Fiches individuelles


PICHON Jean - 540
Bourgeois de Saint-Didier, avocat et docteur en droit

Naissance : vers 1642
Inhumation : 30 septembre 1712 à Saint-Didier-la-Séauve 43 dans l'église ( Source )
Décédé la veille, présents sieur (blanc) PICHON, son fils, avocat, et sieur Joseph RONAT du MARCOU, son neuveu, ecclésiastique, qui signent.

Père : PICHON Jean ( ? - ? )
Mère : TORRILHON Françoise ( ? - ? )

Union : RONAT Marie ( > 1637 - ? )
Enfants : PICHON Ursulle ( 1676 - ? )
PICHON Joseph Gabriel ( 1682 - < 1757 )
Note individuelle : Premier consul de Saint-Didier, le 1er mai 1682 et le 12 juin 1716, il prend part à toutes les délibérations au sujet de l'Hôtel-Dieu.
PICHON : Lettres patentes portant anoblissement de Robert PICHON, de Bordeaux, en 1590 (source : Dictionnaire des Anoblis).
Une transaction intervint en 1486, le 11 septembre, entre le seigneur de Joyeuse et Etienne PICHON touchant la métairie du Mas, près Saint-Didier (cf Jean PIQUET, Manuscrit, folio 220 et Fonds Chaleyer l. 1278, n° 4) (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome I, page 195).
Le 20 octobre 1586, Guillaume de JOYEUSE, maréchal de France, baron de Saint-Didier, nomma François des FRANçOIS à l'office de procureur, ......, par suite du décès de Gabriel PICHON (source : D'azur au Lion d'Argent, par Paul Ronin, tome II, page 19).
· Pichon (Pierre), fils de Jean Pichon, marchand de Saint-Didier en Velay, et de Louise Besse[1]. Il vient à Lyon où son frère Jacques s'est établi dès 1622 comme marchand drapier. Pierre Pichon est marchand bourgeois de Lyon (1635) et marchand drapier (1644-1655). Par contrat[2] reçu par Granjon, notaire, le 29 novembre 1635, il épouse Marie Boys, fille de Louis Boys, marchand puis conseiller du roi, élu en l'élection de Montbrison, et de Louise Colabaud. En 1622, Jacques Pichon, frère de Pierre, avait épousé Sibille Collabaud, sœur de Louise Collabaud. Pierre Pichon et Marie Boys ont au moins sept enfants[3]. Pierre Pichon est reçu à la Compagnie du Saint-Sacrement le 31 janvier 1658. Il est membre fondateur de la Propagation de la Foi[4] en 1659. Entre 1658 et 1660, il n'est plus qualifié que de bourgeois de Lyon mais, en 1660, il dispose encore d'une boutique et est, à nouveau, marchand à Lyon en 1661[5]. En 1660, sa fille épouse François Rigioly, de la Compagnie. Pierre Pichon hérite de son frère Jacques, mort sans enfant et propriétaire d'une maison rue Saint-Nizier[6]. Il teste devant Favard, notaire à Lyon[7], le 20 août 1662 et meurt le 11 janvier 1663[8]. En 1667, leur fils devient servant d'armes dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Une enquête est alors menée[9]. Pierre Malmont, chanoine de Saint-Nizier, témoigne que Marie Boys « vit fort dévottement en qualitté de personne d'honneur qui praticque souvent les sacremens pour les luy avoir administré et veu administrer ». Marie Boys vit encore en 1686.
[1] Une Marguerite Pichon, de Saint-Didier, épouse avant 1632 Marcellin de La Rochette, maître des requêtes de la reine en 1653. Leur fils Jacques, né en 1634, épouse Catherine Sabot (Assier de Valenches (Pierre-Marie d'), Notice historique et généalogique sur la maison de La Rochette, en Auvergne, Velay, Forez, Vivarais, etc. , Lyon, 1856, pp. 29 et 43). On voit que Jean Pichon, premier consul de Saint-Didier, le 1er mai 1682 et le 12 juin 1716, prend part à toutes les délibérations au sujet de l'Hôtel-Dieu (Bernard Guinard).
[2] Résumé dans l'enquête de 1667 pour Durand Pichon (48 H 113-1, f° 148) <doc bio> et mention de la quittance dotale du 4 décembre suivant, même notaire. Loys Boys lègue, en outre, 1300 livres à sa fille Marie par son testament du 8 septembre 1648 (48 H 113-1, f° 149)
[3] Leurs enfants sont : 1° Sibille. En 1660-1667, elle est la femme de Charles Perrin. En secondes noces, elle épouse le 23/7/1686 Jacques Joseph Guilliet de la Platière écuyer seigneur du Bouchet fils + Michel écuyer (1 GG 145 acte 342 vue 24 1681-92 ; sg Marie Boys ; célébré par jean margat, dispense morange de 3 bans ; pst Charles Pichon CR SSP Lyon Saint-Nizier) ; 2° Jean-Pierre bp 2 août 1644 SN. p : jean sabot drapier m : marguerite collabaut (1 GG 27 vue 37) ; 3° Marie Pichon épouse, par contrat du 31 janvier 1660 reçu par Ravat, notaire, François Rigioly*. Marie Pichon est marraine en décembre 1675 d'un enfant de Pierre Borde, bourgeois de Lyon, et de Louyse Pichon SN 38 114 ; 4° Charles bp SN le 30/11/1655 (1 GG 30 vue 220) p : Charles Perrin et m : Catherine Boys, vivant 1678 5° Jacques, csrmcff Paris (1678) HU 6° Durand servant d'armes SJ en 1667 mort avant 1678 (enquête en (48H113-1, f° 148) <doc bio à exploiter, vu 1 à 10>) ; 7° Pierre bp SN 10/8/1653 (1 GG 29 vue 252)
[4] Sg sur l'acte de création de la Propagation <10 10 09 326 tout en bas à g> Un autre Pierre Pichon (la signature diffère), marchand bourgeois de Lyon, transige avec Romain Thomé, de la Compagnie, le 21 mars 1678, 3 E 7716 <24 01 09 236>. Le même, drapier, présent à l'élection, 1679 3 E 7716 <24 01 09 271>. Un Pierre Pichon est recteur de l'Hôtel-Dieu en 1673, sortant en 1675 (Histoire chrono, 437 ; Montfalcon 1421. <Voir doc bio>)
[5] Parrain d'un enfant de Pierre Pichon et Turpin 1 GG 32 vue 46
[6] Jacques, fils et héritier de Pierre Pichon*, paie en 1678 à Gaspard Charrier 12300 livres pour amortissement d'une pension de 600 L reste d'une pension de 1500 L due par feu Jacques P quand avait acheté à Gabrielle Dufour mère de GC une maison dans la rue de Saint-Nizier à la Grenette pc 10/8/1634 Terrasson (Rougeault, 28/6/1678, 3 E 7716) <24 01 09 223>
[7] Testament mentionné dans l'enquête pour Durand Pichon en 1667, qui précise que le legs à Durand, son troisième fils, est de 30.000 livres <à voir>.
[8] Répertoire de la Propagation de la Foi <10 10 09 342>. Quittance Marie Boys - leur fils Jacques Pichon, CR en ses conseils, maistre ordinaire en la Chambre des comptes à Paris, csrmcff, HU de son père 30275 L (+ 100 L reçu du fermier de JP domaine de Frans en Dombes), soit 30.000 L pour dot et augment et intérêt 375 L, sans préjudice de 30.000 L pour la légitime de feu frère Durand P son fils, chevalier de l'ordre de SJ de Hierusalem (?) duquel hère et des pensions léguées par PP pour entretien de Charles autre fils et de Sibille sa fille, suivant arrêté de compte au 14/4 dernier même notaire, Rougeault 6/7/1678 <24 01 09 221>
[9] 48 H 113-1, f° 139 <doc bio chargé exploité>. L'enquête porte sur la moralité, la religion et le fait que la famille n'a jamais pratiqué de métier « mécanique ». Outre quatre témoins et les preuves écrites de filiation, l'enquête comporte une « preuve secrète », qui est l'interrogatoire de quatre témoins choisis par l'ordre au sujet des quatre témoins officiels. Parmi eux, Jean Perdrigeon, procureur (beau-père de Ruolz* ?) et Gaspard Fayard*.
(Source : Notice écrite par Benoît-Faure-Jarrosson, voir son couriel du 11 juin 2010).
La noblesse et la bourgeoisie de Saint-Didier-en-Velay :
On reste étonné de trouver dans la baronnie de Saint-Didier, une aussi abondante floraison de nobles et de bourgeois.
La cité était riche. Son commerce était actif. Des bourgeois considérables s’étaient liés à des nobles de Saint-Didier et des environs. De vieille familles s’installèrent à Saint-Didier à la suite d’alliances. Les puissants barons de Saint-Didier, qui résidaient une partie de l’année dans leur vieux castel, avaient attiré également un certain nombre de noble.
La vie, d’ailleurs, y était aisée et agréable. Cette bourgeoisie et cette noblesse, riches et considérables sous plusieurs aspects, presque toujours désœuvrées ou tout au moins disposant de beaucoup de loisirs, aimaient infiniment les amusements, les plaisirs et les jeux de grand exercices, tels que le mail, la chasse, les boules.
On y jouait notamment, d’une manière distinguée, à la paume longue avec des battoirs en forme de palettes à long manche, et avec des balles garnies de peau blanche.
Plus de trente familles nobles et bourgeoises vécurent à Saint-Didier. Quelques-unes, depuis longtemps, ont disparu, fondu dans des alliances. D’autre se sont éteintes sans postérité. D’autre enfin, subsistent encore, au nombre de celle-ci, citons les familles du PELOUX de SAINT-ROMAIN ; la famille de LAFRESSANGE ; la famille de VÉRON de La COMBE ; de LUZY de PÉLISSAC ; ALLOUËS de LAFAYETTE, etc.…
La famille PICHON a laissé des traces profondes à Saint-Didier. Ses membres ont été notaire, avocat, procureur, consuls, vice-gérant de la Baronnie.
La maison des PICHON était à l’angle, sur la ruelle du faubourg de la Péchoire, en face de la propriété des Augustines.
Le 18 octobre 1757, Marguerite PICHON fille de Gabriel épousa Jean-Baptiste CELLE, fils du seigneur de l’Olagnier et de Madeleine DENIS d’ALLEMANCE.
(Source : http://histoire-seauve-et-velay.fr/2018/03/la-noblesse-et-la-bourgeoisie-de-saint-didier-en-velay/).

PICHON Jean
PICHON Jean
 
 
TORRILHON Françoise
 
 




PICHON Jean
Naissance : 28 novembre 1716 à Saint-Didier-la-Séauve 43 ( Source )
Il eut pour parrain sieur Jean de VILLE, avocat en Parlement, et pour marraine dame Magdeleine de SAIGNARD, épouse de Joseph de SAIGNARD, écuyer, seigneur de La Fressange, qui signent.

Père : PICHON Joseph Gabriel ( 1682 - < 1757 )
Mère : SAIGNARD DAILLER (de ) Claudine ( ~ 1680 - 1770 )

PICHON Jean
PICHON Joseph Gabriel
PICHON Jean
RONAT Marie
SAIGNARD DAILLER (de ) Claudine
ALLIER de SAIGNARD Gabriel
NAVETTE (de ) Marguerite




PICHON Jean - 1 080
Union : TORRILHON Françoise ( ? - ? )
Mariage religieux : 1 juin 1637
(Source : voir fichier Geneanet de Jean-Pascal Poirier).
Enfant : PICHON Jean ( ~ 1642 - 1712 )
Note individuelle : L'Hôtel-Dieu donne quittance le 30 novembre 1714, à Jeanne PICHON, veuve de Charles VALLAT, serviteur des enterrements dudit Hôtel-Dieu, des droist de lods dus pour acquisition d'un champ dit en Rouziers (AD 43 1B914 folio 88).
Quittance de droits de lods consentie par l'Hôte-Dieu à Jeanne PICHON, veuve de Charles VALLAT, serviteur des enterrements à l'Hôtel-Dieu, du 30 novembre 1714 (AD 43 1B914 folio 111).





PICHON Jean
Bourgeois de Saint-Didier

Union : VIDELLY Isabeau ( ? - ? )
Enfant : PICHON Marguerite ( ? - ? )




PICHON Jean Joseph Nicolas
Baptême : 1 juin 1727 à Saint-Didier-la-Séauve 43 ( Source )
Né la veille, il eut pour parrain sieur Nicolas RONAT de MONTMEA, cy-devant lieutenant dans le régiment de Pontieu, au lieu et place de sieur Joseph (nom non mentionné), bourgeois du faubourg de Lyon, et pour marraine demoiselle Marianne RONAT, à la place et lieu de dame Marie VERNE, sa mère, veuve de messire Jean RONAT, sieur de Ville, aussi avocat en Parlement, qui signent.

Père : PICHON Joseph Gabriel ( 1682 - < 1757 )
Mère : SAIGNARD DAILLER (de ) Claudine ( ~ 1680 - 1770 )

PICHON Jean Joseph Nicolas
PICHON Joseph Gabriel
PICHON Jean
RONAT Marie
SAIGNARD DAILLER (de ) Claudine
ALLIER de SAIGNARD Gabriel
NAVETTE (de ) Marguerite


                     


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