Fiches individuelles


BÉRARDIER Jean
Union : GABILLOT Jeanne ( 1687 - ? )
Mariage religieux : juillet 1716 à Saint-Just-sur-Loire 42
(Source : Fichier Geneanet d'Henri ROCHE).




BÉRARDIER Magdelaine Agathe
Baptême : 9 février 1701 à Saint-Etienne 42 paroisse Notre-Dame
Née la veille (Source : voir base Roglo).
Inhumation : 21 février 1739 à Saint-Etienne 42 paroisse Notre-Dame
Décédée la veille (Source : voir base Roglo).

Union : COURBON DES GAUX Jean-Louis ( 1697 - 1759 )
Mariage religieux : 28 juillet 1722 à Saint-Etienne 42 paroisse Notre-Dame
(Source : voir base Roglo).
Enfants : COURBON DES GAUX Agathe Magdelaine ( 1723 - 1781 )
COURBON DES GAUX Claude Jean-François ( 1724 - 1752 )
COURBON DU TERNAY Antoine ( 1725 - 1788 )
COURBON DES GAUX Louis ( 1726 - ? )
COURBON DES GAUX Marie Rose ( 1727 - ? )
COURBON d'HAUTEVILLE Jean-Louis ( 1727 - ? )
COURBON DES GAUX Christophle ( 1729 - ? )
COURBON de PÉRUSEL François Marie ( 1731 - 1792 )
COURBON de MONTVIOL Jean-François ( 1732 - an IX )
COURBON DES GAUX Madelaine ( 1734 - 1740 )
COURBON de FAUBERT Claude François ( ~ 1735 - 1778 )
Note individuelle : Fille de Claude François BÉRARDIER, conseiller du Roi, président en l'élection, subdélégué de l'Intendant, écuyer, et d'Agathe de COLOMB.





BÉRARDIER Marguerite
Union : MERLEY Jacques ( ? - ? )
Enfant : MERLEY Marie ( 1787 - ? )




BÉRARDIER de GRÉZIEU Claire
Père : BÉRARDIER de GRÉZIEU Pierre Joseph ( 1755 - an VII )
Mère : DESHAYES Marie-Thérèse ( ? - ? )

Union : BARALLON Jacques ( ? - ? )
Contrat de mariage : 8 septembre 1749
(Source : voir base Roglo).
Enfants : BARALLON Antoine Charles ( ? - ? )
BARALLON Marie-Thérèse ( ? - ? )
BARALLON Marie Marguerite Claire ( ? - ? )
BARALLON Antoinette ( ? - ? )
BARALLON Marie Françoise Barthélemie ( ? - ? )
BARALLON Marie Marguerite ( ? - ? )
Note familiale : Ma Grand-mère maternelle était une "BARRALON"
Oui, écrit avec deux « R » et un seul « L », mais au fil du temps les patronymes évoluent et s'écrivent différemment. Mais que sait-on de cette souche « BARALLON » aujourd’hui ?
Porté dans la Loire et la Haute-Loire, le nom s'écrit aussi BARALON, BARRALLON, BARRALON. C'est sans doute un toponyme, diminutif de "barralh" (= enclos, palissade en occitan). Le terme "barralhon" peut aussi désigner un banc de sable à l'extrémité d'une rivière. Un dérivé de "barral" (= tonneau) est possible, mais plus improbable. La famille noble venue de Saint-Genest-Malifaux est considérée comme éteinte, mais des "BARALLON" sous différentes écritures existent dans la région de nos jours.
 Vous avez encore une date butoir dans vos recherches c'est l'ordonnance de Villers-Cotterêts, en effet c'est entre le 10 et le 15 août 1539 que le roi François 1er signe une ordonnance de 192 articles dans son château de Villers-Cotterêts.
Cette ordonnance très importante : Elle institue en premier lieu ce qui deviendra "l'Etat Civil" en exigeant des curés des paroisses qu'ils procèdent à l'enregistrement par écrit des naissances, des mariages et des décès. Une innovation dont les généalogistes mesurent pleinement la portée !
L'ordonnance établit par ailleurs que tous les actes légaux et notariés seront désormais rédigés en français. Jusque-là, ils l'étaient en latin, la langue de toutes les personnes instruites de l'époque.
Cela implique toutes les difficultés pour remonter au-delà des années 1540 puisqu'il n'y avait rien OU PRESQUE sauf les archives privées appartenant à la noblesse.
La famille « BARALLON » serait originaire de Saint-Genest-Malifau, mais elle est venue s’établir à Saint Etienne où elle fit une fortune considérable et y obtint ses premières charges.
Jacques BARALLON, l'un des derniers membres de cette famille, a su se faire valoir comme personnage le plus remarquable de cette famille. Il aimait les grandeurs, et n'en trouvait pas autour des lares paternels, il fut les chercher plus loin et acheta une charge de Hérault d'armes de France du titre d'Alençon, ce qui lui donna un reflet de noble viager.
Non satisfait de cette qualité dont il se pavanait, il la dissimula en se qualifiant « d'Officier chez le Roi », ce qui ne précisait rien et laissait entendre ou supposer tout ce qu’on voulait. 
Il fut même assez osé, en quelques occasions, pour faire précéder le nom de BARALLON de la qualification de Messire.  Alors, nouveau marquis de Carabas, tout bouffi de prétentieuse importance et accablé sous le poids des galons de son habit de cour, il alla demander la main de Claire de GRÉZIEU.
Ce n’était pas la première fois que des maisons, chargées de filles, écoulaient cette « marchandise » comme elles pouvaient.  Dans des cas semblables, la dot était vite comptée, au grand contentement du pauvre père qui voyait par-là finir son embarras sur le sort de ses filles, et l’hérédité qu’il ménageait à son fils aîné point trop ébréchée par les exigences de son gendre.
Mais Jacques, il faut en convenir, n’était pas le moins content de tous, la tête lui tourna, au dire de beaucoup de personnes qui l’ont connu. Il avait une belle fortune, et possédait, entre autres propriétés, celle du Soleil, autrefois du Solier, qu’il aménageât à l'instar des jardins princiers.
Il y fit construire une chapelle au fronton de laquelle il fit sculpter de magnifiques armoiries, dans les plus larges proportions. Ses profusions ne lui permirent pas de garder ce diamant, mais son fils ayant hérité de son oncle (à Saint-Just-sur-Loire) d'une belle propriété audit lieu, Jacques s'y installa et, en vertu de la puissance paternelle, obligea son fils à passer vente tantôt d’un pré, tantôt d'une terre, dont le prix servait à soutenir dignement son titre de Messire BARALLON, Officier chez le Roi. La famille fit alors partir le fils pour Paris, afin de mettre un terme à toutes ces ventes partielles qui allaient amener la perte totale de la propriété.
Jacques, on le voit, n’abondait plus en numéraire, et s’il eût voulu marier ses nombreuses filles, peut-être en eût-il été bien empêché ; mais sa manie de noblesse lui servit de quelque chose cette fois, car vainement des parties souhaitables se présentèrent, et jamais Il ne put se résoudre à donner à des marchands ou à des bourgeois des demoiselles BARALLON de GRÉZIEU. Tant et si, bien qu'aucune ne se maria. L'une d'elles avait été demandée par M. R*** qui plus tard fit cette fortune colossale qui subsiste encore dans les mains de ses petits-fils.
Jacques regarda même cette demande comme une insulte ; mais quand ensuite la pauvre jeune demoiselle, devenue vieille fille, vit la fortune et la position qu’elle avait manquée, sa tête, ébranlée par la secousse, confondant désormais les temps et les choses, se figura qu’elle était toujours à ces heureux moments où le jeune R*** lui offrait son cœur. Elle a vécu plus de 80 ans.
Armes des « BARALLON de GRÉZIEU » : d’argent, au lion de gueules, à la cotise d’or brochant sur le tout.
Deux autres de ses sœurs épousèrent à l'âge de 60 ans, l’une un grand oncle, l’autre un grand-père; une quatrième mourut fille et très âgée.
La partie historique ci-dessus est extraite de l’Armorial généalogique des familles de Saint Etienne, avec chroniques des châteaux et des abbayes, publié par Jean Antoine de La TOUR.
Jean-Claude DESTAGNOL
(Source : http://marald.over-blog.com/article-6672107.html).
BÉRARDIER de GRÉZIEU Claire
BÉRARDIER de GRÉZIEU Pierre Joseph
 
 
DESHAYES Marie-Thérèse
DESHAYES Pierre
DUON Marie Marguerite




BÉRARDIER de GRÉZIEU Pierre Joseph
Chef de brigade, adjudant-général - Ecuyer, Seigneur de Grézieu

Naissance : 14 décembre 1755 à Saint-Etienne 42
(Source : Notices Biographiques Stéphanoise, par M. DESCREUX, Saint-Etienne, Librairie Constantin, 1868, pages 45-46).
Ordre du Jour : 13 fructidor an VI à Le Caire ( Source )
Ordre du Jour : 16 vendémiaire an VII à Le Caire ( Source )
Décès : 28 germinal an VII à Jaffa
(Source : Notices Biographiques Stéphanoise, par M. DESCREUX, Saint-Etienne, Librairie Constantin, 1868, pages 45-46).

Union : DESHAYES Marie-Thérèse ( ? - ? )
Enfant : BÉRARDIER de GRÉZIEU Claire ( ? - ? )
Note individuelle : Sous-Chef d’Etat-major lors de la bataille des Pyramides.
(Source : https://www.wikiwand.com/fr/Ordre_de_bataille_lors_de_la_bataille_des_Pyramides).
Fils d'Antoine BÉRARDIER de GRÉZIEU, écuyer, seigneur de Grézieu et de Marie-Françoise-Barthélemie de SAINT-ELOY. Cette famille était noble, établie à Saint-Etienne de temps immémorial, alliée aux maisons les plus puissantes du pays, et avait fourni à l'armée, sous les règnes de Louis XIV et Louis XV, plusieurs officiers supérieurs distingués qui perdirent la vie au champ d'honneur (Deux membres de cette famille, officiers dans le régiment Dauphin, assistèrent aux obsèques de leur parent, M. le baron de ROCHETAILLÉE, seigneur de l'Etivalière, Nantas, Planfoy, Tarantaise, la Ricamarie et autres lieux, et capitaine de cavalerie; lesquelles eurent lieu à Saint-Etienne au mois de décembre 1789). Le jeune de GRÉZIEU, destiné par ses parents à suivre la carrière de ses ancêtres, fut placé dans un pensionnat, dirigé par les savants oratoriens, où il fit d'excellentes études. A sa sortie, il entra dans une école militaire à Paris et s'y fit remarquer par ses heureuses dispositions pour l'art qu'il étudiait.
Il fut nommé sous-lieutenant au 29e régiment d'infanterie le 31 janvier 1774, lieutenant en second le 28 février 1778, lieutenant en premier le 20 mai 1781, capitaine en second le 1er juillet 1789, lieutenant-colonel de la légion des Pyrénées le 16 septembre 1792, chef de brigade adjudant-général le 27 novembre 1793.
Il ne dut ce rapide avancement qu'à sa bravoure, à ses actions d'éclat et à son talent dans l'art militaire. Cet officier fit les guerres de la République et d'Italie, se signala dans les victoires éclatantes qui retentirent dans toute l'Europe, et se rencontra plus d'une fois sur le champ de bataille avec le général en chef BONAPARTE.
Il fit ensuite partie de l'armée d'Egypte qui mit à la voile le 17 mai 1798. Dans l'état-major se trouvaient BERTHIER, KLÉBER, MENOU, JUNOT, MURAT et autres qui devinrent, sous l'empire, les uns maréchaux de France, les autres ducs, comtes, sénateurs ou ministres.
En Syrie, il se fit remarquer par sa valeur et son intrépidité dans plusieurs combats sanglants, surtout à l'assaut de Jaffa, le 16 ventôse an VII. Cette ville était pour l'armée une place de la plus haute importance. Elle devenait l'entrepôt pour tout ce qui devait nous arriver de Damiette et d'Alexandrie. Le général en chef en confia le commandement à l'adjudant général de GRÉZIEU, militaire distingué sous tous les rapports (Moniteur de l'époque). Peu de temps après, la peste éclata avec tant de violence, que les habitants et la garnison furent décimés par le fléau, et M. de GRÉZIEU y succomba le 17 avril 1799.
C'est à Jaffa que ses compatriotes, le major RANCHON et le capitaine BIZAILLON le rencontrèrent. Il était, disaient-ils, considéré dans l'armée comme un officier plein de patriotisme, de courage et de talent.
Les services qu'il avait déjà rendus à sa patrie et ceux qu'il aurait pu rendre s'il eût fourni la carrière ordinaire de la vie, l'auraient, sans doute, conduit comme plusieurs de ses compagnons d'armes aux premières dignités.
Un des membres de cette famille a été longtemps curé de Néronde au commencement de ce siècle; il est parvenu à une vieillesse très-avancée et a laissé après lui le souvenir de sa grande charité pour les pauvres.
La famille BÉRARDIER de GRÉZIEU était alliée à la famille PALLUAT de BESSET.
(Source : Notices Biographiques Stéphanoise, par M. DESCREUX, Saint-Etienne, Librairie Constantin, 1868, pages 45-46).
Pierre Joseph BÉRARDIER de GRÉZIEU, né le 15 décembre 1755 à Saint-Étienne (Loire), mort le 5 avril 1799 à Jaffa (Syrie), est un général de brigade de la Révolution française.
Après des études dans un pensionnat, il entre à l’école militaire à Paris en 1772. Il est nommé sous-lieutenant le 31 janvier 1774, dans le Régiment du Dauphin, il passe lieutenant en second le 28 février 1778, et lieutenant en premier le 20 mai 1781.
Le 1 juillet 1789, il devient capitaine en second, et en 1792, il est affecté à l’armée du Nord. Le 16 septembre 1792, il est nommé lieutenant-colonel de la légion des Pyrénées, puis il est fait adjudant-général chef de brigade le 26 novembre 1793.
Il est promu général de brigade provisoire le 22 décembre 1793.
Le 19 mai 1798, il embarque à Toulon pour faire la campagne d’Égypte, et le 21 juillet 1798, il est employé comme sous-chef d’état-major du général en chef BONAPARTE, à la bataille des Pyramides. il se trouve au Siège de Jaffa, et il devient commandant de cette place à l’issue de la victoire le 8 mars 1799.
Il meurt de la peste le 5 avril 1799 à Jaffa.
(Source : https://peoplepill.com/people/pierre-joseph-berardier-grezieu/).
GRÉZIEU (Pierre - Joseph BÉRARDIER, dit), général, né à Saint-Etienne le 15 décembre 1755, mort de la peste à Jaffa (Palestine), le 5 avril 1799. Soldat au régiment Dauphin-infanterie (plus tard 29e d'infanterie) le 1er mai 1772 ; obtint le rang de sous-lieutenant sans appointements, 31 janvier 1774; sous-lieutenant en pied le 24 mars 1774; lieutenant en second le 28 février 1778; embarqué sur le vaisseau L'Actif de l'escadre de d'ORVILLIERS en 1778 ; premier lieutenant le
20 mai 1781; capitaine en second le 1er juillet 1789; lieutenant-colonel dans la légion nationale des Pyrénées, 16 septembre 1792; servit à l'armée du Nord, 1792; à l'armée des Pyrénées-Orientales, 1793-1795; blessé au pied droit d'un éclat d'obus à l'attaque du camp de l'Union, 17 juillet 1793; nommé provisoirement par les représentants du peuple adjudant général chef de bataillon, 26 juillet 1793; puis adjudant général chef de brigade, 26 novembre 1793; confirmé dans ce grade, 27 mars 1794; nommé par le Conseil exécutif provisoire général de brigade à l'armée des Pyrénées-Orientales le 22 décembre 1793; refusa en alléguant que la tâche était
au-dessus de ses forces ; maintenu adjudant général chef de brigade à l'armée des Pyrénées-Orientales, 27 mars 1794; employé dans la 11e division militaire le 27 septembre 1795 ; accompagna le général PÉRIGNON dans son ambassade en Espagne le 17 décembre 1795; ré-
formé, 15 janvier 1798; employé à la 10e division militaire à Toulouse, 19 mars 1798, puis à l'armée d'Orient même date ; servit en Egypte, 1798-1799 ; commandant à Jaffa, 9 mars 1799.
(Source : Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire : 1792-1814, par Georges Six, préface par le commandant André Lasseray (1879-1971), 2 vol. (614 -588 p.), Paris, 1934, tome 1, pages 526-527).

La Campagne de Palestine
Si avant l'arrivée de NAPOLÉON l'Egypte était dans les faits sous la domination des Mamelouks, il s'agissait administrativement d'une province de l'Empire Ottoman. Ce n'est que six mois après le débarquement de l'Armée d'Orient que la "Sublime Porte" se préoccupe du sort de ses territoires méridionaux. Le 5 décembre, l'Empire s'allie à la Russie puis au Royaume-Uni et rejoint la deuxième coalition. Déjà les armées turques descendent de Syrie et marchent vers le Caire.
Fidèle à ses principes militaires, NAPOLÉON décide de prendre l'initiative et passe à l'offensive. Le 24 janvier 1799, après avoir rassemblé 13 000 hommes - l'Armée de Syrie -, il se dirige vers la Palestine. Comme début juillet, les troupes doivent traverser les étendues désertiques d'Egypte et souffrent de la chaleur et de la soif. Le 17 février, l'armée arrive devant le fort d'El-Arich qui tombe au bout de deux jours de combats. Poursuivant sur sa lancée, BONAPARTE enlève Gaza, où il interdit le pillage, puis met le siège devant Jaffa le 4 mars.
Alors que les lignes de circonvallation se mettent en place autour de la cité chargée d'histoire, le général en chef se prend à rêver à de nouvelles conquêtes. Une fois la victoire acquise, il s'emparera de la Syrie, traversera la Cilicie et l'Anatolie puis soumettra, au terme de son périple, la capitale de l'Empire Ottoman : Constantinople. Mais la réussite de cet ambitieux projet reste subordonnée à la prise des places fortes qui longent la côte de la Méditerranée orientale. Pour l'heure, la priorité est donc de capturer la ville de Jaffa.
Il envoie un parlementaire pour négocier les conditions d'une capitulation sans effusion de sang mais celui-ci tarde à revenir. Et pour cause : au bout de quelques instants, sa tête tranchée orne les murailles de la citadelle. L'armée, habituée à combattre à l'occidentale, est excédée par les exactions qui se succèdent depuis son arrivée en Egypte. En conséquence, l'assaut est donné, brutal et vengeur, avec ordre de ne pas faire de prisonniers. Puis un terrible pillage répressif s'abat sur la ville après sa capture. Envoyé par BONAPARTE pour faire cesser ce pillage, Eugène de BEAUHARNAIS ramène - malgré les consignes - 3 000 défenseurs qui ont déposé les armes sous promesse d'avoir la vie sauve. Ce qui vient poser un grave problème au général en chef…
Impossible de les conserver avec lui, les vivres ne sont déjà pas assez nombreux pour l'Armée. Alors les libérer ? Ils auraient tôt fait de reprendre les armes. D'autant plus que 500 hommes parmi eux avaient déjà été libérés après El-Arich et, en dépit de leurs promesses de cesser la lutte, avaient récidivé. Il ne reste plus qu'une seule solution : les exécuter un par un. Après tout, les ordres donnés en début de bataille ne stipulaient-ils pas que tout combattant serait passé par les armes ? Pendant trois jours, l'état-major délibère et ne parvient pas à trouver d'alternative à cette effroyable décision. BONAPARTE retire du lot les 500 Egyptiens et les renvoie chez eux, puis ordonne la mise à mort du reste de la troupe.
Le 11 mars, la peste frappe les rangs de l'armée française. Près de 700 hommes s'apprêtent à y succomber, malgré le dévouement du médecin DESGENETTES. Pour redonner courage aux valides, BONAPARTE, dans une scène célèbre, pénètre dans l'espace confiné où sont soignés les pestiférés et, au mépris du risque de contagion, aide à transporter un malade d'un bout à l'autre de la chambre.
(Source : https://www.napopedia.fr/fr/Campagnes/egypte).
Le siège de Jaffa eut lieu du 3 au 7 mars 1799 pendant la campagne d'Égypte. L'armée de BONAPARTE y défait les forces ottomanes de DJEZZAR PACHA.
La ville de Jaffa est un des principaux centres marchands de Syrie. Son port peut fournir un abri essentiel pour la flotte. Le succès de l'expédition d'Égypte et de Syrie dépend donc de sa capture. Pour avancer, NAPOLÉON doit gagner Jaffa.
Après le siège d'El Arish, les troupes de BONAPARTE avancent en Syrie. En chemin elles doivent faire face à la trahison des guides, au harcèlement des pillards, mais aussi à la faim et à la soif.
Le 3 mars (13 ventôse an VII), l'avant-garde de KLÉBER arrive devant les murs de Jaffa et prend position à deux lieues de la ville, sur la route de Saint-Jean-d'Acre tandis que les divisions BON et LANNES étendent les lignes de siège autour de la ville (Histoire scientifique et militaire de l'expédition française en Égypte, page 334).
La ville est entourée de hauts murs, flanqués de tours, mais dépourvue de fossé. DJEZZAR PACHA en a confié la défense à ses troupes d'élite, dont 1 200 artilleurs.
Le lendemain, alors que MURAT tente une reconnaissance, il est reçu par le feu nourri d'une trentaine de canons. Dans la nuit du 4 au 5 mars, une batterie de brèche et deux contre-batteries sont établies contre une tour carrée sur le rempart sud de la ville. La journée du 6 mars (16 ventôse an VII), est consacrée à l'achèvement des travaux malgré plusieurs sorties de la garnison de la ville, vivement repoussées.
Tôt le matin du 7 mars, BONAPARTE envoie un émissaire pour exiger la reddition de la ville. Celui-ci est décapité. À 7 heures, l'artillerie ouvre le feu. Vers 13 heures, le poids des assiégeants cause l'effondrement d'une des tours. Vers 15 heures BONAPARTE inspecte la tranchée et, jugeant la brèche praticable, ordonne l'assaut. La garnison résiste vaillamment et ne lâche pas un pouce de terrain.
Pendant ce temps, la division BON occupée au nord à faire diversion, découvre par hasard un souterrain. La division tout entière emprunte le passage et surgit au centre de la ville. Constatant un ramollissement de la résistance des assiégés, la division LANNES repart de plus belle à l'assaut de la tour carrée qui tombe rapidement entre les mains des Français.
Avec l'énergie du désespoir, les Ottomans pris entre deux feux engagent alors un corps à corps avec les assiégeants. Les restes dispersés de la garnison sont poursuivis de maison en maison (Histoire scientifique et militaire de l'expédition française en Égypte, page 343).
Le mauvais traitement infligé au messager porteur de l'ultimatum, comme la résistance opiniâtre des assiégés, ont provoqué la fureur des soldats français. Des hommes sont exécutés à la baïonnette, de nombreux habitants sont massacrés. Certains en profitent pour piller et violer. Envoyés pour rétablir un peu d'ordre et faire cesser les massacres, les aides de camp BRAUHARNAIS et CROISIER apprennent qu'un nombre important de troupes ottomanes se sont repliées dans un ensemble de bâtiments et n'acceptent de se rendre que contre la promesse d'avoir la vie sauve Les deux officiers accèdent à leur demande. Apercevant les quelque 3 000 prisonniers, BONAPARTE se serait écrié :  Que veulent-ils que je fasse de tant de prisonniers ? Ai-je des vivres pour les nourrir, des bâtiments pour les déporter ? Que diable m'ont-ils fait là ? (Histoire scientifique et militaire de l'expédition française en Égypte, page 343).
Pendant deux jours et deux nuits, les massacres, le pillage et les viols se poursuivent.
Le 10 mars, malgré la promesse de les épargner lors de leur reddition, les 3 000 prisonniers sont exécutés. Plus tard, NAPOLÉON tentera de se justifier en expliquant qu'il eût fallu détacher trop de soldats pour garder un nombre aussi important de prisonniers, ce qui aurait d'autant amoindri ses effectifs et que relâcher les prisonniers n'aurait pas été raisonnable, car ceux-ci seraient immédiatement allés grossir les rangs de DJEZZAR PACHA (Mémoires sur Napoléon, le Directoire, le Consulat, l'Empire, page 225).
Le 19 mars, l'armée française est devant Saint-Jean-d'Acre. Elle se retirera après un mois de siège sans parvenir à la prendre.
Causée par le manque d'hygiène, une épidémie de peste décime la population de Jaffa et de Saint-Jean-d'Acre ainsi que l'armée française.
Submergé par les Turcs dans le nord du pays, NAPOLÉON abandonne la Palestine. Après son départ, les Anglais, alliés des Turcs, commandés par William Sidney SMITH, reconstruisent les murs de Jaffa.
(Source : encyclopédie en ligne Wikipédia).

Château de la Chazotte à La Talaudière :
Le château, situé au cœur de la zone minière, était entouré d’un domaine de 19 hectares. Il est de forme rectangulaire, construit en pierre calcaire blanche, avec toit d’ardoise. Il a été très remanié après l’incendie de 1789 et plus tard. Desservi par l’arrière par une allée de chênes, il est ceint de murs et un portail le sépare des actuels bâtiments des communs (ma ison du gardien, four à pain, ferme, abri de voiture). Ceux-ci entourent une vaste cour dans laquelle on pénètre par un portail. A gauche de ce portail se trouve un étang.
Le château n’a jamais appartenu aux houillères, mais l’exploitation minière a considérablement marqué l’évolution du domaine.
A la fin du XVI° le château appartenait à Christophe BOURDON. Ses descendants le vendirent à la famille BÉRARDIER de GRÉZIEU qui prit le nom de seigneur de la Chazotte.
En 1789, le château fut transformé en fabrique et partiellement détruit. Il fut ensuite incendié en 1793 par des paysans venus s’emparer des terriers féodaux.
Jean Aimé JOVIN, dit JOVIN-DESHAYES, entrepreneur de la manufacture d’armes de Saint-Etienne, avec son frère JOVIN BOUCHARD, en fit l’acquisition en 1800 et le fit reconstruire tel qu’on peut l’observer aujourd’hui.
C’est à cette date que débuta l’exploitation minière qui allait bouleverser le secteur. En 1825, Mr JOVIN bénéficia en effet d’une ordonnance de Charles X lui concédant le droit d’exploiter les mines de charbon de la Chazotte.
Vers 1840, le domaine de 47 ha fut acquis par le rubanier Jean Baptiste DAVID (1782-1855), qui avait épousé Jeanne-Aubine SAUZÉA en 1820. Il passa à son fils Francisque DAVID en 1855 qui représente alors une des branches d’une des grandes familles stéphanoises les DAVID de SAUZÉA (L’entreprise de F. DAVID est en 1875 la plus importante de la région stéphanoise dans le domaine textile. Elle est spécialisée dans la production du velours. D’après G M THERMEAU, elle possédait alors 307 métiers à St-Etienne, la moitié dans ses usines de la rue du Mont et de la rue d’Annonay, l’autre moitié dans 34 ateliers familiaux. Elle a ensuite (fin du XIX° siècle et avant 1914) développé des usines, à St Etienne rue Paillon, à la campagne, essentiellement à Boën (246 métiers) et à Tence., ainsi qu’un moulinage près d’Ambert.). Dès lors, l’histoire du château se confond avec celle d’une partie de la famille DAVID de SAUZÉA.
Le château appartient en effet à cette famille jusqu’en 1910, en particulier à Renée DAVID qui possède 63 ha en 1913 à la Talaudière, et 17 ha en 1921. Mlle DAVID est un des 8 enfants d’André DAVID de SAUZÉA et de Louise BALAŸ.
En 1921, Mlle DAVID céda ses biens à sa nièce Emmanuelle FAYARD. En 1921, celle-ci épousa Pierre de La FITE, marquis de Pelleport, capitaine au 8éme régiment de Génie, domicilié à Boulogne sur Seine.
La seconde nièce de Mlle Renée DAVID, Lucie DAVID de SAUZÉA, nièce d’Adèle, s’était mariée le 11 février 1919 avec Henri d’ESTIENNE de SAINT-JEAN, comte de Prugnières, Saint-Cyrien. Issu d’une très vieille famille noble et de militaire du Valgaudemar, près de Gap, il est chef d’escadron du 38ème régiment d’infanterie de Saint-Etienne. Il rachète le domaine en 1925, mais se noie le 18 mars 1928 dans la pièce d’eau du château, comme l’indique une plaque commémorative apposée près de l’étang.
Avec le développement de l’industrie minière, le château logea des ingénieurs des mines, en particulier après la nationalisation. Ainsi en 1948, la Compagnie des Houillères loua des appartements, l’ingénieur principal Jules PENET y fut logé avec ses 7 enfants dans un logement de 25 pièces.
Le château appartient aujourd’hui à madame de BARIN, fille du comte de Prugnières. Il a été en partie vendu à deux propriétaires.
Les bâtiments des communs ont été bien restaurés. Ils accueillent des entreprises de services, sorte de pépinière d’entreprises, ainsi que le restaurant Secrets des Cépages.
Le domaine, bien qu’amputé de nombreuses parcelles, et cerné par le développement de zones d’activités, représente encore 17 hectares.
(Source : http://bonneville.ccolonna.net/fichiers/lachazotte.pdf).



                     


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