Fiches individuelles


LA ROCHENÉGLY (de ) Françoise Antoinette Hélène dite Hélène
Religieuse de Notre-Dame du Cénacle, supérieure générale de l'ordre

Naissance : 1804
(Source : voir fichier Geneanet de Philippe Bornet).
Décès : 1900
(Source : voir fichier Geneanet de Philippe Bornet).

Père : LA ROCHENÉGLY (de ) Gabriel François ( 1753 - 1838 )
Mère : MILLANOIS de LA SALLE Marie Jeanne Mélanie ( 1773 - 1844 )

LA ROCHENÉGLY (de ) Françoise Antoinette Hélène
LA ROCHENÉGLY (de ) Gabriel François
LA ROCHENÉGLY (de ) François Amable
SAIGNARD de CHOUMOUROUX (de ) Marie Marthe Françoise
MILLANOIS de LA SALLE Marie Jeanne Mélanie
MILLANOIS Jean Jacques
LA FOND (de ) Marie Jacqueline Anne




LA ROCHENÉGLY (de ) Gabriel
- Chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem

Père : LA ROCHENÉGLY (de ) Tannequin ( J ~ 1493 - <> J 1549 & J 1555 )
Mère : SERVISSAS (de ) Louise ( ? - ? )

LA ROCHENÉGLY (de ) Gabriel
LA ROCHENÉGLY (de ) Tannequin
LA ROCHENÉGLY (de ) Eustache
ESPALLY (d') Gabrielle
SERVISSAS (de ) Louise
BÉRAUD de SERVISSAS Antoine
 




LA ROCHENÉGLY (de ) Gabriel dit de La ROCHE
Chevalier - Seigneur de la Rochenégly, Chamblas et Montplot

Père : LA ROCHENÉGLY (de ) Antoine ( J ~ 1530 - ? )
Mère : CHAPTEUIL (de ) Marie ( ? - ? )

Union : ROYRAND (de ) Madeleine ( ? - ? )
Contrat de mariage : 1 juin 1599 reçu maîtres BAILLARD et BLANCHARD, notaires
(Source : Dictionnaire Généalogique des Familles d'Auvergne, par le comte Albert de REMACLE, tome II, page 358).
Enfants : LA ROCHENÉGLY (de ) Antoine ( 1606 - < 1685 )
LA ROCHENÉGLY (de ) Hector ( ? - ? )
LA ROCHENÉGLY (de ) Louis ( ? - ? )
LA ROCHENÉGLY (de ) Marie ( ? - ? )
Note individuelle : Servit dans les compagnies d'ordonnance du duc d'Orléans. Il fut maintenu dans sa noblesse à la suite de deux enquêtes, l'une du 24 décembre 1574 et l'autre du 4 septembre 1586. (Source : Dictionnaire Généalogique des Familles d'Auvergne, par le comte Albert de REMACLE, tome II, page 358).
Dit "de La Roche", n'ayant pas exécuté la promesse, qu'il avait faite, le 27 novembre1609, à Marc de POLIGNAC, seigneur de Lardeyrol, de lui faire foi et hommage, en reçut sommation, le 15 juillet 1610, de s'en reconnaître le vassal. Le 8 août, le seigneur de Chamblas lui répondit qu'il n'avait jamais différé de prêter cet hommage ; par sentence du Parlement de Toulouse, en date du 30 septembre 1611, ce seigneur de Chamblas fut condamné à cette reconnaissance. Ce jugement était basé sur les anciens hommages et reconnaissances qu'avaient consentis ses prédécesseurs.
(Source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de Jourda de Vaux, page 52).

LA ROCHENÉGLY (de ) Gabriel
LA ROCHENÉGLY (de ) Antoine
LA ROCHENÉGLY (de ) Tannequin
SERVISSAS (de ) Louise
CHAPTEUIL (de ) Marie
 
 




LA ROCHENÉGLY (de ) Gabriel
Chevalier - Seigneur de Rouhac

Père : LA ROCHENÉGLY (de ) Antoine ( 1606 - < 1685 )
Mère : MYET (de ) Madeleine, ou Marguerite ( ? - ? )

Note individuelle : Dans son testament du 25 mai 1700, sa mère lui lègue 1200 livres. (Source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de Jourda de Vaux, pages 52-53).

LA ROCHENÉGLY (de ) Gabriel
LA ROCHENÉGLY (de ) Antoine
LA ROCHENÉGLY (de ) Gabriel
ROYRAND (de ) Madeleine
MYET (de ) Madeleine, ou Marguerite
 
 




LA ROCHENÉGLY (de ) Gabriel François
Capitaine au régiment Royal Gâtinais - Seigneur de Varette, chevalier de Saint-Louis

Baptême : 5 octobre 1753 à Saint-Etienne-Lardeyrol 43
Né le 4 au château de Chamblas, il eut pour parrain Gabriel Irail BORDEL de La BORIASSE, et pour marraine Marie Alexie de SANHARD de CHOUMOUROUX, sa grand-tante. (Source : Généal43).
Décès : 14 octobre 1838 à Le Puy-en-Velay 43 dans sa maison, sise rue des Prats du Loup, section D n°41 ( Source )

Père : LA ROCHENÉGLY (de ) François Amable ( 1686 - 1783 )
Mère : SAIGNARD de CHOUMOUROUX (de ) Marie Marthe Françoise ( 1723 - 1756 )

Union : MILLANOIS de LA SALLE Marie Jeanne Mélanie ( 1773 - 1844 )
Mariage : 30 nivôse an VII à Lyon 69 division du Midi
(Source : voir base Roglo).
Enfants : LA ROCHENÉGLY (de ) Marthe Marie Françoise Zélie ( an XI - 1892 )
LA ROCHENÉGLY (de ) Françoise Antoinette Hélène ( 1804 - 1900 )
Note individuelle : Accompagnant son cousin La Fayette en Amérique, il fut blessé à Savannah, et fait prisonnier sur le vaisseau le Caton.
(Source : Révolution en Haute-Loire, bulletin spécial de la Socité Académique du Puy pour le Bicentenaire de la Révolution en 1989, article de Betty Buchlé intitulé Une femme de caractère au temps de la Révolution la comtesse de La Rochenégly).
Au régiment Royal Gâtinais, était à la compagnie de l'indépendance américaine. Il fut grièvement blessé à la bataille de Savannah (source : Dictionnaire Généalogique des Familles d'Auvergne, par Albert de REMACLE, ARGHA, 1995, tome II, page 359).
Son grand-père avait été mousquetaire du Roi, et son père était officier au régiment d'Auvergne, comme son grand-père maternel. Il fait ses études au collège des Oratoriens de Juilly, fondé par le cardinal Pierre de BÉRULLE lui-même. En 1776, il est cadet-gentilhomme, puis sous-lieutenant au régiment de Gâtinais, lieutenant en 1777, capitaine en 1787. Sous les ordres de ROCHAMBEAU, il fit la guerre d'Amérique dans le corps expéditionnaire envoyé par Louis XVI au secours des Insurgents de George WASHINGTON.
En 1782, il est belssé à la bataille de Savannah. Alors qu'il charge à la tête de sa compagnie, il est touché à la tête d'un coup de baïonnette et doit être trépané. Il survit à cette opération très grave pour lépoque et est ensuite fait prisonnier le 12 avril 1782, lors du combat livré par le navire Le Caton, sur lequel il se trouve. Il est libéré en 1783, à la fin des hostilités et revient en France.
Il est chevalier de Saint-Louis en 1791, mais démissionne de l'armée royale en janvier 1792, ne voulant pas servir le nouveau régime, encore moins après la chute de la Monarchie le 10 août 1792.
En 1793, il se trouve à Saint-Etienne lorsque les Lyonnais arrivent en Forez, et il se joint à eux sous le nom de RIMBERT, pseudonyme qui vise à protéger sa famille, et qui ne fut jamais découvert par les républicains, même après son arrestation.
Il gagne donc Montbrison avec les Lyonnais. Ses qualités militaires et son charisme l'imposent à la tête de cette armée départementale, et PRÉCY lui donne le grade de général. Après la défense de Montbrison, le raid sur Saint-Anthème et la victoire de Salvizinet, il dirige la reraite sur Lyon, où il réussi le 15 septembre 1793 à faire pénétrer tous ses soldats et un important convoi de vivres et muinitions, dans la ville déjà presque complètement encerclée.
Le général de PRÉCY lui confie la défense des postes d'Oullins. La situation étant désespérée, PRÉCY tente une sortie dans la nuit du 8 au 9 octobre 1793. Notre général RIMBERT commande l'avant-garde, et François Henri de VIRIEU l'arrière-garde. Lorsque la percée est réussie, la troupe se disperse. Gabriel François se déguise en paysan, mais il est arrêté et ramené sur Lyon.
Son véritable nom n'ayant pas été découvert, c'est sous celui de Jean RIMBERT, né en Suisse, ancien officier de l'armée de Hollande, qu'il fut condamné à mort le 25 octobre 1793 par la Commission militaire de lyon, qui jugeait sans appel et dont les décisions étaient exécutoires dans les vingt-quatre heures. Il fut fusillé le jour même, et demanda à commander lui-même le feu du peloton d'exécution.
(Source : Les SAGNARD de CHOUMOUROUX, par Jérôme SAGNARD, pages 13-14).
Capitaine au régiment Royal-Auvergne, commandant de la Garde Nationale du Puy, Chevalier de Saint-Louis le 23 février 1791 (Source : voir base Roglo).
Gabriel-François de la ROCHE-NÉGLY est né le 4 octobre 1753 (baptisé le 5), au château de Chamblas à Saint-Étienne-Lardeyrol (43). Il fut élève au collège des Oratoriens à Juilly, du 6 mai 1763 au 22 août 1772.
Cadet gentilhomme de Gâtinais en juin 1776, sous-lieutenant quelques jours après, il était arrivé au corps au moment où le régiment de Gâtinais venait d'être constitué avec les 2e et 4e bataillons du vieux régiment d'Auvergne, et les soldats étaient navrés d'en quitter le nom glorieux.
En 1779, le régiment fut embarqué à bord de la flotte du comte d'ESTAING et participa, du 15 septembre au 20 octobre, au siège de Savannah. Les compagnies de chasseurs se couvrirent de gloire le 9 octobre, en partant à l'assaut. Elles avaient pour mot d'ordre et de ralliement : "Auvergne et d'Assas". Elles perdirent la moitié de leurs effectifs. On fut obligé de trépaner le chevalier de la ROCHE-NÉGLY, blessé à la tête par un biscaïen.
En 1781, le régiment de Gâtinais fit partie du corps d'armée qui alla renforcer l'armée de ROCHAMBEAU. Il prit part au siège de Yorktown et à la capitulation du général CORNWALIS. Deux redoutes furent emportées par les régiments de Royal Deux-Ponts et de Gâtinais; les grenadiers de ce dernier régiment avaient juré de se faire tuer pour mériter qu'on leur rendit le nom d'Auvergne.
WASHINGTON offrit aux deux régiments les pièces de canon qu'ils avaient enlevées dans les redoutes.
Une ordonnance de juillet 1782 donna au régiment de Gâtinais, en récompense de sa belle conduite en Amérique, le nom de Royal-Auvergne.
Après avoir fourni des détachements pour armer les vaisseaux du comte de GRASSE, Royal-Auvergne revint en France en 1783, et alla tenir garnison à Nancy, puis à Calais.
Le chevalier de la ROCHE-NÉGLY, lieutenant en premier en août 1784, capitaine en juillet 1787, fut nommé chevalier de Saint-Louis en février 1791. Comme tant de ses camarades, il démissionna le 22 janvier 1792.
Il revint alors rejoindre, à Lyon, quelques-uns de ses anciens condisciples du collège de Juilly, officiers démissionnaires comme lui : Marcellin d'ANGLADE, Barthélémy DERVIEU du VILLARS, Claude de FORGET, Achard de La HAYE, François GAVOT des PLANTES.
Dans l'hôtel du vieux baron de CHAMOUSSET, à Bellecour, ils retrouvaient de vieux officiers de l'armée royale, Julliaciens eux aussi, qui avaient fait maintes campagnes : les deux capitaines de BRIANDAS, le major Daniel de ChENELETTE, le maréchal de camp CORTASSE de SABLONNET, les colonels de FORBIN, de MEILLONNAS, de La CHASSAGNE, les capitaines de SAINT-TRY, les lieutenants de VINEZAS et de MONTCOLON.
Lorsque s'organisa, à Lyon, après les évènements de mai 1793, l'armée qui devait résister à la Convention, ces officiers reçurent des commandements. Quelques-uns acceptèrent de s'enrôler comme simples soldats.
M. de la ROCHE-NÉGLY servit sous le nom de RIMBERT, sujet suisse. Le bouillant chevalier eût voulu, sans attendre la concentration des armées révolutionnaires, courir sus aux premiers détachements en route, les attaquer en rase campagne, s'emparer de leur artillerie. On n'écouta pas ses avis. Il proposait d'enlever DUBOIS-CRANCÉ, établi avec une faible escorte au château de la Pope. On n'osa.
L'ancien capitaine de Royal-Auvergne part avec un détachement pour le Forez, enlève des armes à Saint-Etienne, surprend à Saint-Anthelme le général Léon NICOLAS et son escorte, porte aide aux Montbrisonnais, groupe à Feurs un convoi de vivres, bouscule à Salvizinet 6.000 républicains qui veulent lui barrer le passage et rentre à Lyon avec armes, vivres et prisonniers.
Le jeune général RIMBERT désirait continuer une tactique aussi fructueuse pour les assiégés qu'elle était démoralisante pour leurs adversaires. Mal compris, il quitta son commandement. Quelques jours après, du reste, l'armée conventionnelle entrait dans Lyon et la petite armée lyonnaise, décimée au passage par les paysans du Beaujolais, battait en retraite sur Saint-Romain-de-Popey. RIMBERT, qui marchait à l'avant-garde et avait réussi à ouvrir un passage, vit bientôt sa troupe réduite à une poignée d'hommes. Ils se dispersèrent dans les bois. Caché sous des habits de paysan qu'il avait pu se procurer, il fut trahi, arrêté, dépouillé de sa montre d'argent, de son portefeuille et des assignats qu'il contenait.
Arrêté à Sennecey, Le général RIMBERT, ramené à Lyon passa devant la commission militaire qui siégeait à l'hôtel de ville. Condamné à mort, il fut fusillé aux Brotteaux le 25 octobre 1793. Le chevalier de la ROCHE-NÉGLY, aussi brave devant le peloton d'exécution que face aux batteries anglaises de Savannah et de Yorktown, avait voulu commander le feu.
Martin Basse, Journal des débats politiques et littéraires, 20 octobre 1931 :
Le général Rimbert périt donc fusillé à Lyon, le 25 octobre 1793, mais, il ne se prénommait pas Gabriel-François, car comme on le verra ci-dessous, ce dernier a vécu jusqu'à un âge avancé. Il avait cinq frères dont deux portaient également le prénom de François. L'un, Georges-François-Alexis, s'est marié et eut, lui aussi, une longue vie, quant à l'autre, Pierre-Louis-François, il est le seul qui puisse être reconnu comme étant Rimbert.
GABRIEL-FRANÇOIS DE LA ROCHE-NÉGLY est décédé au Puy-en-Velay, le 14 octobre 1838, à l'âge de 85 ans.
(Source : http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2018/04/15/36321858.html).
La bataille de Salvizinet en septembre 1793
En 1793, les royalistes de Montbrison, alliés de Lyon, résistent à la Convention, et s’opposent aux sans-culottes des Monts du matin très attachés à la République. Ils décident d’envoyer une troupe aux ordres de la ROCHE-NÉGLY (alias RIMBERT) contre les paysans.
Le 7 septembre 1793 au matin, les muscadins arrivent au carrefour des chemins allant de Salt-en-Donzy à Pouilly les Feurs et de Feurs à Panissières, un peu en arrière du village de Salvizinet.
Le tocsin sonne, les canons des royalistes tirent à mitraille sur les « hordes déguenillées » de paysans pourtant plus nombreux mais mal armés. Les paysans mis en déroute se dispersent à travers bois et ravins. Une cinquantaine d’entre eux se barricadent dans une maison qui est aussitôt incendiée.
Les républicains subissent une défaite cuisante alors que les vainqueurs entrent triomphalement dans Feurs en se réjouissant que le combat ne leur ait coûté qu’un seul tué, mais leur victoire sera de courte durée puisque RIMBERT sera exécuté à Lyon un mois plus tard.
(Source : http://saltendonzy-patrimoine.fr/la-bataille-de-salvizinet-en-septembre-1793/).

LA ROCHENÉGLY (de ) Gabriel François
LA ROCHENÉGLY (de ) François Amable
LA ROCHENÉGLY (de ) Alexandre
AURIER de PIESSAC (d') Marie-Anne
SAIGNARD de CHOUMOUROUX (de ) Marie Marthe Françoise
SAIGNARD de CHOUMOUROUX (de ) Pierre Louis
BONNEFOUX Catherine Françoise


                     


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