Fiches individuelles


SANHARD (de ) ou SAIGNARD Jean - 34 688
Premier écuyer d'écurie du roi Charles VII, capitaine de cinquante hommes d'armes - Seigneur de Saignard, ou Sanhard, paroisse de Saint-Voy, ne Velay

Lettres patentes : 29 avril 1439 à Le Puy-en-Velay 43 ( Source )
Décès : après 22 septembre 1654

Autre enfant : SANHARD (de ) Jean ( ? - ? )
Note individuelle : Au temps des guerres de Cent Ans, alors que les Anglais et les Bourguignons aidés des Routiers, saccageaient le royaume, "l'écuyer Jehan de SAIGNARD" se distingua au nombre des gentilshommes de Velay, fidèles à la cause du Dauphin Charles. Il eut l'insigne honneur de remettre à ce Prince, les premières enseignes enlevés à ses ennemis, dans le Velay. Par lettre du 29 avril 1439, il recevait des lettres royaux l'investissant, commandant 50 hommes d'armes, et de la charge enviée de son Premier Ecuyer d'Ecurie.
(Source : Preuves de noblesse des Sanhard, ou Saignard. Jourda de Vaux, tome VI,p 114).
Seigneur de Saignard, paroisse de Saint-Voy, en Velay. Premier écuyer du roi Charles VII, anobli par lettres patentes que ce roi lui adressa le 29 avril 1439, suivant brevet donné au Puy, "pour nous avoir offert les premiers drapeaux pris sur nos ennemis dans le Velay, et pour les bons services qu'il nous a faits le temps passé au fait de nos guerres". Capitaine de deux cents hommes de guerre en 1590, il commandait une compagnie de cent arquebusiers à pied en 1594.
Certaines traditions font descendre cette maison des comtes souverains de Privas. Elle est très distinguée par ses alliances et ses services militaires. Elle fut maintenue dans sa noblesse par jugement de M. de BEZONS, intendant de Languedoc, en date du 20 décembre 1668.
Cette famille possédait les fiefs du Vernet, de Marminhac (la baronnie de Queyrières), Maumeyres, Glavenas, etc... Elle s'est divisée en plusieurs branches dites de Choumouroux, de Sasselange, La Fressange, du Vernet, des Granges du Vernet (sources : La Famille BARRAL de BARRAL en Velay et ses Alliances, par Louis PEYROCHE, page 185).
La maison de SAIGNARD, alias SEIGNARD et SANHARD est originaire de la province de Velay, où elle possédait les fiefs de Vernet, Marmignac, Maumeires, et les baronnies de Mortesaigne et Queyrières. Elle s'est divisée depuis la maintenue de monsieur de BEZONS en plusieurs branches dites de CHOUMOUROUX, de SASSELANGE, et de LA FRESSANGE (cf Armorial de la Noblesse de Languedoc, tome I, généralité de Montpellier, par Louis de LA ROQUE, pages 459 à 461).
Parmi les nombreuses branches de la maison de SAIGNARD, il en est deux qui appartiennent à la province de Vivarais : La branche des SAIGNARD de CHOUMOUROUX, qui hérita au XVIIème siècle de la seigneurie et château d'Etables. La branche des seigneurs de Maumignac (ou Marmignac), qui posséda dans la Vaucance le fief de Maumeyres, et dont un rameau posséda et habita le fief de Canson, sis aussi dans la Vaucance. Cette famille fut représentée à l'Assemblée de la noblesse réunie à Villeneuve-de-Berg en 1789 pour la nomination des Etats-Généraux.
Armes : D'azur au sautoir d'or (armes portées par la branche de Sasselange).
Alias : Ecartelé aux 1 et 4 d'azur, au sautoir d'or; aux 2 et 3 d'azur à l'aigle éployé d'argent (qui est d'ALLIER de LA FRESSANGE) (armes portées par la branche de La Fressange).
Alias : Ecartelé : aux 1 et 4 d'azur au sautoir d'or; aux 2 et 3 d'azur, à trois chevrons d'or (armes portées par la branche de Choumouroux).
Joseph de Canson fit enregistrer ses armes à l'armorial de 1696 : D'azur, à la bande d'or accompagnée de deux croissants d'argent.
(cf Armorial du Vivarais, par Florentin BENOIT d'ENTREVAUX, page 435).
Seigneurs de Sanhard (par. de Saint-Voÿ); seigneur et marquis de Choumouroux, la Fressange, Sasselange; seigneurs et barons de Queyrières et des Etats du Velay; seigneurs de Chazeaux, la Gardette, le Vernet, Marminhac, Mortesaigne, Montméa, Glavenas, Mons, Montchamp, Vialeron, le Besset, etc. (Velay), Canson, les Estables, la Rivoire, Maumeyres, etc. (Vivarais), Saint-Paul-en-Jarez, Trémolles, etc. (Forez), Pompéranc, les Quaires (près Vic-le-Comte), et (en parerie avec le Roi), de la Besseyre-Saint-Mary, etc. Auvergne).
Armes différentes selon les branches. Branche aînée : d'azur au sautoir d'or.
Noble Jehan de SAIGNARD, écuyer du Roi, commandant 50 hommes d'armes. En 1439, il fut promu écuyer du roi Charles VII, pour avoir offert à ce Prince, lorsqu'il n'était que Dauphin, les premiers drapeaux enlevés aux ennemis, en Velay. Il fut créé chevalier, par le même Roi, dans la cathédrale du Puy, en récompense des services qu'il avait rendus, au cours de la guerre, Charles VII y ajouta un "don magnifique", dûment enregistré, le 29 avr. 1439, au bailliage de Montfaucon-en-Velay.
(Source : Nobiliaire du Velay et de l'Ancien Diocèse du Puy, par Gaston de JOURDA de VAUX, tome VI, pages 113 à 121).
SAIGNARD ou SAGNARD, famille des plus ancienne du Languedoc, et distinguée par ses alliances et ses services militaires, divisée en plusieurs branches : 1° celle de SAIGNARD de LA FRESSANGE, barons de Queyrières et des Etats du Velay, dans laquelle, s'est fondue la maison d'ALLIER de LA FRESSANGE, dont elle a porté le nom; 2° celles des SAGNARD de CHOUMOUROUX La maison de CHOUMOUROUX est ancienne et a contracté de belles alliances. Elle prouve une filiation suivie depuis : Gabriel, seigneur de Choumouroux...), qui, s'étant alliée avec la dernière héritière de Choumouroux, en porte le nom; 3° celle des marquis de Sasselange, issus de la seconde branche, laquelle est représentée de nos jours, par M. le marquis de Sasselanges, ancien premier page du Roi, ancien colonel de cavalerie.
Cette famille possède des lettres autographes des rois Charles VI et Henri IV.
Jean de SAIGNARD est qualifié écuyer, dans les lettres du roi Charles VII, de l'an 1481.
(Source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XIII, pages 400 à 404).
De SAIGNARD, SAGNARD, SANIARD, ou SANHARD, famille des plus anciennes du Languedoc, distinguée par ses alliances et ses services militaires, ayant donné nombre de capitaines de mérite et plusieurs officiers-généraux. Il est peu de familles, qui, aussi peu nombreuses que celle de SAIGNARD, puissent fournir autant de preuves de service. Presque tous les membres de cette maison ont embrassé la carrière des armes depuis le treizième siècle, et ont acquis des grades honorables. En 1760, à la seule bataille de Rhinberg, trois gentilshommes de cette famille furent blessés, et un quatrième tué. Il est à remarquer que tous les membres de cette famille ont été décorés de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, depuis l'institution de cet ordre.
Elle s'est divisée en plusieurs branches, 1° celle des SAIGNARD de LA FRESSANGE, barons de Queyrières et des Etats du Velay, laquelle s'est alliée avec la dernière héritière de la maison d'ALLIER de LA FRESSANGE, et a joint à son nom celui de cette maison, ainsi que les armes; 2° celle de CHOUMOUROUX, qui, issue des SAIGNARD de LA FRESSANGE, s'allia avec la dernière héritière de Choumouroux (La maison de CHOUMOUROUX, dont le nom est écrit quelquefois de CHAMARROUX dans les anciens actes, est distinguée par ses alliances et son ancienneté. Elle prouve sa filiation depuis : Gabriel, seigneur de Choumouroux...), dont elle joignit également le nom au sien, ainsi que les armes; 3° celle des SAIGNARD de SASSELANGE.
D'anciennes traditions font descendre cette famille des comtes-souverains de Privas, mais comme dans une matière aussi sérieuse, il faut apporter des titres indiscutables à l'appui des origines, nous faisons seulement mention ici des traditions, pour qu'elles ne soient point perdues pour cette famille, et sans y apporter d'autre importance.
Jean de SAIGNARD, 1er du nom, est le premier que l'histoire nous montre; il est fait mention de lui en 1439, comme commandant de cinquante hommes, et comme ayant été promu en la qualité de premier écuyer de Charles VII, pour avoir offert à ce prince, lorsqu'il était dauphin, les premiers drapeaux qui furent pris sur ses ennemis, dans le Velay.
Armes : La branche de La FRESSANGE porte : écartelé : aux premier et quatrième, d'azur, au sautoir d'or; aux 2 et 3, d'azur à l'aigle éployée d'argent, qui est d'ALLIER de LA FRESSANGE; la branche de CHOUMOUROUX porte : écartelé, d'azur au sautoir d'or, et d'azur à trois chevron d'or; celle de Sasselanges, d'azur au sautoir d'or.
(Source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, pages 209 à 223).
De SAIGNARD, très ancienne famille du Languedoc, connue par filiation depuis Jean de SAIGNARD, 1er du nom, pourvu de l'office de premier écuyer du roi Charles VII, le 29 avril 1439. Elle a formé plusieurs branches : 1° les seigneurs de la Fressange, barons de Queyrières et des Etats du Velay; 2° les seigneurs de Glavenas; 3° les seigneurs de Choumouroux; 4° les seigneurs et marquis de Sasselanges.
Services : Un capitaine de deux cents hommes de guerre en 1590, commandant une compagnie de cent arquebusiers à pied en 1594; deux autres capitaines de cent arquebusiers; deux lieutenants aux régiments de Navarre et Dauphin; deux brigadiers des armées du roi; cinq capitaines , et plusieurs officiers au régiment d'Auvergne; un major au régiment des grenadiers royaux du Quercy; un lieutenant-colonel de cavalerie; un chef d'escadron, adjudant-major au 1er régiment des grenadiers à cheval de la garde royale; des gouverneurs de places; la plupart de ces officiers décorés de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
Armes : Branche de La Fressange : écartelé, aux 1 et 4 d'azur, au sautoir d'or, qui est de SAIGNARD; aux 2 et 3 d'azur, à l'aigle éployée d'argent, qui est d'ALLIER de LA FRESSANGE.
Branche de Choumouroux : écartelé, aux 1 et 4 d'azur, au sautoir d'or, qui est de SAIGNARD; aux 2 et 3, à trois chevrons d'or, qui est de CHOUMOUROUX.
Branche de Sasselanges : d'azur, au sautoir d'or.
(Source : Dictionnaire Véridique des Origines des Maisons Nobles ou Anoblies du Royaume de France, par M. LAINé, tome II, pages 379-380).
Selon une légende familiale rapportée par les descendants de la famille de LA FRESSANGE, son grand-père aurait été emprisonné dans la Tour de Londres après une bataille de la guerre de Cent Ans. Il aurait alors gravé son nom sur les murs de sa geôle dans cette célèbre prison, et ce nom pourrait encore être lu aujourd'hui (source Les SAGNARD de CHOUMOUROUX, par Jérôme SAGNARD, page 3).
L'origine géographique de cette famille se situe au pied du pic de Lisieux. L'ancien château de Bonas se situait sur le côté sud (Saint-Voy-en-Velay). Le castrum est signalé dès 957 et fut détruit vers 1290. Ce château, apparemment très vaste aurait occupé une superficie au sol de plus de 2000 m², et aux abords, sept châtelets auraient défendu l'approche de Bonas ou Bonnas : Chastel, Vueilh, Bronac, Montgiraud, La Chièze, Les Hermens, La Batie, Sagnard. Ce dernier lieu existe toujours, et une ferme y a été construite entre 1850 et 1875, en réutilisant les pierres de la construction précédente. Ce lieu s'orthographie Sagnard.
Ce nom proviendrait du mot Sanhard, formé du patois Sanha et du suffixe augmentatif ou péjoratif Hard. Une sagne est une plante marécageuse, mais aussi une terre marécageuse ou humide. Sanhard pourrait donc être l'homme habitant une terre humide, ce qui semble être vérifié par la géographie physique du lieu. L'idée d'une motte castrale située au-dessus de cette plaine marécageuse n'est pas à exclure car celle-ci aurait pu servir de défense militaire en cas d'attaque.
Cette famille porte d'azur au sautoir d'or. La couleur azur est une couleur royale, et le sautoir une pièce marquant la combinaison entre une bande et une barre, synonyme de croix de Saint-André. En tenant compte de la symbolique médiévale, on pourrait donner comme explication à ce blason : Jean de SAIGNARD est fait écuyer dans la cathédrale Notre-Dame du Puy, où il existe une chapelle Saint-André. De plus, Saint-André est l'un des premiers apôtres à avoir suivi le Christ et Jean de SAIGNARD l'un des premiers à avoir soutenu Charles VII, alors dauphin malmené. La croix de Saint-André représente la croix où fut crucifié l'apôtre Saint-André. Ce blason est peu représenté en France (familles SAINT-ANDRé, de NOBLET de LA CLAYETTE et MESSEY), et l'équivalent en écosse est Saint-Andrews.
(Source Les SAGNARD de CHOUMOUROUX, par Jérôme SAGNARD, pages 5-6).
De SAIGNARD, alias SAGNARD ou SANIARD et SANHARD, sgrs de Saignard paroisse de St-Voy, marquis de Sasselenge (1777), de La Fressange, comtes de Choumouroux, barons de Queyrières et des Etats du Velay, sgrs de Vernet, de Marminhac, de Mortesaigne, de Maumeyre, de Préaux, de Chazeaux, de Montméa, de Glavenas, de Rioufreyt, d'Estables, de Canson, du Besset, cosgrs de Glavenas, sgrs de Tremeolles, de Montagnac, de Taillefer, de Mons, etc. (Velay-Vivarais-Forez).
Noblesse du Velay, très distinguées par ses services militaires. Sa filiation suivie remonte à Jean de SANHARD sgr dudit lieu, créé par lettres patentes du 29 avril 1439, premier écuyer du roi Charles VII, en récompense de ses services pendant la guerre des Anglais et "pour lui avoir offert les premiers drapeaux pris sur les ennemis dans le Velay"......
Très beaux services militaires; un mousquetaire du Roi (1662), de nombreux capitaines au régiment d'Auvergne-Infanterie, chevaliers de St-Louis; des gendarmes et gardes du corps du Roi; des officiers supérieurs; deux brigadiers des armées du Roi (1734-1756); une demoiselle de St-Cyr (28 mars 1777), chanoinesse de Joursey; deux pages de la petite écurie du Roi (1733-1762); un page des rois Louis XV et louis XVI, lieutenant-colonel de cavalerie, commandant des Gardes Nationales de la Haute-Loire (1816); un député au grand collège de la Haute-Loire (1815), etc. Convoquée au ban et arrière-ban de la noblesse du Velay et en 1789, aux assemblées de la sénéchaussée du Puy. Belles alliances.
Armes : d'azur, au sautoir d'or.
La branche de La Fressange écartelait : d'azur, à l'aigle essorante d'argent (qui est d'ALLIER).
Celle de Choumouroux : d'azur, à trois chevrons d'or (qui est de Choumouroux).
(Source : Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, page 409).
Le 29 avril 1439, provision de l’office d’écuyer, à l’écurie du Roi, accordé à Ecuyer Jean SAIGNARD, en considération de ses serments, pour en jouir aux honneurs, prérogatives, privilèges, etc.
(Source : http://sagnard.e-monsite.com/medias/files/genealogie-jean-joseph-de-sagnard-de-lafressange-1.pdf).





SANHARD (de ) Jean - 17 344
Ecuyer du Roi - Seigneur de Saignard, ou Sanhard

Père : SANHARD (de ) Jean ( ? - > 1654 )

Union : LA TOUREILLE (de ) Jeanne, ou Catherine ( ? - ? )
Mariage par contrat : 18 février 1481 Maître BONNISOL, notaire
Le 27 selon Bruno Rougier.
Enfant : SANHARD (de ) Antoine ( ? - J > 1533 )
Note individuelle : Il servit le roi avec distinction.

Jean de SAIGNARD étoit qualifié d'écuyer, par une honorable lettre du roi Charles VIII de 1481, à lui adressée. Cette maison du Velay, qui a fourni des chefs au temps des guerres de religion, est maintenant divisée en trois branches qui sont celles de La Fressange, de Sasselanges & de Choumouroux. MM. de LA FRESSANGE possédoient le fief de la Malfolie, près Firminy, & ont de nos jours honorablement marqué leur place dans le militaire, la législature & la diplomatie.
Jean-Dominique de SAIGNARD, chevalier, seigneur de Sasselanges, prêtoit l'hommage de Mons & de Tréméolles en Forez, à la date de 1751. Ses successeurs, établis maintenant au château de Veauchette, anciennement aux ROSTAING, nous appartiennent depuis lors tout à fait de résidence.
La branhce de Choumouroux, dont le siège est à Yssengeaux, s'est aussi liée à notre province par le mariage de Mlle de CHOUMOUROUX, avec le vicomte du TREYVE-ROCHEFORT, résidant à Bonlieu près Boën. La maison de SAIGNARD porte qualification titrée dans ses trois branches; elle a fourni des pages & des chevaliers de St-Louis.
Armes : taillé d'azur, à l'aigle éployée d'or & d'azur, au sautoir aussi d'or.
(source : L'assemblée bailliagère de la Province de Forez en 1789, par Mr d'ASSIER de VALENCHES, 1860, page 89).

SANHARD (de ) Jean
SANHARD (de ) Jean
 
 
 
 
 




SANHARD (de ) ou de SANIARD Jean Aymé dit de SAIGNARD de CHOUMOUROUX
Ecuyer, ancien lieutenant-colonel du régiment d'Auvergne, brigadier des armées du Roi - Chevalier de Saint-Louis

Baptême : 20 septembre 1689 à Yssingeaux 43 ( Source )
Né le 1er avril 1689, il eut parrain fut Jean Aymé de SANHARD, et pour marraine Marguerite de SANHARD.
Inhumation : 11 janvier 1762 à Yssingeaux 43 dans la chapelle du Saint-Rozaire de l'église paroissiale ( Source )
Décédé la veille au château de Choumouroux.

Père : SAIGNARD (de ) Jean-Joseph ( 1653 - 1711 )
Mère : BRUN Catherine ( < 1669 - ? )

Note individuelle : Ecuyer, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, ancien lieutenant-colonel du régiment d'Auvergne où, après avoir parcouru les mêmes grades que son oncle Jean de SANHARD de CHOUMOUROUX de SASSELANGE, fit la guerre de Flandre où il se distingua sutout à Raucoux. Il fut créé brigadier des armées du roi le 1er janvier 1748 (cf Dictionnaire Biographique de la Haute-Loire, par Gaston JOUBERT, page 355).
Capitaine au régiment d'Auvergne en 1712, a reçu plusieurs blessures dont une à la tête qui le rend sourd, chevalier de Saint-Louis et capitaine de grenadiers en 1738, major en 1743, lieutenant-colonel en 1744, brigadier en 1756, retiré la même année.
Second enfant du couple, né à Issingeaux, au mois de février 1689; il entra sous-lieutenant au régiment d'Auvergne, au mois d'avril 1706; devint successivement lieutenant au mois de février 1707; capitaine le 5 mars 1712; capitaine de grenadiers, le 1er juillet 1738; major le 29 janvier 1744; et brigadier des armées du roi, le 1er janvier 1748; il joignit le régiment d'Auvergne en Italie, et se trouva au siège de Turin et à la bataille de Castiglione en 1706; au siège de Lérida en 1707, et de Tortose en 1708; à l'armée du dauphin en 1710; aux sièges de Gironne en 1711; de Barcelonne en 1714; et à tous les sièges d'Italie; aux deux batailles de Parme et de Guastalle en 1733 à 1736; en Corse, depuis le mois de janvier jusqu'au mois d'avril 1741; à la défense et à la sortie de Prague en 1742; à la bataille de Dettingen en 1743; à l'armée de Flandre, commandée par le maréchal de SAXE, en 1744; à la bataille de Fontenoy; aux sièges de Tournai, d'Oudenarde, de Dendermonde et d'Ath en 1745; au siège de la citadelle d'Anvers, et à la bataille de Raucoux en 1746; à celle de Lawfeld en 1747, au siège de Maëstricht en 1748; au camp d'Aimeries en 1753 et quitta le service au mois de février 1756.
Ce brave officier, sexagénaire, lorsqu'il était lieutenant-colonel du régiment d'Auvergne, à l'attaque des sept forts de Kithuit, dans la guerre de sept ans, après plusieurs assauts infructueux que son régiment avait livrés à ces forteresses, s'avança à la tête de la compagnie des grenadiers, jusqu'au chemin couvert, et ordonna à ses soldats de le jeter en dedans des palissades, ce qui fut exécuté, et il cria alors à moi, Auvegne, et dès ce moment le fort fut emporté. Il se trouva à vingt et un ans sièges, onze batailles et plusieurs combats.
(source : Nobiliaire Universel de France, par Nicolas de SAINT-ALLAIS, tome XV, pages 220-221).
Il fut fait chevalier de Saint-Louis en 1733. Il fut inhumé dans la Chapelle de Saint-Rosaire à Yssingeaux (source : Les SAGNARD de CHOUMOUROUX, par Jérôme SAGNARD, page 12).
CHAMOUROUX (Jean Aimé) (alias CHAUMOUROUX) [Brigadier], 17 ans, retiré, né en février 1689, né à Issingeaux, 26 ans [en 1715] [registre 117] [à l'origine de la famille SAGNARD sans doute]. Auvergne, Sous-lieutenant en avril 1706 [17 ans], Lieutenant en février 1707, plusieurs blessures dont une à la tête le rend sourd, Capitaine le 5 mars 1712, Capitaine de Grenadiers le 1er juin 1738, chevalier de Saint-louis, Major le 27 mai 1743, Lieutenant-colonel le 29 janvier 1744, Brigadier le 1er janvier 1748, retiré en 1756 (source : Notices SHAT Yb 117 f° 79, Yb 119 f° 59, Yb 120 f° 59, Yb 121 f° 79).
CHOUMOUROUX (Jean-Amé de), brig., 1748, VIII, 475 :
de CHOUMOUROUX (Jean-Amé) né en février 1689, mort le 2 janvier 1762. Il était né à Yssingeaux près Le Puy, et entra Sous-lieutenant au régiment d'Auvergne au mois d'avril 1706. Il devint successivement Lieutenant au mois de février 1707, Capitaine le 5 mars 1712, Capitaine de grenadiers le premier juillet 1738, Major le 27 mai 1743, Lieutenant-colonel le 29 janvier 1744, et Brigadier le premier janvier 1748. Il joignit le régiment d'Auvergne en Italie, et se trouva au siège de Turin et à la bataille de Castiglione en 1706, au siège de Lérida en 1707, et de Tortose en 1708, à l'armée du Dauphiné en 1710, au siège de Gironne en 1711, au siège de Barcelone en 1714, à tous les sièges d'Italie, aux deux batailles de Parme et de Guastalle de 1733 à1736, en Corse depuis le mois de janvier 1738 jusqu'au mois d'avril 1741, à la défense et à la sortie de Prague en 1742, à la bataille de Dettingen en 1743, à l'armée de Flandre commandée par le Maréchal de SAXE en 1744, à la bataille de Fontenoy, aux sièges de Tournay, d'Oudenarde, de Dendermonde et d'Ath en 1745, au siège de la citedelle d'Anvers et à la bataille de Raucoux en 1746, à celle de Lawfeld en 1747, au siège de Mastick en 1748, au camp d'Aimeries en 1753. Quitta le service au mois de février 1756 (promotion du 1er janvier 1748) (source : Chronologie militaire de PINARD).
Officiers portés chevaliers de Saint-Louis sur les registres de 1734 à 1748 : CHOUMOUROUX, capitaine au régiment d'Auvergne. Capitaine en 1712 (registre de 1689 à 1720). A reçu plusieurs blessures, dont une à la tête, qui le rend sourd. La croix de Saint-Louis a été demandée pour lui (registre de 1724 à 1731). Chevalier de Saint-Louis, capitaine de grenadiers en 1738, major en 1743, lieutenant-colonel en 1744 (registre de 1734 à 1748). Retiré en 1756 (Registre de 1748 à 1763). L'armée d'Allemagne recut aussi les récompenses qu'elle méritait. Outre les grades, pensions et gratifications accordées, furent nommés chevaliers de Saint-Louis en 1760 :
Infanterie : Les capitaines de COLLEVILLE, de CASTAIGNOS, de CHOUMOUROUX de MONTAIGU (2), de CHOUMOUROUX de MONTMEA, du régiment d'Auvergne.
(2) MONTAIGU (Joseph-Aimé SAGNARD de CHOUMOUROUX), né le 14 décembre 1726, est d'Yssingeaux-en-Velay; lieutenant en 1745, capitaine en 1746, capitaine de grenadiers en 1761 (registre, 1748 à 1763), rang de major en 1766; retraité en 1767 : 1000 livres de pension.--Excellent sujet; de la fermeté, de l'honnêteté, du zèle; très-bon à faire un lieutenant-colonel. (Note de 1763) -- 1764, id. -- 1765, id., mais d'une mauvaise santé. -- 1766, id. (Régiment d'Auvergne, 1763 à 1776) SANHARD, orthographe du nom.
(source : Histoire de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, par Alex MAZAS, Paris, 1860, tome II, page 20).
Chevaliers de diverses époques
......SASSELANGE-SANIART, commandant de bataillon au régiment d'Auvergne, nommé avant 1720 (4); CHAMOUROUX, capitaine au même régiment, nommé de 1730 à 1734 (1); de SASSELANGE, capitaine au régiment d'Auvergne, nommé en 1747 (2); de CHOUMOUROUX (Joseph-Raimon-Benigne--SANIARD), nommé en 1780 (3).
(1) Né à Issingeaux, près le Puy, en Veslay. Sous-lieutenant en 1705, lieutenant en 1707, capitaine en 1712; n'a pas dicontinué; a reçu plusieurs blessures, dont une, à la tête, le rend sourd; dit que ses services sont connus de M. d'ASFELD et de M. de POLASTRON; demande la croix de Saint-Louis. (Registre, 1689 à 1720, régiment d'Auvergne, fol 79.) -- Chevalier de Saint-Louis. (Registre de 1730 à 1734, fol 72.) -- Capitaine de grenadiers en 1738, major en 1743, lieutenant-colonel en 1744. (Registres de 1734 à 1748, fol 59.) -- Brigadier en 1748; retiré en 1756. (Registre de 1748 à 1763, t. I, fol 79.) (a)
(a) Il était neveu du chevalier de Saint-Louis qui le précède, et fut nommé en 1733. A Rocoux, il commandait le régiment d'Auvergne, et fit la harangue énergique rappelée dans le Mémorial de Sainte-Hélène, et relatée dans l'histoire du régiment. (Note de la famille.) -- on nous a signalé M. de SANHARD de SASSELANGE (Jean-Dominique), capitaine dans Auvergne, reçu chevalier de Saint-Louis en 1745, par le roi, sur le champ de bataille de Fontenoy, blessé à Clostercamp, et mort en 1817, âgé de quatre-vingt-dix-huit ans, doyen des chevaliers de Saint-Louis et des officiers français. Ce doit être l'officier dont les services suivent, mais dont la croix de Saint-Louis n'est point indiquée sur le registre du corps. Ceux de l'ordre manquent pour cette époque, et d'ailleurs on n'y inscrivait pas les personnes reçues par le roi. -- SASSELANGE, est de...: enseigne en 1733, lieutenant en 1734, capitaine en 1740, sous le nom de SANIAR de SASSELANGE, lequel nom a été ajouté, après coup, sur le registre, n'ayant été d'abord porté que sous le nom de SASSELANGE. (Registre de 1734 à 1748, fol. 61, régiment d'Auvergne) -- A abandonné; (Registre de 1748 à 1763, t. I, fol 79 verso.)
(source : Histoire de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, par Alex MAZAS, Paris, 1860, tome III, pages 502à 504).

SANHARD (de ) Jean Aymé
SAIGNARD (de ) Jean-Joseph
SAIGNARD (de ) Pierre
REYNAUD de LA BASTIE Marguerite Aymée
BRUN Catherine
BRUN Claude
PETIOT Jeanne




SANHARD (de ) Jean-Baptiste
Baptême : 1 octobre 1729 à Saint-Hostien 43 le Vernet ( Source )
Il eut pour parrain Vital LOUBET, et pour marraine Anne PIGEON, qui ne savent signer.
Inhumation : 8 février 1730 à Saint-Hostien 43 ( Source )

Père : SAIGNARD (de ) Jean Dominique ( 1690 - 1730 )
Mère : DES POCHES Gabrielle ( ? - ? )

SANHARD (de ) Jean-Baptiste
SAIGNARD (de ) Jean Dominique
SAIGNARD (de ) Pierre Dominique
JERPHANION Louise
DES POCHES Gabrielle
 
 




SANHARD (de ) Jean-Baptiste
Père : SAIGNARD de CANSON (de ) Jean-Baptiste ( ? - <> 1676 & 1694 )
Mère : PICHON de LA RIVOIRE Marguerite ( ? - 1670 )

SANHARD (de ) Jean-Baptiste
SAIGNARD de CANSON (de ) Jean-Baptiste
SANHARD (de ) César
LANGON (de ) Claude, ou Clauda
PICHON de LA RIVOIRE Marguerite
PICHON Jean-Baptiste
GROSSELIER Suzanne


                     


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