Note individuelle
: |
Fils de Lazare DURÉAULT.
Résumé de sa carrière préfectorale dans le Dictionnaire Biographique des Préfets - septembre 1870 - mai 1982, par René Bargeton préfet honoraire :
«DUREAULT (Jules Antoine Henri) gendre de F. Renaud. Né à Burzy (Saône-et-Loire) le 3 juillet 1858 de Lazare, 26 ans propriétaire et de Jeanne Marie Marguerite Léonie Duréault, 20 ans; témoins : Hyppolyte Duréault, 40 ans et Jean Duréault 38 ans, propriétaires. Marié à Reine Victoire Amica Renaud fille de Félix, Marie, préfet. Mort à Joncy (Saône-et-Loire) le 2 juillet 1942. Enfants : Amica Léonie Marcelle née à Moulins (Alliers) le 13 novembre 1884, mariée à Bordeaux le 3 juillet 1912 à Henri Dussaix. Félicie Léonie Edith née à Fougères (Ille-et-Vilaine) le 5 avril 1886, mariée à Arras le 5 décembre 1905 à Pierre Marie François Roger Farjon (1876-1945) sénateur de Pas-de-Calais. Berthe Léonie Germaine née à Auxerre (Yonne) le 30 janvier 1888, mariée à Paul Adolphe Marie Gille le 13 novembre 1918. Licence en droit. Service militaire 8 nov. 1879 - 7 nov. 1880. Secrétaire particulier du préfet de Seine-Inférieure nov. 1880 - sept. 1881. C.P. de l'Allier (3°) 29 nov./25 déc. 1883. Sous-préfet de Marvejols (3°) 25 avril 1885 sans suite, de Briançon (3°) 2/12 mai, de Fougères (3°) 6/27 août 1885. Secrétaire général de l'Yonne (3°) 23 avril/16 mai 1886; (2°) 10 déc. 1886 ; sous-préfet de Vendôme (2°), 12 fév./1 mars1890 ; de Saintes (1ère), 31 déc./10 jan. 1892. Chef de bureau*, 20 oct. 1893. Préfet de Loir-et-Cher (3°), 31 juillet/1 août 1894 ; d'Ille-et-Vilaine (2°), 13 sep./1 oct. 1897 ; du Pas-de-Calais (2°), 24 sep./15 oct. 1900 ; (1ére), 09 avril 1906 ; de la Gironde (1ère) 4/28 jan. 1907 ; (h. cl.), 16 avril 1908. Appelé (SSD) à d'autres fonctions** 07 fév. 1914. Retraite (infirmités), 9 mars 1914 ; préfet honoraire. Légion d'honneur 31 déc. 1895 ; officier 15 jan. 1908 ; commandeur 9 août 1913. ».
Chef du bureau politique au ministère de l'Intérieur à Paris. Il habite alors avenue Henri Martin.
Directeur du Service de la Dette Marocaine.
Lorsqu'il est nommé préfet du Loir-et-Cher à 36 ans, il est le plus jeune préfet de France. Il est nommé en Gironde peu après les lois Combes. La Préfecture s'était installée dans l'Archevêché dont l'Archevêque avait été chassé. La bonne société catholique bordelaise lui fit fort mauvais accueil. L'Archevêché était d'ailleurs mal chauffé et insalubre et deux de ses filles y attapèrent une grave pleurésie.
En 1918, il réside 39 rue Scheffer, Paris XVI. Il meurt dans sa propriété des Croisettes à Joncy, village dont il était devenu maire à partir de 1918. Il avait eu une crise cardiaque peu de temps avant son décès.
Il fut également membre de l'Académie de Mâcon.
Décoré les 20 février 1911 et 9 août 1913.
(source : voir fichier Geneanet de Xavier Gille).
|