Fiches individuelles


AYMÉE Marie Anne
Décès : avant mars 1738

Union : SAIGNARD de SAINT-PAL (de ) Claude Joseph ( ~ 1688 - 1763 )
Mariage religieux : avant mars 1738
Enfant : SAIGNARD de SAINT-PAL (de ) Joseph François ( < 1738 - ? )




AYNARD Andrée Christine
Designer, architecte d'intérieur

Naissance : 23 décembre 1925 à Paris (6ème) 75
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).
Décès : 19 janvier 2013 à Paris 75
(Source : Le Journal de Saône-et-Loire du 21 janvier 2013).

Père : AYNARD Joseph ( 1875 - 1946 )
Mère : SAINT-RENÉ-TAILLANDIER Louise Saint-René ( 1890 - ? )

Union : PUTMAN Jacques ( 1926 - 1994 )
Mariage : vers 1950
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).
Divorce :
Enfants : PUTMAN Cyril ( 1962 - ? )
PUTMAN Olivia ( ? - ? )
Note individuelle : Andrée AYNARD naît dans une famille bourgeoise de banquiers et notables d'origine lyonnaise. Son grand-père, Édouard AYNARD, est le fondateur de la banque Maison Aynard et fils; sa grand-mère et épouse d'Édouard est Rose de MONTGOLFIER, descendante de la famille des frères inventeurs du ballon à air chaud. Andrée grandit dans le VIe arrondissement de Paris, rue des Grands Augustins. Enfant, elle passe la plupart de ses étés dans l'Abbaye de Fontenay, superbe édifice abritant jadis les ateliers des frères MONTGOLFIER et racheté en 1906 par son grand-père Édouard. Cette première rencontre avec l'architecture va marquer durablement sa sensibilité artistique, forgeant son goût pour les espaces sobres, simples, voire austères. Pourtant, l'éducation artistique d'Andrée AYNARD passe d'abord par la musique : sa mère, Louise Saint-René TAILLADIER, la pousse elle et sa sœur dans l'apprentissage du piano. Andrée sort à dix-neuf ans du conservatoire de Paris, en recevant le prix d'harmonie. Cependant la vie d'ascète et de recluse qu'implique une véritable carrière musicale la rebute. Andrée AYNARD cherche dès lors une voie plus à même de satisfaire sa curiosité. C'est sur les conseils de sa grand-mère Madeleine Saint-René TAILLADIER qu'Andrée devient coursier pour la revue Femina, ce qui lui permet de côtoyer des personnalités artistiques tout en découvrant de nombreux lieux insolites de Paris. C'est grâce notamment à cette sensibilité pour l'espace qu'elle fait ses preuves dans la presse, comme styliste de plateaux (où sont photographiés les modèles de prêt-à-porter). À la fin des années cinquante, Andrée AYNARD épouse le collectionneur, éditeur et critique d'Art Jacques PUTMAN, habitué du Café de Flore, avec qui elle fréquente des artistes contemporains, dont Pierre ALECHINSKY, Bram van VELDE, Alberto GIACOMETTI ou encore Niki de SAINT-PHALLE. De leur union naissent deux enfants : le futur galeriste et écrivain Cyrille Putman en 1962 et Olivia, sa cadette. En 1958, à l'âge de 33 ans, Andrée AYNARD collabore avec la chaine Prisunic en tant que directrice artistique des rayons maison. Elle rencontre Michel GUY, avec qui elle découvre la vie noctambule parisienne, un ami sincère qui sera également un de ses premiers clients. Dès 1968 c'est dans l'agence de style Mafia qu'elle s'illustre. Elle est alors repérée par Didier GRUMBACH qui l'engage afin de créer une nouvelle société à l'origine orientée vers le développement du prêt-à-porter et du textile : Créateurs et Industriels. C'est à cette période qu'Andrée AYNARD s'essaye à l'architecture d'intérieur : elle aménage pour la société des bureaux dans d'anciens locaux SNCF, puis plus tard redécore l'appartement new-yorkais de GRUMBACH.
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).
Andrée PUTMAN naît en 1925 dans une famille bourgeoise de banquiers et notables d'origine lyonnaise. Son grand-père, Édouard AYNARD, est le fondateur de la banque Maison Aynard et fils ; sa grand-mère et épouse d'Édouard est Rose de MONTGOLFIER, descendante de la famille des inventeurs du ballon à air chaud. Son père Joseph AYNARD est un normalien qui maîtrise à la perfection sept langues, cet écrivain traducteur de Shakespeare ayant fait vœu d'austérité et de réclusion en réaction à son milieu ; sa mère Louise Saint-René TAILLANDIER est concertiste, fantasque pianiste de talent, qui se console dans la frivolité «d'être une immense artiste sans scène» (Sibylle Vincendon, Andrée Putman, 68 ans, designer», sur liberation.fr, 13 février 1999) ; elle était la fille de la femme de lettres Madeleine Saint-René Taillandier et la petite-fille de l'académicien René Taillandier, dit Saint-René Taillandier.
Andrée grandit dans le VIe arrondissement de Paris, rue des Grands-Augustins. Enfant, elle passe la plupart de ses étés à l'Abbaye de Fontenay, édifice cistercien abritant jadis les ateliers des frères MONTGOLFIER. Cet endroit austère nourrit ses premières perceptions esthétiques : la géométrie des lieux, ses vues et perspectives, «les jeux de pierre et de lumière, l'incroyable richesse et diversité des non couleurs»… autant d'éléments qui trouveront un écho dans ses réalisations futures. «J'ai gardé de tout cela la plus grande méfiance à l'égard des affreux excès de surenchère» (Sibylle Vincendon, Andrée Putman, 68 ans, designer», sur liberation.fr, 13 février 1999).
L'éducation artistique d'Andrée PUTMAN passe d'abord par la musique : poussée par sa mère, elle écume les concerts avec sa sœur et joue beaucoup de piano. Elle se laisse cependant dire que ses mains ne sont pas celles d'une pianiste, et qu'en conséquence elle ne sera jamais virtuose. Elle est alors dirigée vers l'étude de la composition, au conservatoire national de Paris. Lorsqu'elle reçoit le Premier Prix d'Harmonie du Conservatoire des mains de Francis POULENC, celui-ci lui assène qu'encore au moins dix années de travail acharné et de vie recluse lui seront nécessaires pour prétendre, peut-être, à une carrière de compositeur (Sophie de Santis, Andrée Putman, femme de style, Culture, sur lefigaro.fr, Le Figaro, 18 novembre 2010 : «En 1971, elle aménage rue de Rennes, à Paris, Créateurs et industriels, sorte de concept store avant l'heure, où se côtoient vêtements et objets. Elle y révèle CASTELBAJAC, MIYAKE, MONTANA et MUGLER»). Elle se voit alors comme les carmélites qu'elle imaginait à Fontenay, et cette semonce sonne le glas d'une carrière de musicienne, prévue comme en hommage à sa mère. Andrée cherche dès lors une voie plus à même de satisfaire sa curiosité.
Elle est tout d'abord victime, à vingt ans, d'un grave accident de vélo duquel elle réchappe de justesse. Elle garde de cette épreuve un maintien physique très caractéristique : grande femme, très droite, démarche d'équilibriste. C'est peu après cet accident qu'elle s'émancipe d'une carrière musicale pesante et de l'apparente sécurité offerte par son milieu pour satisfaire sa curiosité et partir à la découverte du monde. Le jour où elle décide de vider sa chambre de jeune fille et de la meubler seulement d'un lit de fer très dur, d'une chaise et d'une affiche de MIRÒ sur des murs blancs est une première manifestation de son désir d'indépendance face à une famille qui lui demande alors «si elle pense à la peine qu'elle leur fait ?».
«Que peut-on faire quand on n'a pas été à l'école, qu'on est musicien et qu'on a arrêté la musique» demande-t-elle à sa grand-mère, Madeleine SAINT-RENÉ-TAILLANDIER, présidente «mondaine et glaciale» du prix Fémina ? À part «grouillot», rien. C'est donc sur les conseils de sa grand-mère qu'Andrée devient coursier pour la revue Femina. Elle effectue toutes les basses œuvres de la rédaction, mais observe, l'œil toujours aiguisé, le théâtre social qui se tient lors des réunions «où l'on croisait le malade imaginaire et les Précieuses ridicules». Elle collabore également avec les magazines Elle et l'Œil, prestigieuse revue d'art, où elle propose des installations remarquées d'objets de styles et d'époques différents. Elle identifie ce qui est raffiné et nouveau, enrichit sa connaissance des grands couturiers… et passe tous les jours devant le Café de Flore. «On y voyait Antonin ARTAUD, Juliette GRÉCO, GIACOMETTI, Jean-Paul SARTRE et Simone de BEAUVOIR… Des gens aux visages libres et qui n'étaient pas dans les conventions». Ces premiers emplois lui permettent de côtoyer des artistes, personnalités qui lui sont plus familières que les intellectuels. À l'époque, Andrée PUTMAN se cherche, se construit. Durant toutes ces années, elle n'ose pas encore s'exprimer pleinement. Elle s'efface toujours devant le talent des autres, qu'elle sait repérer rapidement grâce à cette enfance surexposée à l'art. Ayant elle-même «souffert d'être enfermée dans des chemins balisés» elle est émue par les «créateurs incompris», «impressionnée par ces artistes qui ne cherchent rien d'autre que de rester dans le fin fond de leur sincérité, de leur risque», elle n'imagine que les aider et faire le lien entre eux et le reste du monde.
À la fin des années 1950, Andrée AYNARD épouse le collectionneur, éditeur et critique d'art Jacques PUTMAN avec qui elle fréquente des artistes dont Pierre ALECHINSKY, Bram Van VELDE, Alberto GIACOMETTI ou encore Niki de SAINT-PHALLE. De leur union naissent deux enfants : Cyrille et Olivia. Elle devient, en 1958, styliste pour Prisunic où elle s'emploie «à faire de belles choses pour rien», toutes consacrées à l'univers de la maison. Elle concrétise aussi sa volonté de rendre l'art accessible au plus grand nombre et de faire tomber les barrières entre les individus en proposant, avec son mari, des lithographies à tirage limité pour 100 francs seulement (1,73 € en monnaie constante selon le convertisseur INSEE), disponibles dans les magasins Prisunic.
Dès 1968 c'est dans l'agence de style Mafia qu'elle s'illustre. Elle est alors repérée par Didier GRUMBACH avec qui elle crée, en 1971, une nouvelle société orientée vers le développement du prêt-à-porter et du textile : Créateurs et Industriels. Elle sera par son intuition la révélatrice de nombreux talents, comme Jean-Charles de CASTELBAJAC, Issey MIYAKE, Claude MONTANA, Thierry MUGLER dans son concept store de la rue de Rennes… Parallèlement, elle commence discrètement à exprimer son talent pour l'agencement de lieux délaissés. Elle aménage par exemple Créateurs et Industriels dans un ancien entrepôt de la SNCF.
A la fin des années 1970, l'aventure Créateurs et Industriels s'arrête et Andrée PUTMAN divorce. Face au séisme de la séparation, elle cherche à donner une forme à son intense sentiment de vide : elle vit alors dans un espace aménagé d'un lit et de deux lampes, «dans la totale austérité, parce que je ne savais plus ce que j'aimais». C'est à ce moment que, sous les encouragements de son ami Michel GUY, elle décide de créer le bureau Écart (palindrome de "Trace"). C'est donc à 53 ans qu'Andrée PUTMAN entame véritablement la carrière qui l'a fait connaître de New York à Hong Kong.
Andrée PUTMAN commence par ressusciter les talents oubliés du mobilier des années 1930 : René HERBST, Jean-Michel FRANK et Adolphe CHANAUX, Pierre CHAREAU, Robert MALLET-STEVENS, Antoni GAUDÍ, Eileen GRAY… Elle se passionne pour leur travail, déniche des pièces, restaure, réédite, fait connaître, élabore un catalogue d'une forte cohérence. «Mon seul souci était de me dire si j'intéresse au moins dix personnes, j'aurais accompli quelque chose qui va me porter toute ma vie». Ses espérances seront largement dépassées : des milliers de personnes seront séduites par ces pièces.
De la réédition d'objets à la conception d'espace, il n'y a qu'un pas. Elle le franchit portée par son goût pour la pureté des structures. «Le luxe pompeux est une chose polluante qui me fait horreur. Je m'intéresse à l'essentiel, à la charpente, à la colonne vertébrale des choses». Elle invente le concept de boutique-hôtel en aménageant l'Hôtel Morgans en 1984 à New-York. Ce chantier marque un tournant dans la carrière d'Andrée PUTMAN : elle parvient à réaliser un hôtel de luxe avec très peu de moyens et affirme son style en proposant des chambres sobres et des effets d'optique. «C'est parce que j'ai commencé à travailler à New York, que les Français m'ont réclamée». Elle réalise alors de plus en plus de projets d'architecture intérieure : elle conçoit des hôtels, dont Le Lac au Japon, l'Im Wasserturm en Allemagne et le Sheraton à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, l'atelier d'Azzedine Alaïa (The Vogue List, sur vogue.fr, Condé Nast, 6 février 2012 : «En 1985, Le créateur s'installe au 17, rue du Parc-Royal à Paris. Andrée Putman aménage le nouvel espace où se croisent le temps d'un essayage, d'un déjeuner ou d'une séance photo, mannequins, clientes, romanciers ou artistes»), des boutiques pour Balenciaga, Bally ou encore Lagerfeld, des bureaux, notamment celui de Jack LANG au Ministère de la Culture en 1984 (et devenu depuis Lionel JOSPIN, le meuble de bureau des Premiers ministres dans l'Hôtel Matignon : Interview de Richard Flahaut, conservateur de Matignon, par LeMonde.fr, 14 septembre 2012), et des musées comme le CAPC, musée d'art contemporain de Bordeaux ou le musée des Beaux-Arts de Rouen.
En 1994, Andrée PUTMAN réalise l'aménagement intérieur des avions Concorde exploités par Air France («10 choses à retenir sur Andrée Putman, la papesse du design», sur elle.fr, 22 janvier 2013, p. 6/11).
A travers ses réalisations, Andrée PUTMAN a souhaité réconcilier les matériaux «riches» et «pauvres», utiliser la lumière de manière inédite et mettre les espaces à nu pour en retrouver l'origine; elle s'est aussi attaquée aux modes de vie. Les appartements qu'elle a conçus ont permis de concrétiser sa volonté de rompre les codes : pourquoi dîner dans une salle à manger, cuisiner dans une cuisine, dormir dans une chambre, quand on peut faire tomber les cloisons, changer les habitudes ? «Il ne s'agit pas de se baigner dans son salon, de jouer au chef dans sa chambre à coucher, mais plutôt d'ouvrir les espaces à des occupations diverses, à des lieux flexibles. Pourquoi les espaces seraient-ils accaparés par une fonction plutôt que de favoriser les sensations qu'ils nous offrent ?».
En 1997, Andrée PUTMAN crée le Studio qui porte son nom, spécialisé en architecture intérieure, design et scénographie.
Lorsqu'elle dessine des objets, elle se moque des excès qui conduisent à vouloir absolument redessiner des pièces parfaitement conçues par d'autres. «Il faut accepter que beaucoup de choses ne peuvent plus être touchées ou à peine. Si on les touche, il faut apporter une graine de plaisanterie, un recul, un humour. C'est ce qui m'intéresse : qu'il y ait une plaisanterie dans une collection, une connivence possible». Ainsi pour Christofle, avec qui elle entame une collaboration en 2000, elle dessine la ligne de couverts, d'objets et de bijoux Vertigo, dont le fil conducteur est un anneau légèrement tordu, asymétrique. «Cet anneau, toujours le même, est plus ou moins fin, avec des diamètres différents selon l'objet qui le supporte. Le fait que cet anneau soit tordu, lui donne une vie : est-il tombé ? Pourquoi est-il tordu ? L'imperfection fait partie de la vie». Elle dessine également un seau à champagne pour Veuve Clicquot et réinterprète le mythique Steamer Bag de Louis Vuitton. En 2001, Andrée PUTMAN crée son parfum «Préparation parfumée» ; deux ans plus tard, elle lance «Préparation meublée», sa propre ligne de meubles qu'elle s'amuse à nommer «Croqueuse de diamants», «Jeune bûcheron», «Bataille d'oreillers»…
En tant qu'architecte d'intérieur, elle réalise entre autres l'hôtel Pershing Hall à Paris en 2001, la maison La Pagode à Tel-Aviv en 2003, l'appartement de la collectionneuse et galeriste Pearl LAM à Shanghaï et le Blue Spa de l'hôtel Bayerischer Hof à Munich. En 2005, Guerlain désigne le Studio Putman pour revoir l'aménagement de son espace historique, sur les Champs-Élysées. Pour la demeure tangéroise de Bernard-Henri LÉVY et Arielle DOMBASLE qu'elle conçoit en parallèle, Andrée effectue un travail de restructuration sur cet édifice dévalant une falaise et elle déploie, à l'intérieur, une succession de pièces à la fois majestueuses et sobres.
En 2007, c'est un nouveau chapitre qui s'ouvre puisqu'Olivia PUTMAN, la fille d'Andrée PUTMAN, reprend les rênes du Studio, un souhait de longue date de la fondatrice. «Nous nous sommes aperçus que notre nom était devenu, avec le temps et la renommée d'Andrée, un adjectif qualificatif. Un projet était Putman ou n'était pas Putman !», déclare Olivia PUTMAN. Diplômée en Histoire de l'Art et paysagiste de formation, elle souhaite perpétuer cet esprit «touche à tout» sans cesse revendiqué par sa mère.
En 2008, le Maire de Paris Bertrand DELANOË choisit de confier la Présidence du premier Comité Design Paris à Andrée PUTMAN, lequel a pour mission d'engager des réflexions et d'émettre des avis dans les domaines du mobilier urbain, les équipements publics parisiens et les uniformes du personnel. La même année, elle présente Voie Lactée, le piano à queue qu'elle a dessiné pour la plus ancienne marque française de pianos Pleyel, et dévoile au Salon international du meuble de Milan la collection «Entrevue» pour Bisazza. Au mois de juin, la boutique qu'elle a aménagée pour la créatrice Anne FONTAINE à New York est inaugurée, faisant suite à celles précédemment réalisées à Paris et Tokyo.
L'année suivante, Andrée et Olivia PUTMAN présentent une nouvelle chaise dessinée pour l'entreprise américaine Emeco, une collection de lunettes pour RAC Paris, une ligne de tapis pour Toulemonde Bochart, un couteau pour Laguiole, la gamme de mobilier de jardin «Inside Out» pour Fermob, une collection de trois meubles pour l'éditeur français Silvera ainsi que la scénographie pour les concerts du chanteur Christophe à l'Olympia et l'exposition Madeleine VIONNET aux Musée des Arts Décoratifs de Paris. En octobre 2009, une nouvelle monographie consacrée à la carrière d'Andrée PUTMAN est parue aux Éditions Rizzoli. L'année suivante, l'Hôtel de Ville de Paris lui rend hommage en accueillant une exposition qui retrace sa vie et qui attira plus de 250 000 visiteurs (Studio Putman).
Récompenses et distinctions : 2009 - Best design award (Prix du meilleur designer), voté par 4000 journalistes (Who's who in France); 2008 - Chevalier de la Légion d'honneur, Officier des Arts et des Lettres, Paris, France (Who's who in France); 2006 - Gale Spa award, Für Bayerischer Hof, Baden-Baden, Allemagne (Who's who in France); 2005 - 1er prix veuve Cliquot pour la femme d'affaires, pour l'ensemble d'une carrière, Paris, France (Who's who in France); 2002 - Hôtel of the year award, prix des meilleurs hôtels de l'année, Der Feinschmecker, Allemagne, no 1 Ritz-Carlton, Wolfsburg, no 3 Im Wassertum, Cologne; 2001 - Iida star award, Chicago, USA (Who's who in France); 1999 - Modernism design award, prix du modernisme dans le design pour l'ensemble de sa carrière, Brooklyn Museum of Art, New York, USA (Who's who in France); 1998 - Honorary Doctor of fine arts degree, The School of The Art Institute of Chicago, Chicago, USA, 1997 - Stars of the design award, pour l'œuvre d'une toute une vie en Design d'Intérieur. Pacific design center, Westweek 97. Los Angeles, U.S.A
1996 - Honorary Doctor of fine arts degree, Parsons school of design, nommée Docteur Honoris Causa de la Parsons school of Design, New York, U.S.A; 1996 - The good design award, prix du design industriel pour des produits destinés à des marchés mondiaux au Chicago Athenaeum, (musée de l'architecture et du design), Chicago, USA; 1996 - Business traveller award, Sheraton, Aéroport de Paris- Meilleur Nouvel Hôtel dans le Monde, décerné par Carlson Wagonlit); 1995 - Grand prix national de la création industrielle, décerné par Monsieur Philippe Douste-Blazy, Ministre de la Culture, Paris, France; 1995 - Blenheim jewelry display award, Jewelers of America International- Bijouterie exposée à New York. Prix du meilleur Stand, New York, USA; 1993 - Oscar du design, Sponsorisé par le magazine économique français "Nouvel Economiste", Prix Prestige pour la collection de l'hôtel Morgans, Paris, France; 1992 - Prix Crystal Award d'excellence en design, décerné par "the american society of interior designers", San Francisco Museum of Modern Art, San Francisco, USA; 1991 - Prix européen d'architecture d'intérieur, pour la catégorie "hôtels et restaurants" décerné pour l'Hôtel Im Wassertum (Cologne), Amsterdam, Pays-Bas; Grand prix européen d'architecture d'intérieur («Andrée Putman, reine de l'architecture d'intérieur», deco.fr,ý 15 août 2008), pour l'ensemble de sa carrière, catégorie hôtels et restaurants, bureaux, loisirs et théâtres, boutiques ((Who's who in France et Andrée Putman).
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
La «parisienne chic du 6e arrondissement, toujours impeccable, qui ne laisse rien au hasard», Andrée PUTMAN est décédée samedi matin à 87 ans. Designer et architecte d'intérieure française, elle laisse derrière elle un héritage artistique intemporel immense et une foule d'inspirations pour ses successeurs. Le premier croquis qu'elle dessine sera celui du magasin Prisunic en 1958 à qui elle donne un style élégant et épuré. Prédestinée à une carrière de pianiste professionnelle, elle s'oriente plutôt vers le design. 20 ans plus tard, elle fonde l'agence Ecart et signe des rééditions des meubles des 30's dont ceux de Robert MALLET-STEVENS et Eileen GRAY. C'est à New-York que la grande dame est reconnue : elle rénove l'hôtel Morgans sur Madison Avenue en lui offrant ces fameuses salles de bains à damier noir & blanc. Modernité et minimalisme seront ses marques de fabrique. Maintenant qu'elle a «vaincu» New-York, le Monde est à ses pieds : Allemagne, Japon, Paris… Les plus beaux hôtels portent sa patte, les plus luxueux magasins aussi. Ainsi, la «grande dame du design» habille Yves Saint-Laurent, Balenciaga, Guerlain, Karl Lagarfeld…. Forte d'un art qu'on ne présente plus, Andrée PUTMAN est sollicitée par Jack LANG (alors ministre de la Culture) pour réaliser son bureau. Ce sera la première d'une longue série de commandes officielles. Cette grande dame sera et restera une des figures emblématiques du design international et français. Véritable monstre sacré, on ne peut pas l'oublier lorsqu'on évoque le chic, l'élégance et le savoir-faire à la française.
(Source : https://www.creads.fr/blog/book-freelance/andree-putman-est-decedee-samedi-a-paris).
Le décès d'Andrée PUTMAN, célèbre designer et architecte d'intérieur, plonge les propriétaires de l'abbaye de Fontenay dans la tristesse :
Andrée PUTMAN est décédée à l'âge de 87 ans, samedi à Paris. Celle qui était connue comme la grande dame du design à la française avait tissé des liens étroits avec la Côte-d'Or, notamment l'abbaye de Fontenay. Son nom de jeune fille en atteste. Andrée PUTMAN était la Fille d'Édouard AYNARD et de Rose de MONTGOLFIER.
Designer et architecte d'intérieur, elle a passé de longues et nombreuses vacances à l'abbaye de Fontenay dans son jeune âge. Hubert AYNARD, cousin de la défunte et propriétaire de l'abbaye cistercienne, se souvient : Les vacances avec Andrée, ce sont de nombreux souvenirs d'enfance. Née en 1923, Andrée PUTMAN était destinée, de par son éducation, à une carrière de musicienne. Cette Parisienne s'est finalement tournée vers l'art et le design. Elle a commencé à acquérir une notoriété certaine à New York, avec sa rénovation de l'hôtel Morgans sur Madison Avenue. Avant d'assurer la décoration intérieure de nombreux établissements parisiens comme, entre autres, l'intérieur des magasins Yves-Saint-Laurent, Karl Lagerfeld ou Cartier. Elle avait également signé la décoration de l'avion Concorde.
Andrée revenait souvent à l'abbaye de Fontenay avec des journalistes qui voulait faire son portrait dans les médias, explique Hubert AYNARD. Pour cette artiste à la renommée internationale, ce retour dans le Montbardois s'imposait dans la mesure où elle affirmait que l'architecture cistercienne de l'abbaye avait influencé ses créations. Son style sobre, épuré et élégant trouvait en effet son origine dans l'austérité, la simplicité, la lumière et les éléments du lieu, notamment son abbatiale.
Souffrante depuis plusieurs mois, Andrée PUTMAN n'était pas revenue à sa source principale d'inspiration depuis longtemps. Mais les propriétaires de l'abbaye de Fontenay n'ont évidemment pas oublié celle qui était leur cousine mais aussi, à n'en point douter, une ambassadrice de marque pour l'abbaye de Fontenay.
(Source : Le Journal de Saône-et-Loire du 21 janvier 2013, article Fontenay perd l'une de ses grandes ambassadrices).

AYNARD Andrée Christine
AYNARD Joseph
AYNARD Mathieu
MONTGOLFIER (de ) Rose Pauline
SAINT-RENÉ-TAILLANDIER Louise Saint-René
 
 




AYNARD Augustin
Homme de lettres, traducteur d'allemand et d'italien au ministère de la Guerre

Naissance : 9 décembre 1883
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).
Décès : 24 novembre 1940
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).

Père : AYNARD Mathieu ( 1837 - 1913 )
Mère : MONTGOLFIER (de ) Rose Pauline ( 1845 - 1910 )

AYNARD Augustin
AYNARD Mathieu
 
 
MONTGOLFIER (de ) Rose Pauline
MONTGOLFIER (de ) Raymond Jean
SEGUIN Julie




AYNARD Camille
Union : NEYRON DES GRANGES Louis ( ? - 1897 )
Mariage : 1868
(Source : voir fichier Geneanet de Jean Colin de Verdière).




AYNARD Charles Henri
Employé

Naissance : 18 avril 1879
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).

Père : AYNARD Mathieu ( 1837 - 1913 )
Mère : MONTGOLFIER (de ) Rose Pauline ( 1845 - 1910 )

AYNARD Charles Henri
AYNARD Mathieu
 
 
MONTGOLFIER (de ) Rose Pauline
MONTGOLFIER (de ) Raymond Jean
SEGUIN Julie


                     


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