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Note individuelle
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Il arriva "aux Isles" avec son régiment en 1777, pour participer à la Guerre d'Indépendance américaine. Il concourt à la prise de Saint-Domingue et de La Grenade, et participe à la batialle de Yorktown en 1781. Le 29 mai 1781, alors qu'il est 'mestre de camp commandant le régiment de Gatinois en garnison au Cap", il se marie à la Plaine du Nord. Il sera député du Tiers-Etat de Forez en 1789, puis plus tard maire de Veauchette et conseiller général de la Loire. (Source : Généalogie et Histoire de la Caraïbe).
Il fut maréchal des camps et armées du Roi à Saint-Domingue en 7/1786 (Source : E357 Colonies au CAOM).
Il fut d'abord attaché à la maison du grand Dauphin. Premier page de Louis XV, il reçut un brevet de lieutenant de cavalerie, fit campagne en Allemagne de 1760 à 1762, passa aux mousquetaires, devint colonel du régiment d'Auxerrois, et, en 1778, du régiment de Gâtinais. Il servit en cette qualité sous Rochambeau pendant la guerre d'Amérique, et mérita par son courage à Yorktown le grade de maréchal de camp et la croix de Saint-Louis (1783). Il fut reçu membre d'origine de la Société des Cincinnati de France.
Il était grand bailli et sénéchal d'épée du pays, comté et ressort de Forez, quand il fut élu, le 21 mars 1789, député de la noblesse aux États généraux par ce bailliage. Il s'y montra partisan modéré des idées nouvelles, devint secrétaire de l'Assemblée, membre et vice-président du comité militaire, fit décréter le 24 juin 1790 l'uniformité de la solde militaire dans chaque arme, paria sur les incompatibilités législatives, et lut plusieurs rapports sur l'organisation et les uniformes de l'armée.
Promu lieutenant général le 6 février 1792, il se retira peu après dans ses propriétés, et ne se mêla plus aux événements politiques.
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
Le Marquis Just de Rostaing a vécu une vie pleine : il a d'abord servi son roi Louis XV comme Premier Page puis il devient militaire au régiment de Gâtinais ancien Régiment d'Auvergne. Son fait de gloire militaire est lié à sa participation à la guerre d'indépendance américaine avec Rochambeau et son courage à la bataille de Yorktown qui l'élève au grade de maréchal de camp. Il est reçu membre de la Société des Cincinnatti en France. En 1789, il est élu député du Tiers-Etat par le Forez. Il siège aux Etats-Généraux et à l'Assemblée Constituante à Paris. En 1806, il est maire de sa commune de Veauchette tout en s'intéressant à gérer son vaste domaine agricole à Veauchette. Il est Président du Conseil Général de la Loire en 1814. Il décède le 15 août 1826 à Veauchette en ayant traversé sans encombre tous les régimes politiques que la France a connu pendant sa vie peu commune. (Source : Un Forézien remarquable Just de Rostaing (1740-1856) des champs de bataille aux droits de l'homme, par Guy Blanchard et Christian Chassagne, 2015).
Dans Un Forézien remarquable - Just de Rostaing, des champs de batailles aux Droits de l'Homme, Guy Blanchard et Christian Chassagne reviennent sur le parcours exceptionnel du plus célèbre des seigneurs de Veauchette. Mousquetaire sous les ordres de Louis XVI, il combat aux côtés du général Lafayette lors de la guerre d'indépendance aux États-Unis dès 1778. Le prestige d'avoir participé à la création d'une nouvelle nation fait de lui un véritable héros, notamment dans le Forez. À l'heure de la Révolution française, la popularité du marquis ne cesse de grandir. Pourtant membre de la noblesse, il est le seul, avec Mirabeau, a être élu comme représentant du Tiers-États aux États généraux. Just de Rostaing participe à l'assemblée nationale constituante et signe le serment du jeu de Paume. Premier député du département, maire de Veauchette en 1806 et président du Conseil général de la Loire en 1814, il meurt en 1826, à l'âge de 86 ans.
Si ce destin est extraordinaire, Just de Rostaing est également «un personnage ambigu», révèle Guy Blanchard : «Il a aussi été tour à tour royaliste, monarchiste, bonapartiste !». Sans oublier son appartenance à la franc-maçonnerie. «C'était également un aristocrate qui possédait 50 % de la commune de Veauchette, mais il avait aussi beaucoup de dettes».
Autre facette du seigneur de Veauchette, « il a été très imprégné par le siècle des lumières et avait des idées très en avance pour l'époque ». Précurseur du canal du Forez, il a imaginé l'alimentation en eau de Veauchette et de Craintilleux, à partir du Bonson, afin d'irriguer les terrains agricoles. «Croyant beaucoup à la navigation, il avait même eu le projet de faire la jonction du Rhône et de la Loire avec un canal qui passerait par Montbrison et Saint-Etienne», raconte Guy Blanchard, également passionné par la navigation sur la Loire.
(Source : http://www.le-pays.fr/region/actualite/2015/10/28/l-incroyable-vie-du-seigneur-de-veauchette_11632763.html).
Le château de Sasselange, situé à Veauchette, a connu de nombreux propriétaires prestigieux. Parmi ceux-ci, les Rostaing, seigneurs de Veauchette, ont régné sur la commune pendant 300 ans.
La construction d'une première demeure féodale à Veauchette, à l'endroit même où se trouve le château actuel, remonte à la fin du XlIIe siècle. De ce bâtiment, il ne reste aucune trace, ni plan.
En 1541, la dynastie des Rostaing fait son entrée dans l'histoire de Veauchette.
A cette date, Antoine de Rostaing, fils de Jean de Rostaing, châtelain de Saint-Germain-Laval puis de Sury-le-Comtal, fait l'acquisition du château de Veauchette.
La famille des Rostaing restera la propriétaire des lieux pendant près de trois siècles. Le château entre alors dans une période faste. D'ailleurs, de nombreux travaux vont avoir lieu à cette époque : le manoir primitif est agrandi, aménagé et embelli. Le vieux château laisse donc la place à une construction rectangulaire de trois étages flanquée de deux pavillons carrés. L'extérieur du château est aussi embelli avec la création de beaux jardins «à la française». La période faste du château s'accompagne d'une succession de prestigieux propriétaires. Le plus célèbre d'entre eux est le marquis Just-Antoine-Marie de Rostaing. Ce haut personnage historique participe, dès 1778, avec Lafayette, aux combats de la guerre d'indépendance des colonies anglaise, en Amérique aux côtés des Américains. Le prestige d'avoir participé à la création d'une nouvelle nation et ses idées libérales nouvelles font du marquis de Rostaing un véritable héros.
En 1789, sa popularité ne va cesser de grandir à Veauchette. Ainsi, il est le seul noble, avec Mirabeau, à être élu député aux Etats Généraux par le Tiers-Etat. En 1792, il se retire dans son domaine de Veauchette où il restera jusqu'à sa mort, en 1826.
Après les trois cents ans de règne de sa famille, le château de Veauchette est vendu, en 1841, par Tristan de Rostaing, ruiné, au marquis de Sasselange. Le château connaît alors une nouvelle période de transformations et d'agrandissement.
Avec l'arrivée de ce nouveau propriétaire, l'agriculture à Veauchette va aussi retrouver son dynamisme. Il est l'un des premiers dans le Forez à mettre en place la technique du métayage. En tant que membre du syndicat de la Mare, il crée aussi des prairies irriguées par te canal du Forez, développe l'élevage de chevaux…
Quant à son petit-fils, le baron de Jerphanion, il reste aussi très célèbre à Veauchette puisqu'il en a été le maire pendant quarante-six ans, jusqu'à sa mort en 1943.
Le château de Sasselange porte les traces de différents siècles. Ainsi, la grande cheminée dans les anciennes cuisines date du XVe siècle. Les plafonds «à la française» des chambres du premier étage remontent, quant à eux, au moins au XVIIIe siècle.
Ces chambres du château de Sasselange restent célèbres : d'après la tradition, l'Empereur Napoléon III et l'Impératrice y ont séjourné lors d'une visite au marquis de Sasselange en 1860. Veauchette peut donc se vanter d'avoir un riche patrimoine historique dû à l'histoire du château de Sasselange et de ses propriétaires.
(Source : http://www.veauchette.fr).
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ROSTAING
Marie Régis Henri
FRACHON Marie Germaine Elisabeth ( 1879 - 1975 )
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