Fiches individuelles


SONYER DU LAC Catherine Claire Barthelemie dite Claire
- Dame

Baptême : 19 septembre 1774 à Saint-Didier-la-Séauve 43 ( Source )
Née le 15, elle eut pour parrain Barthelemi BAROU de LA LOMBARDIÈRE, chevalier, seigneur de Canson et autres places, aïeul de l'enfant, et pour marraine dema Catherine LAURENSON, veuve de noble Jean-François SONYER du LAC, docteur en Médecin, en présence de noble Chritophe ALLOUÈS de LAFAYETTE, avocat en parlement, et de Claude Noë LEBLANC de PELISSAN, ancien capitaine d'Infanterie, qui signent.
Décès : 17 août 1827 à Paris 75 ( Source )

Père : SONYER Jean-François Marcellin ( 1747 - 1792 )
Mère : BAROU de LA LOMBARDIÈRE de CANSON Claire Elizabeth Pierrette ( 1752 - 1792 )

Union : CELLE Joseph Gabriel ( 1762 - 1827 )
Contrat de mariage : 10 mars 1793 à Saint-Etienne 42 dans la demeure du citoyen BESSY, procureur fondé
Mariage : 11 mars 1793 à Lyon 69 ( Source )
La cérémonie eut lieu en présence de Jean André Zacharie SOULIER, homme de loi à Saint-Didier, procureur fondé des tuteurs de la mariée, qui signe. Les témoins furent Jean Antoine MOLIN, vicaire métropolitain de Lyon, Denis MALET, négociant à Saint-Etienne, Pierre François De CHATELUS, notaire public à Lyon, et Charles FORGES, dessinateur rue Clément, qui signent.
Enfants : CELLE de DUBY Jules Joseph ( an XII - 1872 )
CELLE-DUBY Catherine Louise ( an XIII - 1817 )
CELLE Louis Stanislas ( 1807 - 1807 )
Note individuelle : (Voir courriels d'Agnès Gojon-Nasica du 18, 19 et 21 février 2010).
Originaire de Saint-Didier-en-Velay, et pensionnaire dans une maison d'éducation à Lyon, rue de la Gerbe, chez Madame Anne CROZET, institutrice, lors de son mariage, où elle agi de l'autorité et consentement de Jean André Zacharie SOULIER, homme de loi à Saint-Didier, procureur fondé de ses tuteurs nommés par le testament de son défunt père, Jacques Jean-Baptiste BAROUD CANSON, son oncle maternel, demeurant à Annonay (07), et Denis Augustin SONYER DULAC, son grand oncle, médecin à Saint-Didier. Ces derniers ont passé procuration, l'un le 25 février 1793 devant MALGANTIER(?) notaire à Annonay, le second le 27 février 1793 devant TERME notaire à Saint-Just (43).

Note familiale : Joseph Gabriel CELLE DUBY est victime d'une intoxication alimentaire suite à laquelle son épouse est accusée d'avoir tenté de l'empoisonner.
Les chroniqueurs se firent l'écho, tout à fait infidèle à la réalité, des faits rocambolesques qui se déroulèrent à St-Didier et dont Claire fut la victime. Celle-ci fut ni plus ni moins accusée d'avoir tenté d'empoisonner son époux au moyen d'une omelette (sa recette d'omelette à la ciguë ne nous est malheureusement pas parvenue...). Fort heureusement, celle-ci fut acquittée par la Cour de justice criminelle du Puy à l'unanimité des jurés.
Suit le jugement qui relate également les faits :
Audience du jour d'huy 28 juillet 1809 en la salle du prétoire du palais de la Cour de justice criminelle du département de la Haute-Loire séante en la ville du Puy à laquelle est appelé : Louis-Christophe LAFAYE juge de la cour d'appel séante en la ville de Riom président de la cour de justice criminelle du département de la Haute-Loire séante en la ville du Puy membre de la Légion d'honneur ; Guillaume-Bertrand LAMOTHE ; Dominique-François BOUDINHON juge de la même cour ; En présence de Jean-Thimotée GIRARD-GENDRIAC, juge, premier suppléant remplissant par interim la fonction de M. le procureur général impérial ; Le jury spécial de jugement en assemblée a été composé de Messieurs CALEMARD-LATOUR du Puy ; TARDY, médecin rue du collège au Puy ; MAURE, notaire à St-Julien-Chapteuil ; Hugues-Albert MAILLART, propriétaire ; VACHON père, propriétaire au Puy ; BLACHEYRE, percepteur à vie d'Allègre ; Régis VALLET, notaire à St-Privas ; BRATEYRE, boulanger de la ville du Puy en remplacement de M. MEYAT, notaire de la même ville ; Antoine VEYSSEIRE, propriétaire de la ville du Puy, en remplacement de M. Hyacinthe CHAMPALLIER, notaire de la ville de Pradelles ; DURANSON, ingénieur des Ponts-et-Chaussées de la ville du Puy ; MONET, notaire à Retournac canton d'Yssingeaux ; Et pour adjoints messieurs Baptiste VINEURE, aubergiste à Vorey ; Jacques BRUN, propriétaire à St-Paul canton de Pradelles ; et Pierre CHAPON, propriétaire à Chavanhac, canton de St-Paullien.
Lesquels jurés et adjoints ont en conformité à l'article 56 du sénatus-consulte du (?) floréal an XII prêté serment individuellement d'obéissance et fidélité à l'Empereur et Roi protecteur de la confédération du Rhin.
Lecture faite par le greffier de l'acte d'accusation dressé le 4 août 1808 par Monsieur le magistrat de sûreté de l'arrondissement d'Yssingeaux contre Dame Catherine Claire SONYER épouse de M. CELLE du BY et dont la teneur suit :
Le substitut du procureur impérial général près la Cour de justice criminelle du département de la Haute-Loire, magistrat de sûreté pour l'arrondissement d'Yssingeaux, expose par ordonnance du 27 juillet dernier rendue à la suite de ses réquisitions par écrit et après l'instruction préparatoire prescrite par la loi du 7 pluviôse an IX : le directeur du jury d'accusation du même arrondissement d'Yssingeaux a renvoyé au jury spécial d'accusation et frappé de mandat d'arrêt comme prévenue du crime emportant peine afflictive ou infamante la Dame Anne Catherine Claire SONYER épouse de M. Joseph Gabriel CELLE du BY propriétaire de la ville de St-Didier-la-Séauve, laquelle après s'être évadée de chez elle où elle était retenue malade n'a pu être arrêtée de nouveau ainsi qu'il résulte du procès verbal de perquisition de sa personne et de notification à sa dernière résidence du mandat d'arrêt rendu contre elle en date dudit jour 27 juillet et notifié le 1° de ce mois ;
Qu'en vertu de l'ordonnance précitée et aucune partie plaignante et dénonciatrice ne s'étant présentée dans le délai prévu par la loi pour concourir au présent acte d'accusation, le magistrat de sûreté exposant l'a dressée pour, après les formalités requises par la loi, être présentée au jury spécial d'accusation ;
En conséquence le substitut déclare que de l'examen des charges, informations, et notamment des procès verbaux et rapports dressés , savoir le rapport dressé par lui comme faisant la fonction d'officier de police judiciaire le 7 décembre dernier, celui dressé le 6 janvier suivant tant par M. le directeur du jury que par lui, et les trois rapports rendus par MM. GUIVE docteur médecin demeurant à Monistrol-sur-Loire, PELLISSIER de VILLENEUVE, docteur en médecine demeurant à St-Etienne et THOMAS, officier de santé demeurant à St-Didier-la-Séauve en date du même jour 6 janvier dernier, lesquels procès verbaux et rapports sont et demeurent annexés au présent acte d'accusation ; résultent les faits qui suivent ;
Que le lundi 23 décembre dernier la nommée Françoise veuve GRANGETTE cuisinière de Monsieur Joseph Gabriel CELLE du BY, propriétaire demeurant à St-Didier-la-Séauve, était à faire le souper de ses maîtres, et au moment où elle faisait faire frire des herbes pour mettre dans une omelette, reçut l'ordre par deux différentes fois d'aller au salon pour y arranger le feu et où était aussi la femme de chambre qui mettait le couvert, qu'elle y alla laissant sa poêle sur le feu, que pendant qu'elle était au salon elle entendait quelqu'un qui remuait quelque chose dans la poêle, que revenue dans la cuisine elle y trouva la personne qui lui avait donné l'ordre d'aller au salon pour y arranger le feu qui lui remit la poêle, qu'elle s'aperçut lors que les herbes au lieu de vertes qu'elles auraient dû être étaient blanchâtres, que n'ayant aucune méfiance elle y jeta les œufs pour l'omelette, qu'ensuite elle la servit, qu'elle essuya la poêle avec un morceau de pain qu'elle mangea ainsi qu'une petite partie de cette omelette qui était tombée sur la table, que Monsieur et Madame CELLE se mirent à table, que Madame ne mangea rien, que Monsieur mangea seulement une queue de mouton pannée et de l'omelette, que pendant le souper de ses maîtres, elle se sentit atteinte de chaleurs d'entrailles, qu'après son souper M. CELLE eut aussi les mêmes douleurs, que l'un et l'autre furent grandement indisposés, que le chirurgien ayant été appelé fit prendre à M. CELLE des calmants, que ladite GRANGETTE prit de l'huile d'olive, que le lendemain le médecin et le chirurgien appelés se transportèrent au jardin à l'endroit où les herbes mises dans l'omelette avaient été cueillies pour s'assurer par eux-mêmes s'il n'y en avait pas de malfaisantes et qu'ils n'en trouvèrent aucune, qu'il restait dans un plat un peu de l'omelette, que le lendemain on ne put le retrouver malgré les recherches qui en furent faites, que les médecins recommandèrent à la veuve GRANGETTE de prendre beaucoup d'huile et du lait en lui recommandant de se ménager et traitèrent M. CELLE à peu près de la même manière lui faisant prendre de l'eau de vie, des potions gommeuses et huileuses et du lait, que les symptômes peuvent être produits par une substance vénéneuse posée intérieurement et par une affection nerveuse ; que la dame Anne Catherine Claire SONYER épouse du sieur CELLE du BY est prévenue d'avoir tenté d'empoisonner son mari et par suite ladite Françoise veuve GRANGETTE sa cuisinière et d'avoir pour parvenir à ses fins adressé par deux fois à la veuve GRANGETE sa cuisinière de lui remettre la poêle et d'aller au salon y arranger le feu, d'avoir mis quelque chose dans la poêle qui avait fait venir les herbes blanchâtres de vertes qu'elles étaient et devaient être, qu'étant à table elle ne mangea point de l'omelette.
Que la dame CELLE lors de sa comparution devant le magistrat de sûreté soussigné dit qu'à la vérité elle s'était chargée de tenir la poêle pendant que la cuisinière avait été au salon pour y arranger le feu, qu'étant très diligente dans ce qu'elle faisait elle n'y était restée que très peu de temps, que lorsqu'elle la lui remit les herbes étaient vertes, qu'elle alla ensuite se placer à table, qu'elle ne mangea pas de l'omelette parce qu'ordinairement on la faisait aux oignons pour son mari et qu'elle ne les aime pas.
Qu'il résulte de tous ces détails attestés par les dites pièces et procès verbaux qu'il a été tenté de commettre le crime d'empoisonnement sur la personne du sieur Joseph Gabriel CELLE du BY et par suite sur celle de la nommée Françoise veuve GRANGETTE sa cuisinière ;
Que la dame Anne Catherine Claire SONYER épouse dudit sieur CELLE du BY est prévenue d'être l'auteur, fauteur ou complice de ce crime ;
Que la dame Anne Catherine Claire SONYER épouse dudit sieur CELLE du BY est prévenue d'être l'auteur, fauteur ou complice de ce crime ;
Ouï :
Monsieur le procureur général impérial sur la régularité ou irrégularité de la procédure instruite contre dame Anne Catherine Claire SONYER épouse de M. CELLE du BY ;
Monsieur le président après avis des juges sur la régularité ou irrégularité de la procédure instruite contre dame Anne Catherine Claire SONYER épouse de M. CELLE du BY et la procédure ayant été regardée comme régulièrement instruite ;Monsieur le président après avis des juges sur la régularité ou irrégularité de la procédure instruite contre dame Anne Catherine Claire SONYER épouse de M. CELLE du BY et la procédure ayant été regardée comme régulièrement instruite ;
Monsieur le président a ordonné que toutes les pièces seraient lues aux jurés, même les déclarations écrites des témoins, et après la lecture de toutes les pièces et avoir ouï Monsieur le procureur général impérial ;
Vu par la Cour le susdit acte d'accusation, la déclaration du jury spécial d'accusation écrite au bas dudit acte, l'ordonnance de prise de corps, l'ordonnance de perquisition, celle de déchéance du titre et droits de citoyenne française, les procès verbaux faits en exécution desdites ordonnances et la déclaration du jury spécial de jugement qui a en conformité avec l'article 33 de la loi du 19 fructidor an V voté à l'unanimité partout ;
En mon honneur et ma conscience la déclaration du jury spécial de jugement et à l'unanimité :En mon honneur et ma conscience la déclaration du jury spécial de jugement et à l'unanimité :
Qu'il n'est pas constant que le 23 novembre an 1807 il a été commis envers la personne de Joseph Gabriel CELLE propriétaire de la ville et commune de St-Didier arrondissement d'Yssingeaux une tentative d'empoisonnement ;
Qu'il n'est pas constant qu'il a été commis le même jour une tentative d'empoisonnement sur Françoise veuve GRANGETTE cuisinière de M. CELLE ;
Au Puy le 28 juillet 1809, CALEMARD fils, chef du jury ; LAFAYE, président ; SOLLIER, greffier ; signés ;
Lecture faite par Monsieur le président de l'article 424 de la loi du 3 brumaire an IV, code des délits et des peines et qui est ainsi conçu :
ARTICLE 424 Lorsque l'accusé a été déclaré non convaincu, le président, sans consulter les juges, ni entendre le commissaire du pouvoir exécutif, prononce qu'il est acquitté de l'accusation, et ordonne qu'il soit mis sur-le-champ en liberté.ARTICLE 424 Lorsque l'accusé a été déclaré non convaincu, le président, sans consulter les juges, ni entendre le commissaire du pouvoir exécutif, prononce qu'il est acquitté de l'accusation, et ordonne qu'il soit mis sur-le-champ en liberté.
Monsieur le président de la Cour a prononcé à haute voix que dame Anne Catherine Claire SONYER épouse de Monsieur Joseph Gabriel CELLE du BY, propriétaire habitante à St-Didier-la-Séauve est acquittée de l'accusation contre elle portée, qu'elle rentre donc dans l'exercice de tous ses droits ; et que ses biens, à l'exception des fruits perçus ou échus, antérieurement à sa contumace lui seront rendus ;
BOUDINHON LAMOTHE LAFAYE, président SOLLIER, greffier
Charles BESSY, son neveu, écrit lors d'un procès contre son cousin germain Jules CELLE du BY fils (le fils de Joseph-Gabriel et Claire SONYER), que ses propres parents (Catherine CELLE et Mathieu BESSY) ont supporté pendant trois années consécutives et tous les jours, sans en excepter un seul, de juin 1807 à septembre 1810, ils ont toujours donné gratuitement tous les soins imaginables à la personne de M. Joseph-Gabriel CELLE ainsi qu'à celle de ses deux enfants, le premier étant lui-même tombé subitement, en juin 1807 dans un état des plus graves qui eut dans le temps un grand retentissement et qui, dès le début, réduisit le malade à un tel état de paralysie que pendant plusieurs mois il fut aussi privé de la faculté de se nourrir que l'est un bloc de pierre (saluons ce parallèle très imagé !) Du reste, outre sa gravité cet état parut tellement extraordinaire que la femme du malade fut mise en état d'accusation comme prévenue d'empoisonnement sur la personne de son mari, mais jugée par contumace, elle fut acquittée par jugement du tribunal du Puy en date du 28 juillet 1809 ; et pour cet acquittement, j'ai moi-même remis à M. Jules CELLE la preuve écrite que mon père a joué le rôle peut-être le plus important pour faire arriver le procès à ce résultat.
Dès que Joseph-Gabriel CELLE put supporter la route, ce fut sous l'escorte de mon père (Mathieu BESSY) et de ma mère, au moyen de matelas disposés sur un char que, de St-Didier il fut transporté à St-Etienne, chez mon père, où il retrouva ses deux enfants que ma mère y avait fait arriver dès qu'elle s'était rendue à St-Didier chez son frère, et ces enfants étaient M. Jules CELLE du BY, aujourd'hui mon adversaire et qui alors était à peine âgé de 4 ans et sa sœur plus jeune que lui d'environ quinze mois, cette dernière fut placée plus tard par ma mère au couvent de St-Sauveur et d'où contre le gré de ma mère, elle fut arrachée par son père pour être livrée à sa mère chez qui cette jeune personne est morte à l'âge de 12 ou 13 ans c'est-à-dire en 1816 ou 1817.
Mais Jules CELLE du BY, fils et héritier de Joseph-Gabriel, conteste cette version des faits qui favorise l'accès à une partie de l'héritage par Charles BESSY.
(Source : Fichier Geneanet de Bruno François Rougier).
SONYER DU LAC Catherine Claire Barthelemie
SONYER Jean-François Marcellin
SONYER François
SONYER DU LAC Marguerite
BAROU de LA LOMBARDIÈRE de CANSON Claire Elizabeth Pierrette
BAROU de LA LOMBARDIÈRE Barthélemy
SAIGNARD de CANSON (de ) Marguerite Dorothée




SONYER DU LAC Claude François Octave
Capitaine des grenadiers français du prince Ferenc II RAGOTZKY, prince de Transylvanie

Naissance : 28 novembre 1675 à Saint-Didier-la-Séauve 43
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).
Inhumation : 8 mars 1724 à Saint-Didier-la-Séauve 43 ( Source )
Décédé la veille,présents Barthelemy COURBON et Jean NALET de cette ville, qui ne savent signer.

Père : SONYER Claude ( ? - 1694 )
Mère : CHAVANON Catherine ( ~ 1632 - 1690 )

Note individuelle : Capitaine des réfugiés irlandais revenant de France pour combattre les orangistes en Irlande, il fut l'un des nombreux blessés de la bataille de la Boyne qui vit les troupes catholiques et orangistes s'affronter, le 12 juillet 1690. Malheureusement, les troupes de Guillaume d'Orange vainquirent celles de Jacques II d'Angleterre, bien que Louis XIV ait envoyé des troupes franco-irlando-jacobites en renfort.
En Hongrie, alors alliée des Français contre l'Allemagne, il porte secours en 1705 avec ses grenadiers français au prince Rakotzi qui confie à Saunier la garde du pont de Seret, passage stratégique sur le Vaag. Il le défendit héroïquement contre les Allemands. Il est admis en 1707 à l'ordre hongrois de la Divine Providence dont il est le seul titulaire étranger. Il sauve une nouvelle fois le prince sur le point d'être fait prisonnier et l'accompagne en exil en Pologne. Ayant subi de multiples blessures au sabre et au mousquet lors d'une nouvelle bataille, il regagne la France en passant par Smyrne (détour obligé pour contourner l'ennemi). Il revient tout juste à Saint-Didier-en-Velay, sa ville natale, lorsqu'il meurt des suites de ses blessures. (Bibliographie Universelle, Michaud, tome XI°). JOURDA de VAUX le dit mort à St-Didier (43).
Récit détaillé des faits militaires de Claude François :
En 1705, RAGOTZKY campa sur la Vaag, près du pont de Seret, passage important, en ce qu'il pouvait livrer au général allemand Herbeville, non- seulement l'armée hongroise, mais la personne du prince qui n'était qu'à deux cents pas, vis-à-vis le pont de Seret. RAGOTZKY confia la garde de ce passage à SAUNIER qui se retrancha à l'une des issues du pont, calculant que l'ennemi emploierait toutes ses forces pour se rendre maître de ce poste. En effet, vers minuit, le général HERBEVILLE, qui occupait le château de Seret, abandonné par RAGOTZKY, attaqua le pont avec des forces supérieures à celles qu'on lui avait supposées. Pendant sept heures l'attaque fut des plus meurtrières mais, malgré leur perte, les grenadiers français ne purent être forcés, et leur commandant, quoique dangereusement blessé, sut résister à l'ennemi, dont toute l'armée aurait été faite prisonnière sans l'hésitation des généraux BERCHENY et Gabriel GUESY qui reçurent ordre de remonter la Vaag et d'attaquer HERBEVILLE, ce qu'ils négligèrent de faire, craignant d'être coupés et ne croyant pas que SAUNIER pût résister. Au mois de novembre de la même année et à l'affaire de Gibbon, le marquis des ALLEURS, comte de Clinchamps, se fit donner le commandement de l'aile droite de l'armée hongroise, sous prétexte qu'elle n'était composée que de corps étrangers à la solde de la France ; mais le grand âge de ce lieutenant-général ne lui permit pas de se conduire avec l'activité que les circonstances auraient exigée, et l'armée fut battue. Les grenadiers français, chargés de couvrir la retraite de l'armée, le firent avec une prudence et une intrépidité qui inspirèrent l'admiration et valurent deux ans après à leur chef la gloire de faire partie de l'ordre de la Providence divine, que RAGOTZKY établit en 1707 et dans lequel aucun étranger ne pou- vait être admis. Divers officiers français avaient été pris et traités comme des rebelles. Des ALLEURS reçut l'ordre direct de donner un sauf-conduit à SAUNIER, ce qu'il exécuta le 8 septembre 1707, étant au camp de Terebes. Dans une des affaires les plus importantes de la campagne de 1708, puisqu'elle décida de la fin de la guerre et de la destinée de RAGOTZKY, la cavalerie hongroise ne pouvant soutenir le choc, prit la fuite. Le prince, croyant arrêter cette déroute, se mit à la tête d'un régiment de carabiniers, qui éprouva le même sort. Cherchant à rallier ce régiment qui fuyait, son cheval s'abat sous lui et le renverse dans un fossé. Entouré d'ennemis, il était sur le point d'être fait prisonnier, lorsque SAUNIER accourt avec ses grenadiers, le dégage, le met à cheval et parvient à le conduire hors du champ de bataille, dans un bois, et de là rejoint les bagages dont la retraite, pendant une marche de trois lieues, fut protégée par le corps des grenadiers français qui furent assez heureux pour pouvoir se réfugier le lendemain à Lopolchane. A peine guéri des blessures qu'il avait reçues à Seret, SAUNIER, soit pendant le combat, soit en protégeant la retraite, reçut encore deux coups de feu et un coup de sabre qui le privèrent pendant onze mois d'un service actif. Le général KAROLI ayant trahi la cause du prince et fait à son détriment un traité de paix avec l'empereur, auquel il livra, en 1710, l'importante place de Cassovie, le prince se réfugia en Pologne avec les sénateurs, les généraux et tout ce qu'il y avait de considérable en Hongrie. SAUNIER le suivit, puis il passa en Turquie. Le marquis des ALLEURS, alors ambassadeur extraordinaire à la Porte-Ottomane, lui donna un passeport pour aller à Smyrne et de là en France. SAUNIER aborda à Toulon au mois de mai 1711, et obtint du marquis de CHALMAZET un second passeport pour se rendre à Saint-Didier, sa patrie, où il mourut des suites de ses blessures.
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).

SONYER DU LAC Claude François Octave
SONYER Claude
SAUNIER Alexandre
BARRYS Françoise
CHAVANON Catherine
 
 




SONYER DU LAC Claude-François
Mort jeune, peut-être en 1723

Baptême : 6 janvier 1718 à Saint-Didier-la-Séauve 43 ( Source )
Né la veille, il eut pour parrain sieur Claude François SONYER, capitaine de grenadiers du prince RAGOSI, et pour marraine demoiselle Claire LAURENSON, qui signent avec le père.

Père : SONYER DU LAC Jean-François ( ~ 1670 - 1749 )
Mère : LAURENSON de LA ROCHE Catherine ( 1692 - ? )

SONYER DU LAC Claude-François
SONYER DU LAC Jean-François
SONYER Claude
CHAVANON Catherine
LAURENSON de LA ROCHE Catherine
LAURENSON de LA ROCHE Pierre
TARDY de MONTBEL Marguerite




SONYER DU LAC Denis-Augustin
Docteur en médecine à Saint-Didier et à Saint-Etienne - Seigneur de la Tour-des-Sauvages, Marnas, Pralong

Baptême : 18 août 1726 à Saint-Didier-la-Séauve 43 ( Source )
Né le même jour, il eut pour parrain Denis RIVERIEUX, habitant à La Chomette de cette paroisse, et pour marraine Agnès BESSON, du lieu de Belear, de la paroisse de Dunières, illettrés.
Décès : 22 brumaire an VII à Monistrol-sur-Loire 43
Décédé à Aurec selon Bruno François Rougier.

Père : SONYER DU LAC Jean-François ( ~ 1670 - 1749 )
Mère : LAURENSON de LA ROCHE Catherine ( 1692 - ? )

Union : GONIN de LURIEU Jeanne ( 1736 - an VI )
Mariage religieux : 8 septembre 1761 à Saint-Etienne 42 paroisse Notre-Dame
(Source : voir base Roglo).
Note individuelle : Docteur en médecine à Saint-Didier et Saint-Etienne.
Médecin dans sa ville natale, puis ensuite à l'hôpital de Saint-Etienne. Etabli en 1778 à Aurec, où il s'était rendu acquéreur de la terre et de la seigneurie de la Tour des Sauvages. Plus tard, en 1792, il s'installa comme médecin à Monistrol.
Il a publié : Dissertatio phisiologica de secretiones bilis et ejus in corpore humano effectibus (Montpellier, Rochard, 1747); observations médicales de Sonyer du Lac, médecin à Saint-Didier.
(source : Dictionnaire Biographique de la haute-loire, par Gaston JOUBERT, Yssingeaux, 1982, page 363).
Docteur en médecine à Saint-Didier, à Saint-Etienne et Monistrol, professeur à l'université de Montpellier, médecin-chef de l'hôpital de Saint-Etienne.
Denis-Auguste SONYER du LAC a laissé une très nombreuse et intéressante correspondance médicale, ainsi que plusieurs ouvrages qui firent référence :
Une thèse de 1747, Des Observations médicales parues dans le journal Vandermonde en 1777, Une Dissertatio Phisologica de Sectreione Bilis et Ejus in Corpore Humano Effectibus.
Médecin dans sa ville natale, puis ensuite à l'hôpital de Saint-Etienne. Il s'était rendu acquéreur de la terre et de la seigneurie de la Tour des Sauvages le 3 mai 1773 en les achetant à Catherine de MONTEL, veuve de Gilbert de PINHAC, et à Madeleine de PINHAC, épouse de Joseph-Etienne de BRONAC.
Il avait hérité de 50 000 écus de son père, sans compter les 30 000 livres de la dot de sa femme.
Il fut mêlé avec ses frères à l'affaire FERRIOL qui eut un grand retentissement en Forez et marqua l'opinion publique pendant plusieurs décennies.
Son ex-libris porte les anciennes armes des Sonyer (sa bibliothèque aurait compté 15 000 ouvrages).
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno François Rougier).

SONYER DU LAC Denis-Augustin
SONYER DU LAC Jean-François
SONYER Claude
CHAVANON Catherine
LAURENSON de LA ROCHE Catherine
LAURENSON de LA ROCHE Pierre
TARDY de MONTBEL Marguerite




SONYER DU LAC Jean-Augustin
Naissance : 19 janvier 1719 à Saint-Didier-la-Séauve 43 ( Source )
Né le même jour, il eut pour parrain Marcelin RIOCREUX, laboureur des Granges, et pour marraine (non mentionnée), du lieu de Cellières, paroisse de Saint-Victor-Malescours, qui ne savent signer.

Père : SONYER DU LAC Jean-François ( ~ 1670 - 1749 )
Mère : LAURENSON de LA ROCHE Catherine ( 1692 - ? )

Note individuelle : Mort jeune, probablement en 1719.

SONYER DU LAC Jean-Augustin
SONYER DU LAC Jean-François
SONYER Claude
CHAVANON Catherine
LAURENSON de LA ROCHE Catherine
LAURENSON de LA ROCHE Pierre
TARDY de MONTBEL Marguerite


                     


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