Fiches individuelles


BOYER de BOUILLANE Charles
Naissance : 8 décembre 1948 à Paris 75
(Source : voir base Roglo).

Père : BOYER de BOUILLANE Paul Marie Louis ( 1916 - 2002 )
Mère : CHRISTEN (de ) Liliane Marie Aldonce Sarah ( 1920 - 2016 )

Union : SABATIER Christiane ( ? - ? )
Enfants : BOYER de BOUILLANE Fanny ( ? - ? )
BOYER de BOUILLANE Floris ( ? - ? )
BOYER de BOUILLANE Samuel ( ? - ? )
BOYER de BOUILLANE Charles
BOYER de BOUILLANE Paul Marie Louis
BOYER de BOUILLANE Charles Marie Camille
MOREAU de BONREPOS Paule
CHRISTEN (de ) Liliane Marie Aldonce Sarah
 
 




BOYER de BOUILLANE Charles Marie Camille
Officier de Marine, capitaine de frégate - Chevalier de la Légion d'honneur, Croix de Guerre avec palme, Mort pour la France

Naissance : 3 février 1885 à Valence 26
(Source : http://richaud-bouillanne.wifeo.com). Ou le 8 selon les sources.
Décès : 4 juin 1940 à Dunkerque 59 à l'embouchure de la Tamise, sur le dragueur auxiliaire AD 20 Emile Deschamps
(Source : Mémoire des Hommes et MemorialGenWeb).
Arrivé à 6 milles de North Foreland, à l'embouchure de la Tamise, l'Emile Deschamps prend la ligne de file derrière le dragueur de mines anglais Albury, lorsqu'une violente explosion, à 06H20, provoquée par une mine, le fait disparaître en moins de 10 secondes. Il n'y a qu'une centaine de rescapés seulement.
(Source : http://alamer.fr).


Père : BOYER de BOUILLANE Pierre Paul Henri Dominique ( 1848 - 1908 )
Mère : NICOLET Jeanne Françoise Thérèse ( 1859 - 1934 )

Union : MOREAU de BONREPOS Paule ( 1888 - 1954 )
Mariage : 30 juillet 1912 à Andancette 26140
(Source : fichier Geneanet de Guy Boulianne).
Mariage religieux : 31 juillet 1912 à Saint-Rambert-d'Albon 26 en l'église paroissiale ( Source )
Cérémonié célébré par S.E. le cardinal de CABRIERES, évêque de Montpellier, assisté S.G. Mgr de GIBERGUES, évêque de Valence. Le Saint-Père avait daigné envoyer sa bénédiction, et S.A.R. Mgr le duc de Vandôme s'était fait représenter.
Enfants : BOYER de BOUILLANE Henriette ( 1913 - 1999 )
BOYER de BOUILLANE Paul Marie Louis ( 1916 - 2002 )
BOYER de BOUILLANE Félix Marie Henry Amédée ( 1917 - 2000 )
BOYER de BOUILLANE Jehanne ( 1919 - 2015 )
BOYER de BOUILLANE Philippe Marie François Augustin ( 1921 - 2017 )
BOYER de BOUILLANE Odile ( 1923 - ? )
BOYER de BOUILLANE Marie-Blanche ( 1925 - ? )
BOYER de BOUILLANE Joseph ( 1926 - 1927 )
BOYER de BOUILLANE Mireille Paule Thérèse ( 1928 - 2011 )
BOYER de BOUILLANE Isabelle Marie Thérèse ( 1932 - 1992 )
BOYER de BOUILLANE Jean Marie Joseph ( 1933 - ? )
Note individuelle : Enseigne de vaisseau en 1912.

Charles fit l'Ecole Navale. Il participa pendant la Première Guerre Mondiale à la bataille des Dardanelles (1915) dans les sous-marins, puis fut versé dans les Transmissions, corps dans lequel il termina la guerre.
Entre les deux guerres, il utilisa sa spécialité das le civil (Radiola).
En 1939, il se porta volontaire dès septembre, malgré son âge. En juin 1940, responsable de l'ensemble des transmissions de la base navale de Dunkerque, il fut évacué dans les derniers et mourut dans le naufrage de l'Emile-Deschamps, en vue des côtes d'Angleterre.
(Source : http://richaud-bouillanne.wifeo.com).
Par Maurice Rousset (La Gazette de l'Ours, février 1992) : Du 27 mai au 4 juin 1940, l'opération Dynamo confiée au vice-amiral britannique Ramsay consista à réembarquer vers l'Angleterre, par le port et les plages de Dunkerque, le corps expéditionnaire britannique et une partie des troupes françaises menacées d'encerclement par l'avance allemande. En effet, 342,000 soldats alliés furent évacués dont 338,000 sur l'Angleterre et 3,936 sur le Havre et Cherbourg.
Malgré les bombardements de la Luftwaffe et l'action des batteries côtières, cette opération sans précédent fut une réussite.
À Douvres l'amiral Ramsay, à Dunkerque l'amiral Abrial et le contre amiral Platon tinrent à chacun à leur poste un rôle essentiel dans ce succès.
C'est dans ce contexte confus et dramatique qu'apparaît la figure du commandant Boyer de Bouillane. Né en 1885 à Valence d'une famille de magistrats, après ses études il entre dans la marine. Enseigne de vaisseau sur «Le Chasseur» en 1914, sa carrière se poursuit à Toulon, Brest et Nantes, dans les services de transmission. Promu aide de camp de l'amiral Debon de 1917 à 1919, il participe à la campagne de Syrie. Il s'y distingue. Il est fait Chevalier de la Légion d'honneur. Après cette campagne, il donne avec regret sa démission pour aller travailler dans le privé et se rapprocher de sa nombreuse famille.
Lorsque la guerre éclate en 1939, il demande immédiatement à reprendre du service et se retrouve à Dunkerque, affecté à la Direction des Transmissions Radio-Télégraphiques. Mais avant de rejoindre son poste, il décide d'éloigner de Paris sa femme et ses dix enfants qui se fixent à Meylan, près de sa sœur, dans la maison de Madame Des Francs, chemin de la Ville. C'est là qu'il passera ses dernières permissions en février et Pâques 1940.
Dunkerque 4 juin 1940. Dernier jour des opérations de repli vers l'Angleterre. Les troupes anglaises et françaises accomplissent des efforts surhumains pour évacuer un maximum de soldats. Le capitaine de frégate Boyer de Bouillane jusqu'au dernier moment s'efforce avec courage et ténacité de rétablir les liaisons de commandement sans se soucier des bombardements continus. Tout espoir étant perdu de tenir Dunkerque, il embarque avec ses hommes sur le caboteur l'Émile Deschamps pour tenter de rejoindre l'Angleterre. Son bateau est mitraillé et coulé : succession de tragédies.
Boyer de Bouillane prend place sur une vedette qui est, à son tour, détruite. Blessé, il est rattrapé par une autre vedette qui sombre sous le feu ennemi, à l'approche des côtes anglaises.
Le corps du capitaine de frégate Boyer de Bouillane fut retrouvé et rapatrié en France. Il repose à Marcols-lès-Eaux en Ardèche, où il possédait une maison de famille provenant de son épouse. De nombreux hommages lui furent rendus notamment par l'amiral Abrial et l'amiral Platon.
Comme c'est à Meylan qu'il vécut ses dernières joies familiales, comme c'est à Meylan que sa famille apprit le 6 juin 1940 sa mort glorieuse et comme il lui reste ici des attaches familiales, notamment sa sœur Geneviève de Courville, aujourd'hui âgée de 94 ans [en 1992], le nom de ce grand soldat figure aujourd'hui sur la plaque 39/45 des Meylanais morts pour la France.
(Source : https://princefou.com).
Entré dans la Marine par engagement en 1902, employé à la Société Française Radioélectrique à Paris, officier de Marine de réserve mobilisé à la base Marine Dunkerque, mort pour la France à l'embouchure de la Tamise dans l'explosion d'une mine, à bord du dragueur auxiliaire Émile Deschamps utilisé pour évacuer des militaires de Dunkerque (opération Dynamo) et aussi des prisonniers allemands.
Emile-Deschamps : Dragueur auxiliaire, réquisitionné en 1939 au Havre, il devient le AD20 et participe à l'Opération Dynamo. Coule le 4 juin 1940 suite à une explosion provoquée par une mine, au large de North Foreland par 51°24'18" N. et 01°29'18" E.
(Source : MemorialGenWeb).
Entré dans la Marine en 1902, il est aspirant le 5 octobre 1905 (port Cherbourg). Au 1er janvier 1906, il est sur le croiseur cuirassé Gueydon, Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Charles RIDOUX). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1907 il est, au 1er janvier 1908, sur le contre-torpilleur Carabine, Escadre de Méditerranée (Cdt Christian Le GOUZ de SAINT-SEINE), et au 1er janvier 1909, il est au port de Cherbourg. Officier breveté Torpilleur il est, le 1er août 1910, Second du sous-marin Ampère, la station des sous-marins de Toulon (Cdt Pierre BENET). Idem au 1er janvier 1912 (Cdt Joseph d'AUBARÈDE). au 1er janvier 1914, il est Second sur le torpilleur Chasseur, 3ème escadrille, 1ère Armée navale (Cdt Eugène KERBOUL). Lieutenant de vaisseau le 29 septembre 1916, le 1er septembre 1917, il est commandant du poste T.S.F de Basse-Lande, commandement de la marine à Nantes. Le 7 octobre 1920, il est en congé sans solde et Hors-cadre à la Société française radioélectrique, 79 Bd Haussmann à Paris. Capitaine de frégate de réserve, lors de l'opération Dynamo, il disparaît avec le dragueur auxiliaire français Emile-Deschamps à 6 milles à l'Est N.E. de North Foreland par 51°24'18" N. et 01°29'18" E.
(Source : http://ecole.nav.traditions.free.fr).
Entré dans la Marine nationale en 1902, il a fait la 1ère guerre mondiale à bord d'un chasseur, s'est spécialisé dans les torpilles, retiré du service en 1920 (Lieutenant de vaisseau, 1916). Il entre à la Société française radioélectrique. Rappelé au service en 1939, disparu en mer à bord du Dragueur auxiliaire français Emile-Deschamps, chargé de 500 soldats échappés de la poche de Dunkerque. Il disparaît alors que le bateau a heurté une mine magnétique devant l'embouchure de la Tamise et coule en quelques secondes (85 rescapés seulement). Il a été promu Capitaine de frégate à/c du 31 mai 1940.
1906, sur le croiseur cuirassé Gueydon, Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Charles RIDOUX). 1908, sur le contre-torpilleur Carabine, Escadre de Méditerranée (Cdt Christian Le GOUZ de SAINT-SEINE). 1910, Second du sous-marin Ampère, Station des sous-marins de Toulon (Cdt Pierre BENET). 1914, Second sur le torpilleur Chasseur, 3ème escadrille, 1ère Armée navale (Cdt Eugène KERBOUL). 1917, Commandant le poste T.S.F de Basse-Lande, commandement de la marine à Nantes. 1920, en congé sans solde et Hors-cadre à la Société française radioélectrique, 79 Bd Haussmann à Paris. Capitaine de frégate de réserve, lors de l'opération "Dynamo", il disparaît avec le dragueur auxiliaire français Émile-Deschamps à 6 milles à l'Est N.E. de North Foreland par 51°24'18" N. et 01°29'18" E voir aussi Espace Tradi-EN (sémelé 26-05-11).
(Source : fichier Geneanet de Guy Boulianne).

Les rescapés de Dunkerque en 1940 :
Le lundi 3 juin, les Allemands encerclèrent complètement le périmètre. L'arrière-garde française affrontait vaillamment des forces bien supérieures, mais l'ennemi la contraignit à se replier sur les abords de la ville, à quatre kilomètres à peine du môle est. Les autorités navales françaises et britanniques décidèrent d'un commun accord que cette arrière-garde, estimée à 30 000 hommes, serait évacuée dans la nuit. L'amiral Ramsay s'occupa de l'affaire et fit envoyer les navires nécessaires. Mais y il avait bien plus de 30 000 soldats français à Dunkerque ! Quand les hommes du général Barthélemy rompirent le contact avec l'ennemi et gagnèrent le rivage, «une immense foule de soldats, soudain apparus à l'annonce du dernier départ, se rua à l'assaut des navires».
Et lorsque le vieux destroyer Shikari, dernier navire à quitter Dunkerque, appareilla pour l'Angleterre à 3 h 40, 40 000 hommes restaient sur place, qui allaient être faits prisonniers par les Allemands enfin arrivés sur les plages. Mais 338 226 autres avaient été évacués.
20 h 30 : l'Emile-Deschamps flotte et se remue. Le voici accosté devant nous. Nous n'étions pas loin de cinq cents à bord - y compris quelques femmes et un ou deux bébés - lorsque, vers 22 heures, l'Emile-Deschamps appareilla pour sa dernière traversée. C'était le 3 juin 1940, la dernière nuit à Dunkerque. Les mitrailleuses crépitaient dans les faubourgs de Rosendaël. Et l'Emile-Deschamps et ses passagers furent aussi les dernières victimes de l'évacuation.
Cela se passa exactement à 6 h 20, le 4 juin, à 6 milles de North Foreland, près de l'entrée de la Tamise. Nous étions là une foule de bateaux tous plus ou moins égarés du fait de la brume intense qui avait régné toute la nuit. Donc, vers les 6 heures du matin, nous avions pris la ligne de file derrière un aviso anglais qui, manifestement, allait en Angleterre. D'ailleurs, la falaise était en vue... Sauvés !...
Je risque un pas sur la passerelle où Micheau se trouve à côté du commandant de l'Emile-Deschamps, avec le commandant Boyer de Bouillane, du service des transmissions, et Garnuchot, le chef des démolisseurs, tout heureux d'aller, retrouver son Junon. Quelques échanges de réflexions, puis je me retire discrètement pour ne pas encombrer cette passerelle.
Au pied de l'échelle, un brave homme de premier maître mécanicien m'offre une tasse de café chaud. Je l'aurais embrassé.... Si, au même moment, un choc d'une violence inouïe ne m'avait brutalement coupé le souffle. Je regardai autour de moi. L'eau montait à toute vitesse. Il paraît que nous avons disparu en moins de dix secondes. Je veux bien le croire. Je me retrouvai à l'eau entre Emeury, le midship du Jaguar, et El Baz, un enseigne de l'ouvrage Ouest, tous deux en difficulté avec une de leurs jambes. Pour moi, ç'avait l'air d'aller. Bien appuyé sur ma B-16 - la bonne vieille ceinture de sauvetage réglementaire à l'époque -, je pus leur tendre une main à chacun et poussai des pieds tant que je pus.
Autour de nous, la houle, lente et douce, découpait dans une mare de mazout une sorte de sinusoïde ponctuée de têtes. Plus loin, une grappe humaine accrochée à un roof de bois. C'est tout ce qui restait de l'Emile-Deschamps et de ses passagers. Mon ami Jacquelin de La Porte de Vaux tirait gaillardement sa coupe en chantant un air patriotique. Il voulut m'encourager à faire de même. Il paraît que c'est de bon ton dans les circonstances de ce genre. Je n'en étais pas du tout persuadé : «Ta g... ! garde ton souffle.»
Tout nu, sans un sou, sans papiers ramassé par l'Albury, j'échouai, une heure plus tard, sur le quai de Margate, - dans une ambulance où déjà un autre client attendait. C'était Jacquelin, recueilli par un autre bateau. Qu'est-ce que je pris pour mon refus de chanter dans l'eau !...
Au poste de secours, une immense salle des fêtes, évoluaient de jeunes nurses toutes plus charmantes et souriantes les unes que les autres. Mon Dieu ! qu'on était déjà loin de la guerre sur ce sol anglais si proche de Dunkerque ! S'il n'y avait pas eu tous ces blessés... Un grand diable de soldat anglais s'est emparé de ma personne. Il m'enlève comme un enfant vers la première table de pansements. Un pied foulé, le dos meurtri, couvert d'ecchymoses comme un léopard... rien de bien méchant semble-t-il. Mais pourquoi cette jeune infirmière rougissante a-t-elle poussé cette exclamation réprobatrice ?
C'est que mon porteur, dans sa hâte, a laissé glisser la couverture qui me vêtait, et me voilà foulant - sur un pied - tout nu, sans un sou, sans papiers, sans uniforme, le sol de la bonne vieille Angleterre, assez bon échantillon, malgré tout, de ces quelque 330 000 rescapés de Dunkerque.
L'humour de cette situation s'estompa lorsque je connus l'étendue de la catastrophe. Micheau était mort : on retrouva son corps des semaines plus tard, sur la côte hollandaise. Boyer de Bouillane était mort, Garnuchot était mort... Toute la passerelle de l'Emile-Deschamps, d'ailleurs. Sur près de 500 hommes embarqués à Dunkerque, il n'y avait pas cent survivants. Encore étaient-ils tous plus ou moins cassés.
C'étaient le dernier bateau coulé, les dernières victimes de l'évacuation de Dunkerque
(Source : http://deuxieme-guerre-mondiale.histoire-en-questions.fr).
Par une mer calme mais dans une brume épaisse, l'armada «Dynamo» voguait prudemment vers la Grande-Bretagne.
Les hommes embarqués sur «l'Emile Deschamps» somnolaient, certains enveloppés dans de vastes couvertures car la bise était fraîche. De tous côtés des mugissements de sirènes indiquaient le voisinage d'autres navires. C'était un peu rassurant.
Avant-guerre, petit paquebot affecté à la ligne bien tranquille Caen-Le Havre, le patrouilleur «Emile Deschamps», de la Marine Nationale avait quitté le quai d'armement vers 22 h, avec le personnel du bastion 32, 350 marins et officiers de l'armée de terre, plus une trentaine de civils. Dans l'équipage du patrouilleur se trouvaient le mécanicien François Carru (chauffeur de taxi à Dunkerque), le 2e radio Falconnet, de Malo, le quartier-maître Outteryck, (de Rosendaël), le quartier-maître chauffeur Rots (de Saint-Pol) et le mécanicien Jean Perichard (de Malo).
Parmi les civils : M. et Mme Delanghe, propriétaires du café «Au Nouveau Siècle», place Jeanne d'Arc à Dunkerque et leur fille, Mme Jean Perichard et son fils.
Le jour commençait à se lever ; à quelques encablures, l'Anne-Marguerite et la Ste Elisabeth naviguaient, elles aussi, un peu à l'aveuglette. Puis les côtes de Margate apparurent. Il était 5 h. du matin. Les soldats contemplaient avec soulagement cette terre promise baignée de brume. Soudain une explosion les fit rouler l'un sur l'autre. «L'Emile Deschamps» venait de toucher une mine magnétique et coulait rapidement. La panique qui s'empara alors des malheureux poilus donna lieu à des scènes terribles. En une minute le patrouilleur, la quille en l'air, s'enfonça dans la mer.
Il n'y eut que 85 rescapés parmi lesquels la fille des époux Delanghe devenue depuis Mme Sales (actuelle propriétaire du «Nouveau Siècle»), le quartier-maître Outteryck et le mécanicien Carru. Celui-ci allait justement descendre dans la machine pour prendre le quart lorsque l'explosion se produisit. Notre concitoyen, aspiré dans le tourbillon du naufrage, s'était retrouvé miraculeusement à la surface. Le radio Falconnet, grièvement blessé, avait été repêché in extrémis.
(Source : La Voix du Nord du 1er juin 1960).

BOYER de BOUILLANE Charles Marie Camille
BOYER de BOUILLANE Pierre Paul Henri Dominique
 
 
NICOLET Jeanne Françoise Thérèse
NICOLET Nathanaël Camille
PONT Euphémie Marie Clothilde




BOYER de BOUILLANE Domitille
Naissance : 1986
(Source : voir base Roglo).

Père : BOYER de BOUILLANE Arnaud ( 1954 - ? )
Mère : BERTRAND RAYNAUD de LAGE Florence ( 1955 - ? )

BOYER de BOUILLANE Domitille
BOYER de BOUILLANE Arnaud
BOYER de BOUILLANE Philippe Marie François Augustin
DU PRÉ de SAINT-MAUR Jacqueline Suzanne Marie Layeta
BERTRAND RAYNAUD de LAGE Florence
 
 




BOYER de BOUILLANE Edward
Project manager

Naissance : 27 mai 1995 à Londres
(Source : voir base Roglo).

Père : BOYER de BOUILLANE Thibault ( 1960 - ? )
Mère : VERTEUIL (de ) Patricia ( 1961 - ? )

BOYER de BOUILLANE Edward
BOYER de BOUILLANE Thibault
BOYER de BOUILLANE Philippe Marie François Augustin
DU PRÉ de SAINT-MAUR Jacqueline Suzanne Marie Layeta
VERTEUIL (de ) Patricia
 
 




BOYER de BOUILLANE Emmanuel
Naissance : 17 octobre 1960 à Boulogne-Billancourt 92
(Source : voir base Roglo).

Père : BOYER de BOUILLANE Paul Marie Louis ( 1916 - 2002 )
Mère : CHRISTEN (de ) Liliane Marie Aldonce Sarah ( 1920 - 2016 )

BOYER de BOUILLANE Emmanuel
BOYER de BOUILLANE Paul Marie Louis
BOYER de BOUILLANE Charles Marie Camille
MOREAU de BONREPOS Paule
CHRISTEN (de ) Liliane Marie Aldonce Sarah
 
 


                     


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