Fiches individuelles


BODIN Alexandre Marcel Melchior dit Alexandre BODIN de MONTRIBLOUD
Homme politique, membre de l'Assemblée Constituante, député de l'Ain au Corps législatif - Officier de la Légion d'honneur

Naissance : 3 floréal an XII à Lyon 69
(Source : Assemblée Nationale).
Décès : 9 février 1893 à Saint-André-de-Corcy 01
(Source : Assemblée Nationale).

Père : BODIN Melchior André ( 1769 - 1846 )
Mère : MONTGOLFIER (de ) Emilie Benoite ( 1775 - 1809 )

Note individuelle : Représentant à l'Assemblée constituante de 1848, et député au Corps législatif de 1852 à 1869, né a Lyon (Rhône), le 23 avril 1804, il s'établit dans le département de l'Ain, à Saint-André-de-Corcy, où il possédait de grandes propriétés, et s'occupa d'agriculture en même temps que de politique.
D'opinions conservatrices, il inclinait sous le règne de Louis-Philippe vers le royalisme légitimiste. Le 23 avril 1848, il entra dans la lutte électorale et fut nommé représentant du département de l'Ain à l'Assemblée constituante, le 7e sur 9, avec 40,922 voix. Il fit partie du comité de l'agriculture et du crédit foncier, et vota toujours avec la droite :
- le 9 août 1848, pour le rétablissement du cautionnement;
- le 26 août, pour les poursuites contre Louis BLANC et CAUSIDIÈRE;
- le 1er septembre, pour le rétablissement de la contrainte par corps;
- le 18 septembre, contre l'abolition de la peine de mort;
- le 7 octobre, contre l'amendement GRÉVY;
- le 11 octobre, contre le cours forcé des bons hypothécaires;
- le 2 novembre, contre le droit au travail ;
- le 28 décembre, contre la réduction de l'impôt du sel;
- le 12 janvier 1849, pour la proposition RATEAU ;
- le 16 avril, pour les crédits de l'expédition de Rome ;
- le 2 mai, contre l'amnistie des transportés ;
- le 18 mai, contre l'abolition de l'impôt des boissons.
Non réélu à l'Assemblée législative, il entra, après s'être rallié à la politique présidentielle, au Corps législatif, le 29 février 1852 : il y représenta la 3e circonscription électorale de l'Ain, avec 16 302 voix sur 21 862 votants et 36 221 inscrits.
Il fut successivement réélu : le 22 juin 1857, par 18 470 voix (19 062 votants, 34 819 inscrits), et, le 1er juin 1863, par 22 789 voix (23 180 votants, 36 191 inscrits).
Il vota constamment avec la majorité dynastique, et échoua aux élections du 24 mai 1869, avec 10 190 voix, contre le candidat indépendant, M. GERMAIN, élu par 18 073 suffrages.
Fait chevalier de la Légion d'honneur le 30 juillet 1858, il en est devenu officier le 13 août 1864.
Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny).
Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés : Deuxième République Assemblée nationale constituante, du 23 avril 1848 au 26 mai 1849, département de l'Ain, groupe Droite, Second Empire - Corps législatif, Ire législature, du 29 février 1852 au 29 mai 1857, département de l'Ain, groupe Majorité dynastique, Second Empire - Corps législatif, IIe législature, du 21 juin 1857 au 7 mai 1863, département de l'Ain, groupe Majorité dynastique, Second Empire - Corps législatif, IIIe législature, du 31 mai 1863 au 27 avril 1869, département de l'Ain, groupe Majorité dynastique.
(Source : Assemblée Nationale).
Riche propriétaire et homme politique, il est royaliste légitimiste et s'occupe d'agriculture sous Louis-Philippe. Maire de Saint-André de Corcy par intervalles entre 1827 et 1865, il est élu à l'Assemblée Constituante en 1848 où il vote avec la droite. Candidat monarchiste malheureux en 1849, il se rallie ensuite au Second Empire et est élu à l'Assemblée législative de 1852 à 1869.
(Source : http://www.lectura.plus).
Alexandre BODIN dit Alexandre BODIN de MONTRIBLOUD, est un homme politique, propriétaire du château de Montribloud, et député de l'Ain de 1848 à 1849, siégeant à droite, et de 1852 à 1869, puis siégeant dans la majorité soutenant le Second Empire.
Il crée en 1864 la société anonyme, dénommée Compagnie de la Dombes, pour construire et exploiter une ligne de chemin de fer et dessécher et mettre en valeur six mille hectares au moins d'étangs, avec François Barthélemy ARLÈS-DUFOUR, Henri GERMAIN, Louis FRÉMY, Comte Le HON, Félix MANGINI, Amédée SELLIER et Lucien MANGINI, ce dernier agissant en son nom personnel et celui de messieurs Henri GERMAIN, Louis GUÉRIN et Gabriel SAINT-OLIVE (Bulletin des lois de la République Française, vol. 24, Paris, Imprimerie Nationale, coll. «Bulletin des lois», 1864, chap. 1071 «Partie supplémentaire», p. 661-672).
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
Le château de Montribloud est un ancien château fort élevé sur une poype par Humbert V de THOIRE-VILLARS au début du XIVe siècle, restauré au XIXe siècle (Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, 1987, p. 1005) dans un style néo-classique, qui se dresse sur la commune de Saint-André-de-Corcy à 3 kilomètres au sud-ouest du bourg, par un chemin qui s'embranche à l'ouest sur la route départementale 43, près de l'étang de Chavalet, dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le château fut le centre de la seigneurie, puis de la baronnie et enfin du comté de Montribloud.
L'origine de Montribloud est énigmatique : certains ont voulu faire dériver Montribloud de «Mons terribilis» et y célébrer le lieu de la bataille en 197 apr. J.-C. entre Albin et Septime Sévère luttant pour devenir Empereur romain. D'autres y voient une origine germanique, à travers les quelque transcriptions anciennes relevées «Montribloz, Montriblou, Montriblout».
Quoi qu'il en soit, au début du XIVe siècle, Montribloud n'était encore qu'un lieu-dit appartenant à Hugues BRUN, chanoine de la métropole de Lyon et obédiencier de Saint-Just, qui enjoignit à ses héritiers d'y bâtir une maison religieuse, par son testament de décembre 1313 (Topographie historique du département de l'Ain 1873, p. 260-261).
La dernière volonté du chanoine ne fut pas exécutée, et sur la large poype où devait être assis le nouveau monastère, les sires de THOIRE-VILLARS édifièrent un château fort.
Le 21 février 1334, Humbert V de THOIRE-VILLARS rend hommage au dauphin de Viennois pour le donjon de Montribloud qu'il vient de dresser sur la poype. Le 4 avril 1354, Humbert VI de THOIRE-VILLARS cède à Jean et à Antoine de CORLIER l'office et les droits de la champerie et foresterie de Saint-André et de Montribloud. Le même Humbert VI, par son testament du 16 décembre 1369, assigna une rente de 10 livres in mandamento de Montriblou, aux enfants de Guillaume, bâtard de Villars.
Le 31 octobre 1384, Humbert VII de THOIRE-VILLARS donne, en échange de la terre de Beauvoir en Bugey, à Eudes de VILLARS, seigneur du Montellier, son cousin, la seigneurie de Montribloud, avec toute la justice et le fief des paroisses de Saint-André, Civrieux, Bussiges et Saint-Marcel. Après la mort d'Eudes de VILLARS, décédé sans enfant, Montribloud passa, en 1418, à ses petits-neveux, fils de Jeanne de La TOUR et de Jean de La BAUME, comte de Montrevel et maréchal de France.
Il reste dans la puissante famille de La BAUME jusqu'à Antoine, comte de Montrevel, qui le vend, en 1590, à Martin et à Jean de COVET, seigneurs de la Mure, riches marchands drapiers originaires de la Bresse. Les Covet vont transformer le château fort ceint de fossés en une demeure Renaissance avec fenêtres à meneaux. Le 8 août 1660, Antoine de COVET, marquis de Villars, obtient que la baronnie de Montribloud soit érigée en comté.
Endetté, son petit-fils Jean-Baptiste de COVET, est acculé à vendre, le 24 janvier 1754, la seigneurie de Montribloud à son créancier, Pierre NICOLAU, échevin et trésorier de la ville de Lyon.
Héritant le château de son père, Christophe NICOLAU engage le célèbre architecte urbaniste Lyonnais, Jean-Antoine MORAND, pour le rebâtir selon son rang. La poype est agrandie, le château adopte un plan néoclassique et un jardin à la française est créé. Mais accusé d'avoir mélangé ses comptes personnels avec ceux de la ville de Lyon, il s'enfuit à Paris. Son fils Antoine NICOLAU le cède à un banquier lyonnais Melchior BODIN en 1826, dont le fils Alexandre BODIN, qui sera député de l'Ain, d'abord en 1848, puis au Corps Législatif, transforme l'allure du château en y introduisant des toitures en ardoises selon la mode de l'époque, tandis qu'il fait remodeler les jardins à l'anglaise. Le château actuel a peu changé d'allure depuis et appartient toujours à la famille BODIN.
Le château construit en briques est un exemplaire typique des châteaux néo-classique de la Dombes.
Le château est habituellement fermé au public. Lors des Journées du Patrimoine, les années impaires, la famille BODIN ouvre le château à la visite.
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
Depuis octobre 1826, Montribloud appartient à la famille BODIN, et c'est Alexandre BODIN, ancien député de l'Ain, qui l'a fait restaurer comme nous pouvons le voir actuellement.
(Source : http://ladombes.free.fr).
Ce lundi (16 avril 2018) en milieu d'après-midi, un spectaculaire incendie s'est déclaré dans le parc du château de Montribloud. Les flammes se sont emballées après un écobuage mal maîtrisé. D'importants moyens de secours ont été dépêchés sur place afin de circonscrire ce feu attisé par un léger vent. Eloigné de toute habitation et de la route, cet incendie n'a pas provoqué de coupure de circulation aux alentours.
(Source : https://www.leprogres.fr/ain-01-edition-dombes/2018/04/16/violent-incendie-au-chateau-de-montribloud).
Nommé chevalier de la Légion d'honneur le 30 juillet 1858, il est promu officier par décret du 13 août 1864, en qualité de représentant du Peupleà l'Assemblée Nationale en 1848, puis député au Corps Législatif de 1852 à 1859. Il demeurait au château de Montribloud en 2/1872. (Source : LH/265/5).

BODIN Alexandre Marcel Melchior
BODIN Melchior André
 
 
MONTGOLFIER (de ) Emilie Benoite
MONTGOLFIER Jacques Etienne
BRON Anne Justine Adélaïde Marie Claudine




BODIN Jean
Charpentier

Père : BODIN Jean ( ? - ? )
Mère : BOSSOT Marie ( ? - ? )

Union : DUMATHRAT Jeanne ( ? - ? )
Mariage : 20 janvier 1767 à La Guiche 71
Furent témoins Amable DEREINS, marchand à Champvent, François RENAUD, laboureur à Brure, Nicolas GUINGNARD, François DAUGY. Nota : rendue de MrFRICAUD, curé de Marizy.
Note individuelle : Charpentier à Marizy, en 1/1767.

BODIN Jean
BODIN Jean
 
 
BOSSOT Marie
 
 




BODIN Jean
Charpentier à Marizy





BODIN Jean
Charpentier à Marizy

Union : BOSSOT Marie ( ? - ? )
Enfant : BODIN Jean ( ? - ? )




BODIN Melchior André
Banquier

Naissance : 8 février 1769 à Romans-sur-Isère 26
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).
Décès : 14 février 1846 à Loriol-sur-Drôme 26
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).

Union : MONTGOLFIER (de ) Emilie Benoite ( 1775 - 1809 )
Mariage : 13 fructidor an IV à Lyon 69 section Midi
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).
Enfant : BODIN Alexandre Marcel Melchior ( an XII - 1893 )


                     


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