Note individuelle
: |
Maréchal-des-logis au 37ème régiment d'Artillerie, 103ème batterie de bombardiers, Croix de Guerre avec 2 étoiles. Tué à Fleury-Devant-Douaumont, au cours d'une mission volontaire.
Citation à l'ordre du Corps d'Armée : Excellent sous-officier, modèle de courage et d'énergie. Déjà cité à l'ordre du Régiment le 13 juin 1916. Volontaire pour toutes les missions périlleuses. Tué d'une balle à la tête le 6 août 1916, au cours d'une reconnaissance faite dans les éléments les plus avancés de notre ligne, pour y installer un canon de 37.
(Source : Tableau d'Honneur des Morts pour la France 1914-1918, page 136).
BOYER DE BOUILLANE (Henry), Croix de Guerre — Engagé volontaire. Maréchal des Logis au 37e d'Artillerie, 103e batterie de bombardiers. — Tué glorieusement à l'ennemi, à Fleury, le 6 août 1916.
Citation à l'ordre du Régiment, le 13 juin 1916 :
Réformé au début de la guerre. Engagé volontaire pour la durée de la campagne ; nouvellement arrivé à la batterie, a conduit le tir de sa pièce avec une énergie et un courage dignes des plus grands éloges. La moitié du personnel de la position étant hors de combat, s'est précipité le premier aux appels du chef de section pour entreprendre, sous un feu intense d'obus de 15 centimètres, le sauvetage du brigadier et des canonniers blessés et ensevelis.
Citation à l'ordre du Corps d'Armée, le 2 septembre 1916 :
Excellent sous-officier, modèle de courage et d'énergie. Déjà cité à l'ordre du régiment le 13 juin 1916. Volontaire pour toutes les missions périlleuses. Tué d'une balle à la tête, le 6 août 1916, au cours d'une reconnaissance faite dans les éléments les plus avancés de notre ligne, pour y installer un canon de 37.
(Source : A la gloire des grandes familles françaises, éditeur Vve F. Bender, Paris 1922. (Recueil des citations décernées aux membres des grandes familles françaises, morts et survivants de la guerre de 14-18), page 48).
BOYER DE BOUILLANE (Henry), Croix de Guerre (2 étoiles), engagé volontaire,
maréchal des logis au 37e d'Artillerie, 103e Batterie de bombardiers.
Tué à Fleury-devant-Douaumont, le 6 août 1916, au cours d'une mission volontaire.
Citation : Excellent sous-officier, modèle de courage et d'énergie. Déjà cité à l'Ordre du Régiment le 43 juin 4946. Volontaire pour toutes les missions périlleuses. Tué d'une balle à la tête, le 6 août 1946, au cours d'une reconnaissance faite dans les éléments les plus avancés de notre ligne, pour y installer un canon de 37.
(Source : Tableau d'honneur, morts pour la France : guerre de 1914-1918, éditeur La Fare, Paris, 1921, page 152).
Le cadet du magistrat Pierre BOYER de BOUILLANE, Henry, Maréchal des logis du 37e Régiment d’Artillerie de Campagne, fut tué d’une balle à la tête, le 6 août 1916, au cours d’une reconnaissance faite pour y installer un canon de 37. Élève de l'École Sainte-Geneviève à Versailles et ancien élève du collège Saint-Jean Berchmans à Florennes (Belgique). Son nom est gravé sur la plaque commémorative 1914-1918 se trouvant en l’église de Saint-Sulpice à Paris, et sur la plaque commémorative de la crypte Notre-Dame des Armées (Domrémy-la-Pucelle, France). A l'intérieur de la crypte de la Basilique du Bois Chenu. Construite sous la nef de la Basilique, la crypte fut, en 1891, dédiée à Notre-Dame des Armées.
(Source : fichier Geneanet de Guy Boulianne).
Henry Marie Auguste BOYER de BOUILLANE – Matricule 1388 – Archives de la mairie de Paris – Registres matricules du recrutement (1887-1921), engagé volontaire, le cadet du magistrat était Maréchal des logis du 37e Régiment d’Artillerie de Campagne, 103e batterie de bombardiers, durant la Grande Guerre. À Fleury le 6 août 1916, il fut tué glorieusement à l’ennemi d’une balle à la tête au cours d’une reconnaissance faite pour y installer un canon de 37. Il fut un élève de l’école Sainte-Geneviève à Versailles et un ancien élève du collège Saint Jean Berchmans à Florennes (Belgique).
Il reçut à titre posthume la Croix de guerre (2 étoiles) :
Citation à l’ordre du Régiment le 13 juin 1916 : Réformé au début de la guerre. Engagé volontaire pour la durée de la campagne ; nouvellement arrivé à la batterie, a conduit le tir de sa pièce avec une énergie et un courage dignes des plus grands éloges. La moitié du personnel de la position étant hors de combat, s’est précipité le premier aux appels du chef de section pour entreprendre, sous un feu intense d’obus de 15 centimètres, le sauvetage du brigadier et des canonniers blessés et ensevelis.
Citation à l’ordre du Corps d’Armée, le 2 septembre 1916 : Excellent sous-officier, modèle de courage et d’énergie. Déjà cité à l’ordre du régiment le 15 juin 1916. Volontaire pour toutes les missions périlleuses. Tué d’une balle à la tête, le 6 août 1916, au cours d’une reconnaissance faite dans les éléments les plus avancés de notre ligne, pour y installer un canon de 37.
Le village de Fleury-devant-Douaumont fut détruit en 1916 pendant la bataille de Verdun et ne fut pas reconstruit. Depuis, le site de la commune est devenu un lieu de souvenir inhabité. Situé sur le secteur de Verdun, le village disparaît totalement sous l’acharnement des pilonnages des obus français et allemands. En 1918, le village est déclaré « mort pour la France ». C’est l’un des neuf villages détruits lors de la bataille de Verdun. Le relief tourmenté du sol de la commune témoigne encore de l’énorme quantité d’obus reçue. En 1916, la commune normande appelée Allemagne change son nom en Fleury-sur-Orne en l’honneur du village détruit. Plusieurs villages de Bavière ont une rue nommée Fleury, nom donné en l’honneur des soldats de la Garde bavaroise tombés lors des assauts sur le village.
Peut-être aimerez-vous connaître ce détail : mon fils Gabriel, tué à Perthes-lès-Hurlus le 27 février 1915, avait fait ses études à Florennes (province de Namur), chez les Jésuites français. Or, il avait pour condisciple et pour ami très cher, et aussi pour concurrent dans les palmarès, Henry BOYER de BOUILLANE et dont l’A. F. annonçait dimanche la glorieuse immolation. Les voici réunis dans la mort. N’êtes-vous pas effrayé parfois de l’extension démesurée que prend l’hécatombe ? (Les Amis de l’Action Française – Hommage à la mémoire de Gabriel TAILLIEZ et d’Henri BOYER de BOUILLANE, tombés au champ d’honneur, par Paul TAILLIEZ).
Plaque commémorative de la crypte Notre-Dame des Armées (Domrémy-la-Pucelle, France)
Une messe sera dite en l’église Saint-Sulpice, chapelle de la Vierge, le samedi 30 décembre, à dix heures, pour le maréchal des logis Henry BOYER de BOUILLANE, engagé volontaire, tué glorieusement à l’ennemi à Fleury, le 6 août 1916. Nos amis voudront tous s’associer au deuil de ce héros, fils de Me BOYER de BOUILLANE, défenseur des royalistes devant la Haute Cour. (L’Action Française, 28 décembre 1916).
Le nom de Henry Marie Auguste BOYER de BOUILLANE, Maréchal des logis, est gravé sur des plaques commémoratives 1914-1918 se trouvant dans l’église de Saint-Sulpice à Paris, ainsi que dans la crypte Notre-Dame des Armées à Domrémy-la-Pucelle (Meuse), en France. A l’intérieur de la crypte de la Basilique du Bois Chenu à Domrémy, construite sous la nef de la Basilique, la crypte fut, en 1891, dédiée à Notre-Dame des Armées.
(Source : https://guyboulianne.com/2019/07/29/henry-boyer-de-bouillane-marechal-des-logis-est-tue-pendant-la-bataille-de-verdun/).
|