Note individuelle
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Dernier PDG descendant direct de la famille Aussedat.
Ingénieur de l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures, il débute sa carrière chez Saint Gobain à Montluçon, puis entre à la Papeterie Aussedat en 1937 pour remplacer en tant que Directeur technique son cousin Joseph Callies qui partait chez Bull, il est également Directeur adjoint de l'usine auprès de son oncle Pierre Callies. Il deviendra Directeur Général adjoint, puis Directeur Général et succède à Pierre Callies comme PDG en octobre 1960. C'est lui qui fut le maître d'ouvrage de la modernisation de l'usine de Cran-Gevrier dans les années 1950-60 (nouveaux bâtiments pour héberger les machines IV et V et leurs extensions). Son passage à la fonction de PDG est marqué par une forte croissance externe, consécutive au succès de la carte perforée, avec les absorptions successives des Papeteries de Pont-de-Claix, des Produits Chimiques et Cellulose Rey et des Papeteries de France. Il conduit ainsi le changement d'une simple affaire familiale en un puissant groupe papetier, l'un des tous premiers français, Aussedat-Rey. Il prend sa retraite en 1975, restant Administrateur d'Aussedat-Rey.
Pendant sa retraite, il mène un gros travail de recherches sur l'histoire familiale et l'histoire de la Papeterie Aussedat, qui aboutira à la publication en 1983 d'un premier tome de Les Aussedat papetiers depuis le 17° siècle. Il démarre le travail pour rédiger un second tome , mais il tombe brusquement gravement malade et ne peut achever ce travail.
Il était également Président de la Chambre de commerce et d'industrie de Haute Savoie, et chevalier de la légion d'honneur. Il avait été mobilisé en 1939-1940 dans l'aviation.
(Source : voir fichier Geneanet de Jean-Hervé Favre).
En 1963, François Paturle, neveu des dirigeants précédents, succède à Pierre Callies comme PDG des Papeteies Aussedat. L'usine de Cran Gevrier est totalement saturée par les besoins de fabrication de papier pour cartes perforées. L'accord de fourniture à IBM Europe, signé en 1962, se traduit en effet par un plus que doublement des volumes à fabriquer. Il faut acquérir une autre usine pour y transférer les autres spécialités. Le choix se porte sur la papeterie du Pont-de-Claix, dans la banlieue de Grenoble. La société prend le nom d'Aussedat-Pont-de-Claix. Mais la croissance se poursuivant, et les perspectives ouvertes par le marché commun se précisant, il faut procéder à une nouvelle acquisition d'envergure pour acquérir une taille européenne. C'est la fusion avec le groupe PCC Rey (Produits Chimiques et Cellulose Rey). Les deux entreprises sont de taille et de culture comparable, et la fusion est bien acceptée. Mais l'année suivante, le Gouvernement fait pression sur la nouvelle Société Aussedat-Rey pour reprendre les Papeteries de France, gros ensemble en forte difficulté financière. Cette digestion d'une société affaiblie s'avèrera difficile dans une époque où le marché du papier est déprimé, avec de nouveaux circuits mondiaux. Malgré tout, le groupe Aussedat-Rey est arrivé ainsi à figurer dans les 50 premières entreprises privées françaises, et en 3e position de la filière bois-papier, devenu le numéro 1 français entre autres pour les papiers d'édition, les papiers et cartons couchés, le papier pour reprographie.
Plusieurs membres de la famille fondatrice sont alors encore dans l'entreprise : Marc Aussedat, directeur général, Henri Dauplais, secrétaire général, Robert Brouard à la tête d'une division, René Crolard, directeur du laboratoire, Michel Rollier, directeur financier. Ce dernier ralliera le groupe Michelin où il deviendra cogérant, puis succèdera à Édouard Michelin comme gérant en 2006..
En 1975, Jacques Calloud, dirigeant du Groupe Rey avant la fusion, succède à François Paturle. Une réorganisation profonde répond aux nouveaux besoins d'une activité mondialisée et à une forte crise du secteur.
(Source : ://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Papeterie_Aussedat&oldid=93868769).
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