Note individuelle
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Naquit le 22 septembre 1794 dans une maison de la rue des Spartiates ,actuellement rue Rabelais.Son père tenait une auberge à l'enseigne du "Lion d'Or".
Fabricant de rubans, Denis Epitalon acquit assez rapidement une grande fortune.
Chaque année, il consacrait un dixième de ses revenus à des oeuvres charitables. En 1856, il contribua largement à la création de l'asile des Petites-Soeurs des pauvres et, jusqu'à la fin de sa vie, en fut le bienfaiteur.
Il mourut à l'âge de 80 ans, le 7 janvier 1874.
La rue Denis EPITALON à Saint Etienne s'intercale entre les rues Martin-Bernard et Alfred-Colcombet. C'est l'ancienne rue des Noyers (autrefois chemin vicinal n°4 de Beaubrun).Cette voie reçut le nom de rue Denis Epitalon le 13 mai 1874.
(source: livre de François Menard "St.-Etienne pas à pas de 1987").
L'Auberge du Lion d'Or
« Il existait à la fin du XVIII°siècle à Saint-Etienne, rue Tarentaize, une auberge d'une grande notoriété à l'enseigne du Lion d'Or, dont le dernier vestige, sa façade, disparut malheureusement ces dernières années.
Cette auberge-cabaret était tenue, sous l'ancien Régime, par la famille Epitalon, de vieille souche stéphanoise, dont la filiation sur près de trois siècles est donnée ci-après.
A la suite d'un vol audacieux, survenu en août 1793, un inventaire du mobilier fut dressé .Dix-sept ans après, le 5 février 1810, à la mort du citoyen-cabaretier Mathieu EPITALON, un nouvel inventaire est demandé par Marie-Anne Passerat, sa veuve, tutrice de leurs cinq enfants. ».
(Source : Généalogie et histoire - Autrefois à Saint-Etienne - L'auberge du Lion d'or - Par André Pauze).
Fut conscrit en 1814, et enrôlé pour lutter contre l'avancée des autrichiens (source : Saint-Etienne et son Agglomération, par Gérard THERMEAU, Saint-Etienne, 2002, page 54).
Après l'école de Saint-Ennemond, il est envoyé en pension dans une école catholique près de Montbrison. Il a 15 ans à la mort de son père et devient apprenti puis commis dans une fabrique de rubans. En 1814, Napoléon décrète un appel aux conscrits pour une dernière campagne de défense du territoire, Denis EPITALON y est blessé et rentre à Saint-Étienne. Le 5 septembre 1821, il épouse sa cousine germaine Jeanne Marie PASSERAT qui lui donnera six enfants, seuls les trois aînés survivront. Dès 1821, il commence à travailler pour son propre compte et crée l'entreprise de fabrication de rubans EPITALON Aîné. Chaque année, il consacre aux pauvres un dixième de ses bénéfices et même, plus tard, sa fortune faite, la totalité. En 1846, il achète la propriété du Maniquet à L'Étrat, devenue, en 1970, un Institut d'Éducation Motrice.
Veuf en 1849 et ayant perdu sa fille Fleurie en 1852, il se retire, en 1854, laissant à ses deux fils, Claude et Jean-Marie, l'entreprise qui devient alors Epitalon frères.
En 1856, Denis EPITALON a contribué à la création de l'asile des Petites-Sœurs des pauvres qui se trouve aujourd'hui dans la rue. Son fils Jean-Marie épousera Françoise Antoinette Fannelie BALAŸ, nièce de Jean Jules BALAŸ, en 1852. Leur fille aînée, Jeanne, sera le modèle de la statue de la Rubanerie à l'entrée de l'hôtel de ville. Elle épousera en 1872 Adrien Auguste GUITTON, ils auront 10 enfants dont l'aîné, Auguste, sera le père de Jean, l'Académicien.
L'entreprise restera dans la famille sous la direction des fils de Jean-Marie, et Antoine qui ouvriront deux usines modernes, une à Lapte (Haute-Loire) en 1904 et une à Montbrison en 1908, puis du fils de Claude, Denis qui sera président de la chambre syndicale des tissus de 1931 à 1935. Ce dernier a épousé Suzanne FOREST, la nièce de Gabriel FOREST en 1917.
(Source : http://noms.rues.st.etienne.free.fr).
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