Fiches individuelles


LA RIVOIRE (de ) Joseph Ignace
Chevalier de Malte - Comte de Chadenac

Père : LA RIVOIRE (de ) Nicolas Joseph ( ? - > 1717 )
Mère : GINESTOUX de LA TOURETTE (de ) Angélique Antoinette ( ? - ? )

Union : SURVILLE (de ) Marie ( ? - ? )
Mariage religieux : après 1720
(Source : voir fichier Geneanet de Guillaume de Wailly).
Note individuelle : Fut pendant 22 ans esclave en Turquie (ou à Alger, selon les sources). S'étant miraculeusement échappé de cette longue captivité, il revint dans sa famille, quitta l'ordre de Malte et se maria. Il mourut sans postérité.
Esclave à Alger, ayant été pris par les Abyssins vers 1698. Il s'évada et eut de la peine à se faitre reconnaître. Ayant quitté l'ordre de Malte, il épousa Marie de SURVILLE dont il n'eut pas d'enfants. (source : Les Châteaux Historiques du Vivarais, par Florentin BENOÎT-D'ENTREVAUX, page 154).
Esclave en Algérie de 1698 à 1720, évadé (Source : voir fichier Geneanet de Guillaume de Wailly).

LA RIVOIRE (de ) Joseph Ignace
LA RIVOIRE (de ) Nicolas Joseph
LA RIVOIRE (de ) Christophe
BOULIEU (de ) Magdeleine
GINESTOUX de LA TOURETTE (de ) Angélique Antoinette
 
 




LA RIVOIRE (de ) Joseph Nicolas
Décédé en bas-âge

Naissance : avant 1717

Père : LA RIVOIRE (de ) Just Antoine ( 1679 - 1765 )
Mère : PICHON Anne ( ? - ? )

LA RIVOIRE (de ) Joseph Nicolas
LA RIVOIRE (de ) Just Antoine
LA RIVOIRE (de ) Nicolas Joseph
GINESTOUX de LA TOURETTE (de ) Angélique Antoinette
PICHON Anne
 
 




LA RIVOIRE (de ) Just Antoine
Chevalier, Colonel d'un régiment de milice bourgeoise en 1709 - Marquis de La Tourrette, baron de Chalancon et des Etats de Langudoc en 1705, seigneur de La Rivoire, Baumes, Chadenac, Vernoux, Saint-Fortunat et Gluiras

Baptême : 14 novembre 1679 à Vanosc 07 dans l'église paroissiale
Témoin : LA RIVOIRE (de ) Marie Marguerite Suzanne ( 1725 - 1793 )
Décès : 19 mars 1765
Ou le 16, selon les sources.

Père : LA RIVOIRE (de ) Nicolas Joseph ( ? - > 1717 )
Mère : GINESTOUX de LA TOURETTE (de ) Angélique Antoinette ( ? - ? )

Union 1 : PICHON Anne ( ? - ? )
Mariage religieux : 12 mai 1713
Enfant : LA RIVOIRE (de ) Joseph Nicolas ( < 1717 - ? )
Union 2 : PORTALÈS de LA CHÈZE (de ) Marie Yolande ( ? - 1782 )
Mariage religieux : 1717
Enfants : LA RIVOIRE (de ) Marie Françoise ( 1718 - 1787 )
LA RIVOIRE (de ) Marie Antoinette ( 1720 - 1781 )
LA RIVOIRE (de ) Marie Paule ( 1721 - 1770 )
LA RIVOIRE (de ) Marie Marguerite Suzanne ( 1725 - 1793 )
LA RIVOIRE de LA TOURETTE (de ) François Antoine Alphonse ( 1727 - 1768 )
LA RIVOIRE (de ) Marie Justine Antoinette ( 1730 - 1799 )
Note individuelle : En 1712, il rendit hommage au Roi pour ses terres.
Il fut reçu aux Etats le 27 novembre 1706.
Fit ses preuves de noblesse le 20 octobre 1702. Les pièces fournies sont son acte de baptême, le mariage de messire Nicolas Joseph de LA RIVOIRE avec demoiselle Angélique Antoinette de GINESTOUX de LA TOURETTE (source : Armorial du Vivarais, par Florentin BENOÎT-d'ENTREVAUX, Marseille Reprints, 1979, page 296).
Il fut reçu en 1709 aux Etats Généraux.
Il fut commandant d'un régiment de milice bourgeoise, à la tête duquel il se signala au siège de Palanos en Catalogne. il vendit en 1713, pour 45 000 livres, la terre de La Rivoire à Méraut PICHON. (source : Les Châteaux Historiques du Vivarais, par Florentin BENOÎT-D'ENTREVAUX, page 155).
Il vend le château et la seigneurie de Chadenac à Antoine de BLOU des PRESSIS, en 1714. Il devient baron de Tour aux Etats de Languedoc. (Source : http://www.thueyts.fr/personnages.html).

LA RIVOIRE (de ) Just Antoine
LA RIVOIRE (de ) Nicolas Joseph
LA RIVOIRE (de ) Christophe
BOULIEU (de ) Magdeleine
GINESTOUX de LA TOURETTE (de ) Angélique Antoinette
 
 




LA RIVOIRE (de ) Just Antoine le Jeune
Capitaine au régiment de Dauphin-Infanterie - Chevalier de Saint-Louis

Décès : 15 janvier 1747

Père : LA RIVOIRE (de ) Nicolas Joseph ( ? - > 1717 )
Mère : GINESTOUX de LA TOURETTE (de ) Angélique Antoinette ( ? - ? )

Note individuelle : Fut d'abord chevalier de Malte, puis prieur de Gluiras et de Saint-Barthélemy, puis commandant de bataillon.
Chevalier de Malte, prieur de Saint-Barthélémy, il fut commandant d'un bataillon au régiment Dauphin-Infanterie (source : La France Moderne, par Jules VILLAIN, tome II Drôme-Ardèche, page 555).
Chevalier de Malte en 1702, prieur de Saint-Barthélemy-de-Gluiras, commandant un bataillon d'infanterie au régiment de Dauphin (source : Les Châteaux Historiques du Vivarais, par Florentin BENOÎT-D'ENTREVAUX, page 155).
Commandant de bataillon au régiment de Royal-Dauphin (Source : voir fichier Geneanet de Guillaume de Wailly).
Mort célibataire.

LA RIVOIRE (de ) Just Antoine le Jeune
LA RIVOIRE (de ) Nicolas Joseph
LA RIVOIRE (de ) Christophe
BOULIEU (de ) Magdeleine
GINESTOUX de LA TOURETTE (de ) Angélique Antoinette
 
 




LA RIVOIRE (de ) Just Louis dit le comte de La Rivoire
Enseigne de vaisseau - Comte de La Rivoire

Décès : 24 août 1704 à Malaga tué devant la ville pendant la combat

Père : LA RIVOIRE (de ) Nicolas Joseph ( ? - > 1717 )
Mère : GINESTOUX de LA TOURETTE (de ) Angélique Antoinette ( ? - ? )

Note individuelle : La bataille de Vélez-Málaga ou de bataille de Málaga est une bataille navale qui a lieu le 24 août 1704 au sud de Malaga. Ce fut la plus grande bataille navale de la guerre de Succession d'Espagne.
La bataille navale de Vélez-Malaga intervient pendant la guerre de Succession d'Espagne (1701-1714). Dans ce conflit, la France soutient le roi d'Espagne Philippe V, petit-fils du roi de France Louis XIV, contre les autres puissances européennes (archiduché d'Autriche, royaume d'Angleterre, Provinces-Unies).
La prise de Gibraltar par l'amiral anglais ROOKE le 4 août 1704 pose un grave problème au roi de France. Désormais, les escadres de Toulon sont coupées de l'Atlantique. Aussi, Louis XIV décide-t-il de reprendre Gibraltar aux Anglais.
Pour ce faire, il confie le commandement de la flotte à Louis Alexandre de BOURBON, comte de Toulouse et amiral de France, ce qui, au demeurant, constitue un acte unique dans l'histoire de la marine de la fin du XVIIe et du XVIIIe siècle. L'entreprise française n'aboutit pas au résultat escompté (Gibraltar reste aux Anglais) mais la flotte britannique subit de lourdes pertes en hommes, ce qui entraîne la démission de l'amiral ROOKE. Les vaisseaux de l'amiral BYNG, le «héros de Gibraltar», n'ont pas participé à l'affrontement faute de munitions. Prudemment, la flotte française se replie sur Toulon sans avoir perdu un seul bâtiment.
Gibraltar appartient encore aujourd'hui aux Britanniques ce qui occasionne de temps à autres des tensions diplomatiques entre l'Espagne et le Royaume-Uni.
On trouve, d'un côté, une flotte franco-espagnole (mais la participation espagnole se limite à la présence de galères qui ne prendront pas part au combat), et, de l'autre, une flotte anglo-hollandaise.
La mobilisation de l'escadre du Ponant, basée à Brest dans l'océan Atlantique et de l'escadre du Levant, basée à Toulon en Méditerranée, permettent à la France de réunir un total de 93 navires. L'armée navale dispose de 3 522 canons et de 24 275 hommes.
ROOKE possède 65 navires dont 53 vaisseaux et 12 autres bâtiments dont quelques galiotes à bombes, sans compter les navires hollandais. La flotte anglaise dispose de 3 614 canons et de 22 453 hommes. Mais au total, «les flottes, pour le nombre des vaisseaux, étaient à peu près égales» (Mémoires du duc de Saint-Simon, éd. La Pléiade, tome II, p. 367).
Après la capture de Gibraltar, la flotte anglo-hollandaise est partie sur les côtes de Barbarie, pour s'y approvisionner. Le 19 août, HMS Centurion, un de ses navires éclaireurs, signale la présence des Français. Il revient vers Gibraltar pour rembarquer une partie des artilleurs et des fusiliers-marins qu'il avait débarqués pour prendre puis défendre la forteresse. Il repart alors vers l'est, louvoyant contre le vent.
La flotte française a appareillé de Toulon le 22 juillet. Le 12 août, elle est à Barcelone quand elle reçoit la nouvelle de la capture anglaise et l'ordre de reprendre Gibraltar. La flotte fait voile vers le sud. Le 21 août, elle est à Vélez-Málaga pour y faire de l'eau. Le 22, vers 15 heures, le comte de TOULOUSE est avisé de l'approche de la flotte ennemie, venant de l'est. Il n'y a pas de vent et les galères ne peuvent tirer les vaisseaux (La présence de galères aurait pu être un plus, par exemple pour remorquer les vaisseaux avariés, mais l'état de la mer, grosse, les contraindra à un rôle de spectateurs).
Le lendemain, 23 août, une légère brise d'est permet aux Français d'appareiller. Au soir les deux flottes sont toujours éloignées.
Le dimanche 24 août au matin, les adversaires sont à environ 9 milles de distance. Ils font route au sud, sous une légère brise d'est et sont formés en ligne de file qui s'étire sur près de 12 kilomètres. Les Anglais sont au vent des Français (La position par rapport au vent est importante. Cela conditionne les mouvements possibles des voiliers. Ainsi, être «au vent» de l'adversaire permet de choisir le moment où l'on se rapprochera pour engager le combat. L'adversaire, lui, aura des difficultés pour essayer de remonter au vent. Les Britanniques ont tendance à favoriser la recherche de cette position. Elle a cependant des inconvénients. Par exemple, un navire désemparé aura tendance à dériver vers l'ennemi; le vent va incliner le navire et cette inclination peut empêcher de se servir des canons de la batterie basse, ceux de plus fort calibre ; la fumée des tirs va vers l'adversaire et va gêner le pointage. En revanche, les Français ont tendance à favoriser la position «sous le vent», considérant que les avantages (symétriques des inconvénients anglais) sont supérieurs. Le sens du vent a donc une importance qui explique certaines phases de la bataille.).
La flotte française est sous le commandement du comte de TOULOUSE. Âgé de 20 ans, celui-ci s'est vu adjoindre le maréchal Victor Marie d'ESTRÉES pour compenser son inexpérience. Les autres officiers généraux comptent parmi les meilleurs de la marine. VILLETTE-MURSAY dirige l'avant-garde ; De LANGERON, l'arrière-garde.
Le combat s'engage le 24 août 1704 à 8 heures du matin. Les Anglais, placés au vent des Français (Ceux-ci sont donc placés entre les Britanniques et Gibraltar), se laissent porter vers eux pour engager le combat.
L'avant-garde française de VILLETTE-MURSAY essaie de doubler l'avant-garde britannique de SCHOVELL, pour la prendre entre deux feux. Celle-ci augmente sa vitesse pour contrer la manœuvre. Ce faisant, se creuse un espace entre le corps de bataille et l'avant-garde britannique.
Le comte de TOULOUSE tente de profiter du passage pour rompre la ligne anglaise mais la manœuvre échoue. La canonnade devient générale tout au long de la ligne de bataille. Le vaisseau amiral français, Le Foudroyant, parvient à démâter le navire amiral anglais, Royal Catherine. Le Sérieux, de CHAMPMESLIN, tente par 3 fois de prendre à l'abordage le Kent, sans succès. Le hollandais Albermarle, deux-ponts de 64 canons, ne craint pas de se mesurer au Soleil Royal, trois-ponts de 102 canons.
«On n'avait pas vu de longtemps à la mer de combat plus furieux ni plus opiniâtre» (Cité par Michel Vergé-Franceschi dans marquis de Villette-Mursay 1991, p. 452). ROOKE écrit : «C'est une des plus dures batailles que j'ai jamais vues» (marquis de Villette-Mursay 1991, p. 452).
Vers 16 heures, le combat s'éteint à l'avant-garde. Le Fier, de VILLETTE-MURSAY, a reçu une bombe (Donc lancée par un mortier de l'une des 2 galiotes britanniques. Il y a peu d'exemples de combat d'escadre où des galiotes à bombes aient été engagées. De surcroît, elles sont plutôt prévues pour tirer contre des cibles terrestres, le pointage se faisant en orientant le navire et la distance de tir en faisant varier la charge de poudre. Ce coup au but est donc particulièrement heureux.) qui a détruit une partie de son arrière et de sa dunette. Le vaisseau sort de la ligne. Mais son escadre interprète mal son mouvement, croyant devoir suivre un ordre de dégagement. L'avant-garde britannique en profite pour venir au secours de l'escadre rouge.
Cependant les Britanniques ne poussent pas leur avantage et le combat au centre décroit et s'éteint vers 18-19 heures. À l'arrière-garde, le feu continue jusque vers 20 heures. Les deux flottes s'éloignent pour la nuit.
Le 25, le vent est passé à l'ouest. Les deux flottes restent en vue l'une de l'autre et réparent leurs dommages. Les Britanniques ont été particulièrement malmenés car les Français ont surtout tiré «à démâter».
Le 26, le vent est repassé à l'est. Les deux flottes reviennent en vue l'une de l'autre, mais évitent de reprendre le combat. Chez les Britanniques, il ne peut en être question : ils sont quasiment à court de munitions. Chez les Français, on discute, puis on décide que l'on a gagné puisque l'adversaire ne veut pas reprendre le combat. La flotte repart vers Toulon.
Le 27, au soulagement des Britanniques, la flotte française n'est plus en vue. Gibraltar ne sera pas inquiété. Mais ROOKE sera critiqué et n'obtiendra plus de commandements.
La bataille de Vélez-Málaga est l'une des plus rudes des guerres maritimes de Louis XIV. Les Français ont tiré 102 886 coups de canons (Cité par Michel Vergé-Franceschi, in marquis de Villette-Mursay 1991, p. 452).
Aucun navire n'a été capturé ni détruit au cours de la bataille, mais les pertes n'en sont pas moins élevées. La France déplore 1 585 tués (34,4 %) contre 2 325 pour les Anglais (50,4 %) et 700 pour les Hollandais (15,2 %), soit un total de 4 610 morts en 12 heures. En moyenne cela représente un mort toutes les dix secondes.
Cette bataille, livrée selon les règles théorisées, entre autres, par le Père HOSTE, va devenir emblématique. D'abord parce qu'elle sera le dernier engagement majeur livré pendant près de quarante ans et qu'elle restera comme référence pour les nouvelles générations de marins. Les Britanniques y trouveront les raisons de chercher l'avantage du vent pour combattre, les Français leurs raisons de choisir le combat sous le vent. Pour les deux camps, la sacralisation de la ligne de bataille, comme seule formation capable d'assurer la victoire ou, à tout le moins, d'éviter la défaite. En ce sens, Vélez-Málaga annonce, et explique la bataille de Toulon (1744).
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).

LA RIVOIRE (de ) Just Louis
LA RIVOIRE (de ) Nicolas Joseph
LA RIVOIRE (de ) Christophe
BOULIEU (de ) Magdeleine
GINESTOUX de LA TOURETTE (de ) Angélique Antoinette
 
 


                     


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