Note individuelle
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Deuxième du nom de la branche dite de Joyeuse en Vivarais.
Élevé par son père et par des précepteurs, il alla successivement à Paris, Lyon et Grenoble, pour y suivre des cours de littérature, de droit, d'histoire naturelle et de botanique. Il parcourut pendant deux ans, avec des professeurs, les Alpes dauphinoises et la Savoie, y recueillant les plantes qui devaient former son très complet herbier français.
Revenu à Joyeuse au début de l'année 1848, il fut élu à l'unanimité membre du conseil municipal de cette ville; mais il refusa, après le coup d'état, de prêter le serment à Napoléon III et fut, pour cette cause, tenu en suspicion pendant tout le temps de ce règne. Réélu à la chute de l'empire, mais pour peu de temps, il resta le chef du parti conservateur en qualité de président des comités catholiques et du conseil de fabrique.
Le 12 août 1854, il reçut une lettre de félicitations du ministre de l'agriculture au sujet du mémoire qu'il avait été chargé de faire, sur l'enquête agricole et industrielle, dans le Vivarais.
Le 3 janvier 1861, il avait fait dresser un acte de notoriété du titre de Vicomte.
Il a laissé des études géologiques non publiées, et une "Monographie sur des paroisses du diocèse de Viviers" (Revue du Vivarais, 1893 à 1913).
(Source : site Promenades en Ardèche).
Il s'est consacré à l'histoire de la noblesse du Vivarais, sur laquelle il a réuni de nombreux documents, la plupart inédits. Membre de la Société archéologique de France et de plusieurs sociétés savantes, il se fixa au châteu de Blou à Thueyts. (source : La France Moderne, par Jules VILLAIN, tome II Drôme-Ardèche, page 694).
Membre de la Société Archéologique de France, de la Société des Arts et Belles Lettres de la Loire, du Conseil héraldique de France, etc... (source : Les Châteaux historiques du Forez, par Emile SALOMON, volume 1, page 53).
Il est le fils aîné d'Antoine Maurice de Tardy, vicomte de Montravel et de Fanny du Rouchet de Chazotte-Carrière. Élevé par son père et par des maîtres d'agréments, il alla successivement à Paris, Lyon et Grenoble, pour y suivre des cours de littérature, de droit, d'histoire naturelle et de botanique. Il parcourut pendant deux ans, avec des professeurs, les Alpes dauphinoises et la Savoie, y recueillant les plantes qui devaient former son très complet herbier français.
Rentré à Joyeuse au commencement de l'année 1848, il fut élu à l'unanimité membre du conseil municipal de cette ville ; mais il refusa, après le coup d'État, de prêter le serment à Napoléon III et fut, pour cette cause, tenu en suspicion pendant tout le temps de ce règne. Réélu à la chute de l'empire, mais pour peu de temps, il resta le chef du parti conservateur en qualité de président des comités catholiques et de conseil de fabrique.
Il se fixa dans sa maison paternelle de Joyeuse où il s'adonna entièrement à l'histoire de la noblesse du Vivarais, à celle des paroisses de ce diocèse et à d'autres travaux archéologiques. Parmi ses travaux, ce fut à l'histoire de sa propre famille qu'il donna tous ses soins, et ce ne fut pas sans peine qu'il parvint à la reconstituer par des recherches patientes, continues et considérables. C'est grâce aux documents nombreux et aux titres authentiques qu'il a pu réunir, qu'il a dressé cette complète généalogie, conforme en tous points à l'histoire et à la tradition.
Le 12 août 1854, une lettre de félicitations lui fut adressée par le ministre de l'agriculture au sujet du mémoire qu'il avait été chargé de faire, sur l'enquête agricole et industrielle, dans le Vivarais.
Il fut nommé successivement : Membre de la société archéologique de France et inspecteur des monuments historiques pour l'Ardèche, par diplôme du 2 mai 1856, membre de la société des sciences et des belles lettres de l'Ardèche, le 20 mars 1859, membre de la société linnéenne de Lyon, le 13 février 1860, membre de la société zoologique d'acclimatation, le 2 novembre 1860, membre de la société des belles lettres de la Loire, membre de la société archéologique de la Drôme, membre honoraire du Conseil héraldique de France, le 2 mars 1892, membre de l'Istituto araldico italiano de Rome qui le gratifia de sa décoration.
Le 3 janvier 1861, il avait fait dresser un acte de notoriété du titre de Vicomte.
Bibliographie : Vicomte Louis de Montravel, Histoire Généalogique de la Maison DE TARDY DE MONTRAVEL, Lacour Rediviva, 1992, 322 p. (ISBN 2-86971-631-7). Tirage de 50 exemplaires sur vélin ivoire et 300 exemplaires destinés à la vente.
(Source : http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Louis_de_Montravel&oldid=93978837).
A acquis en 1902, de Pierre Joachim Marie de CASSIN, le château de Blou et ses dépendances (Source : http://www.thueyts.fr/personnages.html).
Deuxième du nom de la branche dite de Joyeuse en Vivarais. Elevé par son père et par des maîtres d'agréments, il alla successivement à Paris, Lyon et Grenoble, pour y suivre des cours de littérature, de droit, d'histoire naturelle et de botanique. Il parcourut pendant deux ans, avec des professeurs, les Alpes dauphinoises et la Savoie, y recueillant les plantes qui devaient former son très complet herbier français.
Rentré à Joyeuse au commencement de l'année 1848, il fut élu à l'unanimité membre du conseil municipal de cette ville; mais il refusa, après le coup d'état, de prêter le serment à Napoléon III et fut, pour cette cause, tenu en suspicion pendant tout le temps de ce règne. Réélu à la chute de l'Empire, mais pour peu de temps, il resta le chef du Parti Conservateur en qualité de président des Comités Catholiques et du Conseil de Fabrique.
Il se fixa dans sa maison paternelle de Joyeuse où il s'adonna entièrement à l'histoire de la noblesse du Vivarais, à celle des paroisses de ce diocèse et à d'autres travaux archéologiques. Parmi ses travaux ce fut à l'histoire de sa propre famille qu'il donna tous ses soins, et ce ne fut pas sans peine qu'il parvint à la reconstituer par des recherches patientes, continues et considérables. C'est grâce aux documents nombreux et aux titres authentiques qu'il a pu réunir, qu'il a dressé cette complète généalogie, conforme en tous points à l'histoire et à la tradition.
Le 12 août 1854, une lettre de félicitations lui fut adressée par le ministre de l'Agriculture au sujet du mémoire qu'il avait été chargé de faire, sur l'enquête agricole et industrielle, dans le Vivarais.
Il fut nommé successivement : Membre de la Société Archéologique de France et inspecteur des Monuments Historiques pour l'Ardèche, par diplôme du 2 mai 1856, membre de la Société des Sciences et des Belles Lettres de l'Ardèche, le 20 mars 1859, membre de la Société Linnéenne de Lyon, le 13 février 1860, membre de la Société Zoologique d'Acclimatation, le 2 novembre 1860, membre de la Société des Belles Lettres de la Loire, membre de la Société Archéologique de la Drôme, membre honoraire du Conseil Héraldique de France, le 2 mars 1892, membre de l'Istituto Araldico Italiano de Rome qui le gratifia de sa décoration.
Le 3 janvier 1861, il avait fait dresser un acte de notoriété du titre de Vicomte.
(Source : site Beauzons.fr).
La maison était habitée par son grand-père, sa grand-mère, son grand oncle, le maréchal dit M. de la BROSSY, son oncle Eugène et ses parents.
Élevé par son père et par des précepteurs, il alla successivement à Paris, Lyon et Grenoble, pour y suivre des cours de littérature, de droit, d'histoire naturelle et de botanique. Il parcourut pendant deux ans, avec des professeurs, les Alpes dauphinoises et la Savoie, y recueillant les plantes qui devaient former son très complet herbier français. Ses goûts le portaient à toutes les branches de l'agriculture ; plus tard il s'occupa de la gestion de la terre d'Arleblanc. En même temps, il s'occupait des affaires de son oncle Eugène, pour son domaine de Sousperret et de son moulin de Joyeuse. Puis il fallut vendre les biens de cet oncle pour payer l'héritage de sa femme, ce qui ne fut pas une petite affaire ; tout en continuant à surveiller le moulin de Joyeuse et le pré du château indivis entre son père, ses oncles et sa tante. Il fallait de plus surveiller la terre de Logères et surtout Arleblanc qui l'intéressait bien davantage.
En 1843, il tira au sort le numéro 60 qui le plaçait dans la réserve ; mais son père qui ne voulait absolument pas qu'il serve sous aucune forme le gouvernement de Louis-Philippe, acheta un remplaçant qui fut le nommé SÉVERNIÉ de ROSIÈRES, le domestique des TARDY de MONTRAVEL, qu'il paya 1 500 francs ; il revint au bout de six mois et songea à se marier pourvu d'un beau magot.
Il commença alors à s'occuper à la rédaction de l'histoire de la noblesse du Vivarais, en écrivant de tous côtés, classant les renseignements en attendant de pouvoir consulter les registres communaux et ceux des notaires.
Revenu à Joyeuse au début de l'année 1848, il fut élu à l'unanimité membre du conseil municipal de cette ville, inspecteur des écoles du canton, membre du Conseil de Fabrique et du bureau de Bienfaisance ; mais il refusa, après le coup d'état, de prêter le serment à Napoléon III et fut, pour cette cause, tenu en suspicion pendant tout le temps de ce règne. Réélu à la chute de l'Empire, mais pour peu de temps, il resta le chef du parti conservateur en qualité de président des comités catholiques et du conseil de fabrique.
Le 12 août 1854, il reçut une lettre de félicitations du ministre de l'Agriculture au sujet du mémoire qu'il avait été chargé de faire, sur l'enquête agricole et industrielle, dans le Vivarais.
Il alla rendre visite à son oncle Eugène, à Vif, près de Grenoble ; il y resta deux ans et revint à Joyeuse, à la demande de son père. Il eut le temps et le loisir de prendre des cours de botanique et de taxidermie et fit une belle collection de plantes rares et d'oiseaux empaillés.
De retour à Joyeuse, son père l'envoya à Marseille et à Paris faire les démarches nécessaires pour déposer des brevets pour son invention de moteur à air comprimé. C'est alors qu'en septembre 1856 survint une inondation considérable qui ravagea la propriété d'Arleblanc : terres, bâtiments et bétail ainsi qu'une plantation de mûriers. Des travaux furent engagés en vue du partage. L'aménagement de la maison qui lui revint fut plus laborieux.
Sollicité par le garde-mite (magasinier) d'acheter la moitié de la mine de charbon de Jaujac, d'un certain ANDRÉ, homme peu estimable, qu'il ne connaissait pas, il engagea 1 500 francs et se retrouva gérant. Cette triste affaire fut la cause de nombreux tourments pendant 40 ans, qui le conduisirent à la ruine.
Le 3 janvier 1861, il avait fait dresser un acte de notoriété du titre de Vicomte.
Il a laissé des études géologiques non publiées, et une "Monographie sur des paroisses du diocèse de Viviers" (Revue du Vivarais, 1893 à 1913).
(Source : http://medarus.org/Ardeche/07celebr/07celTex/montravel.htm#).
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