Note individuelle
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Fut elève de l'Ecole Polytechnique, secrétaire de légation de 1802 à 1815, préfet de la Corse en 1815, préfet de la Haute-Marne de 1818 à 1830, démissionnaire en 1830.
Préfet du département de la Marne sous l'Empire (Armorial et Généalogies des Familles de Saint-Etienne, par Jean-Antoine de LA TOUR-VARAN, Saint-Etienne, 1854, page 398).
Fut un des premiers élèves de l'école Polytechnique à sa fondation, entra dans les ambassades de 1802 à 1815. La Restauration le jugea alors capable de remplir le poste difficile de préfet de la Corse, encore toute frémissante de l'équipée napoléonnienne et il y reçut sa nomination de chevalier de la Légion d'honneur en 1818 pour services exceptionnels rendus en Corse.
(source : Bulletin Héraldique de France, par Louis de LA ROQUE, année 1894, page 90).
Chevalier de la Légion d'honneur en 1818 (Source : voir base Roglo).
Le parc de Montchenu a été constitué dans les années 1830 à l'initiative de M. Courbon de Saint-Genest, riche propriétaire montbrisonnais. Il fait construire une imposante demeure appelée communément l'Hôtel de St-Genest (aujourd'hui la Maison St-Joseph) et, en quelques années, il va acquérir les parcelles situées entre le quartier de la Madeleine, le faubourg de la Croix et la rue des Royats (actuellement rue Charles-de-Foucauld) afin de constituer un magnifique domaine de plus de 7 hectares situé à quelques mètres de la ville. En 1866, la propriété passe aux mains de sa fille Marie-Louise Courbon de Saint-Genest mariée au comte du Plessis qui transforme la propriété en créant une pièce d'eau autour de laquelle il aménage un somptueux parc. En 1907, la propriété est transmise par héritage à Mlle de Montchenu, petite-nièce de la comtesse du Plessis. En 1941, Georgette de Montchenu fait don de l'hôtel particulier et du parc qui deviennent une maison des œuvres et des terrains de sport et crée l'association Jeanne-d'Arc dont le père Duperray, supérieur du petit séminaire, devient le président. Aujourd'hui, le parc de Montchenu sert de terrain de sport et les responsables de la Maison St-Joseph poursuivent l'œuvre de Mlle de Montchenu, cette bienfaitrice à la bonté sans limite qui œuvra toute sa vie au service des autres.
(Source : http://forezhistoire.free.fr/montchenu.html).
Alors préfet de la Corse, il est nommé préfet de la Haute-Marne, par ordonnance royale, en date du 14 mars 1818. (Source : Bulletin des Lois).
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