Fiches individuelles


LA TOUR VARAN (de ) Dominique Barthélemy
Chevalier, sous-lieutenant au régiment de Forez

Baptême : 24 juillet 1771 à Firminy 42 château de La Tour
Décès : 2 octobre 1822 à Firminy 42

Père : LA TOUR VARAN (de ) Nicolas ( ? - an IX )
Mère : SAIGNARD de LA FRESSANGE (de ) Françoise Angélique ( 1738 - > 1808 )

Union : VÉRON de TRÉMOLET Marie Anne ( ? - 1831 )
Mariage : 13 thermidor an V
Enfants : LA TOUR VARAN (de ) Jean-Antoine ( an VI - 1864 )
LA TOUR VARAN (de ) Françoise Angélique ( an VIII - ? )
LA TOUR VARAN (de ) Marie-Louise ( an X - ? )
LA TOUR VARAN (de ) Ange Antoine ( an XIII - ? )
LA TOUR VARAN (de ) Marie Apollonie ( 1809 - 1866 )
LA TOUR VARAN (de ) Charles Frédéric ( 1814 - 1833 )
Note individuelle : Sa mère le prédestinait à la religion, mais ses frères étant massacrés à Quiberon, elle se résout à le laisser vivre sa vit et lui donne quelques pièces d'or pour son départ. Il réchappe par miracle à la guillotine et se marie. Son fils à glorieusement perpétué le nom familial, car il fut une personnalité très connue des historiens foréziens.
(Source : La Famille de SAGNARD de LA FRESSANGE, une famille noble à Saint Didier en Velay, par Jérôme SAGNARD, page 14).
Echappa par miracle, à la Révolution et à l'échafaud.
(Source : Les Châteaux Historiques du Forez, par Emile SALOMON, réédition de l'impression de 1916, Lafitte Reprints Marseille, volume 1, page 367).
Sous-lieutenant au régiment de Forez (1783) (Preuves 12 octobre 1782), blessé dans les combats livrés à la Martinique (1790); emprisonné à Nantes (1793); échappé aux "baignades républicaines" de CARRIER et à la fusillade, après avoir subi le premier de ces supplices révolutionnaires.
(Source : L'Assemblée de la Noblesse du Bailliage de Forez en 1789, par Henri de Jouvencel, page 371).
Si de Saint-Dominique nous passons à la Martinique, l’île dont la beauté et les malheurs sont également célèbres nous trouvons mêlé à son histoire le nom d’un Forézien qui mérite d’être retenu. Il s’appelait Dominique Barthélemy de la TOUR VARAN. Sa vie présente de merveilleuses péripéties et pourrait tenter quelque romancier héroïque. Il est impossible de trouver une existence plus émouvante et plus tragique, un plus rare acharnement de la fatalité envers le même homme et aussi un plus rare bonheur, pour échapper à une mort sans cesse imminente. Notre héros naquit au château de la Tour, près Firminy, le 24 juillet 1771, de Nicolas de La TOUR et de Françoise Angélique de SAIGNARD de La FRESSANGE. En 1783, il obtenait une sous-lieutenance dans le régiment de Forez. En 1790, à peine âgé de 19 ans, il s’embarquait pour la Martinique. L’île était en révolution, Louis XVI y faisait passer des troupes pour mettre à la raison les insurgés. Dans l’un des premiers combats, Dominique Barthélemy a la jambe cassée par une balle. On le transporte à l’hôpital de la Pointe à Pitre. Quelques jours après, les révolutionnaires s’emparent de la ville ; ils massacrent tous ceux qu’ils peuvent saisir et n’épargnent même pas les malades et les blessés. Notre jeune officier parvient cependant à échapper à la mort. Un nègre envers lequel il s’était montré généreux peut le soustraire à ses ennemis en le cachant sous un monceau de cadavres.
Il n’est pas encore rétabli qu’il reprend son rang dans les troupes royales et même reçoit bientôt une nouvelle blessure à la jambe gauche. Son énergique constitution en triomphe aisément et il continue la lutte. Puis, la petite armée dont il faisait partie ayant été complètement décimée, il tente, avec quelques hardis compagnons de gagner les possessions anglaises. Ils sont trahis et après avoir pris le large, faits prisonniers. Notre héros s’était défendu avec son acharnement habituel, mais blessé à la cuisse d’un coup de sabre, il avait dû se rendre à discrétion. On le jette à fond de cale, fers aux mains et aux pieds. Il y reste huit mois et n’en sort qu’à Nantes où il est livré à CARRIER, délégué du Comité de Salut public, le 1er novembre 1793, CARRIER lui fait l’honneur d’une promenade dans un des bateaux à soupapes, dont il est l’ingénieux inventeur.
Barthélemy Dominique y prend place avec cent trois malheureux. Cent un sont noyés. Deux parviennent à détacher leurs liens et à gagner la rive à la nage. L’un des deux est Barthélemy de la TOUR-de-VARAN. Mais à peine a-t-il touché le bord qu’il est repris ; on le met dans un cachot humide où il perd les ongles et les cheveux et où on l’en tire pour le conduire à la fusillade. Une fois encore il est sauvé par son geôlier. Après Thermidor, enfin, il peut revenir dans son foyer, ruiné par la Révolution.
Je crois qu’il se rencontre rarement des existences aussi tragiques. Elle le fut jusqu’à la fin. Barthélemy-Dominique de La TOUR de VARAN, estime sans doute que décemment, il ne pouvait, comme un simple bourgeois, mourir dans son lit de sa bonne mort ; une existence aussi mouvementée qui se serait terminée de cette façon, eut manqué d’harmonie. Mais il était difficile, vers 1820, de trouver une manière peu commune d’en finir avec l’existence. La période des luttes héroïques et des grandes aventures était finie. Dominique-Barthélemy de La TOUR de VARAN en fut réduit à un moyen assez prosaïque. En visitant un souterrain, il tomba et mourut des suites de sa chute, le 2 octobre 1822.
(Source : Extrait d’un livre de Sylvain GIRERD dans le Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire du 27 janvier 1904, page 2).

LA TOUR VARAN (de ) Dominique Barthélemy
LA TOUR VARAN (de ) Nicolas
LA TOUR (de ) Jean-Baptiste
JULIEN de FRAISSE de LA VARENNE (de ) Anne
SAIGNARD de LA FRESSANGE (de ) Françoise Angélique
ALLIER de SAIGNARD Jean-Armand
DU PELOUX de SAINT-ROMAIN Marie Madeleine Marguerite




LA TOUR VARAN (de ) Françoise Angélique
Naissance : 29 nivôse an VIII

Père : LA TOUR VARAN (de ) Dominique Barthélemy ( 1771 - 1822 )
Mère : VÉRON de TRÉMOLET Marie Anne ( ? - 1831 )

Union : MOSSAN Lucien ( 1788 - ? )
Mariage : 7 septembre 1830
LA TOUR VARAN (de ) Françoise Angélique
LA TOUR VARAN (de ) Dominique Barthélemy
LA TOUR VARAN (de ) Nicolas
SAIGNARD de LA FRESSANGE (de ) Françoise Angélique
VÉRON de TRÉMOLET Marie Anne
 
 




LA TOUR VARAN (de ) Françoise Valentine
Naissance : 20 octobre 1830

Père : LA TOUR VARAN (de ) Jean-Antoine ( an VI - 1864 )
Mère : PEYRONNET Catherine ( an III - ? )

Union : REYNAUD Honoré ( ? - ? )
LA TOUR VARAN (de ) Françoise Valentine
LA TOUR VARAN (de ) Jean-Antoine
LA TOUR VARAN (de ) Dominique Barthélemy
VÉRON de TRÉMOLET Marie Anne
PEYRONNET Catherine
 
 




LA TOUR VARAN (de ) Jean-Antoine
Passementier, puis bibliothécaire et historien de la ville de Saint-Etienne - dit M. de la TOUR-VARAN

Naissance : 25 thermidor an VI à Feugerolles 42 Les Trois Ponts
Décès : 30 mars 1864 à Saint-Etienne 42
(Source : http://noms.rues.st.etienne.free.fr).

Père : LA TOUR VARAN (de ) Dominique Barthélemy ( 1771 - 1822 )
Mère : VÉRON de TRÉMOLET Marie Anne ( ? - 1831 )

Union : PEYRONNET Catherine ( an III - ? )
Mariage : 14 novembre 1828 à Montaud 42 ( Source )
Enfants : LA TOUR VARAN (de ) Françoise Valentine ( 1830 - ? )
LA TOUR VARAN (de ) Anna ( 1833 - ? )
LA TOUR VARAN (de ) Marie-Antoinette ( ? - ? )
Note individuelle : Il est l'auteur de nombreux ouvrages.

Servit en espagne, puis fut nommé bibliothécaire de Saint-Etienne. Il a laissé diverses études sur le Forez fort recherchées. Le style imagé et romantique, les descriptions moyenâgeuse de ses chroniques des châteaux et abbayes foréziens font de ses ouvrages une lecture attrayante où le chercheur peut glaner avec profit.
(Source : L'Assemblée de la Noblesse du Bailliage de Forez en 1789, par Henri de Jouvencel, page 372).
Les armes de cette famille sont : D'azur, à la tour d'or, crénelée de trois pièces, maçonnée, fermée et fénestrée de sable, adextrée d'une fleur de lys d'or, et sénestrée d'une étoile du même.
Le 15 mai 1816, LA TOUR-VARAN écrivait de Paris à son père, et parle du désir qu'aurait son oncle d'AUBIGNOSE de racheter le château de la Tour; il en demanda le plan, n'ayant "pas su dire à son oncle comment les appartements étaient". La même lettre parle de difficultés encore pendantes entre les LA TOUR-VARAN et CROZIER. Le projet d'achat n'eut pas de suites, car c'est CROZIER qui vendit le château de la Tour à la Compagnie des Mines, le 10 juin 1820.
(Source : Les Châteaux Historiques du Forez, par Emile SALOMON, réédition de l'impression de 1916, Lafitte Reprints Marseille, volume 1, pages 367-368).
Jean Antoine, est le dernier représentant d'une ancienne famille de chevaliers connue depuis les Croisades et qui avaient perdu des membres en 1623 au siège de Montpellier, en 1650 au siège de Barcelone et en 1756 au siège de Mahon. L'histoire allait se poursuivre.
La famille avait fait construire au XVIIe siècle un château dont le grand-père de Jean Antoine, Nicolas Latour de Varan, était propriétaire à la Révolution. Après un revers de fortune, en 1791, il vend la propriété à Joseph Crozier père de Jean Fleury et Claude qui seront associés au marquis d'Osmond dans la compagnie minière de Roche-la-Molière-Firminy. Devenu propriété de Creusot-Loire, ce château a été détruit au début des années 1980. Arrêté par le sinistre Javogues, Nicolas Latour de Varan ne dut sa survie qu'au sacrifice de ce qui lui restait de fortune.
Après des études au Collège de Saint-Étienne en compagnie d'Antonin Moine, il est reçu à Louis-le-Grand à Paris. Rentrant de la campagne d'Espagne en 1823, il s'établit à Saint-Étienne et devient commis de barre puis maître passementier.
Le 27 septembre 1842, il est nommé bibliothécaire de la ville de Saint-Étienne et le restera jusqu'à sa mort. Il a publié de nombreux écrits historiques, notamment Chroniques des châteaux et des abbayes (1854-1857).
Jean Antoine Latour de Varan meurt sans fortune et la municipalité décide, le 11/03/1875, à la suite d'un courrier signé par Claude Philippe Testenoire-Lafayette, bibliothécaire et Jean Baptiste Galley, sous bibliothécaire, élève de Latour de Varan, de transformer gratuitement la concession temporaire en concession à perpétuité.
(Source : http://noms.rues.st.etienne.free.fr).
Demeurait depuis plus de 6 mois à Saint-Etienne, au lieu de la Croix de Mission, à son mariage, en 11/1828.

LA TOUR VARAN (de ) Jean-Antoine
LA TOUR VARAN (de ) Dominique Barthélemy
LA TOUR VARAN (de ) Nicolas
SAIGNARD de LA FRESSANGE (de ) Françoise Angélique
VÉRON de TRÉMOLET Marie Anne
 
 




LA TOUR VARAN (de ) Joseph
Chevalier, sous-lieutenant au Régiment de Forez

Baptême : 15 novembre 1768 à Firminy 42 né la veille à La Tour
Décès : 4 décembre 1793 à Lyon 69 victime de la Révolution, fusillé aux Brotteaux

Père : LA TOUR VARAN (de ) Nicolas ( ? - an IX )
Mère : SAIGNARD de LA FRESSANGE (de ) Françoise Angélique ( 1738 - > 1808 )

Note individuelle : Fut l'un des défenseurs de Lyon contre la Terreur, décédé victime de la Révolution, fusillé aux Brotteaux le 4 décembre 1793.
(Source : L'Assemblée de la Noblesse du Bailliage de Forez en 1789, par Henri de Jouvencel, page 371).
Ecuyer, demeurant à Lyon, lieutenant au régiment du Forez, arrêté le 20 octobre 1793, fusillé le 4 décembre 1793 aux Brotteaux.
(Source : http://noms.rues.st.etienne.free.fr).

LA TOUR VARAN (de ) Joseph
LA TOUR VARAN (de ) Nicolas
LA TOUR (de ) Jean-Baptiste
JULIEN de FRAISSE de LA VARENNE (de ) Anne
SAIGNARD de LA FRESSANGE (de ) Françoise Angélique
ALLIER de SAIGNARD Jean-Armand
DU PELOUX de SAINT-ROMAIN Marie Madeleine Marguerite


                     


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