Fiches individuelles


GIROT de LANGLADE Louis
Exploitant agricole - Croix de Guerre TOE

Naissance : 25 avril 1905 à Paris 75
(Source : voir fichier Geneanet de Jean Colin de Verdière).
Décès : 15 mars 1982 à Noyon 60
(Source : voir fichier Geneanet de Jean Colin de Verdière).

Père : GIROT de LANGLADE Pierre ( 1869 - 1931 )
Mère : STERN Lucie Ernesta Henriette ( 1882 - 1944 )

Union : JOURNET Gisèle ( 1909 - ? )
Mariage : 5 juin 1931 à Paris 75
(Source : voir fichier Geneanet de Jean Colin de Verdière).
Enfant : GIROT de LANGLADE Bernard ( 1938 - ? )
GIROT de LANGLADE Louis
GIROT de LANGLADE Pierre
GIROT de LANGLADE Henri Joseph Paul
LE LASSEUR Valentine
STERN Lucie Ernesta Henriette
 
 




GIROT de LANGLADE Marie-Catherine
Naissance : 5 décembre 1944 Bellerive
(Source : http://mainguet.pagesperso-orange.fr).

Père : GIROT de LANGLADE Gilles ( 1921 - 2001 )
Mère : ANDOQUE de SÉRIÈGE (d') Aude ( ~ 1921 - 2016 )

Union : GIROT de LANGLADE Bernard ( 1938 - ? )
Enfant : GIROT de LANGLADE France ( 1970 - ? )
GIROT de LANGLADE Marie-Catherine
GIROT de LANGLADE Gilles
GIROT de LANGLADE Paul Anne Joseph Alexandre
TÉZENAS Jeanne
ANDOQUE de SÉRIÈGE (d') Aude
 
 




GIROT de LANGLADE Paul
Naissance : 10 février 1868 à Issoire 63
(Source : voir fichier Geneanet de Jean Colin de Verdière).
Décès : 13 juillet 1885 à Meilhaud 63 château de Langlade
(Source : voir fichier Geneanet de Jean Colin de Verdière).

Père : GIROT de LANGLADE Henri Joseph Paul ( 1843 - 1914 )
Mère : LE LASSEUR Valentine ( 1847 - 1930 )

GIROT de LANGLADE Paul
GIROT de LANGLADE Henri Joseph Paul
GIROT de LANGLADE Joseph Henri
TÉZENAS DU MONTCEL Pauline
LE LASSEUR Valentine
 
 




GIROT de LANGLADE Paul
Préfet en retraite

Naissance : 11 août 1946 à Meilhaud 63
(Source : http://mainguet.pagesperso-orange.fr).

Père : GIROT de LANGLADE Gilles ( 1921 - 2001 )
Mère : ANDOQUE de SÉRIÈGE (d') Aude ( ~ 1921 - 2016 )

Note individuelle : Le préfet Paul GIROT de LANGLADE, qui, soupçonné de propos racistes, a été suspendu à la mi-août de ses fonctions, a été "mis à la retraite d'office", selon le communiqué du conseil des ministres diffusé mercredi 9 septembre. Le haut fonctionnaire est visé par une enquête judiciaire pour "injures publiques à caractère racial", après la plainte d'une employée de sécurité de l'aéroport parisien d'Orly. A la mi-août, excédé par un contrôle, il aurait, selon une source judiciaire, déclaré : "On se croirait en Afrique", "il n'y a que des Noirs ici".
Aussitôt, le ministre de l'intérieur, Brice HORTEFEUX, avait annoncé la suspension du préfet de sa fonction de coordonnateur local pour la Réunion des Etats généraux de l'outre-mer. "Je m'y attendais un peu, ils l'ont fait", a réagi le préfet, au micro de RTL. "Moi je continue sur ma lancée, on va attaquer. On va attaquer le ministre. Il aurait pu au moins me prévenir, me convoquer, il y a des conseils de discipline qui sont prévus pour ça, je ne suis pas passé devant, tout ça ne tient pas la route".
"(C'est) injuste et sans fondement, non, je ne lâcherai pas. On n'est plus dans une démocratie, on est dans une dictature, et je n'accepte pas cette affaire-là, je m'attendais à ce qu'au moins, ils me fassent passer devant un conseil de discipline, ils n'ont même pas eu ce courage-là. "Même ça, ça m'est refusé, je ne suis plus ni triste ni en colère, mais je suis déterminé, j'irai jusqu'au bout".
Paul GIROT de LANGLADE, 63 ans, préfet hors cadre depuis septembre 2007, était déjà sorti, par voie de presse, du devoir de réserve respecté scrupuleusement par la préfectorale. "Cette 'affaire', qui n'était à l'origine qu'un banal incident, a été orchestrée par l'actuel ministre de l'Intérieur, probablement pour faire oublier son passage au ministère de l'intégration où il a mené une politique plus sévère que dans le passé et pour se refaire à bon compte une virginité de parfait antiraciste", avait-il déclaré dans un entretien au Parisien du 27 août. La semaine dernière, le ministère de l'Intérieur avait réagi en lançant une procédure disciplinaire à l'encontre du préfet.
(Le Monde.fr | 09.09.2009).
AFFAIRE GIROT de LANGLADE :
02 juillet 2010 : Condamné pour avoir dit en connaisseur "On se croirait en Afrique ici"
10 septembre 2009 : Liberté d'expression démocratique, Brice HORTEFEUX s'exprime lui aussi: "Je ne suis pas raciste".
09 septembre 2009 : Liberté d'expression démocratique, le Préfet est mis à la retraite d'office pour ses "coups de gueule" (cf "coups de gueule" de Georges FRÊCHE).
27 août 2009 : "Je ne suis pas raciste" ; c'est un coup politique monté par Brice HORTEFEUX.
Paul GIROT de LANGLADE livre sa version du différend survenu à l'aéroport d'Orly, le matin du 31 juillet.
Taxé de racisme, visé par une enquête préliminaire et suspendu de ses fonctions à titre conservatoire, le préfet hors-cadre Paul GIROT de LANGLADE entend manifestement vendre chèrement sa peau. Jusqu'alors silencieux, le haut fonctionnaire a dévoilé jeudi sa version du différend qui l'a opposé, le 31 juillet, à plusieurs employés de la société Securitas. Désormais défendu par Me Gilbert COLLARD, il nie mordicus avoir proféré des injures racistes et se dit victime d'une «cabale». Dans un entretien au Parisien, il accuse même nommément Brice HORTEFEUX d'avoir «orchestré» l'événement «pour faire oublier son passage au ministère de l'Intégration».
Pour le moins musclée, cette ligne de défense repose sur la parole du préfet, qui conteste avoir tenu les propos évoqués par trois agents de Securitas présents ce matin-là à l'aéroport d'Orly.
«On se croirait en Afrique ici»
Dans leurs plaintes, déposées les 4, 11 et 12 août, ceux-ci accusent Paul GIROT de LANGLADE d'avoir successivement lâché, alors qu'il passait au portique de sécurité : «On se croirait en Afrique ici», «Il n'y a que des Noirs ici» et «Il n'y a que des Noirs qui montent au créneau». Aux policiers qui les ont entendus, les plaignants ont de surcroît accusé le fonctionnaire d'avoir jeté des effets personnels sur l'un d'eux - ce que le visionnage d'une bande de vidéosurveillance n'a pas confirmé.
Entendu lundi par les policiers de la brigade de répression de la délinquance (BRDP) contre les personnes, l'ancien coordonnateur des états généraux de l'Outre-Mer pour la Réunion affirme, lui, être tombé sur un groupe d'agents «particulièrement agressifs». «Arrivant tout juste de la Réunion et devant prendre une correspondance pour Clermont-Ferrand, je me suis présenté au portique de sécurité vers 7 heures, accompagné par une hôtesse d'Air France, raconte Paul GIROT de LANGLADE. Rapidement, un attroupement s'est formé parce que mon appareil photo avait fait sonner le portique. C'est alors que j'ai dit aux agents de sécurité, pour les inciter à se dépêcher : “Avec une gestion pareille, on se croirait en Afrique.”»
Selon le préfet, l'incident aurait été «monté en épingle» par le ministère de l'Intérieur, où deux réunions se seraient successivement tenues à ce propos les 4 et 7 août. «J'ai été lâché sans avoir été entendu, puisque j'ai pris connaissance de l'affaire le 13 août, alors que l'arrêté me suspendant de mes fonctions avait été signé six jours plus tôt», affirme M. GIROT de LANGLADE.
Passablement agacé par cette sortie, le ministère de l'Intérieur s'est refusé jeudi à tout commentaire, laissant simplement entendre que des sanctions pourraient prochainement être prises contre le fonctionnaire. En 2007 déjà, le préfet avait été poursuivi pour des propos visant les gens du voyage - avant d'être blanchi en appel.
Affichant la plus grande prudence, le parquet de Créteil, chargé de l'affaire, attend pour sa part le retour de l'enquête pour engager d'éventuelles poursuites. «Avant cela, il nous faut établir que les propos allégués ont bien été tenus, puis vérifier s'ils constituent une infraction», temporise un magistrat.
(lefigaro.fr Cyrille Louis 28/08/2009 - Accusé de racisme, le préfet dénonce une «cabale»).
Paul GIROT de LANGLADE, suspendu de ses fonctions pour injures racistes, accuse le ministre de l'Intérieur d'avoir orchestré une cabale pour se refaire une image. Et reconnait au passage une partie de ses propos.
«Me traiter de raciste est une insulte pour moi et ma famille, je veux être réhabilité et je vais me battre pour ça». Paul GIROT de LANGLADE, le préfet suspendu le 7 août pour avoir insulté une employée de sécurité à l'aéroport d'Orly, se défend de tout propos raciste. Et se dit désormais victime d'une affaire orchestrée par le ministre de l'Intérieur, Brice HORTEFEUX. «Je suis victime d'une cabale et je tiens à la dénoncer», affirme le préfet dans un entretien publié jeudi par Le Parisien.
Cette affaire, qu'il qualifie à l'origine de «banal incident», aurait été montée par l'actuel ministre de l'Intérieur, «probablement pour faire oublier son passage au ministère de l'Intégration où il a mené une politique plus sévère que dans le passé et pour se refaire à bon compte une virginité de parfait antiraciste», explique ainsi le préfet.
Des plaintes «téléguidées»
Pour étayer ses accusations, Paul GIROT de LANGLADE avance que la première agente de sécurité a avoir déposé plainte a été «convoquée» au commissariat, et ne s'y est pas rendue spontanément, comme certains médias l'avaient relayé. Les deux autres plaintes d'agents, déposées les 11 et 12 août, ont également été «téléguidées», assure-t-il. «Je m'étonne aussi de la rapidité avec laquelle les témoins ont été entendus», ajoute-t-il.
Revenant sur l'épisode du 31 juillet à l'aéroport d'Orly, il reconnait avoir prononcé la phrase : «avec une gestion pareille, on se croirait en Afrique». Mais d'expliquer qu'il aurait aussi pu dire «on se croirait en Asie ou en Amérique» si le contrôle s'était déroulé correctement. En effet, il dit avoir été «bousculé» au passage du contrôle de sécurité. «Les agents ont été agressifs d'entrée de jeu». Le préfet a réitéré sa défense sur Europe 1 jeudi : «Je ne vois pas ce qu'il y a de raciste dans le fait de parler de l'Afrique. Il n'y avait aucune ambiguïté», a-t-il assuré.
Selon la plainte déposée du 4 août, le préfet aurait pourtant déclaré «On est où là, on se croirait en Afrique», sans mettre en cause le fonctionnement de la sécurité, puis «De toute façon il n'y a que des Noirs ici».
Dans une précédente version de l'incident, le préfet avait nié tous les propos rapportés, assurant qu'il avait simplement dit au départ : «dépêchez-vous», de façon agressive.
Le film de la scène «conforte ma version»
Le préfet nie par ailleurs les gestes que lui prêtent aujourd'hui les trois plaignants. L'une des employées de la société Securitas affirme en effet que le préfet aurait également jeté des objets dans sa direction : «Je n'ai rien jeté vers qui que ce soit et je n'ai rien dit sur la couleur de peau des agents». «La scène a été filmée par les caméras. Ce film conforte ma version», ajoute-il, sans préciser qui se trouve actuellement en possession de ces images.
«Il n'y a jamais eu le moindre coup monté. Le ministre n'a pas d'influence sur les dialogues qui peuvent se tenir dans les aéroports», répond l'entourage du ministre de l'Intérieur. «Si l'enquête démontre qu'il n'a pas commis les faits pour lesquels il est poursuivi, il sera réintégré sans le moindre problème».
(Le préfet accusé de racisme s'en prend à Brice Hortefeux Flore Galaud (lefigaro.fr) 28/08/2009).
Paul GIROT de LANGLADE est visé par une enquête judiciaire pour "injures publiques à caractère racial", après la plainte d'une employée de sécurité de l'aéroport parisien d'Orly.
Soupçonné de propos racistes, le préfet Paul GIROT de LANGLADE a été mis mercredi matin "à la retraite d'office". La décision a été prise en conseil des ministres. Le fonctionnaire coordonnateur local pour La Réunion des états généraux de l'outre-mer avait d'abord été suspendu à la mi-août de ses fonctions après la plainte d'une employée de sécurité de l'aéroport parisien d'Orly. Excédé par un contrôle, il aurait, selon une source judiciaire, déclaré : "On se croirait en Afrique. (...) Il n'y a que des Noirs ici." Il est visé par une enquête judiciaire pour "injures publiques à caractère racial".
Paul GIROT de LANGLADE affirme pourtant : "Je n'ai rien dit sur la couleur de peau des agents. J'ai simplement déclaré : Avec une gestion pareille, on se croirait en Afrique ! La scène a été filmée par les caméras. Ce film conforte ma version." L'homme de 63 ans dénonce dans la décision de l'exécutif "un fait du prince" qui rapproche le régime d'une "dictature". "On a l'impression que les préfets sont les valets de la République. Le plus petit gardien de la paix a le droit à une audience disciplinaire, contrairement au préfet", ajoute son avocat Me Gilbert COLLARD, qui entend saisir le tribunal administratif et porter l'affaire devant la Cour européenne.
Fin août, Paul GIROT de LANGLADE, préfet hors cadre depuis septembre 2007, est sorti du devoir de réserve, par voie de presse, et s'en est pris à Brice HORTEFEUX. "Cette affaire, qui n'était à l'origine qu'un banal incident, a été orchestrée par l'actuel ministre de l'Intérieur, probablement pour faire oublier son passage au ministère de l'Intégration, où il a mené une politique plus sévère que dans le passé, et pour se refaire à bon compte une virginité de parfait antiraciste", a-t-il déclaré. Des propos qu'il revendique encore aujourd'hui et auxquels Brice HORTEFEUX a répondu par le mépris. "No comment, pauvre homme !", a lâché le ministre de l'Intérieur...
(Publié le 09/09/2009 à 13:18 - Le Point.fr ACCUSÉ DE "PROPOS RACISTES" Le préfet Girot de Langlade "mis à la retraite d'office").
PARIS - Les Verts et des responsables socialistes dénoncent comme racistes des propos prêtés au ministre français de l'Intérieur et diffusés sur le site internet du Monde dans une vidéo. Les Verts et des responsables socialistes dénoncent comme racistes des propos prêtés au ministre de l'Intérieur Brice HORTEFEUX lors du campus d'été des Jeunes UMP, le week-end dernier à Seignosse (Landes), et diffusés sur le site internet du Monde dans une vidéo. (Reuters/Olivier Pon)
Le ministre estime pour sa part qu'il s'agit d'une "vaine et ridicule tentative de polémique".
Les faits se sont déroulés le 5 septembre sur le campus d'été des Jeunes UMP, à Seignosse (Landes), alors qu'on présentait à Brice HORTEFEUX un jeune militant d'origine maghrébine et membre d'une délégation de l'Auvergne.
Dans la séquence diffusée, le ministre dit à la fin d'un échange, aux côtés de Jean-François COPÉ, président du groupe UMP de l'Assemblée nationale : "Il ne correspond pas du tout au prototype. Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes."
Interrogé par le quotidien, le militant UMP présent sur cette vidéo défend le ministre : "Ça a été entièrement sorti du contexte (...). C'est honteux. Je suis Arabe mais il m'a tout à fait respecté (...). Je ne considère pas que c'est un dérapage".
Dans son communiqué, Brice HORTEFEUX affirme que "pas un seul mot ne fait référence à une origine ethnique supposée" du jeune militant.
"Alors qu'il prenait une photo à la demande d'un jeune militant, des commentaires du public ont porté sur les caractéristiques supposées des habitants de l'Auvergne, région d'origine de Brice HORTEFEUX ", précise le texte.
La diffusion de cette séquence intervient après la "mise à la retraite d'office" du préfet Paul GIROT de LANGLADE par le conseil des ministres.
"DUPONT-LAJOIE"
Le haut fonctionnaire, soupçonné d'avoir prononcé des propos racistes, à la mi-août, lors d'un contrôle dans un aéroport parisien, a accusé Brice HORTEFEUX d'avoir monté une cabale contre lui pour faire oublier son passage au ministère de l'Immigration.
Dans un communiqué, Faouzi LAMDAOUI, membre du Conseil national du PS, condamne "avec la plus grande fermeté les propos scandaleux et discriminatoires de Brice HORTEFEUX."
Il demande à Nicolas SARKOZY de prononcer à l'encontre du ministre "les même sanctions que pour l'ex-préfet Paul GIROT de LANGLADE".
Pour les Jeunes socialistes, cette déclaration a "le bruit et l'odeur du racisme" et le ministre doit "remettre sa démission".
"Il ne s'agit rien de moins que du racisme banal, bête et méchant à la Dupont-Lajoie", renchérit la porte-parole des Verts Djamila SONZOGNI dans un communiqué. "On sait dorénavant ce que M. HORTEFEUX a dans le ventre et ça ne sent pas bon", ajoute-t-elle.
Gilbert ROGER, maire socialiste de Bondy (Seine-Saint-Denis), juge les propos rapportés "révoltants et scandaleux".
"Le ministre de l'Intérieur est tellement déconnecté de la réalité qu'il s'étonne même que la diversité puisse être présente au sein de son propre parti", écrit-il. "On comprend mieux la récente ouverture de l'UMP en direction de la droite extrême".
Brice HORTEFEUX, alors ministre du Travail, avait déclaré en janvier dernier que la nationalité française de la secrétaire d'Etat chargée de la Politique de la Ville, Fadela AMARA, n'était pas "forcément" évidente.
La secrétaire d'Etat avait assuré qu'elle n'en voulait pas à Brice HORTEFEUX, la remarque étant une référence à leurs origines auvergnates communes.
(Brice Hortefeux se défend de propos racistes Par Reuters, publié le 10/09/2009).
Le haut fonctionnaire avait été inculpé pour injures à caractère racial.
Paul GIROT de LANGLADE a été condamné ce vendredi à 1 500 euros d'amende pour injures racistes par le tribunal correctionnel de Créteil.
"On se croirait en Afrique, ici !", avait lâché en juillet 2009 l'ancien préfet de Savoie lors d'un contrôle qui s'éternisait à l'aéroport d'Orly. Cette sortie lui a valu une mise à la retraite d'office, ainsi que la plainte de trois agents de sécurité, avec le soutien de la Licra, SOS Racisme et le Mrap.
Ces propos "procèdent d'un amalgame selon lequel toutes les personnes du continent africain partagent le même défaut de l'incompétence et de la désorganisation", a expliqué le juge Philippe MICHEL, en rendant public le jugement.
Le préfet GIROT de LANGLADE avait récusé ces accusations tout au long du procès "Cela a été le bordel le plus complet [...] si le contrôle avait été rigoureux, j'aurais pu aussi bien dire on se croirait en Asie ou en Amérique" déclarait-il. Et d'accuser le Ministre de l'intérieur Brice HORTEFEUX d'avoir "orchestré" l'affaire "pour se refaire à bon compte une virginité de parfait antiraciste".
Ni le préfet, ni son avocat n'était présents lors du jugement. "Jusqu'au bout il n'assume pas, il est dans le déni", affirme l'avocat des plaignants.
(L'ex-préfet Girot de Langlade condamné à 1 500 euros d'amende Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 02/07/2010).
L'ancien préfet Paul GIROT de LANGLADE a été condamné vendredi 2 juillet à 1 500 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Créteil pour injures racistes, lors d'un contrôle à l'aéroport d'Orly. Peu après le jugement, l'ancien préfet, mis à la retraite d'office par Brice HORTEFEUX, a annoncé qu'il allait faire appel de la décision.
Les faits remontent au 31 juillet 2009 alors que M. GIROT de LANGLADE était le préfet chargé des états généraux de l'Outre-Mer. Il s'était énervé quand deux agents de sécurité lui avaient demandé de vider ses poches, l'alarme ayant retenti à son passage sous un portique de sécurité. "On se croirait en Afrique !", "il n'y a que des Noirs ici !" s'était-il exclamé à l'encontre de l'une des employées chargée de la sécurité. Après le dépôt d'une plainte de la jeune femme, le 4 août, le parquet de Créteil (Val-de-Marne) avait ouvert une enquête pour "injures publiques à caractère racial", confiée à la brigade de la répression de la délinquance contre la personne.
Mercredi, à l'audience, M. GIROT de LANGLADE avait récusé tout racisme. "J'ai simplement voulu dire que c'était le bordel (...) Si le contrôle avait été rigoureux, j'aurais pu dire : 'on se croirait à Singapour ou aux Etats-Unis'", avait-il déclaré. "Je leur ai dit 'dépêchez vous' sur un ton qui est le mien, a admis l'ancien préfet, acculé par le récit des employés de sécurité très remontés. Que voulez-vous, j'ai l'habitude de donner des ordres. (…) Je suis peut-être un peu grande gueule mais je ne suis pas raciste", s'était-il défendu.
Selon le tribunal de Créteil, ces propos "procèdent d'un amalgame selon lequel toutes les personnes du continent africain partagent le même défaut de l'incompétence et de la désorganisation", a expliqué le juge Philippe MICHEL, en rendant public le jugement. Ni le préfet ni son avocat, Gilbert COLLARD, n'étaient présents à l'annonce du jugement.
Le juge n'a pas suivi les réquisitions du parquet. Le procureur Bernard THOUVENOT avait requis 5 000 euros d'amende à l'encontre de M. GIROT de LANGLADE, mardi 29 juin parce que "le prévenu n'est pas M. Bidochon" et qu'"on peut attendre d'un haut fonctionnaire qu'il maîtrise ses émotions et mesure ses propos". "La loi ne sanctionne aucune opinion mais elle sanctionne son expression lorsqu'elle est injurieuse", a rappelé le magistrat.
Dès sa mise à la retraite d'office par le ministre de l'intérieur, Brice HORTEFEUX, M. GIROT de LANGLADE s'en était pris à ce dernier. "'On n'est plus dans une démocratie, on est dans une dictature, et je n'accepte pas cette affaire-là, je m'attendais à ce qu'au moins, ils me fassent passer devant un conseil de discipline, ils n'ont même pas eu ce courage-là. Cette 'affaire', qui n'était à l'origine qu'un banal incident, a été orchestrée par l'actuel ministre de l'Intérieur, probablement pour faire oublier son passage au ministère de l'Intégration, où il a mené une politique plus sévère que dans le passé et pour se refaire à bon compte une virginité de parfait antiraciste", avait-il déclaré dans un entretien au Parisien du 27 août.
(Le Monde.fr | 02.07.2010).
(Source : http://denistouret.fr/constit/affaire_Girot-de-Langlade.html).

GIROT de LANGLADE Paul
GIROT de LANGLADE Gilles
GIROT de LANGLADE Paul Anne Joseph Alexandre
TÉZENAS Jeanne
ANDOQUE de SÉRIÈGE (d') Aude
 
 




GIROT de LANGLADE Paul Anne Joseph Alexandre
Général de division - Baron Girot de Langlade, Grand-Croix de la Légion d'honneur, Croix de Guerre 1914-1918 et 39-45, Croix de Guerre TOE

Naissance : 26 juillet 1894 à Meilhaud 63 château de Langlade
(Source : voir fichier Geneanet de Jean Colin de Verdière). Ou juin selon les sources.
Décès : 16 janvier 1980 à Paris 75
(Source : http://www.fondation-leclerc.com).

Père : GIROT de LANGLADE Henri ( 1867 - 1944 )
Mère : ADHÉMAR de LANTAGNAC (d') Thérèse ( 1872 - 1952 )

Union : TÉZENAS Jeanne ( 1898 - 1975 )
Mariage : 24 mars 1919 à Issoire 63
(Source : voir fichier Geneanet de Jean Colin de Verdière).
Enfants : GIROT de LANGLADE Claude ( 1920 - 1962 )
GIROT de LANGLADE Gilles ( 1921 - 2001 )
GIROT de LANGLADE Didier ( 1934 - 1956 )
Note individuelle : Fut chef du 12ème régiment de CHasseurs d'Afrique (unité constituée à Thiès, au Sénégal, le 22 février 1941), du 16 mars 1941 au 21 mai 1944 (Source : http://chasdafchefdecor.canalblog.com).
Engagé volontaire en 1913, il est capitaine en 1918 pour ses faits d'armes pendant la Grande Guerre qui lui ont valu 7 citations. Issu du rang, il sert au Maroc (il y connaît Philippe de HAUTECLOCQUE en 1929) où il reste en poste jusqu'à la guerre. Il est envoyé sur la ligne Mareth en Tunisie. En avril 1941, il est nommé à la tête du 12e groupe autonome du 12e Régiment de Chasseurs d'Afrique, transféré au Sénégal. Promu lieutenant-colonel en mars 1942, il est secondé par deux officiers, ROUVILLOIS et GRIBIUS, autres combattants de la future 2e DB. Avec un escadron de son régiment, il combat en Tunisie. En sept. 1943, LECLERC lui demande d'intégrer avec son régiment, le 12e RCA, la 2e DB en constitution à Témara et lui confie au printemps 1944, le commandement du groupement tactique "L"à la tête duquel il effectue les campagnes de France et d'Allemagne. Il est promu général de brigade en 1945. Après guerre, il occupe différents commandements, dont celui de l'École d'Application de l'Armée Blindée de Saumur. Il quitte l'armée d'active en 1954. Il est Grand croix de la Légion d'honneur.
(Source : http://www.fondation-leclerc.com).
Général de division de l'armée de Terre française, qui s'illustra notamment au sein de la 2e DB lors de la Seconde Guerre mondiale.
Lors du premier conflit mondial, il est successivement affecté au 3e Régiment de Chasseurs à Cheval, au 69e Bataillon de Chasseurs à Pied puis s'engage comme pilote dans l'aviation où il termine la guerre. Il est nommé sous-lieutenant en 1915, capitaine en 1918.
De retour dans la cavalerie, il est affecté au Maroc en 1927 puis en Tunisie en 1940 au sein du 1er Régiment de Chasseurs d'Afrique. Il fonde au Sénégal en 1941 l'embryon du 12e régiment de chasseurs d'Afrique sous le nom de 12e Groupe autonome de chasseurs d'Afrique.
Alors que le 12e Régiment de Chasseurs d'Afrique est intégré à la 2e DB de LECLERC en 1943, LANGLADE prend le commandement d'un groupement tactique (GTL) qui s'illustre lors des campagnes de libération de la France et de l'Allemagne. Il est nommé chef d'escadron en 1936, lieutenant-colonel en 1942, colonel en 1943, puis général de brigade le 25 décembre 1944.
De 1947 à 1950, il commande l'école d'application de l'arme blindée et de la cavalerie à Saumur, puis la division de Casablanca au Maroc. Enfin de 1952 à 1954, il prend le commandement des forces terrestres au Cambodge. Il est nommé général de division en 1948, et prend sa retraite en 1954.
Distinctions : Grand-croix de la Légion d'honneur le 26 avril 1965, Croix de Guerre titulaire de 18 citations, Croix de Guerre 39-45, Croix de Guerre T.O.E, Grand officier du Ouissam El Alaouite, Chevalier de l'ordre de Léopold, Commandeur de l'Étoile noire, Silver Star Medal.
Le jeu vidéo World of Tanks a une médaille nommée en son honneur (Achievements - Global wiki. Wargaming.net, sur wiki.wargaming.net, consulté le 24 mars 2015).
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
Le 22 février 1941, le 1er Régiment de Chasseurs d'Afrique basé à Casablanca au Maroc reçut l'ordre de constituer un Groupe d'Escadrons Chars-motos destiné à l'Afrique Occidentale Française qui prit la dénomination de "Groupe Autonome du 1er Régiment de Chasseurs d'Afrique". Celui-ci fut formé le 16 mars 1941 et prit stationnement au camp de la Jonquière à Casablanca. Il fut mis sous les ordres du chef d'escadrons Paul GIROT de LANGLADE, cavalier compétent, et composé d'un escadron hors rang et de deux escadrons de combat : Au premier Escadron, sous les ordres du Capitaine de VERDELON, étaient attribués des motos et des side-cars. Etaient également présents dans cet Escadron: Le Lieutenant du HAYS, le Lieutenant MILLET et le S/Lieutenant ZAGRODSKI. Le second Escadron était commandé par le Lieutenant GRIBIUS, qui fut nommé Capitaine en décembre 1941. Il avait en compte 23 chars Somua S 35 rendus par les Allemands au gouvernement de Vichy qui avaient été déposés dans des parcs en Métropole, contrôlés par les Allemands, en vue d'une mission très précise.
Ces chars, en très mauvais état, car ils avaient été sabotés, purent être récupérés et envoyés à Casablanca, au camp de la Jonquière, où ils furent remis en état de combattre, mais avec un canon de 47 portant à 1000 mètres, armement insuffisant, et un équipement radio inexistant ! Avant l'embarquement au port de Marseille, les Allemands avaient pris soin de retirer tous les lots de rechange. Pendant la nuit, après le départ de la Commission d'Armistice, des contrôleurs italiens négligents et incompétents prirent le relais. L'équipe d'embarquement, profitant de leur inattention, récupéra tous ces lots de bord et matériel de réparation et chargea dans les soutes du bateau des caisses de moteurs, d'embrayages, de morceaux de chenilles et de munitions.
Afin de mettre tout ce matériel hors de portée des commissions de l'armistice qui commençaient à enquêter, ce Groupe d'escadrons préféra pendre le large et embarqua à Casablanca à bord du s/s "Montesquieu" le 8 juin 1941, pour débarquer huit jours plus tard à Dakar, au Sénégal.
De Dakar, le 19 juillet de la même année, il fut mis en route sur un petit train de brousse et le PC s'installa à Thiès avec le 2ème Escadron Somua, bourgade ingrate à quatre vingt kilomètres de Dakar, composée de cases individuelles et de quatre maisons de colons en dur, dans un ancien cantonnement de gendarmes : «La Tropicale», le bien nommé. Le premier Escadron motos et side-cars cantonna à quelques kilomètres, au camp "Faidherbe".
Le 1er septembre 1941, ce groupe d'escadrons fut rebaptisé «12ème Groupe Autonome de Chasseurs d'Afrique» (12ème G.A.C.A.). Le Chef d'escadrons de LANGLADE lui donna son insigne définitif : un cheval dressé, accompagné de sa devise «Audace n'est pas déraison». Entouré et aidé d'officiers tels que le Capitaines GRIBIUS et ROUVILLOIS, les Lieutenants COUPE, du HAYS, MILLET, BAILLOU, ZAGRODSKI des S/Lieutenants ISSAVERDENS, BAILLOU, BRIOT de la CROCHAIE, DOUBOSTER, il fit bâtir logements et hangars en banco recouverts de palmes séchées et organisa l'instruction des hommes au combat avec très peu de moyens, dans un paysage aride et par une chaleur torride. L'eau et le pain étaient rationnés, les moustiques apportaient le paludisme, les premiers morts furent à déplorer. Il fallait compléter avec des patates douces, de la viande de buffle et autres produits locaux. Le personnel provenait soit des 1ère et 2ème Divisions légères mécanisées mises en déroute en 1940, soit d'anciens de la Campagne de France, soit du 1er et du 5ème RCA, mais également de jeunes engagés évadés venus de France, via l'Espagne. Le Chef d'escadrons de LANGLADE en fit, en peu de temps, une Unité homogène prête à servir, dans un esprit exemplaire d'amitié, de camaraderie et de confiance les uns avec les autres.
Le Chef d'escadrons GIROT de LANGLADE fut promu Lieutenant-colonel le 21 mars 1942 et attendit les ordres...
Après 18 mois passés au Sénégal, le 6 janvier 1943, le 12ème G.A.C.A. reçut enfin l'ordre de mouvement du général GIRAUD, Commandant en Chef des Forces Françaises en Afrique, récemment évadé de sa prison de Kaiserslautern en Allemagne, et qui venait d'arriver à Alger : «Il n'est pas concevable que l'on attende davantage pour faire intervenir le dernier escadron de chars de l'empire français. C'est maintenant qu'il lui faut être engagé dans les difficiles combats de Tunisie, que mènent les alliés aux Forces de l'axe».
Le 12ème G.A.C.A. quitta Thiès le 12 janvier 1943 pour embarquer le 13 janvier 1943 sur les s/s "Cephée", "Champollion" et "Fomalhaut", resta quatre jours à Casablanca, puis fut dirigé vers l'Algérie, à Alger qu'il atteint le 5 février 1943. Par convoi routier, il rejoignit Boufarik, puis Rio-Salado où là, à partir du 14 février 1943, il remit en état son matériel qui avait souffert de la chaleur et du sable du Sénégal, puis du transport sur mer.
Le Groupe Autonome fut rebaptisé le 15 février 1943 : «12ème Régiment de Chasseurs d'Afrique».
Le 19 février 1943, le 2ème escadron, commandé par le Capitaine André GRIBIUS, sur ordres du Général GIRAUD, avec ses chars Somua, fut détaché du Régiment et dirigé vers la Tunisie pour combattre les forces de l'Axe. La mise en route se fit le lendemain.
Fin Juin 1943, de LANGLADE, maintenant Lieutenant-colonel, rencontra par hasard le général LECLERC, qu'il connaissait déjà, dans un restaurant à Alger. Ce dernier lui proposa d'intégrer le 12ème Régiment de Chasseurs d'Afrique dans la division qu'il était en train de constituer. Immédiatement, de LANGLADE accepta et se mit sous ses ordres. Du premier septembre à décembre 1943, le 12ème R.C.A. fut formé de quatre escadrons de combat et donna naissance, par dédoublement, au 12ème régiment de Cuirassiers qui a pour devise: "Au danger mon plaisir". Suivit une longue phase de préparation, d'organisation, de montée en puissance des hommes et du matériel. Laissant son dépôt à Rio-Salado, le régiment fut envoyé près de Rabat au Maroc, en forêt de Témara au bord de l'océan Atlantique, pour parfaire son instruction sur le matériel américain nouvellement perçu, qui sortait des chaînes de montage de Casablanca.
Hiver rigoureux sous des tentes suant d'humidité parmi les chênes-lièges aux troncs tordus. Printemps hâtif tapissé de fleurs et de senteurs d'oliviers sauvages.
La fusion des différents régiments composant la 2ème D.B., dont les cadres venaient de tous les horizons politiques, fut difficile et longue à se faire. Le 12ème RCA fut raillé et surnommé le «12ème Nazis» par certains du 501ème Régiment de Chars de Combat, car il provenait de l'armée d'armistice fidèle au général GIRAUD.
Le 13 février 1944, une commission américaine commandée par le général KLINGMAN vint inspecter la 2ème D.B. pour constater son aptitude à aller au combat. Après un examen draconien de quarante huit heures, le feu vert fut donné, salué par tous les hommes de la division. Les manœuvres reprirent de plus belle, axées sur le binôme chars-infanterie.
Puis le général de GAULLE vint lui-même en inspection le 7 avril 1944. Douze milles hommes, trois milles véhicules lui furent présentés. De GAULLE rassembla les Chefs de Corps : de LANGLADE pour le 12ème R.C.A., MALAGUTTI pour le 501ème R.C.C., WARABIOT pour le 12ème Cuirassiers, MAGGIAR des fusiliers marins etc. pour leur affirmer que la victoire était non seulement possible, mais certaine et que la 2ème D.B. débarquerait bientôt en France.
Effectivement, deux jours plus tard, jour de Pâques, le premier détachement embarqua à Casablanca pour l'Angleterre, puis le reste suivit et cela pendant plusieurs jours. le débarquement se fit à Swansea le 22 avril, après plusieurs jours de très mauvaise mer.
Le 17 mai 1944, de LANGLADE, promu Colonel, rédigea l'Ordre du Jour suivant: "Par ordre du Général Leclerc, commandant la 2ème Division Blindée, je quitte le Commandement du 12ème Chasseurs d'Afrique à la date du 16 mai 1944. Groupe Autonome du 1er Régiment de Chasseurs d'Afrique le 1er mars 1941, puis Groupe Autonome du 12ème Régiment de Chasseurs d'Afrique, enfin 12ème Régiment de Chasseurs d'Afrique au Maroc, en Afrique Occidentale Française, en Tunisie, en Angleterre, j'ai aidé aux premiers pas du régiment et j'ai été son premier colonel. Il m'a donné sa confiance et son affection, qu'il sache aujourd'hui, que mon cœur est à lui sans partage.
En remettant le commandement entre les mains du Chef d'escadrons Minjonnet, j'adresse à lui, aux Officiers, Sous-officiers, Brigadiers-chefs, Brigadiers et Cavaliers, à tous mes vieux compagnons, l'expression de ma gratitude émue. Le régiment détient deux vertus essentielles : l'esprit de sacrifice, l'esprit d'obéissance. C'est pourquoi je lui dis ma foi dans la victoire et ma certitude de ses exploits dans la bataille imminente qu'il va livrer pour la libération de la Terre de France".
Le même jour, de LANGLADE prit à sa charge un des trois Groupements Tactiques, le Groupement «L». Le 3 juillet, le général LECLERC, lors d'une prise d'armes s'avança avec un petit insigne dans sa main représentant une croix de Lorraine dorée sur fond bleu, créé par lui-même, et déclara : «Voici l'insigne de la division choisi par vous. Il est à l'image de la France, marquée de la Croix de Lorraine. Chacun d'entre vous en recevra un exemplaire numéroté. Je réserve le numéro 1 pour le capitaine DIVRY qui nous a déjà précédés, parachuté sur le sol de la Patrie. Je m'attribue le numéro 2. Prenez soin du vôtre. Portez-le toujours». Au cours de cette même cérémonie qui eut lieu dans le parc de Dalton-Hall, le général KOENIG, commandant les Forces Françaises en Grande-Bretagne, remit son nouvel étendard au 12ème Régiment de Chasseurs d'Afrique, où était déjà inscrit son premier titre de gloire : "Tunisie", qui avait été fabriqué et offert par l'association des Français de Grande-Bretagne. Pour la première fois, le régiment portait le calot bleu ciel à fond jonquille.
C'est à partir de ce jour que l'on peut considérer que l'union de tous les régiments composant la 2ème D.B. fut véritablement concrétisée.
(Source : http://les-sanglots-longs-des-violons.eklablog.com).

GIROT de LANGLADE Paul Anne Joseph Alexandre
GIROT de LANGLADE Henri
GIROT de LANGLADE Henri Joseph Paul
LE LASSEUR Valentine
ADHÉMAR de LANTAGNAC (d') Thérèse
 
 


                     


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