Note individuelle
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Armes (NAVETTE des Oliers) : D'azur à un soleil d'or, mouvant du canton dextre du chef, et une ancre d'argent posée au canton senestre de la pointe (Armorial RIETSTAP).
Famille comparaissant à Riom en 1789.
De NAVETTE, seigneurs de Chassignoles, près d'Auzon; d'Olliers. Noblesse connue dès 1684. Services militaires. Convoquée en 1789 à l'Assemblée de la noblesse, à Riom (source : Dictionnaire des Anciennes Familles de l'Auvergne, par Ambroise TARDIEU, tome III, page 265).
Tableau des noms et des blasons de la noblesse du Lyonnais, du Forez et du Beaujolais en 1669, d'après l'Armorial de Claudine BRUNAND : NAVETTE (Louis et Aymard), seigneurs, le père de la Dorellure, et Aymard, seigneur des Ollières.
Armes : D'azur, au soleil d'or mis au franc-canton, et au senestre de la pointe une ancre mise en pal d'argent.
(source : Le Livre d'Or du Lyonnais, du Forez et du Beaujolais, page 154).
De NAVETTE, sgrs de Chassignoles près Auzon, des Ollières paroisse de Beauzac, de La Dorlière (Auvergne-Velay), de La Guillanche, de La Goutte, de Piroles, etc. (Forez).
Christophe de NAVETTE, époux de Juste de SAINT-PAUL et Jean de NAVETTE, sgrs de La Goutte et de Piroles (Forez), obtinrent le 5 octobre 1643 des lettres de réhabilitation de noblesse. Branches en Velay (possessionnée à Yssingeaux) et en Lyonnais (1674). Noble Aymard de NAVETTE, sgr de La Dorlière et des Ollières, vend une rente noble levable au mandement de Mézères, en 1667. Il avait acquis en 1675, la terre et haute justice de Chassignoles du marquis de CLERMONT de CHASTE et se trouve qualifié écuyer, sgr des Ollières et de Chassignoles en 1684.
La branche des seigneurs de Chassignoles en Auvergne a donné : un capitaine au régiment de Beauvoisis, chevalier de Saint-Louis, qui assista à l'assemblée de la noblesse de Riom en 1789, signa l'acte de coalition et servit à l'armée de CONDé. Son fils, possessionné à Brioude, est porté sur la liste des émigrés de la Haute-Loire. Convoqués au ban de la noblesse d'Auvergne (1675). Une admission au chapitre noble de Blesle avant 1787.
Armes : d'azur, au soleil d'or, mouvant du franc-canton, à l'ancre d'argent au quartier senestre de la pointe.
(Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, page 319).
Donations, rémissions, émancipations, pactes de mariage, testaments, etc..., au sujet desquels sont nommés entre autres : NAVETTE (de), noble Aymard, écuyer, seigneur des Olières paroisse de Beauzac; ... SAIGNARD (de) Antoine, seigneur et baron de Queyrières, maulmeyre et autres places ; ... etc... (1674-1678) (AD 43 B29).
La châtellenie de Chassignolles
Dans la partie de sa thèse consacrée à Chassignolles, Bruno Phalip dit que "D'après Brustel qui ne cite aucune des sources utilisées, le premier hommage connu date de la seconde moitié du XIIIe siècle. 'Ebrardum de Chalenconio, militum est seigneur de Chassignolles en 1267' (B. Phalip cite comme source l'inventaire sommaire des A.D. de Haute-Loire, série H, abbaye de La-Chaise-Dieu, p. 193, de Jacotin et Delcambre, ainsi que la monographie de Chassignolles par A. Brutel, in Almanach de Brioude 1950, tome 27, p. 11 à 32).
Il ajoute que "Hugues de Chalendon est "dominus de Chassaholas" en 1351 dans les "Preuves de la Maison de Polignac". Le "fief du chastel, terre, fort et mandement de Chassignolles est une nouvelle fois cité en 1486".
Cet Hugues de Chalençon, chanoine de Clermont, Rouen et Meaux, lègue par testament (Almanach de Brioude, tome 2 (?) - p. 25 (source à vérifier) Au sujet du château de Chassignolles, B. Phalip donne une information extrêmement intéressante le concernant : "(il) est une fidèle copie de Druyes-les-Belles-Fontaines dans l'Yonne. (Sa) construction date de 1240/1250" et il précise "Nous signalons (...) la position excentrée de ce château par rapport au village qui possède une église romane. Le plan parcellaire du début du XIXe siècle permet néanmoins de constater la présence d'une enceinte (simple patis avec fossé ?) quadrangulaire qui englobe le tout". Sa source : M. David-Roy "Pierre de Courtenay" in Archeologia, 1969 n° 30 p. 51, 55.) en date du 16 mai 1324, 5 sous au recteur de l'église de Saint-Martin (d'Ollières), 40 sous à celui de Chassignolles, 60 livres aux églises de Rouen, Clermont et Brioude. Pour situer le personnage, il traite la paix avec l'Angleterre et en 1325 son sceau sera mis au bas du traité de Trèves.
Jusqu'en 1674, date de la vente du château et de la seigneurie de Chassignolles par François-Alphonse et Claude Nicolas de Clermont-Chaste, la châtellenie de Chassignolles était composée de 21 hameaux ou lieux-dits (in "Le village de Riolles à Saint-Martin-d'Ollières ; une chronique, des documents, les terroirs" par Roger Richard, chez l'auteur, 1988 - p. 105-106) : Chassignolles et ses villages : Curabet, La Rouveyre, Rabassat, Réal (aussi écrit Le Réal, Rial ou Le Riaux), l'Estival (Réal et l'Estival seront saisies en 1713), les Fontilles, Jourchanne, Le Goût, Usson, La Besseyre, La Rabiden Marion, Escros, le Moulin des Poules, Pélavit (aussi écrit Péaloux), La Trémouleyre. Dans la paroisse de Saint-Hilaire : Espeluches (que Chabrol situe par erreur à St Martin d'Ollières), Bonjour, Védrine-le-Cerf. Dans la paroisse d'Azerat : Chausse. Dans la paroisse de Ronaye : Le Moulin Rouge. Enfin dans la paroisse de St Martin d'Ollières, les 4 hameaux (Le Réal, Malaure, Riol et La Prunerette) dont sont seigneurs les de Navette qui sont ainsi rajoutés.
Famille de NAVETTE
D'après l'armorial de J.B. Rietstap voici les armes de la famille 'de Navette des Oliers' : D'azur, à un soleil d'or, mouvant du canton dextre du chef, et une ancre d'argent posée au canton senestre de la pointe.
En découvrant la monographie de Chassignolles, parue sur plusieurs années dans l'Almanach de Brioude, j'ai découvert beaucoup d'informations sur cette famille.
L'origine de la famille remonte à Claude de la Navette, né vers 1418 " qui dut tenir en fief des DES ROYS le port de la Navette, sur la Loire à Retournac. La famille dont on a perdu le patronyme et qu'on ne connaît plus que par le nom de son fief, fut une première fois ruinée par la guerre de Cent ans. Les La Navette perdirent leur particule : Claude, arrière petit fils (de) Claude, notaire à la Dorelière, bailli de Confolent, la porte à nouveau au début du XVIIe. Ayant pris le parti des religionnaires, sa maison de La Dorelière est pillée et rasée et il est dérogé de sa noblesse. Mais le 6 juillet 1663 (onze ans avant l'achat de Chassignolles), son petit fils Louis obtient sa réhabilitation de noblesse".
Lorsque Louis de Navette achète la seigneurie de Chassignolles le 10 août 1674, il est présenté dans l'acte d'achat comme "sieur des Ollières et de la Dorelière". Et comme le voulait la règle, il en rendit "foi-hommage" au Roi.
1663 : Louis de Navette, Capitaine, châtelain de Beauzac (Hte-Loire, à 5km de Bas-en-Basset) réhabilité en noblesse.
1664 : Aymard Ie de Navette, écuyer, seigneur des Ollières et de la Dorellière, époux de Dorothée Minet, rend foi-hommage pour ses terres.
1673 : Aymard Ie de Navette achète Chassignolles.
1684 : Aymard Ie de Navette Rend foi-hommages à propos des terres de Chassignolles & d'Ollières (source : in "Nobiliaire d'Auvergne" par J.B. Bouillet, éd. Montpensier, Paris 1973 (1e rééd. 1847)).
1698 : Jacques de la Veyssière est dit "seigneur de lolyere, " lorsqu'il épouse la fille d'Aymard, 'Françoise de Navette des Ollières' en 1690 ("Histoire de la famille de la Vaissière" par Jules de la Vaissière, Imprimerie moderne à Aurillac, 1930 - p. 240 : Jacques de la Vaissière, écuyer, qualifié de seigneur de lolyere épousa (contrat La Chesnaye-Desbois T. XIX p. 361 du 12 nov. 1690, reçu Poughon) Françoise de Navette des Ollières, fille d'Aymar de Navette, écuyer, seigneur des Ollières, La Dorelière et Chassignolles, et de Dorothée Minet. Françoise de Navette mourut au château de la Dorelière le 24 mars 1740, et fut inhumée dans l'église de Bas, au tombeau de ses ancêtres. De ce mariage vint un fils, Pierre, qui forme le degré suivant. Armoiries des Navette des Oliers : d'azur à un soleil d'or mouvant du canton dextre du chef, et une ancre posée au canton senestre de la pointe. Toutefois, Dom Betencourt dans son livre "Noms féodaux ou noms de ceux qui ont tenu fiefs en France" cite p. 170/171 des membres de cette famille en rapport avec la baronnie d'Olliergues. Pourrait-il y avoir confusion entre Ollières et Olliergues ?). En fait c'est sans doute grâce à ce mariage qu'il devient seigneur d'Ollières ?
1699 : Louis, fils d'Aymard 1er rend le même foi-hommage que son père Aymard (source : in "Nobiliaire d'Auvergne" par J.B. Bouillet, éd. Montpensier, Paris 1973 (1e rééd. 1847)).
1700 : Claude, à son mariage le 1e avril 1700 à Montbrison est dit "seigneur des Ollières" ? Il aura un fils en 1701.
1716 : Louis, fils d'Aymard 1er rend le même foi-hommage qu'en 1699 (source : in "Nobiliaire d'Auvergne" par J.B. Bouillet, éd. Montpensier, Paris 1973 (1e rééd. 1847)).
1724 : Aymard II, fils de Louis, chevalier rend le même foi-hommage (source : "Noms féodaux, ou noms de ceux qui ont tenu fiefs en France" [2 tomes A-I/J-Y] par Dom Betencourt, éd. Culture et Civilisation - Bruxelles 1968 (1e éd. 1867), et "Le château et l'habitat seigneurial en Haute-Auvergne et Brivadois entre le XIe et le XVe siècle - essai de sociologie monumentale" par Bruno Phalip - p. 292 à 301).
1768 : Claude François Dominique, fils d'Aymard II épouse Henriette Françoise Elisabeth de Champier le 13 septembre 1768 à Montbrison (al. de Brioude) où il est dit "seigneur des Ollières". La sœur de Claude serait Catherine de Navette, qui épouse Guillaume de Lespinasse le 22 sept. 1733 ... ce qui me paraît bizarre car Claude F. D. est né en 1735 !
(Source : http://www.pixis.org/Ollieres/niveau_1/entite_seigneuriale/entite_seign.htm#1).
B 2278 (in-4°, 64 pièces, papier) 1667-1668 : Rapport d'expert concernant un acte d'obligation de la succession de Jean de NAVETTE, seigneur de Pirolles.
(Inventaire des archives civiles de la Loire, volume 3, série B, p 330).
De NAVETTE, seigneurs de Chassignoles, près d'Auzon; d'olliers. Noblesse connue dès 1684. Services militaires. Convoquée, en 1789, àl'assemblée de la noblesse, à Riom.
(Source : Dictionnaire des Anciennes Familles de l'Auvergne, par Ambroise Tardieu, Marseille Reprints, 1976, page 265).
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