Note individuelle
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Au temps des guerres de Cent Ans, alors que les Anglais et les Bourguignons aidés des Routiers, saccageaient le royaume, "l'écuyer Jehan de SAIGNARD" se distingua au nombre des gentilshommes de Velay, fidèles à la cause du Dauphin Charles. Il eut l'insigne honneur de remettre à ce Prince, les premières enseignes enlevés à ses ennemis, dans le Velay. Par lettre du 29 avril 1439, il recevait des lettres royaux l'investissant, commandant 50 hommes d'armes, et de la charge enviée de son Premier Ecuyer d'Ecurie.
(Source : Preuves de noblesse des Sanhard, ou Saignard. Jourda de Vaux, tome VI,p 114).
Seigneur de Saignard, paroisse de Saint-Voy, en Velay. Premier écuyer du roi Charles VII, anobli par lettres patentes que ce roi lui adressa le 29 avril 1439, suivant brevet donné au Puy, "pour nous avoir offert les premiers drapeaux pris sur nos ennemis dans le Velay, et pour les bons services qu'il nous a faits le temps passé au fait de nos guerres". Capitaine de deux cents hommes de guerre en 1590, il commandait une compagnie de cent arquebusiers à pied en 1594.
Certaines traditions font descendre cette maison des comtes souverains de Privas. Elle est très distinguée par ses alliances et ses services militaires. Elle fut maintenue dans sa noblesse par jugement de M. de BEZONS, intendant de Languedoc, en date du 20 décembre 1668.
Cette famille possédait les fiefs du Vernet, de Marminhac (la baronnie de Queyrières), Maumeyres, Glavenas, etc... Elle s'est divisée en plusieurs branches dites de Choumouroux, de Sasselange, La Fressange, du Vernet, des Granges du Vernet (sources : La Famille BARRAL de BARRAL en Velay et ses Alliances, par Louis PEYROCHE, page 185).
La maison de SAIGNARD, alias SEIGNARD et SANHARD est originaire de la province de Velay, où elle possédait les fiefs de Vernet, Marmignac, Maumeires, et les baronnies de Mortesaigne et Queyrières. Elle s'est divisée depuis la maintenue de monsieur de BEZONS en plusieurs branches dites de CHOUMOUROUX, de SASSELANGE, et de LA FRESSANGE (cf Armorial de la Noblesse de Languedoc, tome I, généralité de Montpellier, par Louis de LA ROQUE, pages 459 à 461).
Parmi les nombreuses branches de la maison de SAIGNARD, il en est deux qui appartiennent à la province de Vivarais : La branche des SAIGNARD de CHOUMOUROUX, qui hérita au XVIIème siècle de la seigneurie et château d'Etables. La branche des seigneurs de Maumignac (ou Marmignac), qui posséda dans la Vaucance le fief de Maumeyres, et dont un rameau posséda et habita le fief de Canson, sis aussi dans la Vaucance. Cette famille fut représentée à l'Assemblée de la noblesse réunie à Villeneuve-de-Berg en 1789 pour la nomination des Etats-Généraux.
Armes : D'azur au sautoir d'or (armes portées par la branche de Sasselange).
Alias : Ecartelé aux 1 et 4 d'azur, au sautoir d'or; aux 2 et 3 d'azur à l'aigle éployé d'argent (qui est d'ALLIER de LA FRESSANGE) (armes portées par la branche de La Fressange).
Alias : Ecartelé : aux 1 et 4 d'azur au sautoir d'or; aux 2 et 3 d'azur, à trois chevrons d'or (armes portées par la branche de Choumouroux).
Joseph de Canson fit enregistrer ses armes à l'armorial de 1696 : D'azur, à la bande d'or accompagnée de deux croissants d'argent.
(cf Armorial du Vivarais, par Florentin BENOIT d'ENTREVAUX, page 435).
Seigneurs de Sanhard (par. de Saint-Voÿ); seigneur et marquis de Choumouroux, la Fressange, Sasselange; seigneurs et barons de Queyrières et des Etats du Velay; seigneurs de Chazeaux, la Gardette, le Vernet, Marminhac, Mortesaigne, Montméa, Glavenas, Mons, Montchamp, Vialeron, le Besset, etc. (Velay), Canson, les Estables, la Rivoire, Maumeyres, etc. (Vivarais), Saint-Paul-en-Jarez, Trémolles, etc. (Forez), Pompéranc, les Quaires (près Vic-le-Comte), et (en parerie avec le Roi), de la Besseyre-Saint-Mary, etc. Auvergne).
Armes différentes selon les branches. Branche aînée : d'azur au sautoir d'or.
Noble Jehan de SAIGNARD, écuyer du Roi, commandant 50 hommes d'armes. En 1439, il fut promu écuyer du roi Charles VII, pour avoir offert à ce Prince, lorsqu'il n'était que Dauphin, les premiers drapeaux enlevés aux ennemis, en Velay. Il fut créé chevalier, par le même Roi, dans la cathédrale du Puy, en récompense des services qu'il avait rendus, au cours de la guerre, Charles VII y ajouta un "don magnifique", dûment enregistré, le 29 avr. 1439, au bailliage de Montfaucon-en-Velay.
(Source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VI, pages 113 à 121).
SAIGNARD ou SAGNARD, famille des plus ancienne du Languedoc, et distinguée par ses alliances et ses services militaires, divisée en plusieurs branches : 1° celle de SAIGNARD de LA FRESSANGE, barons de Queyrières et des Etats du Velay, dans laquelle, s'est fondue la maison d'ALLIER de LA FRESSANGE, dont elle a porté le nom; 2° celles des SAGNARD de CHOUMOUROUX La maison de CHOUMOUROUX est ancienne et a contracté de belles alliances. Elle prouve une filiation suivie depuis : Gabriel, seigneur de Choumouroux...), qui, s'étant alliée avec la dernière héritière de Choumouroux, en porte le nom; 3° celle des marquis de Sasselange, issus de la seconde branche, laquelle est représentée de nos jours, par M. le marquis de Sasselanges, ancien premier page du Roi, ancien colonel de cavalerie.
Cette famille possède des lettres autographes des rois Charles VI et Henri IV.
Jean de SAIGNARD est qualifié écuyer, dans les lettres du roi Charles VII, de l'an 1481.
(Source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XIII, pages 400 à 404).
De SAIGNARD, SAGNARD, SANIARD, ou SANHARD, famille des plus anciennes du Languedoc, distinguée par ses alliances et ses services militaires, ayant donné nombre de capitaines de mérite et plusieurs officiers-généraux. Il est peu de familles, qui, aussi peu nombreuses que celle de SAIGNARD, puissent fournir autant de preuves de service. Presque tous les membres de cette maison ont embrassé la carrière des armes depuis le treizième siècle, et ont acquis des grades honorables. En 1760, à la seule bataille de Rhinberg, trois gentilshommes de cette famille furent blessés, et un quatrième tué. Il est à remarquer que tous les membres de cette famille ont été décorés de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, depuis l'institution de cet ordre.
Elle s'est divisée en plusieurs branches, 1° celle des SAIGNARD de LA FRESSANGE, barons de Queyrières et des Etats du Velay, laquelle s'est alliée avec la dernière héritière de la maison d'ALLIER de LA FRESSANGE, et a joint à son nom celui de cette maison, ainsi que les armes; 2° celle de CHOUMOUROUX, qui, issue des SAIGNARD de LA FRESSANGE, s'allia avec la dernière héritière de Choumouroux (La maison de CHOUMOUROUX, dont le nom est écrit quelquefois de CHAMARROUX dans les anciens actes, est distinguée par ses alliances et son ancienneté. Elle prouve sa filiation depuis : Gabriel, seigneur de Choumouroux...), dont elle joignit également le nom au sien, ainsi que les armes; 3° celle des SAIGNARD de SASSELANGE.
D'anciennes traditions font descendre cette famille des comtes-souverains de Privas, mais comme dans une matière aussi sérieuse, il faut apporter des titres indiscutables à l'appui des origines, nous faisons seulement mention ici des traditions, pour qu'elles ne soient point perdues pour cette famille, et sans y apporter d'autre importance.
Jean de SAIGNARD, 1er du nom, est le premier que l'histoire nous montre; il est fait mention de lui en 1439, comme commandant de cinquante hommes, et comme ayant été promu en la qualité de premier écuyer de Charles VII, pour avoir offert à ce prince, lorsqu'il était dauphin, les premiers drapeaux qui furent pris sur ses ennemis, dans le Velay.
Armes : La branche de La FRESSANGE porte : écartelé : aux premier et quatrième, d'azur, au sautoir d'or; aux 2 et 3, d'azur à l'aigle éployée d'argent, qui est d'ALLIER de LA FRESSANGE; la branche de CHOUMOUROUX porte : écartelé, d'azur au sautoir d'or, et d'azur à trois chevron d'or; celle de Sasselanges, d'azur au sautoir d'or.
(Source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, pages 209 à 223).
De SAIGNARD, très ancienne famille du Languedoc, connue par filiation depuis Jean de SAIGNARD, 1er du nom, pourvu de l'office de premier écuyer du roi Charles VII, le 29 avril 1439. Elle a formé plusieurs branches : 1° les seigneurs de la Fressange, barons de Queyrières et des Etats du Velay; 2° les seigneurs de Glavenas; 3° les seigneurs de Choumouroux; 4° les seigneurs et marquis de Sasselanges.
Services : Un capitaine de deux cents hommes de guerre en 1590, commandant une compagnie de cent arquebusiers à pied en 1594; deux autres capitaines de cent arquebusiers; deux lieutenants aux régiments de Navarre et Dauphin; deux brigadiers des armées du roi; cinq capitaines , et plusieurs officiers au régiment d'Auvergne; un major au régiment des grenadiers royaux du Quercy; un lieutenant-colonel de cavalerie; un chef d'escadron, adjudant-major au 1er régiment des grenadiers à cheval de la garde royale; des gouverneurs de places; la plupart de ces officiers décorés de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
Armes : Branche de La Fressange : écartelé, aux 1 et 4 d'azur, au sautoir d'or, qui est de SAIGNARD; aux 2 et 3 d'azur, à l'aigle éployée d'argent, qui est d'ALLIER de LA FRESSANGE.
Branche de Choumouroux : écartelé, aux 1 et 4 d'azur, au sautoir d'or, qui est de SAIGNARD; aux 2 et 3, à trois chevrons d'or, qui est de CHOUMOUROUX.
Branche de Sasselanges : d'azur, au sautoir d'or.
(Source : Dictionnaire Véridique des Origines des Maisons Nobles ou Anoblies du Royaume de France, par M. LAINé, tome II, pages 379-380).
Selon une légende familiale rapportée par les descendants de la famille de LA FRESSANGE, son grand-père aurait été emprisonné dans la Tour de Londres après une bataille de la guerre de Cent Ans. Il aurait alors gravé son nom sur les murs de sa geôle dans cette célèbre prison, et ce nom pourrait encore être lu aujourd'hui (source Les SAGNARD de CHOUMOUROUX, par Jérôme SAGNARD, page 3).
L'origine géographique de cette famille se situe au pied du pic de Lisieux. L'ancien château de Bonas se situait sur le côté sud (Saint-Voy-en-Velay). Le castrum est signalé dès 957 et fut détruit vers 1290. Ce château, apparemment très vaste aurait occupé une superficie au sol de plus de 2000 m², et aux abords, sept châtelets auraient défendu l'approche de Bonas ou Bonnas : Chastel, Vueilh, Bronac, Montgiraud, La Chièze, Les Hermens, La Batie, Sagnard. Ce dernier lieu existe toujours, et une ferme y a été construite entre 1850 et 1875, en réutilisant les pierres de la construction précédente. Ce lieu s'orthographie Sagnard.
Ce nom proviendrait du mot Sanhard, formé du patois Sanha et du suffixe augmentatif ou péjoratif Hard. Une sagne est une plante marécageuse, mais aussi une terre marécageuse ou humide. Sanhard pourrait donc être l'homme habitant une terre humide, ce qui semble être vérifié par la géographie physique du lieu. L'idée d'une motte castrale située au-dessus de cette plaine marécageuse n'est pas à exclure car celle-ci aurait pu servir de défense militaire en cas d'attaque.
Cette famille porte d'azur au sautoir d'or. La couleur azur est une couleur royale, et le sautoir une pièce marquant la combinaison entre une bande et une barre, synonyme de croix de Saint-André. En tenant compte de la symbolique médiévale, on pourrait donner comme explication à ce blason : Jean de SAIGNARD est fait écuyer dans la cathédrale Notre-Dame du Puy, où il existe une chapelle Saint-André. De plus, Saint-André est l'un des premiers apôtres à avoir suivi le Christ et Jean de SAIGNARD l'un des premiers à avoir soutenu Charles VII, alors dauphin malmené. La croix de Saint-André représente la croix où fut crucifié l'apôtre Saint-André. Ce blason est peu représenté en France (familles SAINT-ANDRé, de NOBLET de LA CLAYETTE et MESSEY), et l'équivalent en écosse est Saint-Andrews.
(Source Les SAGNARD de CHOUMOUROUX, par Jérôme SAGNARD, pages 5-6).
De SAIGNARD, alias SAGNARD ou SANIARD et SANHARD, sgrs de Saignard paroisse de St-Voy, marquis de Sasselenge (1777), de La Fressange, comtes de Choumouroux, barons de Queyrières et des Etats du Velay, sgrs de Vernet, de Marminhac, de Mortesaigne, de Maumeyre, de Préaux, de Chazeaux, de Montméa, de Glavenas, de Rioufreyt, d'Estables, de Canson, du Besset, cosgrs de Glavenas, sgrs de Tremeolles, de Montagnac, de Taillefer, de Mons, etc. (Velay-Vivarais-Forez).
Noblesse du Velay, très distinguées par ses services militaires. Sa filiation suivie remonte à Jean de SANHARD sgr dudit lieu, créé par lettres patentes du 29 avril 1439, premier écuyer du roi Charles VII, en récompense de ses services pendant la guerre des Anglais et "pour lui avoir offert les premiers drapeaux pris sur les ennemis dans le Velay"......
Très beaux services militaires; un mousquetaire du Roi (1662), de nombreux capitaines au régiment d'Auvergne-Infanterie, chevaliers de St-Louis; des gendarmes et gardes du corps du Roi; des officiers supérieurs; deux brigadiers des armées du Roi (1734-1756); une demoiselle de St-Cyr (28 mars 1777), chanoinesse de Joursey; deux pages de la petite écurie du Roi (1733-1762); un page des rois Louis XV et louis XVI, lieutenant-colonel de cavalerie, commandant des Gardes Nationales de la Haute-Loire (1816); un député au grand collège de la Haute-Loire (1815), etc. Convoquée au ban et arrière-ban de la noblesse du Velay et en 1789, aux assemblées de la sénéchaussée du Puy. Belles alliances.
Armes : d'azur, au sautoir d'or.
La branche de La Fressange écartelait : d'azur, à l'aigle essorante d'argent (qui est d'ALLIER).
Celle de Choumouroux : d'azur, à trois chevrons d'or (qui est de Choumouroux).
(Source : Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, page 409).
Le 29 avril 1439, provision de l’office d’écuyer, à l’écurie du Roi, accordé à Ecuyer Jean SAIGNARD, en considération de ses serments, pour en jouir aux honneurs, prérogatives, privilèges, etc.
(Source : http://sagnard.e-monsite.com/medias/files/genealogie-jean-joseph-de-sagnard-de-lafressange-1.pdf).
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