Note individuelle
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Etudes au Collège de Boulogne-sur-Mer, lauréat du concours général en Histoire ; classes préparatoires à Louis Le Grand à Paris ; Ecole Polytechnique (1897) : entré 82e, sortie 207e sur 223.
Il entre chez Baignol & Farjon en 1902 et prend la succession de son père comme Directeur en 1905.
Il sert dans l'Artillerie pendant toute la durée de la Guerre de 1914-1918, qu'il termine au grade de Chef d'Escadron. Il est gazé en Septembre 1916.
Après la Guerre, il rachète les parts de la famille Baignol et devient le seul propriétaire de Baignol & Farjon. Il crée plusieurs filiales.
Pendant la seconde guerre mondiale, il rejoint de Gaulle à Londres en 1943, puis Alger. Souffrant de problèmes cardiaques et d'urémie, il ne revient en France qu'en Septembre 1944, et il meurt peu après.
Censeur de la Banque de France, Inspecteur Général de l'Enseignement Technique, Président de la Chambre Syndicale des Fabricants de Plums Métalliques et des Fabricants de Crayons Français, Vice-Président des Industries Chimiques, Vice-Président de l'Office des Combustibles Liquides, PDG des Produits de Beauté Yamilé.
(source : voir fichier Geneanet de Xavier Gille).
Roger Farjon est un homme politique français né le 27 mars 1876 et décédé le 15 janvier 1945 à Boulogne-sur-Mer, dans le département du Pas-de-Calais.
Il est issu d'une puissante famille d'industriels, propriétaire de l'entreprise de compas, plumes et crayons Baignol et Farjon. Son père, Ferdinand Farjon, fut lui-même conseiller municipal de Boulogne, conseiller général et député républicain progressiste du Pas-de-Calais.
De 1908 à 1912, Roger Farjon lui succède au conseil municipal. Retrouvant cette assemblée en 1919, il devient maire de la ville, mandat qu'il conserve jusqu'en 1929. En 1920, il est élu sénateur du Pas-de-Calais, et s'inscrit au groupe de l'Alliance démocratique, l'Union républicaine. Sénateur actif, il est vice-président de la Chambre haute entre 1936 et 1939.
Le 10 juillet 1940, il vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Son fils Roland, militant du Parti social français, fut l'un des fondateurs du réseau de résistance OCM. Arrêté par les nazis et accusé d'avoir dénoncé des camarades, il meurt noyé en juillet 1945, quelques mois après Roger Farjon, sans que l'on sache s'il s'agit d'un suicide ou d'une exécution.
(source : Wilipédia).
Il entre chez Baignol & Farjon en 1902 et prend la succession de son père comme Directeur en 1905. Il sert dans l'Artillerie pendant toute la durée de la Guerre de 1914-1918, qu'il termine au grade de Chef d'Escadron. Il est gazé en Septembre 1916. Après la Guerre, il rachète les parts de la famille Baignol et devient le seul propriétaire de Baignol & Farjon. Il crée plusieurs filiales. Pendant la seconde guerre mondiale, il rejoint de Gaulle à Londres en 1943, puis Alger. Souffrant de problèmes cardiaques et d'urémie, il ne revient en France qu'en Septembre 1944, et il meurt peu après. Censeur de la Banque de France, Inspecteur Général de l'Enseignement Technique, Président de la Chambre Syndicale des Fabricants de Plumes Métalliques et des Fabricants de Crayons Français, Vice-Président des Industries Chimiques, Vice-Président de l'Office des Combustibles Liquides, PDG des Produits de Beauté Yamilé. Maire de Boulogne/Mer de 1919 à 1929. (Source : www.cyberbiologie.net).
Sénateur du Pas-de-Calais de 1920 à 1944, ancien Vice-président du Sénat, élu le 11 janvier 1920, réélu le 9 janvier 1927, réélu le 14 janvier 1936, est en fin de mandat le 31 décembre 1944 et ne se représente pas.
Roger Farjon, fils du précédent, polytechnicien et industriel comme lui, fit son entrée dans la vie publique comme conseiller municipal de Boulogne-sur-Mer : il fut membre de l'assemblée locale de 1908 à 1912, fut réélu ensuite en novembre 1919 et élu maire quelques jours plus tard. Il fut de nouveau conseiller municipal et maire en 1925, mais ne fut pas réélu en 1929.
C'est au lendemain de la première guerre mondiale - qu'il avait faite brillamment - qu'il se présenta aux élections sénatoriales, le 11 janvier 1920. Il fut élu au deuxième tour de scrutin par 1.067 voix sur 1.948 votants, contre 758 à M. Loth.
Roger Farjon fut réélu le 9 janvier 1927, au premier tour, par 1.138 voix sur 2.010 votants, arrivant derrière MM. Jonnart (1.154 voix) et Elby (1.149 voix), puis de nouveau, au premier tour également, le 14 janvier 1936, par 1.103 voix sur 2.134 votants, derrière MM. Delesalle (1.148 voix) et Salmon (1.142 voix).
Inscrit au groupe de l'union républicaine, il fut secrétaire du Sénat de 1932 à 1935 et vice-président de 1936 à 1939. Il fut membre des Commissions suivantes : enseignement, marine, finances, mines, air, colonies.
Roger Farjon prit maintes fois la parole devant le Sénat et ses interventions, toujours précises et très bien documentées, étaient écoutées avec beaucoup d'attention. Il traita souvent des questions intéressant la marine et la pêche et rapporta notamment pendant plusieurs années, au nom de la commission des finances, le budget de la marine militaire et le programme naval. Il fut aussi rapporteur du budget des P.T.T. et de la Caisse d'épargne.
Les interventions à la tribune de Roger Farjon eurent des objets très divers : création de nouvelles ressources fiscales, associations de parents d'élèves, réorganisation du réseau téléphonique français, affaire de l'Aéropostale.
En 1936, il combattit le projet de loi sur la semaine de quarante heures, dont l'efficacité lui paraissait douteuse et le «projet de loi monétaire» du gouvernement Blum.
Le 10 juillet 1940 à Vichy, il vota le projet de loi constitutionnelle.
Titulaire de la Croix de guerre 1914-1918, il avait été nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire en 1917.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français 1889-1940 » (1960/1977), par Jean Jolly, tome V, p. 1657.
Après son vote positif du 10 juillet 1940, Roger Farjon s'oppose de façon croissante aux nouvelles autorités ; en 1943, il parvient enfin à rejoindre à Londres le chef de la France libre, qui lui confie une réflexion sur l'organisation future de l'Europe libérée.
(Source : http://www.senat.fr).
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