Note individuelle
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Fils d'Edmond AUBERT, conservateur des Hypothèques, chevalier de la Légion d'honneur, et de Jeanne IGIER, d'une famille originaire de Tilly-sur-Meuse, où on les trouve installés depuis le XVIème siècle. Les IGIER sont originaire de Sainte-Ménehould. Cette famille a donné des avocats et des prêtres (source : Les Jocteur Monrozier en Dauphiné, par Yves JOCTEUR MONROZIER, page 198).
Matricule 1779 au recrutement à Verdun (55), classe 1908, résidant à Paris (Vème), élève à l'Intitut Agronomique, fils de Marie Joseph Edmond AUBERT, et de feue Julie Jeanne IGIER, domiciliés à Verdun, n° 76 au tirage dans le canton de Verdun, classé dans la première partie de la liste de 1909.
Signalement : cheveux et sourcils châtains, yeux gris, front ordinaire, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille de 1,79 mètre, degré d'instruction 5.
Engagé volontaire à la mairie de Verdun le 1909, dans le cadre de l'article 23 de la loi du 21 mars 1905, élève à l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts pour le 132ème régiment d'Infanterie, arrivé au corps le 8octobre 1909, n0 matricule 2622. Caporal le 22 avril 1910, entré à l'Ecole nationale des eaux et Forêts à Nancy le 17 octobre 1910, envoyé dans la disponibilité le 17 octobre 1910. Promu sous-lieutenant de réserve par décret du 26 septembre 1912 et passé au 30ème bataillon de Chasseurs à Pied. Promu au grade de lieutenant de réserve par décret du 12 octobre 1913 pour prendre rang du 1er octobre 1913 au 30 bataillon de Chasseurs à Pied. Rappelé par décret de mobilisation générale le 2 août 1914, arrivé au corps le 4 août 1914. Capitaine à tire temporaire le 30 août 1915, J.O. du 12 septembre 1915. Capitaine à titre définitif le 15 avril 1916 par décret présidentiel. Tué sur le champs de bataille devant Maurepas (Somme) le 13 août 1916. En campagne contre l'Allemagne du août 1914 au 13 août 1916.
Cité à l'ordre du 34ème Corps d'Armée du 2 novembre 1914, n° 27 a fait preuve d'énergie, d'esprit et de méthode et d'un sang froid au cours d'une reconnaissance dirigée le 15 octobre sur Allamant a chargé avec sa section une fraction ennemie surprise et l'a détruite après avoir fait deux prisonniers.
Cité à l'ordre de l'Armée J.O. du 9 octobre 1915 officier qui s'est distingué par son sang froid, son esprit de méthide et de décision, son énergie et sa bravoure le 15 octobre 1915 a surpris une fraction ennemie l'a chargée et l'a détruite après avoir fait deux prisonniers. Le 15 février 1915 chargé d'une reconnaissance très périlleuse a été blessé par une balle qui lui a traversé les deux cuisses, a continué à diriger sa troupe avec calme jusqu'à l'achèvement de sa mission, a exercé son commandement jusqu'à la rentrée dans nos lignes et y a fait vaillamment son rapport, sur sa demande est revenu à sa compagnie à peine guéri.
(Source : registre matricules n° 1501-2150 (1908), 1R588 Archives de la Meuse).
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