Fiches individuelles


VINCENT de MARGNOLAS Claude Aimé
Conseiller-secrétaire du Roi, banquier - Seigneur dudit lieu, Tramois, La Masse

Naissance : 6 octobre 1735 à Saint-Etienne 42
Décès : 17 décembre 1793 à Lyon 69 guillotiné place des Terreaux

Père : VINCENT Antoine ( 1695 - 1769 )
Mère : PRAIRE Jeanne ( 1715 - 1760 )

Union : MAYEUVRE Marie Sabine Victoire ( ? - ? )
Mariage religieux : 6 décembre 1773 à Lyon 69
Enfant : VINCENT de MARGNOLAS Etienne ( 1781 - 1809 )
Note individuelle : Il avait hérité de la charge de conseiller-secrétaire du Roi, de son père (source : Les Châteaux historiques du Forez, par Emile SALOMON, volume 1, page 319).
Frère d'Antoine VINCENT de SOLEYMIEU, banquier, né à Saint Etienne, Loire, résidant à Lyon, 59 ans, condamné par la Commission révolutionnaire de Lyon et guillotiné le 17 décembre 1793. Motif accusation : "Contre-révolutionnaire, banquier et agioteur". (Source : http://ledinde.free.fr/index.php/histoire-regionale.html).
Il est mort à Lyon, martyr de la Révolution.

VINCENT (Claude- Aimé), dit Margnolas, banquier, né à Saint-Etienne (Loire), demeurant à Lyon, place de la Charité, âgé de 59 ans, condamné par la Commission révolutionnaire de Lyon et guillotiné le 17 décembre 1793.
«Contre-révolutionnaire, banquier et agioteur» (Tableaux).
M. VINCENT DE Margnolas, frère aîné du précédent, était un riche banquier de Lyon; et, comme tel, il devenait une belle proie pour la cupidité des révolutionnaires. Pendant sa détention dans les prisons de Lyon, M. Vincent de Margnolas adressa la pétition suivante :
" Aux citoyens représentants du peuple :
Le citoyen Claude-Aimé Vincent a été arrêté a le 15 de ce mois et traduit à l'Hôtel-Commun a de cette ville; il ignore la cause de sa détention; sa conscience ne lui reproche aucun délit, il s'est toujours conduit en honnête homme et en bon citoyen; il ose espérer, citoyens représentants, que vous voudrez bien faire accélérer son jugement, le rendre à ses foyers et aux vœux de sa famille. Ce sera provoquer un acte de justice digne de vote bienfaisance. Signé : C. A. Vincent".
" Renvoyé au Comité de surveillance pour vérifier promptement les causes de l'arrestation.
A Ville-Affranchie, le 19 octobre 1793, l'an deux de la République une et Indivisible. Le Représentant du peuple, Séd. De La Porte".
M. Vincent de Margnolas fut remis en liberté quelques jours après. Mais cela ne faisait pas l'affaire des sans-culottes; ceux-ci trouvèrent que cet élargissement avait été fait à faux par un nommé Lambert. M. Vincent fut donc ressaisi et mis en état d'arrestation sans qu'on pût «justifier d'aucun ordre ou jugement nouveau». Il adressa une nouvelle pétition au Comité révolutionnaire de l'arrondissement de Lyon, en exposant qu'il «n'était ni contre-révolutionnaire, ni agioteur, ni accapareur, ainsi que pouvait l'attester le Comité révolutionnaire de sa section»… «Vous voudrez bien, ajoute-t-il faire cesser une détention qui ne peut être que le fruit de l'erreur et de la méprise et lui rendre sa liberté… Signé : Vincent».
Le Comité de l'arrondissement de Lyon, après avoir délibéré sur le contenu de la requête ci-dessus, dit qu'il «reconnaît le citoyen Vincent comme un homme suspect, un des plus zélés partisans de la permanence des sections, ayant par le même zèle été sur le point d'occasionner de grands malheurs dans l'Assemblée, est banquier et agioteur, ayant son neveu Denervau (lisez de Nervo) qui a été second commandant de Pressy (Précy) qui logeait chez lui. En conséquence, le Comité a cru qu'il était de son devoir de le mettre en état d'arrestation.
Ville-Affranchie, le 15 frimaire an II» (5 décembre 1793). (Suivent les signatures des membres du Comité).
Il n'en fallait pas plus aux iniques juges de la Commission révolutionnaire pour condamner M. Vincent à la peine capitale, et il fut guillotiné sur la place des Terreaux le 27 frimaire an II (17 décembre 1793), avec douze autres victimes. Le procès-verbal constate que l'exécution de ces treize condamnés a été bâclée en dix minutes; commencée à 2 h. 30, elle était terminée à 2 h. 40.
M. Claude-Aimé Vincent de Margnolas était né en 1735. Voici son acte de baptême :
"M. Claude-Aimé, fils naturel et légitime de sieur Antoine Vincent, marchand et échevin de cette ville, et de Damoiselle Jeanne Praire, ses père et mère, né ce jourd'hui, a été baptisé dans l'église paroissiale de Saint-Etienne par nous, vicaire soussigné, ce 6e octobre 1735. Son parrain a été sieur Claude-Aimé Vincent, marchand, ancien échevin, marguillier et trésorier de cette église, et la marraine, Damoiselle Marie-Françoise Terrenoire, épouse de sieur Ennemond Praire, et aussy marchand et ancien (échevin) de cette ville.
Signé A. Vincent, M. Terrenoire-Praire, En. Praire, P. Jamain, Ponceton, Jacques Rousset, C. Vincent, Rousset L., Claude Praire. Gourgouliat, vicaire". (Paroisse de Saint-Etienne, 1735, f° 32).
M. Vincent de Margnolas, recteur de la Charité en 1775, avait épousé à Saint-Etienne, en 1773, Mlle Mayeuvre, dont la postérité s'est éteinte dans son petit-fils, M. Etienne-Aimé Vincent de Margnolas.
(Communication de M. le Dr Eugène VINCENT, d'après ses recherches et des renseignements fournis par M. Frécon, avocat, ou puisés dans l'Assemblée de la Noblesse de Lyon, par M. De Jouvencel; Archives du Rhône; Archives de la Loire et de la Ville de Saint-Etienne).
(Source : Tableau général des victimes & martyrs de la Révolution, en Lyonnais, Forez et Beaujolais : spécialement sous le régime de la Terreur, 1793-1794, par Antonin Portallier, J. Thomas (Saint-Etienne) éditeur, 1911, pages 465 à 469).

VINCENT de MARGNOLAS Claude Aimé
VINCENT Antoine
VINCENT Jean-Baptiste
TAMISIER Jeanne
PRAIRE Jeanne
 
 




VINCENT de MARGNOLAS Etienne
Emigré en Angleterre

Naissance : 6 novembre 1781
Décès : 8 octobre 1809

Père : VINCENT de MARGNOLAS Claude Aimé ( 1735 - 1793 )
Mère : MAYEUVRE Marie Sabine Victoire ( ? - ? )

Union : DI SAN MARTINO Marie Caroline Perrone ( ? - ? )
Mariage : 1808
Enfant : VINCENT de MARGNOLAS Etienne Aimé ( 1809 - ? )
VINCENT de MARGNOLAS Etienne
VINCENT de MARGNOLAS Claude Aimé
VINCENT Antoine
PRAIRE Jeanne
MAYEUVRE Marie Sabine Victoire
 
 




VINCENT de MARGNOLAS Etienne Aimé
Mort jeune

Naissance : 12 octobre 1809

Père : VINCENT de MARGNOLAS Etienne ( 1781 - 1809 )
Mère : DI SAN MARTINO Marie Caroline Perrone ( ? - ? )

VINCENT de MARGNOLAS Etienne Aimé
VINCENT de MARGNOLAS Etienne
VINCENT de MARGNOLAS Claude Aimé
MAYEUVRE Marie Sabine Victoire
DI SAN MARTINO Marie Caroline Perrone
 
 




VINCENT de MONTARCHER François Pierre
Mort enfant

Baptême : 4 mars 1760 à Montbrison 42

Père : VINCENT de MONTARCHER Jean-François ( 1730 - ? )
Mère : PAPAREL Perrine Françoise ( ? - ? )

VINCENT de MONTARCHER François Pierre
VINCENT de MONTARCHER Jean-François
VINCENT François
CAZE Rose
PAPAREL Perrine Françoise
 
 




VINCENT de MONTARCHER Jean-François
Ecuyer, conseiller au Parlement de Bourgogne, puis président du Conseil souverain de Saint-Domingue - Seigneur de Montarcher

Naissance : septembre 1730

Père : VINCENT François ( ~ 1703 - ? )
Mère : CAZE Rose ( ? - < 1739 )

Union : PAPAREL Perrine Françoise ( ? - ? )
Mariage religieux : 2 juillet 1759
Enfant : VINCENT de MONTARCHER François Pierre ( 1760 - ? )
VINCENT de MONTARCHER Jean-François
VINCENT François
 
 
CAZE Rose
CAZE Jacques
VINCENT Rose


                     


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