Fiches individuelles


GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louis Scipion
Capitaine des chevau-legers de la maison du Roi, lieutenant-général des armées de Roi et province de Languedoc, gouverneur de la ville et citadelle du Pont-Saint-Esprit - Comte du Roure, marquis de Grizac, baron de Barjac, de Banne, Florac et des Etats

Décès : 1 juillet 1690 à Fleurus 6220 à la bataille
(Source : voir base Geneanet Pierfit).

Père : GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louis Pierre Scipion ( ~ 1648 - 1733 )
Mère : DU GUAST d'ARTIGNY Marie ( ? - ? )

Union : CAUMONT LA FORCE (de ) Louise Victoire ( ~ 1665 - > 1722 )
Mariage religieux : 8 mars 1688
(Source : voir base Geneanet Pierfit).
Enfants : GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Adélaïde ( 1689 - 1760 )
GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louis Claude Scipion ( 1690 - 1752 )
Note individuelle : 1er juillet 1690 : bataille et victoire de Fleurus :
Il s’agit d’une bataille — désignée également sous l’appellation de Bataille de la guerre de la ligue d’Augsbourg — opposant l’armée française commandée par le maréchal de LUXEMBOURG, aux armées d’une coalition rassemblant les Provinces-Unies, les Impériaux, l’Espagne et l’Angleterre commandées par le général allemand WALDECK.
Si, durant la campagne de 1689, les Français furent réduits aux opérations défensives, dès que la campagne de 1690 s’ouvrit, le maréchal de LUXEMBOURG ne tarda pas à changer en Flandre la face des affaires. Informé que WALDECK, général courageux et intelligent, mais irrésolu, indolent, apathique même, était campé derrière la Sambre, LUXEMBOURG, qui avait un génie ardent, une imagination prompte, un coup d’œil juste, et quelques traits du grand CONDÉ, dont il était l’élève, passa la rivière, et alla le 30 juin se poster à Vilaine, à environ une demi-lieue des ennemis.
Le lendemain 1er juillet, l’armée française se mit en marche sur cinq colonnes, et se trouva à huit heures du matin en présence de l’ennemi, qui, pendant la nuit, s’était préparé au combat. L’armée impériale avait sa droite sur les hauteurs, entre Heppignies et Wangenies ; sa gauche s’alignait de Vagnée à Saint-Amand ; devant elle était Fleurus ; son artillerie était placée sur les hauteurs, et son front couvert par deux ruisseaux. L’armée française, rangée en bataille, s’étendait entre Vilaine et Fleurus ; la cavalerie de l’aile gauche avait sa droite devant ce village ; l’infanterie occupait le terrain entre l’aile gauche et Ligny ; l’aile droite s’étendait de Ligny à Boignée ; l’infanterie était formée sur six hommes de profondeur, avec les piquiers au centre des bataillons.
LUXEMBOURG, qui avait autant d’infanterie et plus de cavalerie que WALDECK, observant que ce général n’avait aucun corps d’observation pour l’avertir des mouvements des Français sur ses dernières, résolut de le tourner : cette manœuvre, heureusement exécutée, fut décisive.
Tandis qu’une attaque vigoureuse de front, appuyée par le feu de trente pièces d’artillerie, attirait toute l’attention de l’armée impériale autour de Fleurus, LUXEMBOURG, marchant avec rapidité sur sa droite, s’avança jusqu’à l’arbre des Trois-Buvettes, sur la grande chaussée, et rangea sa cavalerie en bataille. WALDECK, en apprenant ce mouvement sur ses arrières, accourut pour s’y opposer. A son approche, LUXEMBOURG mit le duc du MAINE à la tête de la cavalerie de droite, et le duc de CHOISEUL à la tête de celle de gauche ; il plaça dans leurs intervalles trois bataillons et cinq canons, et remplit un grand vide à sa gauche, par neuf bataillons de la seconde ligne, protégés par trente pièces de canon.
La cavalerie impériale, ne pouvant soutenir l’impétuosité des charges de la cavalerie française, fut en un instant rompue et dispersée. L’infanterie de WALDECK, mêlée dans ses escadrons, effrayée de cette défaite, se retira en hâte, et éprouva de grandes pertes. Pendant ce succès de la droite française, la gauche reçut l’ordre d’attaquer ; mais le passage des ruisseaux qui la séparaient de la droite des ennemis y ayant causé du désordre, et son commandant, M. de GOURNAI, ayant été tué, elle fut forcée à la retraite jusqu’à Fleurus, où elle se rallia.
Le prince de WALDECK, au lieu de poursuivre alors son succès, et d’attaquer le centre de l’armée française, dont il pouvait, en passant la Sambre, prendre les bagages, détacha de son aile droite la cavalerie de la seconde ligne pour renforcer sa gauche, qui était très maltraitée. LUXEMBOURG profita habilement de cette faute capitale : il ordonna à sa cavalerie ralliée de s’étendre, pour déborder le front des troupes ennemies ; tint les Impériaux et les Hollandais, malgré leurs efforts, enfermés dans les villages où il les avait repoussés, et fit avancer de nouveau son aile droite pour décider la journée.
A la vue de ce mouvement, secondé par le centre et la gauche de l’armée française, WALDECK ordonna la retraite. TILLADET, qui avait remplacé de GOURNAY, culbuta les troupes chargées de la protéger ; les corps ennemis laissés dans les châteaux et les villages, séparés du gros de leur armée par ce mouvement rapide, ne purent opposer qu’une faible résistance. LUXEMBOUG, se contentant de les faire investir, tourna ses efforts contre l’aile gauche ennemie, composée de quatorze bataillons espagnols, protégés à droite et à gauche par de la cavalerie, et ce noyau, autour duquel auraient pu se reformer les débris de l’armée vaincue, chercha son salut en se dispersant dans les bois.
WALDECK, abandonnant le champ de bataille couvert de morts, de blessés, de fuyards, se retira d’abord à Charleroi, ensuite à Bruxelles. Cette journée lui coûta 6 000 morts ; il eut 9 000 blessés, et laissa au pouvoir des Français 8 000 prisonniers, parmi lesquels plus de 700 officiers, 49 pièces de canon, 200 chariots remplis de munitions, et 200 drapeaux ou étendards.
Je n’ai vu, dit un officier qui parcourut le champ de bataille après la victoire de Fleurus, sur le visage des Allemands et des Hollandais gisant dans la poussière, que l’image de la mort toute plate ; mais la fureur et la rage étaient peintes sur la figure des Français ; ils semblaient encore menacer « l’ennemi et le vouloir égorger ».
Parmi les actions courageuses qui marqueront cette bataille mémorable, on distingua celle de GUESNE, guidon de gendarmerie. Abattu d’un coup de sabre, cet officier fut un moment sans connaissance ; rappelé à la vie, son premier regard tomba sur son drapeau, qu’avaient enlevé des soldats ennemis ; le désir de l’arracher de leurs mains lui rendit son audace et sa force : il fondit sur les impériaux, reprit son étendard, et rejoignit son corps au milieu des applaudissements.
Le lieutenant général DUMETZ, le plus habile ingénieur de la France après VAUBAN, fut enveloppé par la cavalerie impériale, et tué sur le refus qu’il fit de se rendre. Le roi en faisait un cas particulier. Il avait, quelque temps auparavant, rendu à sa valeur une justice éclatante. DUMETZ était d’une grande laideur ; la dauphine l’apercevant, dit tout bas à Louis XIV :  Voilà un homme qui est bien laid. — Et moi, répondit le roi, je le trouve bien beau ; c’est un des hommes les plus braves de mon royaume. 
(Source : https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article5887).
La bataille de Fleurus a eu lieu le 1er juillet 1690 à Fleurus (en Belgique actuelle). Ce fut une victoire pour l'armée française commandée par le maréchal de LUXEMBOURG contre les armées d'une coalition rassemblant les Provinces-Unies, les Impériaux, l’Espagne et l'Angleterre dirigée par le général allemand WALDECK. La France perdit 4 000 hommes, alors que les coalisés ont perdu 20 000 hommes.
Les artilleurs français avaient tiré sur leurs régiments d'Infanterie dont ils n'avaient pas identifié les couleurs. Tous les drapeaux reçurent alors, comme signe distinctif commun, une écharpe blanche nouée au sommet de la hampe.
Les troupes françaises étaient sous le commandement du duc de LUXEMBOURG, du duc de BOUFFLERS, du duc du MAINE, du duc de CHOISEUL, du Grand-Prieur de Vendôme, et du Prince de Conti.
Comme le précise l'historien Pierre de Ségur, La journée de Fleurus fut la plus belle peut-être et la plus enivrante de celles que vécut LUXEMBOURG. Jamais avec plus d'évidence n'éclatèrent son génie, son instinct puissant de la guerre. Nulle victoire ne fut davantage l'œuvre directe et personnelle d'un chef.
En cette occasion, écrit le marquis de FEUQUIÈRES, ce grand capitaine a capablement pensé avant de marcher à l'ennemi; il a jugé avec une justesse infinie du temps qu'il lui fallait pour se mettre en état d'exécuter ce qu'il avait pensé, et il l'a exécuté avec une vivacité qui n'a pas laissé à son ennemi le temps de remédier au coup qu'il lui portait.
Ce témoignage d'un connaisseur, tous les combattants de Fleurus le confirment unanimement. De ce jour, il conquit dans les rangs de l'armée une popularité vraiment extraordinaire. Quand il est là, chacun de nous en vaut deux, fut parmi les soldats une locution courante. Même note dans le corps d'officiers. Dans le régiment de Touraine, qui avait spécialement souffert, les capitaines dissimulèrent l'étendue de leurs pertes, par peur d'être envoyés se refaire dans d'autres quartiers, sous les ordres d'un autre chef. Comme nous voulions, écrit l'un d'eux, finir la campagne sous cet illustre général, nous ne nous plaignîmes jamais, et nous dîmes toujours que nous étions en état." Tous, en effet, sous lui se croyaient invincibles (...).
Ls participants français célèbres sont : César Auguste de CHOISEUL de PLESSIS-PRASLIN, (1637-1705), commandant l'aile droite de l'armée française, Pierre de MMONTESQUIOU d'ARTAGNAN, (1640-1725), brigadier des armées du roi, infanterie, GOURNAY, le grand prieur de Vendôme, DUMETZ, maréchal de camp, commandant l'artillerie, TILLADET, commanda à la place de Gournay, Charles-Eugène de LÉVIS, cavalerie.
(Source : encyclopédie en ligne Wikipédia).

GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louis Scipion
GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louis Pierre Scipion
GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Scipion
BEAUDAN (de ) Grésinde
DU GUAST d'ARTIGNY Marie
 
 




GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louise
Dame d'honneur de la comtesse de Provence

Naissance : 1762
(Source : voir base Geneanet Pierfit).
Décès : 1802
(Source : voir base Geneanet Pierfit).

Père : GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Denis Auguste ( 1735 - 1814 )
Mère : BAGLION (de ) Scholastique Françoise ( < 1734 - 1814 )

Union : SAISSEVAL (de ) Claude Louis ( 1754 - 1825 )
Mariage religieux : 5 juin 1780
(Source : voir base Geneanet Pierfit).
GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louise
GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Denis Auguste
GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louis Claude Scipion
GONTAUT-BIRON (de ) Marie Antoinette Victoire
BAGLION (de ) Scholastique Françoise
 
 




GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louise Victoire
Père : GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louis Claude Scipion ( 1690 - 1752 )
Mère : GONTAUT-BIRON (de ) Marie Antoinette Victoire ( 1700 - 1770 )

Union : LA GARDE de CHAMBONAS (de ) Scipion Louis Joseph ( ? - 1765 )
Mariage religieux : 26 avril 1740
(Source : voir base Geneanet Pierfit).
Enfant : LA GARDE de CHAMBONAS (de ) Scipion Charles ( 1750 - 1808 )
GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louise Victoire
GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louis Claude Scipion
GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louis Scipion
CAUMONT LA FORCE (de ) Louise Victoire
GONTAUT-BIRON (de ) Marie Antoinette Victoire
 
 




GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Marguerite
Père : GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Scipion ( 1609 - 1669 )
Mère : BEAUDAN (de ) Grésinde ( ? - ? )

GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Marguerite
GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Scipion
GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Jacques
MONTLAUR-MAUBEC (de ) Jacqueline
BEAUDAN (de ) Grésinde
 
 




GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Marie Louise Thérèse
Naissance : 1734
(Source : voir fichier Geneanet de Guillaume de Wailly).
Décès : 8 mai 1813
(Source : voir fichier Geneanet de Guillaume de Wailly).

Père : GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louis Claude Scipion ( 1690 - 1752 )
Mère : GONTAUT-BIRON (de ) Marie Antoinette Victoire ( 1700 - 1770 )

Union : LA RIVOIRE de LA TOURETTE (de ) François Antoine Alphonse ( 1727 - 1768 )
Mariage religieux : 1750
Enfants : LA RIVOIRE de LA TOURETTE (de ) Marie Louis Just Antoine ( 1751 - 1819 )
LA RIVOIRE de LA TOURETTE (de ) Sylvestre Jean François ( 1753 - ? )
LA RIVOIRE de LA TOURETTE (de ) Marie Jean Antoine ( 1754 - ? )
LA RIVOIRE de LA TOURETTE (de ) Marie Louis Antoine Hercule ( 1756 - 1812 )
LA RIVOIRE de LA TOURETTE (de ) Marie Françoise Louise ( 1757 - an XIV )
LA RIVOIRE de LA TOURETTE (de ) Marie Charlotte Antoinette Gabrielle ( 1758 - 1816 )
LA RIVOIRE de LA TOURETTE (de ) Marie François Antoine Alphonse ( 1759 - 1807 )
LA RIVOIRE de LA TOURETTE (de ) Marie Auguste Antoine ( 1761 - 1791 )
LA RIVOIRE de LA TOURETTE (de ) Marie Joseph Antoine Laurent ( 1762 - 1840 )
LA RIVOIRE de LA TOURETTE (de ) Marie Louis Antoine Armand ( 1764 - 1842 )
Note individuelle : Fille de Louis Claude Scipion de BEAUVOIR de GRIMOARD, comte du Roure, Lieutenant général des armées du Roi, chevalier des Ordres, et de Marie Antonine Victoire de GONTAUT-BIRON, dame d'honneur de madame la Dauphine, et soeur du dernier maréchel de BIRON.
Demeurait à Tournon-sur-Rhône en 4/1772.

GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Marie Louise Thérèse
GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louis Claude Scipion
GRIMOARD BEAUVOIR (de ) Louis Scipion
CAUMONT LA FORCE (de ) Louise Victoire
GONTAUT-BIRON (de ) Marie Antoinette Victoire
 
 


                     


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