Note individuelle
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Poète et auteur dramatique français. Après s'être fait connaître par des recueils de vers : les Vierges (1895) ; le Songe de l'Amour (1900) ; le Chemin de l'oubli (1904) ; le Plaisir des jours (1914) ; le Désir et l'Amour (1929), d'une grâce un peu mièvre, mais d'un art discret qui se plaît aux demi-teintes, et d'une mélancolique douceur, il débuta au théâtre avec la Peur de souffrir (1899), pièce en un acte ; puis il donna à la Comédie-Française un acte en vers, plein de fraîcheur et de grâce : Il était une bergère… (1905), et, la même année, il faisait jouer à l'Odéon un acte en prose : l'Ami du ménage. Il a fait représenter ensuite : le Bon Roi Dagobert (Comédie-Française, 1908) ; Mon ami Teddy (avec L. Besnard, 1910) ; Pour vivre heureux (avec Mirande, 1912) ; l'Humble Offrande (1916) ; le Sourire du faune (1919) ; Roger Bontemps (1920) ; Juliette et Roméo (1920) ; la Belle Angevine (avec Maurice Donnay, 1922). Ce sont des pièces agréables d'un comique discret et d'une douce sentimentalité. Il fut président de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques et fut nommé chevalier (22 juillet 1905), officier (19 février 1919), puis commandeur (29 janvier 1927) de la Légion d'honneur.
Livrets :
Il était une bergère, conte en 1 acte d'après sa pièce, musique de Marcel Lattès (Opéra-Comique, 28 décembre 1910),
la Victoire, scène lyrique, musique d'Alexandre Georges (Opéra-Comique, 14 juillet 1919),
le Hulla, conte lyrique oriental en 4 actes, musique de Marcel Samuel-Rousseau (Opéra-Comique, 09 mars 1923),
Monsieur Beaucaire, opérette romantique en 1 prologue et 3 actes, version française avec Pierre Veber, musique d'André Messager (Théâtre Marigny, 20 novembre 1925 ; Opéra-Comique, 18 novembre 1955),
le Bon roi Dagobert, comédie musicale en 4 actes, musique de Marcel Samuel-Rousseau (Opéra-Comique, 05 décembre 1927),
Paganini, opérette autrichienne en 3 actes, version française, musique de Franz Lehár (Gaîté-Lyrique, 03 mars 1928),
Frédérique, comédie lyrique autrichienne en 3 actes, version française, musique de Franz Lehár (Gaîté-Lyrique, 17 janvier 1930),
Fragonard, opéra-comique en 4 actes, avec Romain Coolus, musique de Gabriel Pierné (Monnaie de Bruxelles, 1933 ; Paris, 17 octobre 1934 ; Opéra-Comique, 21 février 1946),
Sacha, comédie musicale en 4 actes, avec Maurice Donnay, lyrics de Guillot de Saix, musique d'André Messager terminée par Marc Berthomieu (Monte-Carlo, 23 décembre 1933),
Mandrin, opérette en 3 actes, avec Romain Coolus, musique de Joseph Szulc (Théâtre Mogador, 12 décembre 1934).
(Source : http://www.artlyriquefr.fr/personnages/Rivoire%20Andre.html).
Poète et auteur dramatique français, André Rivoire entame ses études à l'Institution Robin. Admis en seconde au lycée Ampère de Lyon, il poursuit au lycée Henri-IV. Élève d'Henri Bergson, il se tourne très tôt vers la poésie et publie sous le pseudonyme d'André Suzel. Il est licencié ès lettres.
Après un recueil poétique, Les Vierges (1895) et une fantaisie dramatique Berthe aux grands pieds (1899), il donne Le Songe de l'Amour (1900) et Le Chemin de l'Oubli (1904) d'une veine intimiste. Parmi ses dix-huit pièces, signalons Le Bon Roi Dagobert (1908) et Roger Bontemps (1920). Son théâtre vaut par une touche délicate et légère et une certaine justesse de l'observation psychologique.
Président de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, il fut décoré de la croix de chevalier de la Légion d'honneur par Jules Claretie le 17 octobre 1908 (il avait été nommé par décret du 22 juillet 1905), puis par Louis Ganderax le 14 mai 1919 lorsqu'il fut promu officier et enfin par le président Raymond Poincaré le 4 avril 1927 lorsqu'il fut promu commandeur.
Il est enterré à Vienne. Sa ville natale a érigé un monument en juin 1932.
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
Nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du 22 juillet 905, puis officier par décret du 19 février 1919, puis commandeur par décret du 29 janvier 1927 en qualité de président de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques
(Source : LH/2342/35).
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