Note individuelle
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Master à l'école nationale supérieure des télécommunications de Bretagne (Ernst), prêtre au diocèse de Vannes.
(Source : fraternelle.org).
Le père Louis de BRONAC est arrivé début septembre à la paroisse de Pontivy.
Depuis plusieurs années, le père Jean-Paul CADO assurait seul prêtre de la paroisse de Pontivy. Une charge lourde à porter que le père De BRONAC va désormais partager avec lui.
Père Louis de BRONAC comment est née votre vocation ?
Je viens d'une famille plouaysienne catholique de cinq enfants, mais ma vocation est assez tardive. J'ai commencé par faire des études d'ingénieur à Paris, puis à Brest, avant d'entrer au séminaire de Vannes. À 18 ans, j'ai commencé à me poser des questions sur le sens que je voulais donner à ma vie. Mais c'est pendant mes études que j'ai, peu à peu, ressenti l'appel du Seigneur. Cela s'est alors imposé à moi comme une évidence.
Comment votre décision a-t-elle été perçue par votre entourage ?
Mes parents ont été un peu surpris, mais ils ont respecté ma décision et l'ont même très bien accueilli. Ils auraient sans doute encore mieux réagi s'ils avaient réalisé que je suis celui de leurs enfants qu'ils voient le plus aujourd'hui !
Et vos amis ?
J'ai découvert au moment où j'en ai parlé autour de moi que certains savaient avant moi que je choisirais cette voie. La plupart l'ont très bien compris, ils m'ont dit qu'ils trouvaient cela généreux. D'autres n'ont pas compris. C'est ainsi.
Quel a été votre parcours ?
J'ai suivi une formation à Rome. Comme un tiers des séminaristes du diocèse de Vannes, j'ai eu cette chance. J'y suis resté pendant cinq ans, puis j'ai effectué un approfondissement en théologie dans une université jésuite. J'ai été ordonné prêtre en juin dernier. Et depuis le début du mois j'ai posé mes valises à Pontivy.
Quels souvenirs gardez-vous de votre vie de séminariste ?
De merveilleux souvenirs d'une expérience universelle à Rome où j'ai eu la chance de voir plusieurs fois Benoît XVI. J'étais aussi devant le Vatican quand le pape François a été élu et j'ai vu la réaction de surprise des Romains. J'ai aussi dans le cœur de très belles amitiés, notamment avec un prêtre syrien qui aujourd'hui n'a pu repartir chez lui et qui est très inquiet pour sa famille restée en partie au pays alors qu'une autre partie s'est réfugiée aux USA. J'ai moi-même eu la chance d'aller en Syrie, il y a quatre ans. À l'époque, je faisais un pèlerinage à pied avec l'un de mes deux cousins, prêtre lui aussi. Parti de la Turquie, je me rendais à Jérusalem, en passant par la Jordanie. C'est un très beau pays, à l'époque nous étions très surveillés par la police secrète nous ne nous sentions pas menacés, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui pour beaucoup de gens.
Il s'agit à Pontivy pour vous d'une première nomination dans une paroisse quelles sont vos premières impressions ?
Dimanche, c'était ma première messe dominicale. Eh bien, j'ai été heureux de voir beaucoup de jeunes familles avec des enfants. Et puis ça chante !
Quels sont vos projets ?
Je n'ai pas d'objectif précis, je souhaite accompagner les fidèles dans leur foi et je veux bien sûr faire partager ma foi notamment avec les jeunes. J'aimerais d'ailleurs les emmener en pèlerinage dès l'an prochain.
(Source : le Télégramme du 12 septembre 2013).
Il est devenu prêtre à tout juste 30 ans et a passé quatre ans à Pontivy. Louis de BRONAC sera installé, dimanche matin, par le père Yves CARTEAU, archiprêtre, en l'église Saint-Gurval.
Louis de BRONAC, 35 ans, est le nouveau curé-doyen de Guer et recteur de Beignon, La Telhaie en Guer, Monteneuf, Réminiac, Saint-Malo et Porcaro.
Ordonné prêtre en 2012, à Sainte-Anne-d'Auray, il vient de passer quatre ans à Pontivy comme vicaire, de 2013 à 2017. C'est son premier ministère en tant que responsable d'une paroisse.
Il sera assisté du père Jean DUPARC, 34 ans, le nouveau vicaire, ordonné prêtre en 2016.
L'installation sera effectuée dans l'église Saint-Gurval, ce dimanche, à 11 h, par le père Yves CARTEAU, archiprêtre.
Louis de BRONAC est né à Versailles, ses parents revenant d'Amérique du Sud. Il raconte : J'ai grandi à Nantes avec mes deux frères et mes deux sœurs, en région parisienne et en Allemagne. Mais ma famille est originaire de Plouay.
Issu d'une famille pratiquante, j'ai un grand-oncle, fusillé pendant la guerre, qui a été prêtre et deux cousins germains qui le sont aussi.
C'est en classe de terminale qu'il s'est sérieusement posé la question de devenir prêtre. Pendant mes études, ce désir profond était présent quand je priais. Après deux ans de classe préparatoire, je suis rentré en école d'ingénieur à Brest. Lors de la 3e année, j'ai décidé de travailler comme jeune ingénieur. Je suis parti à Paris, puis trois mois en Inde, où cela a été rude pour moi, confronté à la grande pauvreté du pays. Cette expérience a provoqué l'urgence de choisir. À mon retour, j'ai décidé de devenir prêtre. J'ai commencé mes études théologiques au séminaire français de Rome.
Pourquoi Rome ? On fait face à la dimension universelle de l'Église avec des séminaristes du monde entier. Il y a obtenu un bac théologique et une licence en théologie dogmatique.
Je suis heureux d'arriver à Guer et espère m'inscrire dans le temps. Souvent un curé s'installe pour 6 à 8 ans, voire plus. Comme à Pontivy, il y a à Guer un brassage de population entre les gens du cru, les nouveaux arrivants et les gens de passage. J'aimerais raviver le lien entre l'institution chrétienne et la jeune génération pour qui l'Église est étrangère parfois.
(Source : Ouest France du 2 septembre 2017).
Le père Louis de BRONAC officiellement curé de Guer
Le maire de la commune, Jean-Luc BLÉHER, a remis symboliquement les clés de l'église Saint-Gurval au nouveau curé de Guer, Louis de BRONAC. Ce dernier a été officiellement installé dimanche par le père Yves CARTEAU, archiprêtre de Guer, Carentoir et Malestroit.
(Source : Ouest France du 6 septembre 2017).
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