Note individuelle
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Propriétaire demeurant à Lyon, 6rue Saint-Joseph, en 07/1831. (source : LH/2008/2).
Fils d'Edme-Claude de LA POIX de FRÉMINVILLE, commissaire en droits seigneuriaux, juge au tribunal civil de Lyon, et de Jeanne-Marie LANDRY.
Edme-Claude de LA POIX de FRÉMINVILLE, né à Verdun-en-Bourgogne, bailli de la ville et marquisat de la Palisse, commissaire en droits seigneuriaux, mort à Lyon, le 14 novembre 1771, laissa de son union avec Louise RÉAULX plusieurs enfants qui ont formé : 1° la branche de la famille de ce nom, établie en Auvergne, éteinte aujourd'hui; 2° la branche de la famille de ce nom, établie en Bretagne, encore représentée de nos jours; 3° la branche lyonnaise.
Claude de FRÉMINVILLE avait un oncle également nommé Claude, qui devint par la suite son beau-père, trésorier général des Invalides, marié à Christine DUFOUR de MONTLOUIS. C'est la reine Marie-Antoinette qui, aimant beaucoup cette dernière, l'avait mariée à Claude de FRÉMINVILLE, qu'elle fit trésorier général des Invalides. Christine de FRÉMINVILLE fit preuve, dans les mauvais jours, d'un tel dévouement à la reine, que celle-ci, après le départ pour l'émigration de la duchesse de POLIGNAC, gouvernante des enfants de France, n'hésita pas à lui confier l'éducation de Madame Royale, sous la direction de la marquise de TOURZEL.
Edme-Claude, beau-père de Caroline NUGUE, joua un rôle de premier plan dans l'insurrection royaliste lyonnaise.
Claude de FRÉMINVILLE fut successivement auditeur au Conseil d'Etat, sous-préfet de Livourne, Rome, Foligno, Trévoux, puis vice-président du Conseil de Préfecture du Rhône. Il avait épousé en premières noces sa cousine germaine Léah de FRÉMINVILLE, morte des suites d'un accident de cheval.
Il fit reconstruire la façade de son château de l'Aumusse, dans l'Ain, et créa avec toute la science d'un botaniste amateur, doublé d'un encyclopédiste, un parc aux essences rares. Au deuxième étage, il avait installé un cabinet d'histoire naturelle où des collections d'oiseaux et de papillons voisinaient avec des silex taillés et des ossements venant de Solutré.
Il était, d'après le dictionnaire de Roman d'AMAT, l'ami intime de LAMARTINE.
(source : Les Jocteur Monrozier en Dauphiné, par Yves JOCTEUR MONROZIER, page 66).
Claude de la Poix de Fréminville, marquis installé au château de Champrosay, dénommé aussi maison du Pont-Chardon (1789).
Champrosay :
Hameau éloigné du bourg, Champrosay a été, à partir du XIXe siècle, un lieu de villégiature apprécié des artistes pour son cadre et son air pur. Sur les coteaux, on y a longtemps cultivé la vigne que le morcellement des terres et le phylloxéra de 1890 ont fait disparaître...
Le château de Champrosay ou maison du Pont-Chardon, 2 rue Alphonse-Daudet :
Le Château, aujourd'hui divisé en appartements, reste l'un des derniers vestiges des châteaux du 19e avec la Fontaine du Trésor (ancien lavoir) dans le Bois Chardon.
La maison du Pont-Chardon s'apparente au style du 18e siècle. Le bâtiment, côté jardin, s'ordonne symétriquement de part et d'autre d'un avant-corps central. Les ornements se limitent à un décor de feston en relief au-dessus de chaque baie du premier niveau et à une belle guirlande en relief au-dessus de la baie centrale. Au début de la Révolution le "Château" appartient à Christophe de La Poix de Freminville. celui-ci le lègue, en 1791, à son neveu Claude, premeir commandant de la Garde nationale en 1790, qui adopte le nom de Claude Fréminville, plus conforme à l'esprit révolutionnaire.
A cette époque, le domaine compte 27 ha dont 7 en vignes.
De 1812 à 1847, il est la propriété du marquis de la Feuillade, Maréchal de France, qui crée à ses frais en 1686, à Paris, la place de la Victoire. A partir de 1854, la maison du Pont-Chardon reste dans la même famille jusque dans les années 1990, où elle est divisée en appartements gérés en copropriété, le parc ayant été loti quelques années auparavant.
Couvrant une surface de 29 ha, le domaine régional du Bois-Chardon cache en son sein une fontaine alimentée par des sources de la forêt du Petit Sénart. L'eau se déverse dans un bassin relié au ru d'Or, ruisselet qui rejoint la Seine toute proche tantôt en surface, tantôt souterrainement. Depuis des temps immémoriaux, les habitantes de Champrosay venaient laver leur linge dans le bassin aménagé en lavoir. Les terres entourant la fontaine font partie de la propriété de la maison du Pont-Chardon, mais la propriété de la fontaine devient un sujet de litige entre la commune et les propriétaires de la maison du Pont-Chardon à partir de 1850.
De guerre lasse, et pour donner satisfaction aux habitants de Champrosay, la commune loue, à partir de 1872, les services d'un bateau-lavoir, amarré sur la rive droite de la Seine, en aval du pont de Ris.
(Source : http://www.draveil.fr).
Dénommée parfois le «Château de Champrosay», la Maison du Pont-Chardon, nom du lieu-dit voisin, s'apparente au style du XVIIIe siècle. Le bâtiment, côté jardin, s'ordonne symétriquement de part et d'autre d'un avant-corps central. Composée de trois niveaux, dont le dernier est mansardé, la maison est couverte en ardoises. Les ornements se limitent à un décor de festons en relief au-dessus de chaque baie du premier niveau et à une belle guirlande en relief au-dessus de la baie centrale. Sur la façade principale, on retrouve la même décoration complétée par d'autres motifs en relief au-dessus des baies du deuxième niveau. Au début de la Révolution le «Château» appartient à Christophe de La POIX de FRÉMINVILLE. Celui-ci le lègue, en 1791, à son neveu Claude de La POIX de FRÉMINVILLE, premier commandant de la Garde nationale en 1790, qui adopte le nom de Claude FRÉMINVILLE, plus conforme à l'esprit révolutionnaire. À cette époque, le domaine compte 27 hectares dont 7 en vignes. De 1812 à 1847, il est la propriété du marquis de La FEUILLADE, descendant du duc François de La FEUILLADE, Maréchal de France et courtisan de Louis XIV, qui crée à ses frais en 1686, à Paris, la place de la Victoire. À partir de 1854, la maison du Pont-Chardon reste dans la même famille jusque dans les années 1990, où elle est divisée en appartements gérés en copropriété, le parc ayant été loti quelques années auparavant.
(Source : http://fr.topic-topos.com/chateau-de-champrosay-maison-du-pont-chardon--draveil).
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