Fiches individuelles


COURBON Jean-Baptiste
Soldat au 4ème régiment de Gardes d'honneur, puis marchand de rubans

Naissance : 24 septembre 1791 à Marlhes 42
(Source : SHD, cote GR20YC/0172).
Décès : 9 octobre 1862 à Marlhes 42
(Source : Généalogis des Courbon-Lafaye, laiterie Marlhes présentée lors d'une AG de l'AGL).

Père : COURBON Jean-Baptiste ( 1758 - 1819 )
Mère : DUVERNET Marie ( 1771 - 1842 )

Union : PEYRET Catherine Constance ( 1793 - 1863 )
Mariage : 22 juin 1829 à Saint-Etienne 42
Enfant : COURBON-LAFAYE Jean-Baptiste Paul Désiré Constant ( 1836 - 1891 )
Note individuelle : Agé de 18 ans, sans profession, demeurant à Montbrison, peu riche, sur la liste des jeunes désignés pour servir dans les Gardes d'honneur, en avril 1813. (Source : 4R7 AD Loire).
Soldat au 4ème régiment de Gardes d'honneur, matricule 110, domicilié à saint-Etienne, il mesurait 1m77, et avait le visage long, le front grand, les yeux bruns, le nez épaté, la bouche moyenne, le menton rond, les cheveux et les sourcils châtains, gravé deux lignes à l'oril (?) gauche. Arrivé au coprs le 31 mai 1813, il est affecté au 3ème escadron, 8ème compagnie, il est promu maréchal des logis le 1er juillet 1813. Il a été recommandé à ST SULPICE par le cardia FESCH et a été proposé par ST SULPICE pour être sous-officier dans les 3ème, 4ème ou 5ème escadrons du régiment.
(Source : SHD, cote GR20YC/0172).
Entré au 4ème régiment de Gardes d'honneur comme simple soldat le 17 mai 1813, il en est sorti sous le grade de maréchal des logis le 14 juin 1814.
(Source : 1M669 AD Loire).
Son père fit une réclamation pour éviter qu'il soit enrôlé dans le 4ème régiment de Gardes d'honneur, proposant un suppléant à la place, mais celle-ci fut refusée. Il était domicilié à Marlhes et était propriétaire, son père était rentier et cultivateur, d'une famille considérée dans la région, signalement : mesurant 1m70, cheveux et sourcils châtains, yeux bruns, front grand, nez épaté, bouche moyenne, menton rond, visage long, marque particulière , creusé sans signe sous l'oeil gauche.
(Source : 4R8 AD Loire).

Créés par le sénatus-consulte du 3 avril 1813, les quatre régiments de Gardes d'honneur sont la première - et ultime - tentative systématique d'appel obligatoire pour une partie de la jeunesse privilégiée. Car si, à l'origine, ce corps devait être une "levée de volontaires", les préfets durent multiplier les pressions pour atteindre le quota fixé pour chaque département... Destinés à compléter les corps de cavalerie décimés par la Campagne de Russie, car on ne pouvait incorporer des fils de notables que dans une arme "noble", les Gardes d'honneur subissaient une conscription que le remplacement leur avait évitée des années durant. De plus, le mode de sélection des Gardes instaurait une solidarité familiale forcée qui ne fut probablement pas sans dissocier définitivement une partie des notables du régime napoléonien, nous l'allons voir en ce qui concerne la Loire.
Chaque régiment devra compter 2500 hommes, le 1er étant organisé à Versailles, le 2e à Metz, le 3e à Tours et le 4e à Lyon. C'est à ce dernier que seront intégrés les volontaires originaires de la Loire. L'article 14 du décret du 5 avril 1813 spécifie les conditions d'accès à ce nouveau corps de l'armée, qui sera honoré à l'automne par son affiliation à la Garde Impériale :
Seront admis à faire partie de ces régiments, pourvus qu'ils soient nés Français, qu'ils aient l'âge de 19 à 30 ans inclusivement, qu'ils soient exempts des infirmités qui les rendraient impropres au service, les membres de la Légion d'honneur et leur fils ; les membres de l'ordre impérial de la Réunion et leurs fils, les chevaliers, barons, comtes, ducs de l'Empire, et leurs fils; les membres des collèges électoraux du département et d'arrondissement, des conseils généraux de département et d'arrondissement, et des conseils généraux de bonnes villes de l'Empire, leurs fils et leurs neveux, les cinq-cents plus imposés des départements ; et, dans chaque département, les cent plus imposés des villes, leurs fils et leurs neveux ; les individus employés dans les diverses régies, et leurs fils. Les militaires qui ont servi dans les armées françaises ; et ceux qui ont servi comme officiers dans les armées étrangères, et leur fils......
En ce qui concerne le rythme du recrutement des Gardes d'honneur, il fut effectivement rapide. Ainsi, dès le 21 avril, le préfet se trouvait à Roanne pour superviser les opérations dans le nord du département, les premiers gardes étant convoqués pour le 29 du même mois à Montbrison. Au 18 juin, 34 hommes avaient rejoint le chef-lieu du département ; le 1er juillet, ils étaient 70 ; enfin, le 20 juillet, les 72 désignés et volontaires étaient à pied d’œuvre. Tous partaient vers Lyon en plusieurs vagues rapprochées : le 20 mai, le 30 mai, le 20 juin et le 15 juillet. Le Journal du Département joue son rôle habituel d’origine officiel puisque, dans son numéro du 29 mai, il publie les noms des premiers entrés dans les Gardes……
Malgré leurs préventions initiales, les Gardes d’honneur foréziens et leurs camarades du 4e régiment participent courageusement à la Campagne d’Allemagne de 1813 : ils rejoignent en cela leurs concitoyens de plus modeste extraction qui, tout au long des guerres de la Révolution et de l’Empire, avaient fait leur part. Le hasard a voulu que soient publiées quatre lettres envoyées par le Garde Jean-Augustin TÉZENAS, elles fournissent quelques éléments sur l’état d’esprit d’un de ces "otages dorés" au cours de leur courte, mais intense expérience militaire [Paul TÉZENAS du MONTCEL, Une famille française du XVIe siècle à nos jours (1584/1947), Le Hénaff, Saint-Etienne, 1947, pp134-135]. La première est datée du 26 juillet 1813, au moment du départ du régiment de Lyon, le ton semble serein : TÉZENAS est heureux d’avoir retrouvé son cheval "très bien portant" et il réclame une paire de souliers et une cravate blanche à sa famille. Peu de temps après, il est à Mayence après avoir fait étape à Bourg-en-Bresse, Saint-Amour et Lons-le-Saunier. Au cours de ce voyage mené à vive allure, quelques chevaux sont morts, d’autre ont été blessés mais non le sien, de plus, "les six braves de Saint-Etienne n’ont pas non plus que lui les fesses écorchées" (Plusieurs témoignages contemporains montrent le désarroi de certains Gardes d’honneur incapables de nourrir leurs chevaux, habitués qu’ils sont d’être assistés de leur domesticité… Un décret autorisa d’ailleurs la présence d’un domestique pour deux Gardes). Plus tard, Jean-Augustin enjoint à son frère de ne pas s’inquiéter pour lui car "[S’il connaît] quelques petites misères […] l’espérance d’une épaulette me les fait braver avec plaisir". Enfin, son dernier courrier relate la revue du régiment en compagnie de trois mille hussards et quinze cents dragons, sapeurs et canonniers, "le clin d’œil était superbe". A cette époque et depuis le 29 juillet, les Gardes d’honneur font partie de la Garde Impériale et le magnétisme napoléonien influence déjà ce fils d’une famille royaliste qui vient d’apprendre que "Sa Majesté a remporté près de Dresde contre les trois puissances ennemies, l’Autriche, la Prusse et la Russie, une célèbre victoire" [26-27 août1813]. La première bataille à laquelle participaient les Gardes d’honneur fut celle de Leipzig le 18 octobre puis le 4e régiment combattit à Hanau un peu plus tard. Lorsque les alliés passent le Rhin, la même unité intervient dans diverses opérations de retardement…
…Le sort voulut même que quelques Gardes revinrent combattre pour protéger leur région natale puisqu’un faible détachement du 4e régiment fit partie de l’Armée de Lyon en janvier-février 1814, de quarante-deux hommes au 15 janvier, son effectif tombait à trente-deux hommes et un officier au 7 février puis vingt-deux hommes et un officier au 15 février [Docteur Lomier, Histoire des Gardes d’honneur 1813-1814, p 445]. A la fin de l’épopée, au soir de la Campagne de France, le garde TÉZENAS écrit de Beaune le 24 février 1814et déclare que, sur le chemin du retour, un de ses camarades et lui-même avaient été prêts d’user de leur sabre contre des paysans hostiles à l’Empereur : la magie fonctionnait toujours… D’ailleurs plusieurs foréziens gagnèrent du galon au sein de ce corps [SHAT, 20Yc173, Registres matricule du 4e de gardes d’honneur].
(Source : La Loire et l'Aigle, par Pascal Chambon, Université de Saint-Etienne, 2005, pages 363-364-373, 376-377).

COURBON Jean-Baptiste
COURBON Jean-Baptiste
COURBON Jean-Baptiste
TRANCHAND Elizabeth, ou Isabeau
DUVERNET Marie
 
 




COURBON Jean-Baptiste
Naissance : 13 juin 1792 à Marlhes 42
(Source : voir fichier Geneanet d'Olivier Terra).

Père : COURBON Jean-Baptiste ( ? - ? )
Mère : TARDY Alix ( ? - ? )

Union : ROBERT Catherine ( an VII - ? )
Mariage : 1 février 1826 à Marlhes 42
(Source : voir fichier Geneanet d'Olivier Terra).
Enfants : COURBON Marguerite ( 1827 - ? )
COURBON Marie ( 1829 - ? )
COURBON Jean-Baptiste
COURBON Jean-Baptiste
COURBON Jean-Baptiste
JANUEL Antoinette
TARDY Alix
 
 




COURBON Jean-Baptiste
Naissance : 4 juin 1793 à Saint-Genest-Malifaux 42
(Source : voir fichier Geneanet de Jean-Claude Courbon).

Père : COURBON Antoine ( 1762 - ? )
Mère : FONTFREYDE Marie ( ? - ? )

COURBON Jean-Baptiste
COURBON Antoine
COURBON Jean
BASTIE Marcelline
FONTFREYDE Marie
FONTFREYDE Antoine
BARRALON Marie




COURBON Jean-Baptiste - 46
Propriétaire cultivateur, Rentier à La Faverge

Naissance : 18 vendémiaire an X à Saint-Genest-Malifaux 42 au domicile parental, à La Faverge ( Source )
Déclaration faite le jour même par le père de l'enfant. Les témoins sont Jean REOCREUX et Jean-Baptiste FLEURY, voisins du père, cultivateurs demeurant à La Faverge, qui ne savent signer.

Père : COURBON Jean-Baptiste ( 1781 - <> 1840 & 1849 )
Mère : THIVILLIER Elizabeth ( 1776 - 1833 )

Union : MURGUES Anne Magdelaine ( 1808 - 1864 )
Mariage : 18 novembre 1831 à Saint-Genest-Malifaux 42 ( Source )
Enfants : COURBON Françoise ( 1833 - ? )
COURBON Marie ( 1834 - ? )
COURBON Jean ( 1836 - ? )
COURBON Jean-Baptiste ( 1839 - ? )
COURBON Jean-Marie ( 1841 - ? )
COURBON Françoise ( 1843 - 1922 )
COURBON Marie Philomène ( 1845 - ? )
COURBON Antoine ( 1848 - ? )
COURBON Jean François Régis ( 1850 - ? )
COURBON Marie Françoise ( 1853 - 1939 )
Note individuelle : Propriétaire cultivateur à La Faverge à son mariage en 11/1831.

COURBON Jean-Baptiste
COURBON Jean-Baptiste
COURBON Jean-Baptiste
FREYCON Jeanne-Marie
THIVILLIER Elizabeth
THIVILLIER Barthélemy
TARDY Louise




COURBON Jean-Baptiste
Naissance : 17 messidor an XII à Marlhes 42
(Source : voir fichier Geneanet d'Olivier Terra).

Père : COURBON Jean-Baptiste ( ? - ? )
Mère : TARDY Alix ( ? - ? )

Union 1 : COUTURIER Marie ( ? - < 1836 )
Mariage : avant 1836
Union 2 : PETIT Jeanne-Marie ( 1815 - ? )
Mariage : 14 janvier 1836 à Marlhes 42
(Source : voir fichier Geneanet d'Olivier Terra).
Enfants : COURBON Jeanne-Marie ( 1840 - ? )
COURBON Marguerite ( 1843 - ? )
COURBON Jean-Baptiste
COURBON Jean-Baptiste
COURBON Jean-Baptiste
JANUEL Antoinette
TARDY Alix
 
 


                     


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