le 30 avril 1859, il passe à la tête de la 1re brigade de la 1re division d'infanterie de l'armée de Lyon qui devient, le 20 mai suivant, la 1re brigade de la 3e division d'infanterie de l'armée de Lyon puis, le 17 août, la 1re brigade de la 3e division d'infanterie du 4e corps d'armée. Malade, il ne peut partir en Italie avec sa brigade, laquelle est dirigée sur Rome aux ordres du plus ancien des colonels. Ce n'est que le 30 octobre 1860 qu'il part rejoindre sa brigade, devenue entre-temps la 1re brigade de la 2e division d'infanterie du corps d'armée d'occupation de Rome.
Rentré en France, il est nommé, le 22 février 1862, commandant de la 4e subdivision de la 12e division militaire, à Albi. Mis en disponibilité sur sa demande le 2 septembre 1862, il est placé dans la section de réserve le 1er novembre 1863.
Le général de CHAMBARLHAC est décédé le 1er août 1867 à Fontainebleau (Seine-et-Marne).
Il était le fils du général de division Jacques de CHAMBARLHAC de L'AUBESPINE (1754-1826).
(Source : http://www.ecole-superieure-de-guerre.fr).
Il reçoit autorisation ministérielle en date du 5 juillet 1841, pous se marier avec Clémence DELISLE, femme HULOT.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 6 août 1843, puis promu officier le 8 août 1847.
Il est promu commandeur par décret du 15 août 1858 en qualité de colonel du 5ème régiment de Ligne. Il est autorisé à faire précéder son nom de la particule par jugement à Paris en date du 15 février 1862.
(Source : LH/472/43).
Commandeur de la Légion d'Honneurs, le 15/08/1858. Prénommé Louis André Antoine dans Saint-Allais (VII, 321, 3ème fils cité), dans Révérend (1er empire, I, 200, 3ème fils cité & général de brigade), dans l'Annuaire militaire de 1863 (général de brigade) et dans le nécrologe de l'Annuaire de la noblesse de France de 1868 (général de brigade), Louis André Joseph dans Villain (3ème fils cité). Il est nommé sieur Louis André Antoine de CHAMBARLHAC, Chef de bataillon au 3ème léger, âgé de 43 ans, domicilié à Mustapha Supérieur, Algérie comme témoin de Anna VILLARET et de Philippe CLARIS, non parent ni allié des futurs époux, en 1845.
(Source : voir fichier Geneanet d'Alain Garric).
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