Note familiale
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Dans la famille DÜRRBACH, il y a le père, la mère et les filles, une vraie famille d’artistes.
Baltasar peint, Aurélie réalise des poteries en colombin, Jana, 15 ans, peint et sculpte ses assiettes en céramique, Constance 13 ans, dessine.
Le Mas provençal, situé en pleine nature, lieu de création perpétuelle se conjugue au rythme des saisons et de la vie simple à la campagne.
Présenter le travail de chacun, découvrir chaque personnalité à travers le processus créatif qui se transforme en véritable dialogue dans un même lieu, au sein de la galerie était une.
Plus de 60 œuvres : huiles sur toile, gouaches sur papier, dessins à l’encre, crayon ou bambou, céramiques.
Ils vivent au mas Chabert dans les Alpilles depuis la naissance des filles. Ils pratiquent dans la joie et alimentés par leur potager-verger toute l'année, différentes disciplines artistiques : céramiques modelées à usage pratique, dessins à l'encre (plume, crayon, bambou), peintures à l'huile sur toile, gouaches sur papier.
(Source : Anne Clergue Galerie présente la biographie de la famille de Baltasar Dürrbach et sa famille).
Alors que les expositions se succèdent à un rythme effréné, le point commun de toutes ces manifestations est assurément le talent. Et cette dernière proposée par trois artistes Baltasar et Aurélie DÜRRBACH ainsi que leur fille Jana, n'en manque pas, tant s'en faut.
On présente souvent ce couple comme un duo d'artistes doués, attachants et lumineux dans leur spécialité respective : la peinture et les dessins pour le premier et les céramiques pour la seconde. Baltasar, prénom prédestiné pour qui connaît la légendaire devise des Baux est un peintre reconnu. Né à Cavalaire en 1962 d'une mère licière et d'un père sculpteur, il a côtoyé très jeune les artistes de la Côte parmi lesquels un certain Pablo PICASSO, dont on sent l'influence sur certaines de ses toiles. Après avoir poursuivi des études de viticulture et d'œnologie pendant 4 ans, tout en travaillant dans le célèbre domaine de Trévallon à Saint-Etienne-du-Grès, créé par ses parents, il comprend que son destin est ailleurs et décide donc de partir à Paris "pour revenir à ma première passion : la peinture !"
Après un séjour en Bourgogne au cours duquel il rencontre sa femme, tous deux reviennent s'installer sur le versant Nord des Alpilles. Grâce à Marie SAINT-BRIS-BOYER, Aurélie s'initie au travail de la terre. Avec succès. Apparemment ils ont transmis leur passion commune à leur fille aînée Jana, dont on peut admirer sur l'escalier intérieur de la galerie la Citerne les céramiques naïves. Elle sait également écrire avec justesse et élégance sur l'art en général et en particulier sur celui de ses parents : il suffit, pour s'en convaincre, de lire son texte d'introduction rédigé à leur intention. S'adressant au visiteur, ne dit-elle pas d'eux : "Regardez au fond de vous-même, ce vous-même dans lequel vous plongeront leurs œuvres. N'ayez pas peur d'elles et vous conviendrez que leur vocation, est celle que doit accomplir l'humain."
(Source : La Provence du 24 août 2017).
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