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Note individuelle
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Il est l'auteur de cette famille anoblie par la charge de secrétaire du roi, dont fut pourvu, en 1722, Jean-Louis COURBON, lieutenant en l'élection de Saint-Etienne, fils de Jean COURBON, docteur en médecine.
Il succéda à son frère André comme chef de la famille et laissa dix enfants de son mariage avec une de ses cousines de la branche des COURBON du BALAY (source : Bulletin Héraldique de France, par Louis de LA ROQUE, année 1894, page 85).
Cette famille est originaire des montagnes du Haut-Forez, sans qu'on puisse en préciser l'endroit; car ce nom se retrouve partout, de Saint-Genest à Jonzieu, de Jonzieu à Marlhes, de Marlhes à Riotord, un peu vers Saint-Sauveur, un peu aussi vers le Grand-Bois et de là à Saint-Genest.
Dans ce périmètre, le nom de COURBON fournit une grande partie des recensements, et il serait plus facile de compter une fourmilière que de débrouiller tous ces rameaux épars pour les ramener au tronc principal, à l'unité de l'ancêtre qui le premier s'appela COURBON.
Entre Riotord et Saint-Sauveur, entre la rivière de Dunerette et celle de Saint-Meyras, est une localité appelée Courbon, et tout près le lieu appelé la Bonche. La première reçut son nom de celui qui vint s'y établir; évidemment qu'elle avait un nom plus ancien, peut-être primitif, qui s'effaça devant le nouveau, un autre s'est établi à la seconde.
Cette double circonstance a fait penser que le lieu avait donné son nom à la famille qui l'habitait. Cette pensée est fausse, c'est au contraire la famille qui a laissé son nom à la localité. Pour exprimer ce que nous voulons dire, il nous faudrait plus d'espace que nous n'en prenons, et puis, outre que le débat serait déplacé ici, personne n'apprendrait rien de bien intéressant, car il importe peu que ce soit la famille ou le lieu qui ait imposé son nom.
Ce que nous trouvons de plus intéressant et de plus sérieux dans tout cela, c'est que le lieu ayant reçu son nom de la famille, on est en droit de penser et de croire que c'est là que s'établit le premier dun nom de COURBON, sans pour cela dire qu'il était le premier de sa race, car il pouvait venir d'un pays où il avait laissé des frères qui représentaient une branche ainée qui était plus ancienne que son établissement à lui.
D'autres ont voulu dire que la famille COURBON, dont le nom se trouve partout était CORBON dans les vieux titres, descendait des marquis de CORBON de nous ne savons plus quelle province. La chose est fort pssible, elle serait vraie que nous n'en serions point étonnés : il ne s'agit que d'en fournir les preuves, ce dont nous ne voudrions pas nous charger, quelqu'honneur qu'il dût nous en revenir. C'est avec de pareilles ambitions que les familles se sont toujours fait la plus grand tort, et celle dont nous nous occupons ne doit pas être très satisfaite qu'on veuille lui donner une autre origine que la sienne.
Nous avons bien connu des hommes de ce nom, dans notre longue traversée de la vie, et nous les avons tous connus pour l'honneur et la délicatesse personnifiés.
Il est vrai que de tous ces rejetons nous n'avons à nous occuper que d'un seul, devenu principal rameau; nous aurions bien voulu les grouper tous, mais nous ne croyons pas qu'on puisse facilement débrouiller toutes ces générations tellement enchevêtrées entre elles, que nous ne pensons pas que même une personne du nom de COURBON parvienne à s'y reconnaître.
Barthélemy COURBON, habitant au lieu des Gaux, paroisse de Saint-Genest, greffier de la juridiction de la Fyae, épousa Marie ou Claudine COURBON.
Armes : d'azur, à la fasce d'or chergée de trois étoiles de gueules, accompagnée de cinq croissants d'or, trois en chef et deux en pointe (M. MOREL de VOLEINE).
L'ouvrage de M. d'ASSIE de VALENCHES, l'Assemblée bailliagère de Forez, ne porte qu'un croissant en pointe.
D'HOZIER dit : d'or au chevron de sable, chargé d'une larme d'argent.
(Armorial et Généalogies des Familles de Saint-Etienne, par Jean-Antoine de LA TOUR-VARAN, Saint-Etienne, 1854, pages 391 à 399).
COURBON, sgrs des Gaux, de Saint-Genest, de La Faye, de Montviol, de Barriquand, de La Bonche, de Ternay, de Perrussel, d'Hauteville, barons de Saint-Genest-Malifaux, etc... (Forez).
Famille que l'on croit originaire d'Auvergne, établie en Forez à la fin du XVIe siècle et anoblie par une charge de secrétaire du Roi, maison et couronne de France (1750).
Un chanoine et confesseur de Madame Louise de France : Antoine COURBON de TERNAY (1760). Un préfert de la Marne (1844). Convoquée en 1789 aux assemblées de la noblesse du Forez. Nombreuses branches, l'une d'elles dite COURBON de LA BONCHE, fixée en Velay, est représentée de nos jours à Yssingeaux. nobles alliances.
Armes : d'azur, au chevron d'or, accompagné de deux étoiles de même en chef et d'un croissant d'argent en pointe; au chef d'or, chargé d'une étoile de gueules.
COURBON de MONTVIOL : d'azur, à la fasce d'or, chargée de trois étoiles de gueules, accompagnée de quatre croissants d'or, 3 en chef, 1 en pointe.
(source : Armorial Général du Velay, par Georges PAUL, Marseille Reprints, 1975, pages 141-142).
COURBON, COURBON de SAINT-GENEST, de PéRUSSEL, de FAUBERT et de MONTVIOL, COURBON-LAFAYE. Armes : d'azur à une fasce d'or chargée de trois étoiles de gueules et accompagnée de trois croissants d'or en chef et d'un croissant de même en pointe.
La famille COURBON occupe depuis le XVe siècle un rang distingué dans la partie du Forez qui touche au velay. D'après une vieille tradition de famille, elle serait venue de Normandie se fixer dans ce pays à la fin du XIVe siècle.
le comte de JOUVENCEL a donné, dans son Assemblée de la noblesse de la sénéchaussée de Lyon en 1789, une généalogie de la branche, anoblie au XVIIIe siècle, qui est aujourd'hui connue sous le nom de COURBON de SAINT-GENEST. On trouvera dans les manuiscrits de CHéRIN les preuves de noblesse qu'un représentant de cette branche fit en 1787 pour obtenir le grade de sous-lieutenant. On trouvera, enfin, d'intéressants renseignements sur les COURBON dans le tomme I de la France Moderne (Haute-Loire) et dans le Bulletin héraldique de France de février 1894.
La filiation suivie remonte, d'après l'article du Bulletin héraldique, à Antoine COURBON, notaire royal, dont le fils, Antoine, ou Jamet, COURBON, était en 1486 notaire royal à Saint-Genest-Malifaux. La famille COURBON donna, au cours du XVIe siècle, plusieurs juges à la châtellenie et baronnie de La Faye dont dépendait Saint-Genest.
Il subsiste, en outre, plusieurs branches de la famille qui sont demeurées non nobles.
L'une de ces branches est connue sous le nom de COURBON-LAFAYE.
Une autre branche, qui ne porte d'autre nom que celui de COURBON, est fixée en Velay.
Principales alliances : BERNOU 1678, ALLéON, FLACHAT, le MORE, BOYER 1769, 1795, DAURIER 1775, de SAIGNARD de SASSELANGE 1802, de MAZENOD 1804, de BERNON 1819, GILET de VALBREUZE, le BAS du PLESSIS 1866, DONIN de ROSIèRE, de CLAVIèRES 1853, PUVIS de CHAVANNES 1883, CHAMBODUC de SAINT-PULGENT 1894, de LEUSSE, AUDOUARD, COULLARD-DESCOS, AMé de SAINT-DIDIER, PLANTEAU du MAROUSSEM, BRIOUDE, de SONIS 1907, etc...
COURBON du MOULIN. Armes : d'azur à une fasce d'or chargée de trois étoiles de gueules et accompagnée de quatre croissants d'or, trois en chef, un en pointe.
La famille COURBON du MOULIN, d'honorable bourgeoisie, est originaire du Forez comme la famille COURBON de SAINT-GENEST dont elle est peut-être une branche détachée à une époque inconnue. Elle vint au cours du XVIIe siècle se fixer en Lorraine. Elle était représentée de nos jours par Pierre Ernest COURBON du MOULIN, né en 1837 à Courcelles-Chaussay, capitaine d'infanterie en 1870, chevalier de la Légion d'honneur en 11871, marioé en 1876 à Mlle GEOFFROY.
(source : Dictionnaire des Familles Françaises ou Notables à la fin du XIXe siècle, par Gustave CHAIX-d'EST-ANGE, tome XII, pages 122 à 124).
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COURBON de MONTVIOL
Ursule
COURBON de MONTVIOL Jean-François ( 1732 - an IX )
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