Fiches individuelles


ADHÉMAR de LANTAGNAC (d') Thérèse
Naissance : 25 février 1872 à Paris 75
(Source : voir fichier Geneanet de Jean Colin de Verdière).
Décès : 8 avril 1952 à Paris 75
(Source : voir fichier Geneanet de Jean Colin de Verdière).

Union : GIROT de LANGLADE Henri ( 1867 - 1944 )
Mariage : 17 juin 1893 à Paris 75
(Source : voir fichier Geneanet de Jean Colin de Verdière).
Enfants : GIROT de LANGLADE Paul Anne Joseph Alexandre ( 1894 - 1980 )
GIROT de LANGLADE François Georges Valentin ( 1904 - 1991 )




ADHÉMAR de MONTEIL Bertrand - 34 738
- Seigneur d'Aps, Aubignas, Bonlieu, Clansayes, Marsanne, La Roche-d'Aps, Saint-Pons, etc...

Testament : 16 décembre 1518
En faveur de son fils François. (Source : Les Adhémar : généalogie. Première partie / par Charles Joseph Eugène, Marquis de Boisgelin, Draguignan, 1900, 1 vol. (336 p.) ; 28 cm, page 38).
Décès : après 16 décembre 1518
Chanoine de Viviers, protonotaire apostolique, le 8 mai1443 (Morin-P,139), prieur de Saint-Esprit de Tourettes et de Saint-Maurice (Morin-P, 139), abbé de Saint-Pierre de Beaulieu, de l’ordre de Saint-Benoit en Limousin (Lacroix, Arrondissement de Montélimar, IV, 217), prieur de Saint-Amand, diocèse de Saint-Paul (Lacroix, Arrondissement de Montélimar, II, 290), archidiacre de Saint-Paul (Fillet, Journal de Die, 9 janvier 1870), donna procuration, le 17 mai 1487 (N…, notaire à Grignan, Fillet), et résigna son abbaye, en 1492, en faveur de son frère Guillaume, qui ne put entrer en possession de ce bénéfice.
(Source : Les Adhémar : généalogie. Première partie / par Charles Joseph Eugène, Marquis de Boisgelin, Draguignan, 1900, 1 vol. (336 p.) ; 28 cm, page 38).

Père : ADHÉMAR Giraud ( J ~ 1401 - J 1462 )
Mère : PIERREFORT (de ) Blanche ( J ~ 1405 - ? )

Union : ALLEMAN de TOLIGNY Béatrix ( ? - ? )
Contrat de mariage : 31 décembre 1485 devant Antoine de MÉVOUILLON, Guy ALLEMAN, sgr de Champs, Pierre CLARET, sgr d’Esparron, etc… (Morin-P, 152)
Pithon-C donne à ce mariage la date du 31 août 1486 ; serait-ce celle de la bénédiction nuptiale ? (Source : Les Adhémar : généalogie. Première partie / par Charles Joseph Eugène, Marquis de Boisgelin, Draguignan, 1900, 1 vol. (336 p.) ; 28 cm, page 38).
Enfants : ADHÉMAR DU MONTEIL Catherine ( ? - ? )
ADHÉMAR Diane ( ? - ? )
ADHÉMAR de MONTEIL François ( ? - ? )
Note individuelle : Nomma Nicolas FERMET, chapelain de Clansayes, le 21 novembre 1468 (Fillet, Journal de Die, 9 janvier 1870) ; rendit hommage pour Marsanne, en 1479 ; passa transaction, le 18 avril 1482 (Coston, Histoire de Montélimar, II, 18), avec les habitants dudit lieu ; eut au testament de sa sœur Jeanne, le 20 juillet 1502 (Fillet, Bulletin de la Société … de la Drôme, XV, 122), un legs de 300 florinspour le mariage de sa fille Catherine ; fournit dénombrement pour Aps, etc…, au sénéchal de Nîmes, le 18 avril 1504 (Note de Fillet) ; passa transaction, le 17 décembre 1517 (Coston, Histoire de Montélimar, II, 18), avec les habitants de Montélimar ; fit son testament, le 16 décembre 1518 (Morin-P, 350),en faveur de son fils François, et mourut peu après. Il avait épousé, suivant contrat passé à Grignan, le 31 décembre 1485, Béatrix ALLEMAN de TOLIGNY (dot 4000 l. (Lacroix, Arrondissement de Montélimar, V, 80) fournies par son frère Louis (Fillet, Bulletin de la Société … de la Drôme, XV, 121), fille de feu Guillaume, sgr de Lers, au diocèse d’Orange, devant Antoine de Mévouillon, Guy Alleman, sgr de Champs, Pierre Claret, sgr d’Esparron, etc… (Morin-P, 152) ; Pithon-C donne à ce mariage la date du 31 août 1486 ; serait-ce celle de la bénédiction nuptiale ?
(Source : Les Adhémar : généalogie. Première partie / par Charles Joseph Eugène, Marquis de Boisgelin, Draguignan, 1900, 1 vol. (336 p.) ; 28 cm, page 38).
Bertrand d’ADHÉMAR, n’ayant qu’un fils, lui substitua, dans ses biens, par son testament du 16 décembre 1518, sa fille Catherine, à la charge, de porter les nom et armes d’ADHÉMAR à son mari. Cette substitution eut son effet en la personne de Jean de BRUNIER, seigneur de Larnage, qui, par arrêt du parlement de Toulouse du 15 mai 1599, fut maintenu dans sa possession de la baronnie d’Aps et de la terre de Marsanne, en vertu de ladite substitution.
(Source : De Brunier d'Adhémar de Monteil. Dauphiné. Marquis de Larnage. Comtes de Marsanne ; barons d'Aps et de Vabres ; seigneurs de Bonlieu, de Mirabel, de la Laupie, etc., 1886, In-fol. Pièce, page 4).

ADHÉMAR de MONTEIL Bertrand
ADHÉMAR Giraud
ADHÉMAR Guyot
COMBRET (de ) Miracle
PIERREFORT (de ) Blanche
PIERREFORT (de ) Bertrand
 




ADHÉMAR de MONTEIL François
Père : ADHÉMAR de MONTEIL Bertrand ( ? - J > 1518 )
Mère : ALLEMAN de TOLIGNY Béatrix ( ? - ? )

ADHÉMAR de MONTEIL François
ADHÉMAR de MONTEIL Bertrand
ADHÉMAR Giraud
PIERREFORT (de ) Blanche
ALLEMAN de TOLIGNY Béatrix
ALLEMAN de TOLIGNY Guillaume
 




ADHÉMAR de MONTEIL de GRIGNAN Blanche
Religieuse à Aix

Père : ADHÉMAR de MONTEIL de GRIGNAN François ( 1632 - 1714 )
Mère : SÉVIGNÉ (de ) Françoise Marguerite ( 1646 - 1705 )

ADHÉMAR de MONTEIL de GRIGNAN Blanche
ADHÉMAR de MONTEIL de GRIGNAN François
CASTELLANE-ADHÉMAR de MONTEIL (de ) Louis Gaucher
ORNANO (d') Marguerite
SÉVIGNÉ (de ) Françoise Marguerite
SÉVIGNÉ (de ) Henri
RABUTIN-CHANTAL (de ) Marie




ADHÉMAR de MONTEIL de GRIGNAN François dit François de GRIGNAN
Lieutenant général et Gouverneur du Languedoc, puis de Provence - Comte de Grignan, chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit

Naissance : 15 septembre 1632 à Grignan 26 ( Source )
Ondoyé par son oncle François, évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Baptême : 29 avril 1635 à Grignan 26 ( Source )
Décès : 30 décembre 1714 à Aix-en-Provence 13 près du pont de Saint-Pons, à l'hôtellerie située au pied du château
Sur les 8 heures du soir, revenant de l'Assemblée des Etats de Lambesc à Marseille en sa huitante sixième année.
Inhumation : 1 janvier 1715 à Marseille 13 en la chapelle du Notre-Dame du Mont Carmel à Mazargues ( Source )

Père : CASTELLANE-ADHÉMAR de MONTEIL (de ) Louis Gaucher ( < 1599 - 1668 )
Mère : ORNANO (d') Marguerite ( ? - 1655 )

Union : SÉVIGNÉ (de ) Françoise Marguerite ( 1646 - 1705 )
Contrat de mariage : 28 janvier 1669 à Paris 75 à l'hôtel de La Rochefoucauld ( Source )
Mariage religieux : 29 janvier 1669 à Paris 75 en l'église Saint-Nicolas-des-Champs
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
Enfants : ADHÉMAR de MONTEIL de GRIGNAN Pauline ( 1674 - 1737 )
ADHÉMAR de MONTEIL de GRIGNAN Blanche ( ? - ? )
Note familiale : Françoise Marguerite est sa troisième épouse.
(Source : http://thierryhelene.bianco.free.fr/).
Note individuelle : ADHÉMAR (François de CASTELLANE), comte de Grignan, neveu de François et Jacques, et le fils aîné de Louis-Gaucher et de Marguerite d’ORNANO, naquit à Grignan, où il fut ondoyé, 15 septembre 1632, et baptisé seulement le 29 avril 1635. Musicien, amateur de tableaux et même rimeur agréable, il était avec cela bon soldat ; car, étant colonel du régiment de Champagne, en 1654, et capitaine-lieutenant des chevau-légers de la Reine, en 1656, il se battit fort bien un peu partout et même se distingua. Est-ce là ce qui lui fit avoir la lieutenance-générale du gouvernement de Languedoc, en 1663, et le 29 novembre 1669, celle du gouvernement de Provence ? On en peut douter, mais il n’est pas moins vrai que cette dernière ne fut pas une sinécure pour lui ; attendu qu’ayant, en fait, le gouvernement de cette province, le comte de Grignan eut à lutter, tout à la fois, contre le Parlement, contre l’évêque de Marseille et contre les Etats du pays ; et, si difficile que fût la tâche, il s’en tira fort bien, obtenant ce qu’il voulait sans blesser personne. Aussi, Louis XIV lui confia-t-il le gouvernement du Comtat Venaissin, lorsqu’il s’en fut emparé, et le fit, dans le même temps, chevalier de l’ordre du Saint-Esprit (3 décembre 1688).
Dix-neuf ans plus tard, ce comte de Grignan, trois fois veuf et venant de perdre un fils que les Etats de Provence avaient tenu sur les fonds baptismaux, se consolait de ses malheurs en servant son pays d’une manière tout à fait remarquable. La Provence étant menacé par le duc de Savoie et le prince Eugène, au lieu de se retirer derrière la Durance, comme le lui conseillaient les timides, il rassembla, en effet, à la hâte 4 000ouvriers aves lesquels il répara les fortifications et fit un camp retranché, ensuite de quoi, une journée d’avance lui permit de gagner les hauteurs et de battre l’ennemi en détail. « Ce vieux Grignan nous a gagné de vitesse », écrivait alors le duc de Savoie au prince Eugène. L’éloge mérite d’être rappelé et ce n’est pas le seul auquel ait droit le comte de Grignan ; car on sait qu’un hiver exceptionnellement rigoureux ayant fait périr, en 1709, les arbres et les récoltes dans le midi de la France, le lieutenant-général du gouvernement de Provence s’appliqua de tout son pouvoir à soulager les malheureux. « Il ne sera pas dit que j’épargne mes forces et ma vie en ces temps de tribulations et d’amertume », disait-il. Or, Grignan avait alors soixante-dix-sept ans et, détail à noter, il était depuis plus de quarante ans aux prises avec de grands embarras d’argent ; la reconstruction du château de Grignan et surtout le train royal qu’il y menait l’ayant réduit à une telle gêne, qu’en 1690, il se vit obligé d’abandonner par anticipation deux années de ses gages de lieutenant-général.
Il mourut dans une hôtellerie, à Mazargues, le 30 décembre 1714, alors qu’il se rendait de Marseille à Lambesc, pour assister aux Etats du pays, et fut pleuré dans toute la Provence.
« C’étoit, dit SAINT-SIMON, un grand homme fort bien fait, qui sentoit fort ce qu’il étoit, fort honnête homme, fort probe, fort noble, en tout fort obligeant et universellement aimé, estimé et respecté en Provence, où,à force de manger et de n’être point secondé, il se ruina ».
Marié : 1° le 26 avril 1658, avec Angélique-Claire d’ANGENNES, fille de la célèbre marquise de Rambouillet ; 2° le 7 juin 1666,avecMarie-Angélique du PUY-du-FOU ; 3° le 29 janvier 1669, avec Françoise-Marguerite de SÉVIGNÉ, « la plus jolie fille de France », comme l’appelait sa mère, qui trouvait, par contre, que son gendre abusait de la permission d’être loin, il ne laissa que deux filles : Blanche, qui étai religieuse à Aix, et pauline, femme de Louis de Simiane.
On sait que c’est auprès de son gendre que Mme de SÉVIGNÉ finit ses jours, le 17 avril 1696, et c’est à cela que la ville de Grignan doit d’avoir une statue de la grande épistolière.
Bio-bibliographie. – Oraison funèbre de très haut, très puissant et excellent François d’Adhémar de Monteil de Castellane d’Ornano, comte de Grignan, par le P. Tourel, Aix, 1715, in 4°.
Etat-civil. – Lacroix, l’Arrond. de Montélimar, IV, 349-371. – Pithon-Curt, IV, 40. – Lettres de Mme de Sévigné. – Inv. Morin-Pons. – Saint-Simon, XXII, 132. – P. Anselme. – Moréri. — etc.
(Source : -- Dictionnaire biographique et biblio-iconographique de la Drôme, par Justin Brun-Durand, Grenoble, 1900, Tome 1, pages 10-11).
Duc de Termoli, comte de Grignan et de Campobasso, baron d’Entrecasteaux (1632-1714) est un aristocrate français principalement connu pour être lieutenant-général de Provence et le beau-fils de madame de SÉVIGNÉ.
Il héritera du titre de comte à 36 ans, à la mort de son père le 4 août 1668. Dès sa jeunesse, il embrasse la carrière militaire. En 1654, il devient colonel du régiment de Champagne. Deux ans plus tard, il est promu lieutenant-capitaine des chevau-légers de la reine-mère Anne d'AUTRICHE.
Il se marie trois fois.
Il épouse en premières noces en 1658 Angélique-Claire d’ANGENNES, fille du marquis de Rambouillet, avec qui il a deux filles et qui meurt en 1664.
Il se remarie une année plus tard à Marie-Angélique du PUY-du-FOU. Elle décède suite à l’accouchement de leur fils, qui mourra peu après d’une maladie infantile.
Alors qu’il a 37 ans, il rencontre Françoise-Marguerite de SÉVIGNÉ.
À cette époque, il a besoin d'argent et l'énorme dot que peut lui apporter Françoise de SÉVIGNÉ lui permettrait d'amortir une partie de ses dettes. Ce mariage qui s’apparente plus à une mésalliance (la famille de SÉVIGNÉ ne jouit pas d’un rang égal à celle de GRIGNAN) est néanmoins conclu le 27 janvier 1669 à l'hôtel de La Rochefoucauld à Paris et célébré deux jours plus tard à l'église Saint-Nicolas-des-Champs.
La marquise de SÉVIGNÉ, mère de la mariée, écrit à son cousin Roger de BUSSY-RABUTIN à propos de ce mariage : « La plus jolie fille de France épouse, non pas le plus joli garçon, mais un des plus honnêtes hommes du royaume ; c’est M. de Grignan ».
Le 29 novembre de la même année, Louis XIV nomme le comte de Grignan lieutenant-général du Roi en Provence. Il part retrouver ses terres natales le 19 avril 1670. Il fera son entrée à Aix le 19 mai et sera reçu au Parlement deux jours après. La nouvelle comtesse de Grignan le rejoint une année plus tard. Le couple résidera au château de Grignan pendant presque quarante ans. De leur union naîtront trois enfants, dont la future marquise de Simiane qui jouera un rôle important dans la publication de la correspondance de sa grand-mère maternelle.
En 1673, GRIGNAN assiège la cité d’Orange, réclamant l’entrée de celle-ci dans le territoire de France. En apprenant la nouvelle de la victoire du comte, Louis XIV aurait dit « Je suis fort content de Grignan ! »
M. de Grignan meurt le 30 décembre 1714 à l’âge de 82 ans dans une auberge près du Pont de Saint-Pons, entre Lambesc et Marseille. Il est enterré dans la chapelle de Notre Dame du Mont-Carmel de l'église des Grands-Carmes de Marseille.
Ses contemporains ont un avis généralement positif sur le gendre de Mme de SÉVIGNÉ. SAINT-SIMON était « fort des amis » de Louis PROVENCE, le fils du comte. Il décrit ainsi François de GRIGNAN : « C’était un grand homme, fort bien fait, laid, qui sentait fort ce qu’il était, fort honnête homme, fort poli, fort noble, en tout fort obligeant, et universellement estimé, aimé et respecté en Provence, où, à force de manger et de n’être point secondé, il se ruina. »
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
Lieutenant Général et Gouverneur de Provence, il exerça les pleins pouvoirs sur cette province pendant 44 ans, avec un total dévouement envers son roi Louis XIV. C'est une charge considérable et harassante, il doit lever l'impôt, faire régner l'ordre intérieur et défendre le royaume contre les ennemis extérieurs.
Il épousa en 3° noces (il était veuf 2 fois) Françoise-Marguerite, la fille de la Marquise de SÉVIGNÉ qui écrivait "après une longue attente, la plus jolie fille de France va se marier--- pas avec le plus joli garçon--- mais l'un des plus honnêtes du royaume ".
(Source : http://www.tourisme-paysdegrignan.com).
François de CASTELLANE-ADHÉMAR, héritier du comté de Grignan en 1668, épouse Françoise-Marguerite de SÉVIGNÉ. Louis XIV le nomme en 1669 lieutenant-général au gouvernement de Provence avec les fonctions de gouverneur. Il meurt en 1714 après avoir été pendant quarante-cinq ans le premier personnage de Provence.
Le château de Grignan 
Après l'apparition vers l'an 1000 du castellum qu'un texte atteste en 1035, le promontoire qui porte le château de Grignan a été peu à peu aménagé : modelage des escarpements, enceinte, fortification d'une plate-forme dominant la basse-cour et probablement entourée de défenses. Cette topographie s'imposa à l'implantation des bâtiments et à la structure du château fort qui s'y développa du XIIIe au XVe siècle. Ce que l'on peut en connaître pour la fin du Moyen Age montre à quel point les bâtisseurs des siècles suivants eurent peu de marge d'initiative face à cette organisation initiale, contraints à la fois par la présence des constructions médiévales et par l'exiguïté du site.
Le château connaît plusieurs phases principales de développement : au XIIIe siècle construction d'un châtelet d'entrée et d'un corps de salle dans le prolongement d'une tour carrée antérieure (XIIe siècle ?) ; renfort des accès au XIVe siècle (tours de la poterne occidentale et renfort du châtelet par la grosse tour semi-circulaire accotée à la tour carrée). Le corps de salle et les deux tours qui au sud s'y rattachent alors forment aux XIVe et XVe siècles l'essentiel du logis seigneurial.
La cour du puits est le cadre des premières phases de modernisation au dernier quart du XVe siècle. Après 1478 Gaucher ADHÉMAR, baron de Grignan, double en profondeur le corps de salle pour compléter le logis seigneurial. Il construit vers 1495-1515 une galerie reliée à ce dernier par un large escalier droit voûté d'ogives, adossé au corps de logis. Entre 1540 et 1558 son fils Louis ADHÉMAR, fait orner ce dernier et l'agrandit au sud d'un corps en retour. Il fait aussi remanier la chapelle Saint-Romain et les communs au nord de celle-ci, et bâtir contre le flanc ouest du site l'église collégiale Saint-Sauveur (1535-1542) couverte d'une terrasse dallée rendue accessible depuis la cour du puits.
A la suite des chantiers du XVIe siècle le front est du château devait ainsi présenter le résultat de la juxtaposition progressive, du sud au nord, de la tour carrée (XIIe siècle ?), de la tour renforçant le châtelet (XIVe siècle), du corps de salle (XIIIe siècle), du corps contenant l'escalier droit (1495-1515), enfin de constructions mal définies que les vestiges d'un passage voûté (Moyen Âge), d'un couvrement d'ogives (1495-1515 ?) et la présence de murs de refend et d'une cheminée en anse de panier (2e moitié du XVIe siècle-1er quart du XVIIe siècle ?) laissent présumer. Dans les années 1684-1689 François de CASTELLANE- ADHÉMAR fait bâtir à cet emplacement l'aile « des prélats », venant clore l'évolution architecturale de l'édifice.
Ses difficultés financières le conduisent à demander l'aide de ses frères pour le chantier de l'aile est qu'il entreprend à partir de 1684. Louis-Joseph est évêque de Carcassonne en 1681 après avoir occupé le siège d'Evreux. Jean-Baptiste a été depuis 1667 coadjuteur de son oncle François, archevêque d'Arles, puis titulaire de cette dignité en 1689. Il avait amené les consuls d'Arles à confier en 1673 à Jules HARDOUIN-MANSART la construction de l'hôtel de ville, chantier qu'il suivit de près.
Dès 1671 Mme de SÉVIGNÉ témoigne du projet : il s'agit « d'achever de bâtir » le château, allusion probable à l'inachèvement de chantiers antérieurs (Duchene, I, 183, 19 juillet 1671).
Le château modernisé et agrandi au XVIe siècle s'était avéré pendant un siècle conforme aux besoins d'un grand seigneur. Mais le pouvoir étendu de François de CASTELLANE- ADHÉMAR impliquait une vie de cour à laquelle ne répondaient plus vraiment ni l'allure « antique » du château, ni le nombre, ni la distribution de ses appartements, lorsque le comte devait recevoir à Grignan « tous ces trains qui passaient, ces compagnies sans compte et sans nombre qui se faisaient un air d'y aller de toutes les provinces » (Duchene, II, 769, 31 mai 1680 ; III, 1093, 4 avril 1689). Ainsi se trouve justifiée la profonde transformation de la partie est.
Mme de SÉVIGNÉ témoigne encore que cette construction ne vit pas le jour sans peine. Les travaux privaient le comte d'une bibliothèque, « lui ôtant les logements des étrangers et des domestiques » et laissant une « halle de salon (...) tout ouvert et tout dégradé » (Duchene, III, 1128, et 1147, 17 juillet et 14 septembre 1689). « L'air mortel de Maintenon » (Duchene, III, 1011, 18 octobre 1688) régnait ici lorsque les ouvriers modelaient le rocher ou taillaient les pierres de construction, emplissant de poussière un air rendu irrespirable par la grâce des vents.
La construction de l'aile « des prélats » au château de Grignan de 1684 à 1689 correspond à la requalification d'un secteur composite constitué du XIIe au XVIIe siècle. Commanditée sans intervention d'architecte par l'évêque de Carcassonne et l'archevêque d'Arles, frères du comte de Grignan, elle est bâtie en deux chantiers successifs selon des partis distincts dont l'harmonisation laborieuse est restée inachevée. Si le bâtiment de Carcassonne reflète initialement le savoir traditionnel de l'entrepreneur Florent LOISELEUR, celui d'Arles est imprégné des œuvres récentes de l'agence de Jules HARDOUIN-MANSART dont le maçon Jacque JAQUET dit Beaufleury a probablement été tenu de s'inspirer. Ce chantier est un exemple du mode d'action des architectes amateurs dans le milieu conservateur de la noblesse provençale.
Par son arrêté du 1er nivôse an II (20 décembre 1793) l'administration du district de Montélimar ordonne la démolition du château de Grignan. Précédée du 17 au 27 décembre de la vente du mobilier, son exécution en janvier 1794 se limite au démantèlement de l'édifice et à la destruction partielle de la façade sud sur la basse-cour. Seules les intempéries dégraderont l'aile « des prélats ». Le pillage qui s'ensuit est interrompu par le rachat en 1838 par Léopold FAURE (AD Drôme, notaire LAURENS, Montélimar), puis poursuivi par le comte Boni de CASTELLANE après 1902 jusqu'à son acquisition en 1912 par Marie FONTAINE, née BARROUX de HEERDT (AD Drôme, notaire MISSON, Grignan).
Léopold FAURE acquéreur du château en 1838 interrompt par quelques toitures provisoires le processus de dégradation initié en 1794. Le comte Boni de CASTELLANE nourrit dit-on un projet de restauration mais dépouille notamment la grande salle de sa cheminée.
Marie FONTAINE, pour l'essentiel entre 1913 et 1920, réalise la restauration qui reste partielle pour l'aile « des prélats » : elle s'attache à sa moitié sud, à son corps central, et au rez-de-chaussée de sa partie nord dont l'étage reste en ruine. Les principales distributions sont conservées mais les aménagements et décors intérieurs, disparus ou trop dégradés, sont reconstitués. Conseillée par un proche, Mgr MEFFRE, elle confie la conduite des travaux à l'architecte JULIEN de L'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse) et les décors au ferronnier ZALAFFI de Sienne, au peintre RATTO et au sculpteur ENDIGNOUX d'Avignon (inscriptions).
Lors de sa cession au conseil général de la Drôme en 1979, plusieurs des décors sont déposés par les héritiers de Marie FONTAINE. Un réaménagement les a remplacés, adaptant l'existant dans une perspective muséographique achevée en 1987.
(Source : http://insitu.revues.org/1203).

Le pont de Saint-Pons est un pont routier franchissant la rivière Arc au lieu-dit Saint-Pons, à l'ouest d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Construit au début du XIVe siècle, il a été élargi au milieu du XVIIIe, et est toujours en service.
La construction de l'édifice remonte au début du XIVe siècle, vraisemblablement avant 1320, d'après l'acte de vente du 15 décembre 1561, par lequel les religieuses de Saint-Barthélémy cédaient leur droit de péage à noble Melchior BOURDON.
C’est un pont en arc, ou pont à voûtes en maçonnerie, construit en pierres calcaires de moyen appareil. L’ouvrage, long de 45 mètres environ et large de 6, comprend quatre arches de 6,80 m d'ouverture : trois en arcs brisés surbaissés, et une en plein cintre côté rive droite. Les avant-becs triangulaires fortement saillants sont chaperonnés. La pile centrale comporte seule un arrière-bec triangulaire qui se poursuit jusqu'au parapet. C’était vraisemblablement aussi le cas pour l'avant-bec correspondant avant l’élargissement du XVIIIe siècle.
Le domaine, château et dépendances, de cette vieille famille aixoise, qui assura pendant plusieurs siècles de nombreuses charges administratives de la ville : viguiers et consuls, notamment, s'étendait en effet au bord de l'Arc, au droit du pont. C'est en ces lieux, à l'hôtellerie située au pied du château, que décéda le 30 décembre 1714 le comte de GRIGNAN, gendre de Madame de SÉVIGNÉ, gouverneur de Provence au retour des États de Lambesc.
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).

ADHÉMAR de MONTEIL de GRIGNAN François
CASTELLANE-ADHÉMAR de MONTEIL (de ) Louis Gaucher
ADHÉMAR de MONTEIL de GRIGNAN Louis François
ANCÉZUNE (d') Jeanne
ORNANO (d') Marguerite
 
 


                     


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