Note individuelle
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Avocat au Parlement de Saint-Etienne, il possède le moulin à papier du Crouzet, commune de St-Didier-en-Velay.
En 1325, un petit moulin existait déjà en face du hameau du Crouzet, le moulin de
Montcodiol, propriété successive de plusieurs familles. En 1614, ces biens furent apportés en dot par Antoinette de Coppier à son mari Claude de Cusson de Saintignac.
Vers 1625, la scie primitive fut transformée en moulin à papier comme en témoigne l'inscription qui figure encore aujourd'hui au-dessus de l'entrée principale de la papeterie.
Les papeteries du Crouzet se dressent sur la rive gauche de la Sémène. Le Crouzet est un hameau de la paroisse de Saint-Didier en Velay, aujourd'hui située en Haute-Loire.
La papeterie passa par le jeu des alliances au sein de la famille des Véron de la Combe le 31octobre 1735 qui la loua durant plusieurs siècles.
Le 7 août 1774, Jean-Marcellin de Veron de la Combe, avocat et conseiller au parlement de Paris et conseiller du roi, loua la papeterie du Crouzet à (Jean) Pierre Thollet, pour « cinq cent cinquante livres, une rame de papier cloche et une rame de papier à lettres ». A cette époque, il y avait une cuve, un grand moulin à six piles à maillets, et un petit moulin à cinq piles à maillet.
A noter que la papeterie du Crouzet fut ensuite directement administrée par des membres de la famille Veron de la Combe ou louée avant d'être vendue en 1992 à la société espagnole ABZAC, fabricant de tubes et cartons
(Source : http://noms.rues.st.etienne.free.fr/rues/neyron.html).
La noblesse et la bourgeoisie de Saint-Didier-en-Velay :
On reste étonné de trouver dans la baronnie de Saint-Didier, une aussi abondante floraison de nobles et de bourgeois.
La cité était riche. Son commerce était actif. Des bourgeois considérables s’étaient liés à des nobles de Saint-Didier et des environs. De vieille familles s’installèrent à Saint-Didier à la suite d’alliances. Les puissants barons de Saint-Didier, qui résidaient une partie de l’année dans leur vieux castel, avaient attiré également un certain nombre de noble.
La vie, d’ailleurs, y était aisée et agréable. Cette bourgeoisie et cette noblesse, riches et considérables sous plusieurs aspects, presque toujours désœuvrées ou tout au moins disposant de beaucoup de loisirs, aimaient infiniment les amusements, les plaisirs et les jeux de grand exercices, tels que le mail, la chasse, les boules.
On y jouait notamment, d’une manière distinguée, à la paume longue avec des battoirs en forme de palettes à long manche, et avec des balles garnies de peau blanche.
Plus de trente familles nobles et bourgeoises vécurent à Saint-Didier. Quelques-unes, depuis longtemps, ont disparu, fondu dans des alliances. D’autre se sont éteintes sans postérité. D’autre enfin, subsistent encore, au nombre de celle-ci, citons les familles du PELOUX de SAINT-ROMAIN ; la famille de LAFRESSANGE ; la famille de VÉRON de La COMBE ; de LUZY de PÉLISSAC ; ALLOUËS de LAFAYETTE, etc.…
Famille de VÉRON de La COMBE :
Cette famille installée depuis le XVe dans la baronnie de Saint-Didier y a joué un rôle de premier plan.
Cette maison qui compte parmi les plus ancienne de sa province, serait originaire de la partie du Forez, si souvent disputée, qui confine en même temps aux deux province voisines, le Velay et l’Auvergne. Cette famille vint s’établir ensuite, au XIIe, dans la vallée du Lignon, cette haute région cévenole, que domina longtemps l’imposant Castrum de Bounas. Elle n’y resta d’ailleurs pas immuablement fixée. Plusieurs de ses membres résidèrent au Puy, tout en conservant des biens à Beaujeu et à Bonnas.
Inscrit au rôle de la «monstre et nommée de Messieurs de noblesse» (1639), appelée à maintes reprises au service du ban et de l’arrière-ban, cette maison a donné de nombreux officiers des armées du roi dont un maréchal de camp vice-roi aux Antilles, des chevalier de Saint-Louis, des magistrats réputés, des religieux, des religieuses, notamment aux Abbayes nobles de Bellecombe et de la Séauve, des demoiselles de la maison de Saint-Cyr, …etc.
Théodore de VÉRON de la COMBE racheta Montcodiol en 1865.
(Source : http://histoire-seauve-et-velay.fr/2018/03/la-noblesse-et-la-bourgeoisie-de-saint-didier-en-velay/).
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