Fiches individuelles


CAMARET (de ) Jean-Louis
Naissance : 16 novembre 1911 à Tarbes 65
Décès : septembre 2009
(Source : http://www.nationspresse.info/non-classe/deces-de-jean-louis-de-camaret/feed).
Obsèques : 24 septembre 2009 à Pernes-les-Fontaines 84
(Source : http://www.nationspresse.info/non-classe/deces-de-jean-louis-de-camaret/feed).

Père : CAMARET (de ) Louis Marie Henri ( 1881 - 1955 )
Mère : LACGER CAMPLONG (de ) Marie-Thérèse ( 1888 - 1977 )

Union : LOUET Marcelle ( 1922 - ? )
Mariage : 27 août 1946 à Pernes-les-Fontaines 84
Enfants : CAMARET (de ) Marie-Christine ( 1948 - ? )
CAMARET (de ) Loïc ( 1950 - ? )
CAMARET (de ) Jacques ( 1952 - ? )
CAMARET (de ) Gilles ( 1964 - ? )
Note individuelle : Le 3 mai 1944, Lucien BRIÈRE est abattu à Caen à proximité du Château (rue des Fossés du Château à la hauteur de la rue d'Haleine). L'homme le plus détesté et le plus redoute de Caen a termine sa sinistre carrière. Agé de 31 ans en 1944, l'homme à la silhouette courte et replète, à la barbe rousse, a toujours vécu d'expédients, de vols et d'escroqueries. Avant la guerre, il est masseur, rue du Général Decaen, mais une plainte déposée pour atteinte à la pudeur envers une mineure le conduit à se recycler. Il monte alors une combine et se fait passer pour un guérisseur, exploitant la crédulité de ses clients. En 1937, une affaire d'avortement le conduit en prison pour dix-huit mois. Il est une fois de plus condamné en 1939. Pour éviter un nouveau séjour en prison, il s'engage puis parvient à se faire réformer. Il devient alors marchand-forain avec sa femme qui tient un stand de tissus au marché Saint Pierre et tisse un réseau de relations, futurs agents de renseignement. Très rapidement, Brière fait bénéficier de ses services la Geheimefeldpolizei puis à partir de 1942, la Sipo-SD fraîchement installée à Caen. Embauché par la section économique de la Kriminalpolizei, il fait preuve d'une grande efficacité pour pister ceux qui pratiquent le marché noir, lui-même se livrant à grande échelle à cette activité. Mais l'homme dérape rapidement et sombre dans la chasse aux patriotes et aux résistants avec le C.I.R. de Raoul HERVÉ. Il fait preuve d'une extraordinaire cruauté, torturant et assassinant de ses propres mains, bestialité décuplée par l'alcool. Il ne fait pas mystère de ses activités et parade complètement saoul proclamant qu'il est un agent de la Gestapo. Il installe son QG au café-cabaret "Le Caïd" à l'angle des rues Saint-Jean et Laplace. Parmi ses victimes M. NUENS, garagiste, avenue Georges Clemenceau, qu'il arrête pour ne pas avoir remis son fusil de chasse à la Mairie et qui fût fusillé au 43e RA en 1943. Il blesse mortellement de deux balles dans le dos un ouvrier devant le cinéma Eden. En mai 43, il appréhende un jeune homme M. J... près de Livarot qui sera fusillé en juillet au 43e RA. Aux environs de Thury-Harcourt, il abat un boucher sur le point d'être arrêté. A Saint-Martin-de-Sallen, il abat M. DUDOUIT. C'est ainsi qu'il participe, le 27 avril 1944, avec la Gestapo à l'arrestation d'Henri SCHUH, de la région de Montchauvet (43 km au Sud-ouest de Caen) s'acharnant sur le malheureux avec sadisme. La Résistance (Emmanuel ROBINEAU), face à la menace que représente BRIÈRE, tente à plusieurs reprises de le supprimer. A l'été 1943, un homme lui tire dessus sans l'atteindre, quai Vendeuvre à Caen. Les FTP, branche armée du Front national pour la libération de la France, vont échouer dans leurs multiples tentatives. C'est un commando mené par Jean Héron, du réseau Arc-en-ciel qui met fin à sa triste carrière.
Le 3 mai 1944 à Caen, Lucien BRIÈRE, est abattu par un commando de trois résistants : Jean HÉRON, Jean-Albert VOUILLARD et Jean-Louis de CAMARET. La carrière du plus dangereux des auxiliaires français de la Gestapo vient de s'achever au bord d'un caniveau de la rue des Fossés-du-Château. Face aux ravages provoqués par l'activité de BRIÈRE, agent français de la Gestapo. Jean HÉRON, responsable régional du réseau, avait décidé de le mettre hors d'état de nuire, coûte que coûte. Après l'accord du BCRA, deux agents parisiens. Jean-Louis de CAMARET et Jean-Albert VOUILLARD alias" Karl" sont envoyés à Caen, chargés de l'exécution. Ils sont accompagnés de Jean HÉRON.
L'opération est minutieusement organisée. Roger SAVARD d'Anisy, un paysan des environs et membre du réseau, met à la disposition du commando sa voiture, conduite par André VOGIN. Le commando attend que BRIÈRE sorte de son domicile, Jean-Albert VOUILLARD suit le traître à quelques mètres de distance. Il lui tire un coup de feu dans le dos. Lucien BRIÈRE se retourne et tente d'utiliser l'arme qu'il a toujours sur lui."Karl" l'achève d'une balle dans la mâchoire et s'engouffre dans la voiture de SAVARD, qui démarre en trombe. L'opération réussie, les résistants sont cachés à Anisy (à 8 km au Nord de Caen), dans le grenier de la ferme de Roger SAVARD jusqu'au 5 mai. Les obsèques provoquent un murmure d'approbation dans la population caennaise, il est inhumé à l'extrémité du cimetière Saint Gabriel. Par contre, les Allemands n'entendent pas laisser le crime impuni. Ceux-ci vont tout mettre en œuvre pour retrouver les responsables. Leur vengeance s'exerce quelques jours plus tard. entraînant le démantèlement du réseau Arc-en-ciel dans le Calvados dont plusieurs membres sont fusillés à Caen le 6 juin 1944.
(Source : http://sgmcaen.free.fr).
Jean-Louis était le frère d'Alain fusillé par les Allemands et de Michel, Compagnon de la Libération et Député du Front National. Il avait été aussi pendant la guerre un patriote qui avait pris tous les risques. Titulaire de la Médaille militaire, Croix de guerre 39-45 avec citations, Croix du Combattant volontaire de la Résistance, Jean-Louis était titulaire de la Flamme d'Honneur du Front National.
En qualité de neveu direct des frères Jean-Louis et Michel de CAMARET, par leur sœur, Colette, je voudrai rectifier un point du message de condoléances rédigé par le front national. Mon oncle Alain n'a pas été fusillé par les Allemands mais il est mort en déportation au camp de BERGEN BELSEN du typhus quelques heures avant la libération du camp.
(Source : http://www.nationspresse.info/non-classe/deces-de-jean-louis-de-camaret/feed).
Médaille militaire, Croix de Guerre 39-45 avec citations, Croix du Combattant volontaire de la Résistance, ancien membre des réseaux de la France combattante et des FFI, médaille d'argent de la Ville de Paris.
En mai 1944, il participa à Caen à l'assassinat de Lucien BRIÈRE et il fut blessé le 22 août 1944, lors de la libération de Paris.
Jean-Louis de CAMARET était titulaire de la Flamme d'honneur du Front national.
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).

CAMARET (de ) Jean-Louis
CAMARET (de ) Louis Marie Henri
 
 
LACGER CAMPLONG (de ) Marie-Thérèse
LACGER CAMPLONG (de ) Jean
LA POIX de FRÉMINVILLE (de ) Yvonne




CAMARET (de ) Loïc
Naissance : 2 avril 1950 à Paris 75

Père : CAMARET (de ) Jean-Louis ( 1911 - 2009 )
Mère : LOUET Marcelle ( 1922 - ? )

Union : PISOT Michèle ( ? - ? )
Enfants : CAMARET (de ) Ludovic ( 1975 - ? )
CAMARET (de ) Brice ( 1979 - ? )
CAMARET (de ) Loïc
CAMARET (de ) Jean-Louis
CAMARET (de ) Louis Marie Henri
LACGER CAMPLONG (de ) Marie-Thérèse
LOUET Marcelle
 
 




CAMARET (de ) Louis Marie Henri
Colonel

Naissance : 11 juillet 1881 à Toulouse 31
(Source : LH/19800035/803/91149).
Décès : 21 juin 1955 à Nice 06

Union : LACGER CAMPLONG (de ) Marie-Thérèse ( 1888 - 1977 )
Mariage : 3 juin 1908 à Montauban 82
Enfants : CAMARET (de ) Yvonne ( 1909 - ? )
CAMARET (de ) Jean-Louis ( 1911 - 2009 )
CAMARET (de ) Alain Marie Jacques ( 1913 - ~ 1945 )
CAMARET (de ) Michel ( 1915 - 1987 )
CAMARET (de ) Gérard ( 1919 - ? )
CAMARET (de ) Colette ( 1920 - ? )
Note individuelle : Fils de Ludovic-Henri de CAMARET et de Marie-Henriette de BIMARD.





CAMARET (de ) Ludovic
Naissance : 19 juillet 1975

Père : CAMARET (de ) Loïc ( 1950 - ? )
Mère : PISOT Michèle ( ? - ? )

CAMARET (de ) Ludovic
CAMARET (de ) Loïc
CAMARET (de ) Jean-Louis
LOUET Marcelle
PISOT Michèle
 
 




CAMARET (de ) Marie-Christine
Naissance : 26 juin 1948 à Marseille 13

Père : CAMARET (de ) Jean-Louis ( 1911 - 2009 )
Mère : LOUET Marcelle ( 1922 - ? )

Union : FERRARI François ( 1948 - ? )
Mariage : 8 juin 1974 à Elbeuf 76
CAMARET (de ) Marie-Christine
CAMARET (de ) Jean-Louis
CAMARET (de ) Louis Marie Henri
LACGER CAMPLONG (de ) Marie-Thérèse
LOUET Marcelle
 
 


                     


Ces pages ont été créées par Heredis pour Windows , © BSD Concept