Note individuelle
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Les traditions de la famille COURBON ou CORBON de SAINT-GENEST-MALIFAUX, la font venir dans les hautes montagnes qui séparent les anciennes provinces du Velay et du Forez au XIVe siècle, avec un cadet d'une famille noble de Normandie, qui y aurait épousé l'héritière du petit fief de Faubert, encore possédé par ses descendants et aujourd'hui connu sous le nom des GAUX. Quoi qu'il en soit de cette origine assez difficile à prouver, il est certain que dès 1400, les COURBON occupaient déjà une place honorable dans la bourgeoisie locale, rang qu'ils n'ont jamais perdu. L'auteur commun était Antoine, ou Jamet COURBON, notaire royal, que l'on trouve en 1486 vivant à Saint-Genest-Malifaux avec son petit-fils, marié à jeanne N... On le trouve cité dans plusieurs actes, entre autres dans un acte de partage, de 1473, où lui et son frère Pierre, font remise entre les mains de Mariette du BALAY, leur soeur de mère, beaucoup plus jeune qu'eux, de sa dot et de sa légitime, à l'occasion des fiançailles avec Jacques BLACHON de LA BLACHE. C'est également cet acte de 1473 qui nous permet de connaître le nom du père de Pierre et d'Antoine COURBON; il s'appelait aussi Antoine, avait été notaire royal, et était né vers 1400, et très probablement un peu avant. Cette antiquité d'origine avec habitation ininterrompue au même lieu, et les nombreux rameaux secondaire dont la trace n'a pu être suivie, expliquent la fréquence du nom de COURBON sur les deux versants de la montagne, qui sépare Saint-Etienne d'Annonay, où il occupe, comme cela est facile à comprendre, à peu près tous les degrés de l'échelle sociale. La branche des COURBON de PLENEY resta dans le notariat et fournit plusieurs juges à la chatellenie et baronnie de La Faye en Forez, dont dépendait Saint-Genest-Malifaux. Au milieu du XVIe siècle, le château de La Faye fut brûlé pendant les guerres de religion par un détachement de troupes protestantes que commandait COLIGNY. Dès lors La Faye qui ne fut plus rebâti perdit beaucoup de son importance et Saint-Genest devint le véritable chef-lieu de la baronnie, d'autant que les seigneurs étant absents, toute l'autorité demeura concentrée entre les mains des juges-châtelains qui résidaient dans ce gros bourg." (source : Bulletin Héraldique de France, par Louis de LA ROQUE, année 1894, pages 84-85).Les traditions de la famille COURBON ou CORBON de SAINT-GENEST-MALIFAUX, la font venir dans les hautes montagnes qui séparent les anciennes provinces du Velay et du Forez au XIVe siècle, avec un cadet d'une famille noble de Normandie, qui y aurait épousé l'héritière du petit fief de Faubert, encore possédé par ses descendants et aujourd'hui connu sous le nom des GAUX. Quoi qu'il en soit de cette origine assez difficile à prouver, il est certain que dès 1400, les COURBON occupaient déjà une place honorable dans la bourgeoisie locale, rang qu'ils n'ont jamais perdu. L'auteur commun était Antoine, ou Jamet COURBON, notaire royal, que l'on trouve en 1486 vivant à Saint-Genest-Malifaux avec son petit-fils, marié à jeanne N... On le trouve cité dans plusieurs actes, entre autres dans un acte de partage, de 1473, où lui et son frère Pierre, font remise entre les mains de Mariette du BALAY, leur soeur de mère, beaucoup plus jeune qu'eux, de sa dot et de sa légitime, à l'occasion des fiançailles avec Jacques BLACHON de LA BLACHE. C'est également cet acte de 1473 qui nous permet de connaître le nom du père de Pierre et d'Antoine COURBON; il s'appelait aussi Antoine, avait été notaire royal, et était né vers 1400, et très probablement un peu avant. Cette antiquité d'origine avec habitation ininterrompue au même lieu, et les nombreux rameaux secondaire dont la trace n'a pu être suivie, expliquent la fréquence du nom de COURBON sur les deux versants de la montagne, qui sépare Saint-Etienne d'Annonay, où il occupe, comme cela est facile à comprendre, à peu près tous les degrés de l'échelle sociale. La branche des COURBON de PLENEY resta dans le notariat et fournit plusieurs juges à la chatellenie et baronnie de La Faye en Forez, dont dépendait Saint-Genest-Malifaux. Au milieu du XVIe siècle, le château de La Faye fut brûlé pendant les guerres de religion par un détachement de troupes protestantes que commandait COLIGNY. Dès lors La Faye qui ne fut plus rebâti perdit beaucoup de son importance et Saint-Genest devint le véritable chef-lieu de la baronnie, d'autant que les seigneurs étant absents, toute l'autorité demeura concentrée entre les mains des juges-châtelains qui résidaient dans ce gros bourg".
(source : Bulletin Héraldique de France, par Louis de LA ROQUE, année 1894, pages 84-85).
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