Fiches individuelles


NEY d'ELCHINGEN Napoléon Joseph
Général de brigade, pair de France, député de la Moselle, puis sénateur - Prince de la Moskowa, officier de la Légion d'honneur

Naissance : 18 floréal an XI à Paris 75
Décès : 25 juillet 1857 à Saint-Germain-en-Laye 78

Union 1 : LAFFITTE Albine Etiennette Marguerite ( an XIII - 1881 )
Mariage : 26 janvier 1828 à Paris 75
Enfants : NEY de LA MOSKOWA Albine Maria Napoléone Eglé ( 1832 - 1890 )
NEY Michel Napoléon ( 1837 - 1852 )
Union 2 : MESVRES (de ) Julie ( ? - ? )
Mariage :
Enfant : NEY Jules Napoléon ( 1849 - 1900 )
Note individuelle : Fils du maréchal Ney (1769-1815), dit le Brave des Braves, pair de France, (exceptionnellement doué et intrépide, il commanda la cavalerie de Napoléon 1er. Arrêté sur ordre de Louis XVIII pour son ralliement aux Cents jours, il fut condamné, et le seul exécuté par la Restauration), et d'Aglaé Louise, dite Églée, AUGUIÉ (1782-1854) (Source : voir fichier Geneanet de Guillaume de Tournemire).
Chevlier de la Légion d'honneur par décret du 19 octobre 1831, puis officier par décret du 1er octobre 1850 (Source : LH/1984/24).
Fut officier dans l'armée suédoise, puis dans celle de France (source : Histoie et Généalogie n° 36, 1991, page 34).
Fils aîné du maréchal Ney, fusillé en 1815, et d'Aglaé Auguié, Napoléon Joseph Ney entra au service de la Suède (gouvernée par l'ex maréchal d'empire Bernadotte) en 1824.
Le prince de la Moskowa eut également un fils naturel avec Julie de Mesvres : Jules Napoléon Ney.
En août 1830, il fut envoyé à Copenhague pour notifier au roi de Danemark l'avènement de la monarchie de Juillet. Il fut nommé capitaine au 5e Régiment de Hussards (11 août 1831). Le 19 novembre 1831, il fut créé pair de France dans la fournée de trente-six pairs viagers destinée à permettre l'adoption à la Chambre haute du projet de loi abolissant l'hérédité de la pairie. Cité à l'ordre du jour de l'armée d'Afrique en 1837, il devint chef d'escadron au 8e Lanciers le 7 décembre 1838 et prit séance à la Chambre des pairs le 6 mars 1841, après avoir fait parvenir à la Haute assemblée une protestation véhémente contre l'arrêt de la cour des pairs qui avait condamné son père. Dans la séance du 19 juin 1846, alors que le duc Pasquier avait « cité froidement comme un simple précédent judiciaire » la condamnation du maréchal Ney, le prince de la Moskowa saisit cette occasion pour dénoncer « un des faits les plus infâmes d'une époque odieuse au pays, un des actes de cette procédure monstrueuse sous laquelle avait succombé [son] père. On a osé parler de sa dégradation !... Ah ! ses ennemis, monsieur le duc, ont pu le tuer, mais le déshonorer, jamais ! »( cité par le Dictionnaire des parlementaires français).
Lieutenant-colonel le 10 mars 1844, il mena jusqu'à la fin du règne de Louis-Philippe une existence fastueuse qui le jeta dans d'assez graves embarras financiers. Membre fondateur du Jockey Club, qu'il présida de 1836 à 1849, renommé pour son élégance, il encouragea son beau-père, Jacques Laffitte, à organiser les premières courses de chevaux à Maisons-Laffitte. Alpiniste émérite, il réussit l'ascension du Vignemale, dans les Pyrénées, le 11 août 1838, le lendemain de la première ascension d'Anne Lister qu'il parviendra à éclipser (la voie qu'il a prise, après Anne Lister, s'appelle toujours voie du Prince de la Moskowa). Amateur passionné de musique classique, il donnait chez lui des concerts qui sont restés célèbres. Ami et continuateur d'Alexandre-Étienne Choron, il fonda, en 1843, la Société des concerts de musique vocale religieuse et classique, qui s'attacha à faire découvrir au public parisien un répertoire musical largement inédit, comprenant notamment des œuvres de Palestrina, Roland de Lassus, Victoria, Clément Janequin, Joseph Haydn, Georg Friedrich Haendel ou Alessandro Marcello.
Il fut du petit nombre des pairs qui secondèrent l'agitation réformiste, prit part à la campagne des banquets en 1847, et, après la Révolution de 1848, embrassa avec ardeur la cause du prince Louis-Napoléon Bonaparte, dont il soutint la candidature à la présidence de la République.
Colonel du 7e Dragons (1er mai 1849) et officier de la Légion d'honneur (1er octobre 1850), il fut élu, le 13 mai 1849, représentant par le département d'Eure-et-Loir (2e sur 6 avec 26.905 voix sur 63.593 votants et 84.674 inscrits) et par celui de la Moselle (1er sur 9 par 58.237 voix sur 76.540 votants et 115.444 inscrits). Précédemment, il avait été battu dans la Moselle à une élection partielle à l'Assemblée constituante du 26 novembre 1848 (11.374 voix contre 17.951 à Gustave Rolland, élu). Il opta pour la Moselle et vota avec la droite pour toutes les lois répressives. Il soutint la politique de l'Élysée, applaudit au coup d'État du 2 décembre 1851, fut nommé membre de la Commission consultative et prit place au Sénat le 26 janvier 1852. Jusqu'à sa mort, survenue en 1857, il soutint de ses votes le gouvernement impérial.
Le prince de la Moskowa avait obtenu le grade de général de brigade (10 août 1853) lorsqu'il fut mis en disponibilité.
Œuvres : Des chevaux de cavalerie et de la régénération de nos races chevalines, 1833, Des haras et des remontes de la guerre, 1841, Des régences en France, 1842, Souvenirs d'une campagne d'Afrique, 1845.
Le prince de la Moskowa a également donné plusieurs articles publiés dans la Revue des deux Mondes.
(Source : encyclopédie en ligne Wikipedia).
Fils aîné du maréchal-duc et prince de l'Empire, pair de la première Restauration, Napoléon Joseph Ney entre au service de la Suède en 1824 et revient en France après la révolution de Juillet, comme capitaine au 5e régiment de Hussards. En août 1830, il est envoyé à Copenhague pour notifier au roi de Danemark l'avènement de la monarchie de Juillet. Nommé pair de France le 19 novembre 1831, il poursuit néanmoins sa carrière militaire. Cité à l'ordre du jour de l'armée d'Afrique en 1837, il devient chef d'escadron au 8e Lanciers le 7 décembre 1838 et siège à la Chambre des pairs le 6 mars 1841, après avoir fait parvenir à la Haute assemblée une protestation contre l'arrêt de la cour des pairs qui avait condamné son père. Lieutenant-colonel le 10 mars 1844, il mène jusqu'à la fin du règne de Louis-Philippe une existence fastueuse qui le jette dans d'assez graves embarras financiers. Membre fondateur du Jockey Club, qu'il préside de 1836 à 1849, renommé pour son élégance, il encourage son beau-père, Jacques Laffitte, à organiser les premières courses de chevaux à Maisons-Laffitte. Alpiniste émérite, il réussit l'ascension du Vignemale, dans les Pyrénées, le 11 août 1838. Amateur passionné de musique classique, il donne chez lui des concerts qui sont restés célèbres. Ami et continuateur d'Alexandre-Étienne Choron, il fonde, en 1843, la Société des concerts de musique vocale religieuse et classique.
Il est du petit nombre des pairs qui secondent l'agitation réformiste, prend part à la campagne des Banquets en 1847, et, après la révolution de 1848, embrasse la cause du prince Louis-Napoléon Bonaparte, dont il soutient la candidature à la présidence de la République.
Colonel du 7e Dragons (1er mai 1849) et officier de la Légion d'honneur (1er octobre 1850), il est élu, le 13 mai 1849, représentant par le département d'Eure-et-Loir et par celui de la Moselle. Il opte pour la Moselle et vote avec la droite pour toutes les lois répressives. Il soutient la politique de l'Élysée, applaudit au coup d'État du 2 décembre 1851, est nommé membre de la Commission consultative et prend place au Sénat le 26 janvier 1852. Jusqu'à sa mort, survenue en 1857, il soutient de ses votes le gouvernement impérial. Il obtient le grade de général de brigade (10 août 1853) lorsqu'il est mis en disponibilité. "Cerveau brûlé" selon madame Baroche, il meurt "criblé de dettes, empruntant à Dieu et à diable".
(Source : http://www.napoleontrois.fr).





NEY de LA MOSKOWA Albine Maria Napoléone Eglé dite Eglé
- duchesse de Persigny

Naissance : 18 octobre 1832 à Paris 75 ancien 2ème arrondissement
Le 10 pour le jour, Ou 1844 pour l'année, selon les sources.
Décès : 29 mai 1890 à Cannes 06 villa Les Lotus ( Source )
Déclaration faite le lendemain à 10H00, par son mari et Jean Joseph NOÉ, âgé de 64 ans, jardinier domicilié à Cannes, ami de la défunte, qui signent.
Témoin : VILLELUME-SOMBREUIL (de ) Charles ( 1861 - 1912 )

Vente d'un bien : 14 avril 1910 à Cannes 06 étude de maître DUFAURE DECITRES, notaire ( Source )

Père : NEY d'ELCHINGEN Napoléon Joseph ( an XI - 1857 )
Mère : LAFFITTE Albine Etiennette Marguerite ( an XIII - 1881 )

Union 1 : FIALIN de PERSIGNY Jean Gilbert Victor ( 1808 - 1872 )
Contrat de mariage : 17 mai 1852 à Paris 75 Maître DAGUIN, notaire à Paris
Mariage : 27 mai 1852 à Paris 75 en l'Hôtel de la mairie du Ier arrondissement (ancien) ( Source )
Furent témoins Armand Jacques LEROY de SAINT-ARNAUD, général de division, ministre de la Guerre, 47 ans, domicilié au ministère de la Guerre, Etienne Félix LAMI, marquis TURGOT, ministre des Affaires Etrangères, 55 ans, domicilé au ministère des Affaires Etyrangères, Marie Louis Jules d'Y de RESIGNY, général de brigade, 68 ans, domicilé Cité Adiot, -, Edgard Henri Napoléon, comte Ney, colonel de cavalerie, aide de camp du Prince-Président, 40 ans, domicilé rue Montaigne, 13, oncle de l'épouse, qui signent.
Mariage religieux : 29 mai 1852 à Paris 75 chapelle de l'Elysée
Registres de Saint-Philippe du Roule, acte n° 66.
Enfants : FIALIN de PERSIGNY Napoléone Marie Magdeleine Lionnette ( 1853 - 1880 )
FIALIN de PERSIGNY Jean Michel Napoléon ( 1855 - 1885 )
FIALIN de PERSIGNY Marie Eugénie Caroline Victoria ( 1857 - 1909 )
FIALIN de PERSIGNY Marie Marguerite Eglé ( 1861 - 1916 )
FIALIN de PERSIGNY Anne Albine Marie Thérèse Victoria ( 1868 - 1898 )
Union 2 : LE MOYNE Hyacinthe Hilaire Adrien ( ? - 1879 )
Mariage : 18 février 1873 à Paris 75
Ou mars 1873 au Consulat de France au Caire (Egypte) (?) selon les sources.
Divorce : 27 janvier 1879
(Source : encyclopédie en ligne Wikipedia).
Union 3 : VILLELUME-SOMBREUIL (de ) Charles ( 1861 - 1912 )
Mariage : 21 octobre 1889 à Paris 75
Note individuelle :
Demeurait 2 rue Cambacérès à Paris, en novembre 1877.

Elle était l'héritière de deux dynasties dont la notoriété remontait au Premier Empire. Elle était en effet à la fois petite-fille du maréchal NEY et celle du banquier LAFITTE. (source : Histoie et Généalogie n° 36, 1991, page 33).
La Villa « Les Lotus » est une propriété cannoise réputée pour son jardin japonais et qui a été construite par Albine Maria Napoléone « Eglé » Ney de La Moskowa, duchesse de Persigny (18 octobre 1832-29 mai 1890). La duchesse de Persigny la fit défricher et aménager en jardin d'agrément vers 1872 en même temps qu'elle faisait construire la maison. Elle revenait d'un voyage au Japon où elle avait commencé ses collections de plantes et ramené les ouvriers qui devaient construire le pavillon de thé. Cette propriété n'existe plus de nos jours. (Source : encyclopédie en ligne Wikipedia).

La villa les Lotus fut vendue aux enchères le 23 avril 1910, par maître DUFAURE de CISTRES, notaire à Cannes, pour une mise à prix de 400 000 francs (source : journal le Littoral du 14 avril 1910, page 3).

La villa les Lotus était située au 42 avenue du Roi-Albert à Cannes, dans le quartier de la Californie. Le parc, qui comprenait dépendance, communs, conciergerie, écurie, garage, étang, fabrique de treillage, pavillon de jardin, serre, tennis, terrain de jeu, fut aménagé dans le 3ème quart du XIXème siècle par André Edouard (architecte paysagiste), Fondard (jardinier). Historique : La propriété a été achetée par la duchesse de Persigny qui la fit défricher et aménager en jardin d' agrément vers 1872 en même temps qu' elle faisait construire la maison. Elle revenait d'un voyage au Japon où elle avait commencé ses collections de plantes et ramené les ouvriers qui devaient construire le pavillon de thé. M. de Sombreuil, son 3e mari, vendit la propriété à Mr Lord, riche américain qui fit retracer le jardin par le paysagiste Edouard André ainsi que la partie ouest acquise ensuite. Il avait pour chef jardinier un certain Fondard en 1907. Le jardin était visité chaque année par les étudiants envoyés par la Société Belge d' Horticulture. Vendu en 1951 il a été loti. Il est connu par documents figurés. Description : Le jardin paysager de 3 ha, tracé à la manière de Thouin, s'étendait surtout au sud et, après agrandissement, à l'ouest de la maison, sur des terrains escarpés. Près de l'ancienne entrée une pelouse en talus était plantée de 12 pritchardias filamentosa, devenus géants, que Lord appelait les 12 apôtres. Un ravin avec une rivière artificielle ponctuée de mares, de grottes et de cascades était planté de cocos flexuosa, agaves, aloès, euphorbes, cierges, échinocarpes, opontias sous les frondaisons des palmiers, bambous, magnolias et mimosas. Dans les parties à mi-ombre, strelitzia reginae, lin de Nouvelle-Zélande, globbas, plantes aquatiques et fougères arborescentes formaient de belles scènes tropicales. Le raccordement de la partie ajoutée, où se tenait la nouvelle entrée, fut traité en enrochement recouvert de plantes grasses. Le pavillon de thé était enfoui dans les roses au centre d'un terre-plein sablé entouré de berceaux de treillage ombragées de rosiers et dont chaque arcade abritait un grand vase japonais contenant des touffes de bambous. Au sud-est furent créés un lawn-tennis ceint d'une palissade de roses et un jeu de croquet entouré de haies de plantes grimpantes. L'allée circulaire de cette partie passait dans une oasis de phoenix canariensis, pritchardias, cocotiers, chamoerops excelsa, bambous géants. Au sud de la maison sur les pelouses, un beau brahea Roëzlii, un jubaea spectabilis et un dattier de 20 m de haut. Il y avait un cottage pour le gardien, une serre et une hutte pour le jardinage. (Source : http://www.patrimoine-de-france.org).

Le Musée de Bagnols-sur-Cèze (30) possède un piano demi-queue Erard qui aurait appartenu à la Comtesse de Persigny, comme en témoigne la page 58 du catalogue du riche mobilier mis en vente à l’hôtel Drouot, à Paris du 4 au 12 mai 1891, suite au décès de cette dernière. On peut trouver ce catalogue sur le site http://gallica.bnf.fr/. Cependant, La fiche officielle de ce piano est en contradiction avec les registres (page 1, page 2)de la Maison Erard. Ce piano est très décoré. Le décor plaqué en noyer est décrit comme se rapportant à la Comtesse. Les décorations plaquées (photo 1, photo 2, photo 3) sur ce piano ne sont pas les positifs pour mouler des bronzes (moulage au sable). Ce mode de décoration avec des bronzes dorés est plus habituel chez Erard. Les sculptures plus rares sont en massif. Sur les photos de détail les armes sculptées ne correspondent pas à celles du duc de Persigny. (Source : Robert Vindrinet, président de Fan d’Erard, site internet http://www.fanderard.org).


NEY de LA MOSKOWA Albine Maria Napoléone Eglé
NEY d'ELCHINGEN Napoléon Joseph
 
 
LAFFITTE Albine Etiennette Marguerite
 
 




NEYME Antoinette
Union : COURBON Jean ( ? - ? )
Mariage religieux : 4 février 1732 à Colombier 42
(Source : voir fichier Geneanet de Bruno Ferraton).
Enfant : COURBON Jean ( ? - ? )
Note individuelle : Fille de Pierre NEYME, de Verlande à Colombier, et d'Anne MATRAT. (Source : voir fichier Geneanet de Bruno Ferraton).





NEYME Barthélémy
Naissance : vers 1718
(Source : fichier Geneanet d'Alain Rocher).
Décès : après 1781
(Source : fichier Geneanet d'Alain Rocher).

Union : FLACHAT Marie ( ~ 1730 - ? )
Mariage religieux : 7 janvier 1755 à Saint-Genest-Malifaux 42
Enfant : NAYME Catherine ( 1757 - > 1831 )
Note individuelle : Fils de feu Pierre NEYME, et de Claudine FERRET.





NEYME Louis
Marchand granger

Naissance : 30 décembre 1746 à Saint-Sauveur-en-Rue 42
Décès : 18 décembre 1782 à Colombier 42

Père : NAYME Louis ( 1707 - 1777 )
Mère : MONIER Anne ( ? - > 1777 )

Union : BOURRIN Jeanne Marie ( ? - ? )
Mariage religieux : 11 avril 1777 à Colombier 42
Enfant : NEYME Marie Marguerite ( 1780 - ? )
NEYME Louis
NAYME Louis
NAYME Claude
CELLE DU BY Marie
MONIER Anne
 
 


                     


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