Fiches individuelles


NICOLET Octavie Anne Marie Camille dite Camille
Naissance : 17 mars 1812 à Grenoble 38
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
Décès : 3 février 1886 à Grenoble 38
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).

Père : NICOLET Victor Amédée ( 1770 - 1847 )
Mère : PAUL Jeanne Marie ( 1785 - 1848 )

Union : PERRIN Auguste Jean Louis ( an VI - 1857 )
Mariage : 23 juillet 1833 à Grenoble 38
(Source : fichier Geneanet de Frédéric Guirimand). Août selon Franck Piaton.
Enfants : PERRIN Nathanaël Anselme Auguste Ferréol ( 1840 - 1895 )
PERRIN Paul Gabriel Louis ( 1843 - 1909 )
Note individuelle : La société Gant Perrin fut l'une des plus célèbres maisons de gants de Grenoble. La société éponyme créée en 1984 immatriculée 054-501-531 contrôlée par l'homme d'affaires Nicolas HOANG a une activité strictement immobilière.
En 1857, Madame Auguste PERRIN, enceinte de son huitième enfant, perd son mari alors notaire à La Mure (Isère). Elle décide de rejoindre Grenoble pour retrouver son frère, Camille NICOLET, marchand de fer dans cette ville. Elle installe sa famille dans un petit appartement de la rue Chenoise à Grenoble. Pour faire face à ses besoins financiers, Madame PERRIN travaille depuis son domicile pour les nombreuses petites ganteries de la ville. Son fils aîné, Ferréol (1840-1895), quitte le petit séminaire de Rondeau, où il effectuait ses études, pour travailler comme coupeur de gant chez un artisan afin d'aider sa mère à élever ses frères et sœurs. Après des mois d'activité, Madame PERRIN a su conquérir une clientèle fidèle, qui aime les produits de haute qualité. Elle décide alors de créer sa propre maison de gants avec deux de ses fils, Ferréol et Paul (1842-1909), qui achevait ses études à l'école Vaucanson, et prit comme quatrième associé un vieil ouvrier de la ganterie de son père, ROCCA. C'est ainsi que naquit en février 1860 la société Vve Perrin fils et cie, au capital très faible et dont le siège se trouvait rue Chenoise à Grenoble.
Dès 1861, il fallut déménager la société car les locaux étaient devenus trop exigus. La ganterie s'installe 1, rue du Pont Saint-Jame et commence à embaucher des travailleurs extérieurs. Cinq ans plus tard, la société doit de nouveau déménager pour faire face à son développement rapide et s'installe dans un grand bâtiment de la rue Saint-Laurent, laissé vide par la ganterie Rouillon. Avec l'arrivée de Valérien PERRIN (troisième fils de Madame PERRIN) en 1869, la société devint l'une des plus prospères de la région. Il créa des bureaux dans différents pays dans le monde et la société devint numéro un mondial.
En 1878, Madame PERRIN se retira des affaires et laissa ses trois fils seuls aux commandes de la société, associés à parts égales. Madame PERRIN s'éteignit le 3 février 1886 à l'âge de 74 ans.
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
Grenoble, capitale mondiale du gant de luxe, ou l’histoire d’une femme au XIXème siècle : Nul n’ignore les fonctions du gant dès le Moyen Age : Fonction symbolique car tous les actes officiels étaient transmis avec une main gantée ; expression des codes vestimentaires avec les gants liturgiques notamment, accessoires de modes évoluant au fil de l’histoire, selon l’usage auquel il était destiné.
A Grenoble, ce fut la peau de chevreau qui a été façonnée pour ses qualités de résistance, de souplesse et d’esthétique inégalées. Dès 1606, un artisan grenoblois reçut le titre de Gantier du Roi de France et la ville comptait une multitude d’échoppes générant une importante production. Parmi les noms connus au XIX siècle, nous citerons celui de Xavier JOUVIN qui en 1834 a introduit des tailles et une main de fer, augmentant la productivité et la qualité des gants. L’apogée du «Gant de Grenoble» dura un siècle, de 1850 à 1950, une famille sur deux à Grenoble vivant de cette activité. Jusqu’à la première guerre mondiale, la ganterie fut la plus importante activité industrielle de la région grenobloise. Parmi les maisons existantes, celle d’une femme et d’une famille qui a su transformer une petite ganterie en un groupe mondialement connu, l’entreprise GANT PERRIN.
Un peu d’histoire familiale : Camille NICOLET, dont le père était petit artisan gantier, voit le jour le 17 mars 1812 à Grenoble. Elle épousa en 1833, Auguste PERRIN, notaire à Nantes-en-Rattier, petite commune proche de La Mure. En 1857, son mari décède alors qu’elle était enceinte de son 8ème enfant. Pour faire face à ses besoins financiers et à l’entretien de sa famille, elle décide de revenir à Grenoble avec ses enfants, s’installe dans un modeste appartement situé rue Chenoise et travaille depuis son domicile pour de petites ganteries.
Très rapidement, la qualité de sa production attire des clients de plus en plus fidèles. Son appartement étant alors devenu exigüe, elle décide, en 1861, de s’installer rue du Pont Saint-Jaime et engage des ouvriers et ouvrières travaillant à l’extérieur avec le concours de ses deux fils ainés, Ferréol (né en 1840) et Paul (né en 1843), lesquels ont abandonné leurs études pour rejoindre leur mère. En février 1860 est créée la Société Veuve PERRIN, Fils et Cie, dont le siège se situe rue Chenoise. Le développement de l’activité est tel que Mme PERRIN choisit de s’installer dans des locaux plus grands, rue Saint Laurent. En 1878, Mme PERRIN décide de mettre un terme à son activité et confie l’entreprise à ses trois fils (Ferréol, Paul et Valérien né en 1851). Le 3 février 1886, Mme PERRIN décède à l’âge de 74 ans.
Le développement économique de l’entreprise à l’échelle mondiale : La famille PERRIN, particulièrement dynamique, a fait preuve d’un génie commercial et social hors du commun :
Elle a créé des milliers d’emplois dans de nombreuses communes de l’Isère (Mathésine, Trièves …), en qualité de travailleuses et travailleurs à domicile, ainsi que dans les locaux de la Société à Grenoble.
Elle a développé son implantation commerciale à l’étranger (trois comptoirs en Australie : Sydney, Melbourne et Brisbane), des points de vente en Belgique, Allemagne et Italie.
Valérien PERRIN, avec l’accord de sa mère et de ses deux frères, part explorer en 1873 le marché américain. Il séjourne aux États-Unis pendant 10 ans et ouvre un atelier pour satisfaire les importantes commandes.
En 1908, la Société comptait 98 points de vente.
Le déclin progressif de l’activité gantière du chevreau et naissance de VALISÈRE : Au décès de ses deux frères ainés, Valérien PERRIN, reste le seul à la direction de l’entreprise, décide, en 1913, de mettre sur le marché non plus des gants en agneau ou chevreau, mais en tissus légers. Créée en 1916, la Société VALISÈRE se spécialise dans les gants en étoffe, puis des sous-vêtements à partir de 1922.
Le succès rencontré permet d’ouvrir en 1934 une usine au Brésil, puis au Maroc façonnant de nouvelles matières (nylon, lycra et rayonne). En 1935, VALISÈRE est une des entreprises grenobloises les plus importantes avec plus de 1000 salariés avec des ateliers dans le Voironnais et le Sud Grésivaudan et l’implantation de filiales à l’étranger : Brésil, Canada, Liban et Maroc.
La dynastie industrielle cesse ses activités en 1968.
Après avoir participé au prestige de la vie sociale, aristocratique, aux demandes des grands couturiers et de la mode, par la création de gants de très haute qualité la Société GANT PERRIN dont ¾ de la production était destinée à l’exportation, reste dans l’esprit et le cœur des familles grenobloises. En cette année 2017, Madame JACQUEMET COLLET a décidé de cesser son activité de gantière, fière d’avoir travaillé notamment pour le cinéma. Il ne reste plus que deux ateliers, hélas : ENTRE NOUS, rue Humbert II, et GANTERIE, rue Voltaire. Pouvons-nous, reprendre le vœu exprimé par Madame JACQUEMET COLLET : Ma plus grande joie serait de savoir que le gant de chevreau repart.
Par Annie BOTTA-AUBERT, Observatoire Isérois de la Parité
(Source : https://www.parite-38.org/wp-content/uploads/2017/09/GrenobleCapitaleDuGant.pdf).

NICOLET Octavie Anne Marie Camille
NICOLET Victor Amédée
 
 
PAUL Jeanne Marie
 
 




NICOLET Olivier
Père : NICOLET René Jacques Gabriel ( 1913 - 1981 )
Mère : MORET Annie ( 1912 - ? )

NICOLET Olivier
NICOLET René Jacques Gabriel
NICOLET Vincent
DUHAMEL Denise
MORET Annie
 
 




NICOLET Ombeline
Naissance : 18 avril 2006
(Source : voir base Roglo).

Père : NICOLET Romain ( 1974 - ? )
Mère : FORNIER de LACHAUX Anne-Lorraine ( 1977 - ? )

NICOLET Ombeline
NICOLET Romain
NICOLET Bruno
MOTTIN Christine
FORNIER de LACHAUX Anne-Lorraine
 
 




NICOLET Patrick
Ingénieur ECAM, directeur d'usine

Naissance : 9 octobre 1954 à La Tronche 38
(Source : voir base Roglo).

Père : NICOLET Jean ( 1927 - 1998 )
Mère : LACROIX Mireille ( 1931 - ? )

Union : FLORENTIN Isabelle ( 1960 - ? )
Mariage : 29 mai 1982 à Pont-du-Navoy 39
(Source : voir base Roglo).
Enfants : NICOLET Nathalie ( 1984 - ? )
NICOLET Xavier ( 1986 - ? )
NICOLET Eric ( 1988 - ? )
NICOLET Valérie ( 1989 - ? )
NICOLET Patrick
NICOLET Jean
NICOLET Gabriel
BONNET-EYMARD Marguerite Marie
LACROIX Mireille
 
 




NICOLET Paul
Naissance : 19 avril 1890
(Source : fichier Geneanet de Franck Piaton).
Décès : 27 mai 1971
(Source : fichier Geneanet de Franck Piaton).

Père : NICOLET Victor Marie Joseph Camille ( 1847 - 1920 )
Mère : RENARD-GARDON Marie Josèpe Alphonsine ( 1855 - 1940 )

Union 1 : ZELLER Marie-Anne ( 1900 - 1946 )
Mariage : 19 juillet 1922
(Source : fichier Geneanet de Franck Piaton).
Enfants : NICOLET Claude ( 1923 - 1972 )
NICOLET Pierrette ( 1925 - 2017 )
NICOLET Claire ( 1928 - ? )
NICOLET Danièle ( 1930 - ? )
Union 2 : TAVERNOST Marguerite ( ? - ? )
NICOLET Paul
NICOLET Victor Marie Joseph Camille
NICOLET Nathanaël Camille
PONT Euphémie Marie Clothilde
RENARD-GARDON Marie Josèpe Alphonsine
 
 


                     


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