Fiches individuelles


AYNARD Louis René
Père : AYNARD Joseph ( 1875 - 1946 )
Mère : AULOIS Louise ( 1883 - 1915 )

AYNARD Louis René
AYNARD Joseph
AYNARD Mathieu
MONTGOLFIER (de ) Rose Pauline
AULOIS Louise
 
 




AYNARD Marc
Naissance : 22 avril 1863 à Lyon (2ème) 69 30 place Bellecour
(Source : http://chateauneufetjumilhac.blogspot.com/2020/09/biographie-marc-aynard.html).
Décès : 9 novembre 1897 à Lyon (3ème) 69 à l'Hôpital d'instruction des Armées Desgenettes
Des suites du tétanos, après une chute à bicyclette près des près des écuries et son père n'a pas pu arriver de Paris à temps avec le sérum pour le soigner. (Source : http://chateauneufetjumilhac.blogspot.com/2020/09/biographie-marc-aynard.html).
Obsèques : 11 novembre 1897 à Lyon 69 église de la Rédemption ( Source )

Père : AYNARD Mathieu ( 1837 - 1913 )
Mère : MONTGOLFIER (de ) Rose Pauline ( 1845 - 1910 )

Union : ORIOL Emilie Annette Bénédicte Zoé ( ? - ? )
Contrat de mariage : 15 février 1892 devant Maître SABLIÈRE, notaire à Saint-Chamond (Loire) et Maître LETORD, notaire à Lyon (Rhône)
(Source : http://chateauneufetjumilhac.blogspot.com/2020/09/biographie-marc-aynard.html).
Mariage : 15 février 1892 à Saint-Chamond 42
(Source : http://chateauneufetjumilhac.blogspot.com/2020/09/biographie-marc-aynard.html).
Mariage religieux : 16 février 1892 à Saint-Chamond 42 église Notre-Dame ( Source )
Enfants : AYNARD Edouard Jules Beoît ( 1893 - ? )
AYNARD Hélène Zoé Marcelle ( 1894 - ? )
AYNARD Gilbert Paul ( 1896 - ? )
Note familiale : Ce couple eut 3 enfants (Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).
Note individuelle : Il était bachelier et a peut-être fait des études supérieures à Londres (Angleterre) où il vit en 1885 et où son père avait étudié. Il a principalement vécu à Lyon (Rhône) et aux alentours. Il s'est probablement déplacé dans les différents lieux de villégiature de sa famille. Voici différents lieux où il a vécu : 1876 : 11 place de la Charité à Lyon (Rhône), 1885 : 49 Lombard Street à Londres (Angleterre), 1892 : 53 avenue de Noailles à Lyon (Rhône). Il était catholique.
Il se déplaçait en voiture à cheval, à bicyclette ou en train. Il s'habillait en costume-cravate avec de larges cravates caractéristiques de son époque.
En 1883, il est dit "étudiant". Il a probablement étudié la finance puisqu'il avait repris la charge de la Maison Aynard et fils, une banque qui est devenue aujourd'hui HSBC. En 1885, il vit en Angleterre, ce qui me fait présumer qu'il y est étudiant puisque son père y avait également étudié. 
En 1886, il est "employé de banque", puis à partir de 1891, il est "banquier". Il devait probablement vivre très confortablement de cette situation. Afin de maintenir la richesse de la famille, il signe en 1891 avec ses onze frères et sœurs un pacte de famille devant "la nécessité de régler les rapports inter-familiaux au moment où l'un des membres va le premier fonder une branche adjacente". Ils vont donc supprimer tous les usages bourgeois entre frères et sœurs : cadeaux périodiques, visites du jour de l'An, etc. (source : Catherine PELISSIER, La vie privée des notables lyonnais, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 1996, p. 182). 
En 1886, il habite 11 place de la Charité à Lyon (Rhône) avec ses parents, ses frères et sœurs et 9 domestiques. Il est prénommé "Marc Augustin" mais c'est la seule occurrence de ce prénom dans les recensements. Il est alors "employé de banque". 
En 1896, dans le dernier recensement avant son décès, il vit avec sa femme et ses trois enfants au 53 avenue de Noailles à Lyon (Rhône), en compagnie d'un valet de chambre et de deux bonnes. 
Il a eu trois enfants avec sa femme Annette Émilie Bénédicte Zoé ORIOL : Édouard Jules Benoît AYNARD, lieutenant, Croix de guerre 1914-1918 (2 étoiles de bronze), né le 3 août 1893 à Lyon (Rhône) ; Hélène Zoé Marcelle AYNARD (la mère de ma grand-mère), née le 18 octobre 1894 à Lyon (Rhône) ; Gilbert Paul AYNARD, directeur d'usine et industriel, né le 2 juillet 1896 à Lyon (Rhône).
Il existait une photo de la famille AYNARD. Elle a été prise vers 1892 et comprend les parents et leurs douze enfants. Marc AYNARD est le deuxième en partant de la droite, avec une fleur à la boutonnière. 
La fratrie était très soudée, mais il n'a pas été témoin des mariages de ses frères et sœurs, bien qu'il ait dû assister à certains d'entre eux. 
Tous ses ancêtres sons lettrés, ils sont originaires de Lyon (Rhône) du côté paternel et principalement d'Annonay (Ardèche) du côté maternel. Les AYNARD sont une famille de négociants puis de banquiers, les MONTGOLFIER sont fabricants de papier et descendent des inventeurs de la Montgolfière et Marc SEGUIN, son arrière-grand-père, est un ingénieur et l'inventeur, notamment, de la locomotive à vapeur. 
Il venait d'une grande famille très soudée. Il est probable qu'ils prenaient des repas ensemble, préparés par des domestiques. 
L'histoire de sa mort où ma grand-mère nous racontait qu'il était tombé dans les écuries et avait ainsi attrapé le tétanos. Cette anecdote a été vérifiée par tous les articles de presses présentés ci-dessus. 
Il était membre de différentes sociétés hippiques, de la société lyonnaise de Madagascar, administrateur de la banque Aynard et fils. À ces titres, il avait une vie publique relativement connue et médiatisée.
(Source : http://chateauneufetjumilhac.blogspot.com/2020/09/biographie-marc-aynard.html).

AYNARD Marc
AYNARD Mathieu
 
 
MONTGOLFIER (de ) Rose Pauline
MONTGOLFIER (de ) Raymond Jean
SEGUIN Julie




AYNARD Marie
Naissance : 1898
(Source : voir fichier Geneanet de Jacques Chanis).

Père : AYNARD René ( 1870 - 1943 )
Mère : ARBELOT Thérèse ( 1874 - 1939 )

Union : VINCENT Eugène ( 1894 - 1984 )
Enfant : VINCENT Suzanne ( 1922 - 1982 )
AYNARD Marie
AYNARD René
AYNARD Mathieu
MONTGOLFIER (de ) Rose Pauline
ARBELOT Thérèse
 
 




AYNARD Mathieu dit Edouard
Banquier, conseiller municipal et député, président de la Chambre de Commerce de Lyon - Officier de la Légion d'honneur

Naissance : 1 janvier 1837 à Lyon (1er) 69 au domicile parental, 6 rue du Plat ( Source )
Décès : 25 juin 1913 à Paris (7ème) 75 126 rue de l'Université ( Source )
Après s'être écroulé au Palais Bourbon alors qu'ilallait monter à la tribune de l'Assemblée.
Inhumation : après 28 juin 1913 à Ecully 69 dans le caveau familial
Obsèques : 28 juin 1913 à Paris (17ème) 75 en l'église Saint-Charles de Monceau

Union : MONTGOLFIER (de ) Rose Pauline ( 1845 - 1910 )
Mariage : 29 avril 1862 à Fontenay 71
Enfants : AYNARD Marc ( 1863 - 1897 )
AYNARD Joséphine Marie ( 1865 - 1902 )
AYNARD Joseph Raymond ( 1866 - 1916 )
AYNARD Pauline Berthe ( 1867 - 1958 )
AYNARD Francois ( 1869 - 1954 )
AYNARD René ( 1870 - 1943 )
AYNARD Jeanne Charlotte ( 1873 - 1913 )
AYNARD Joseph ( 1875 - 1946 )
AYNARD Jean ( 1877 - 1899 )
AYNARD Charles Henri ( 1879 - ? )
AYNARD Paul ( 1881 - 1915 )
AYNARD Augustin ( 1883 - 1940 )
Note individuelle : Fils de Pierre François dit Francisque AYNARD, négociant, et de Joséphine Lydie MAS.
Nommé chevalier de la Légion d’honneur, par décret du 26 juillet 1879, en qualité de banquier, membre du Conseil municipal de Lyon, président du Conseil d’administration des musées de la ville de Lyon, président de l’Ecole supérieure de Commerce, vice-président de l’Ecole nationale des Beaux-Arts et de la Société des Amis des Arts, administrateur de l’enseignement professionnel du Rhône, délégué cantonal, administrateur de la succursale de la Banque de France à Lyon, ancien administrateurs des Hospices civils de Lyon, du Mont-de-piété et de la Caisse d’Epargne, 10ans de services, titres exceptionnels.
Promu officier de la Légion d’honneur par décret 29 octobre 1889, en qualité d’exposant, président du Comité Départemental du Rhône à l’Exposition de 1889.
Domicilié 50 boulevard de Courcelles à Paris (XVIIe arrondissement) à son décès.
(Source LH/83/50).
Banquier, politicien, amateur d'art éclairé et mécène, Edouard AYANARD fut à l'origine du musée des Tissus. Le 15 juin 1919, sur la place de la Bourse où se côtoient de façon exceptionnelle les politiciens lyonnais de gauche et de droite, le maire Edouard HERRIOT préside à l'inauguration du buste d'Edouard AYNARD que vient d'élever Tony GARNIER et sculpter Jean LARRIVÉE. L'heure est aux discours que l'on aime alors abondants et fleuris. Monsieur Edouard AYNARD s'appuie, fortement sur ce soi dont il se réclame. Il s'attache avec amour, avec dévotion, à telle parcelle de terre régionale qu'il enrichit et dépasse par l'envol continu de la pensée. Il a parfaitement aimé Lyon, lance HERRIOT. L'hommage n'est pas mince, venant d'un maire, de gauche, résolument anticlérical, au conseiller municipal de l'opposition, député du Rhône, banquier, représentant de la droite lyonnaise cléricale et conservatrice. Mais les deux hommes, qui d'ailleurs entretenaient de bonnes relations, avaient un point commun : leur vaste culture et leur goût pour ce que l'on appelait alors les Beaux-Arts. Arrière-petit-fils d'un combattant de Lyon guillotiné après le siège de 1793, petit-fils d'un conseiller municipal ayant servi aussi bien l'Empire que la Restauration, fils d'un administrateur des Hospices, ce représentant typique de la bonne (et grande) bourgeoisie lyonnaise, naît le 1er janvier 1837, rue du Plat, dans une famille ayant fait fortune dans le commerce du drap, puis dans la soierie, avant de toucher à la banque. Ma famille a mis sa noblesse à rester bourgeois, aimera-t-il à dire plus tard. Pour le moment, il étudie chez les dominicains d'Oullins, qui lui font découvrir le catholicisme ouvert de MONTALEMBERT et LACORDAIRE, puis chez les Jésuites de Brugelette en Belgique. Des séjours en Angleterre et aux Etats-Unis précèdent le retour à Lyon, où AYNARD prend bientôt la direction de la banque familiale. Acceptant la République, qu'il désire libérale, AYNARD entre en conflit avec le Préfet DUCROS, séide du gouvernement ultra-conservateur, dans les colonnes du quotidien qu'il fonde dès 1871 : Le Journal de Lyon. Inévitablement, il se tourne vers la politique, entre au conseil municipal en 1874, devient député de L'Arbresle en 1889, s'affiche très tôt dreyfusard, au grand scandale de la bonne société d'Ainay, mais s'oppose aux mesures anticléricales et anti congréganistes du gouvernement COMBES. C'est d'ailleurs au Palais-Bourbon qu'il s'écroule, en juin 1913, alors qu'il va monter à la tribune pour défendre un texte sur l'un des sujets de prédilection de ce père de douze enfants : la liberté d'enseignement. Cet homme politique est aussi un homme de culture et d'art. Au conseil municipal, il obtient la présidence du conseil des musées et commande à PUVIS de CHAVANNES la décoration du grand escalier du Palais Saint-Pierre. Président du conseil d'administration de l'école des Beaux-Arts, membre de l'Académie de Lyon (et de la plus badine académie du Gourguillon), président de la toute nouvelle Société des grands concerts fondée par G.M. WITKOWSKI. Il crée la Société des amis de l'Université, s'intéresse à l'art sous toutes ses formes et toutes ses époques, entreprend d'interminables recherches de collectionneur qui lui font amasser des trésors. Des sculptures médiévales aux peintres impressionnistes. Mais cet amateur d'art est aussi un financier : élu à la Chambre de commerce en 1882, il en devient le président huit ans plus tard et le restera jusqu'en 1910. Il s'intéresse aussitôt au musée d'art et d'industrie que possède l'institution et qui végète au deuxième étage du palais de la Bourse. Or il lui faut abriter les superbes soieries offertes par les artisans lyonnais en rentrant de l'Exposition universelle de 1889. L'ancien hôtel de Villeroy fera l'affaire. Dûment aménagé, placé sous la compétence d'un conservateur pugnace, il devient en 1890 le musée des Tissus auquel AYNARD lui-même fera de nombreux dons. Membre de l'Institut, du Conseil supérieur des Beaux-Arts, régent de la Banque de France, Edouard AYNARD se découvre en 1906 une nouvelle passion : sauver de la ruine l'abbaye cistercienne de Fontenay, en Bourgogne, superbe édifice du XIIe siècle ayant appartenu à la famille de sa femme, les MONTGOLFIER, qui avaient établi là une papeterie. A cette restauration, il va consacrer tous ses moyens. Après lui, ses héritiers continueront. Mais, dès décembre 1913, six mois après sa mort, son importante collection de peintures, sculptures et objets d'art est dispersée aux enchères. Des pièces restent à Paris, acquises par les musées, beaucoup partent pour l'étranger, les Etats-Unis surtout. Elles y sont toujours...
(Source : Bibliothèque Municipale de Lyon).
Mandats à l’Assemblée ou à la Chambre des députes : Troisième République, Chambre des députés, Vème législature, du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893, département du Rhône, VIème législature, du 20 août 1893 au 31 mai 1898, département du Rhône, VIIème législature Chambre des députés, du 98 mai 1898 au 31 mai 1902, département du Rhône, groupe Républicains progressistes, VIIIème législature, Chambre des députés, du 27 avril 1902 au 31 mai 1906, département du Rhône, groupe Républicains progressistes, IXème législature, Chambre des députés, du 6 mai 1906 au 31 mai 1910, département du Rhône, groupe Progressiste, Xème législature, du 24 avril 1910 au 25juin 1913, département du Rhône, groupe Républicains progressistes.
Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly) :
Né à Lyon le 1er janvier 1837, mort à Paris le 25 juin 1913. Député du Rhône de 1889 à 1913.
Edouard AYNARD était issu d'une famille bressane venue s'établir à Lyon au XVIIe siècle. Il commença ses études au collège d'Oullins (Rhône) et les termina en Angleterre. Dès son retour en France, son père qui était banquier le fit s'initier à l'industrie de la soie dans un établissement de la Croix-Rousse, puis l'associa à ses affaires financières, industrielles et économiques.
La compétence qu'il acquit en ces domaines lui valut d'être nommé président de la Chambre de commerce de Lyon, poste qu'il occupa pendant de longues années. A ce titre il participa à la création ou à la réorganisation des grandes sociétés financières ou industrielles de la région lyonnaise.
Amateur d'art averti, il contribua à enrichir les musées de sa ville natale, et à ce titre, devint Président du conseil d'administration des musées, et de celui de l'Ecole des beaux-arts de Lyon. Il fut le fondateur du musée historique des tissus. S'intéressant à l'enseignement professionnel, il contribua à développer l'Université lyonnaise et fut l'un des créateurs de la « Société des amis de l'Université » et de l'Ecole supérieure de commerce et de tissage. Il fit restaurer l'abbaye cistercienne de Fontenay, puis de Montbard, ce qui lui valut, en 1901, d'être élu membre libre de l'Académie des beaux-arts, en remplacement de Philippe GILLE. Il était également membre de l'Académie des sciences morales et politiques.
Il fut candidat aux élections législatives des 22 septembre et 6 octobre 1889 dans la 2e circonscription de Lyon, et fut élu au 2e tour de scrutin par 11.863 voix contre 6.926 à son concurrent M. HUGUET. Membre de la Commission générale des douanes, et de la Commission chargée de l'examen du projet de loi sur la navigation intérieure, il s'intéressa durant cette législature comme libre-échangiste, à toutes les discussions douanières (1890 et 1891). Les questions sociales retinrent également son attention, qu'il s'agisse du travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels (1890); de l'aide aux ouvriers mineurs (1891); de la réorganisation des caisses d'épargne (1892); ou de la délivrance des médicaments dans les dispensaires et établissements de l'assistance publique (1893).
Il fut réélu aux élections générales du 20 août 1893, au premier tour de scrutin, par 10.701 voix, contre 3.001 à son adversaire M. DELHARNE. Il siégea à la Commission chargée de l'examen de la proposition de loi de M. LEMIRE sur la liberté d'association (1895) et à la Commission supérieure des caisses d'épargne (1895). Il continua de s'intéresser aux questions sociales : travail des enfants et des femmes dans l'industrie (1896); sociétés de secours mutuels (1896 et 1897); accidents du travail (1897); situation des tisseurs de soie (1898); en 1896 il combattit l'impôt sur la rente, puis l'impôt sur le revenu; il fit proroger en 1897 le privilège de la Banque de France dont il était Régent.
Réélu aux élections générales du 8 mai 1898, au premier tour de scrutin, par 10.388 voix, contre 7.170 à M. DRU, il fut nommé membre de la Commission du Règlement, de la Commission du travail, de la Commission de l'enseignement, de la Commission du droit d'association et de la Commission du budget de l'exercice 1901. Il plaida en faveur de la liberté de l'enseignement (1900 et 1902), et s'opposa à la limitation à 8 heures de la journée de travail dans les mines (1902); il attira en outre l'attention du Gouvernement sur les risques d'incendie que pouvaient courir le Palais du Louvre et le Palais de Versailles. Elu Vice-Président de la Chambre au début de la session de 1898, il le resta jusqu'à la fin de la législature.
Son mandat lui fut renouvelé aux élections générales du 27 avril 1902 au 1er tour de scrutin, par 11.145 voix contre 10.068 à M. CHAMBAUD de La BRUYÈRE. Il se fit le défenseur de l'enseignement libre et intervint en faveur des congrégations (1902, 1903, 1904); en 1905 il se prononça contre la séparation des églises et de l'Etat; en 1903 et 1905 il défendit l'assistance obligatoire aux vieillards, infirmes et incurables, ainsi que la Caisse des retraites ouvrières. Il siégeait à la Commission d'enquête sur les mines, et à la Commission relative aux usines hydrauliques.
Avec une majorité encore accrue il fut réélu aux élections générales du 6 mai 1906 au 1er tour de scrutin, par 12.021 voix, contre 8.700 à M. FAURE et fut nommé membre de la Commission du suffrage universel. En 1906 et 1910 il revint sur la question de l'enseignement libre, les interdictions d'enseigner, et la neutralité de l'enseignement public. En 1907 il fit encore entendre sa voix sur la question de la séparation des églises et de l'Etat. Il combattit en outre en 1908 l'impôt sur le revenu, continua de s'intéresser en 1909 au tarif des douanes, à la conservation des monuments et œuvres d'art classés, et au budget des beaux-arts.
Il retrouva son mandat aux élections générales du 24 avril 1910 au 1er tour de scrutin, avec 12.298 voix contre 4.463 à M. DULAN. Membre de la Commission du Règlement et de la Commission du suffrage universel, il plaida, en 1911 et 1912, en faveur de l'application de la loi sur les retraites ouvrières et paysannes ; parla en 1912 sur le budget des Beaux-arts; enfin en 1912 et 1913 prit une fois de plus la défense de l'enseignement libre à propos de la discussion des projets de loi sur la fréquentation des écoles et la défense de l'école laïque. Inscrit au groupe des progressistes, il avait soutenu le Ministère MÉLINE de 1896 à 1898, puis s'était retranché dans l'opposition sous les Ministères radicaux qui lui succédèrent.
Dans la matinée du 25 juin 1913, il fut pris d'un malaise subit au Palais-Bourbon, son indisposition s'aggrava et eut une issue tragique. La séance fut levée en signe de deuil. Il était père de 12 enfants.
Parmi ses publications nous citerons : Les peintures décoratives de Puvis de Chavannes au Palais des Arts (1884); Jean Tisseur (1886); Les lettres de Valère (1886); Les poésies de Barthélemy et de Jean Tisseur (1886); Un pèlerinage au Cayla (1886); Les musées de Lyon (1887); La liberté de l'enseignement devant la Chambre (1900).
(Source : Assemblée Nationale).
Banquier et un homme politique lyonnais, catholique et libéral, ancien député du Rhône et grand mécène. Il est officier de la Légion d'honneur.
Après ses études au Collège d'Oullins et en Angleterre, il est associé aux affaires financières, industrielles et économiques de son père, banquier à Lyon.
Succédant à son père en tant que chef de la Maison Aynard et fils, fabrique de draps militaires puis maison de banque en 1857, il ouvre une agence à Londres en s'associant à Alphonse RÜFFER en 1871. Cette branche devient Maison A. Ruffer & Sons en 1886. Il devient administrateur de la succursale de la Banque de France à Lyon du 10 janvier 1867 au 31 décembre 1890, régent de la Banque de France (VIIe Siège du 29 janvier 1891 jusqu'à son décès) et président de la Chambre de commerce en 1889.
Il prend part à la fondation du musée historique des tissus de Lyon, de la « Société des amis de l'Université » et de l'École supérieure de commerce et de tissage.
Conseiller municipal de Lyon, il est député de la 8e circonscription de Lyon de 1889 à 1913 comme républicain progressiste.
Amateur d'art et mécène, il contribue à enrichir les collections des musées lyonnais, dont il préside la commission d'acquisition et le conseil d'administration (ainsi que celui de l'École des beaux-arts de Lyon). Il est le donateur, au musée des beaux-arts de Lyon, de onze œuvres islamiques (Varichon, Anne. Proposition d'une méthode pour un historique de la collection d'art islamique conservée au musée des beaux-arts de Lyon. [mémoire de DEA]. 1992.).
Il achète l'Abbaye Notre-Dame de Fontenay (21) et la fait restaurer. Il s'y marie le 29 avril 1862 avec Rose Pauline de MONTGOLFIER, petite-fille de Marc Seguin.
Importante activité dans les musées de la ville de Lyon : président de la commission d'acquisition des musées de la ville de Lyon à partir de 1878 et donateur, au musée des beaux-arts de Lyon, de onze œuvres islamiques. Créateur du musée historique des tissus de Lyon2.
Il est élu membre libre de l'Académie des beaux-arts et membre de l'Académie des sciences morales et politiques.
Il est l'un des membres d'honneur de la Société Nationale des Beaux-Arts en 1913 (Paul-Arnaud Herissey, Catalogue de la Société Nationale des Beaux-Arts).
Il décède d'une attaque d'apoplexie dans la Salle des Pas Perdus du Palais Bourbon, à Paris, le 25 juin 1913. La cérémonie a lieu le 28 juin 1913, à 10h, en l'église Saint-Charles-de-Monceau, 8 rue Legendre, et l'inhumation a lieu dans le caveau de famille à Écully (69).
Il est le père de Francisque AYNARD, son successeur, et de Joseph AYNARD, le beau-père de Charles JONNART et le grand-père de la designer française Andrée PUTMAN.
Œuvres : L'industrie lyonnaise de la soie au point de vue de l'art et de l'enseignement technique, Lyon, 1883 ; Discours, prononcés à la Chambre des Députés pendant la législature de 1889 à 1893, Plon, Nourrit, 1894 ; La liberté de l'enseignement devant la Chambre, A. Colin, 1900 ; Discours prononcé par Édouard Aynard à la Chambre des députés le 20 mars 1901, Imprimerie des journaux officiels, Paris, 1901 ; L'abbé Camille Rambaud de Lyon : sa vie, ses œuvres sociales (préface), Cumin & Masson, 1907.
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
La famille AYNARD a d’abord résidé route de Dardilly, puis chemin de la Vernique avant que Francisque AYNARD, fabricant de drap militaire et banquier, ne fasse construire « Les Marronniers », route de Champagne. Son fils Edouard (1837-1913) en hérite en 1856. Comme son père, il mènera de front une carrière d’industriel du textile (il est à l’origine de l’École des tissus, ancêtre de l’EM Lyon) et de banquier. Mais il s’investira également en politique : conseiller municipal de Lyon, il est député de la 8e circonscription de 1889 à sa mort en 1913. Il était également amateur d’art et mécène et contribuera à enrichir les musées lyonnais. Sur sa tombe, son fils spirituel, Auguste ISAAC lui rendra ainsi hommage en faisant graver : « Une rare variété dans les talents, une singulière unité dans les idées ».
(Web mag Ecully, novembre 2019, page 14).





AYNARD Michel
Père : AYNARD Claude ( ? - ? )
Mère : HURST Marie-Jeanne ( ? - ? )

AYNARD Michel
AYNARD Claude
AYNARD Joseph
AULOIS Louise
HURST Marie-Jeanne
 
 


                     


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