Note individuelle
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La noblesse et la bourgeoisie de Saint-Didier-en-Velay :
On reste étonné de trouver dans la baronnie de Saint-Didier, une aussi abondante floraison de nobles et de bourgeois.
La cité était riche. Son commerce était actif. Des bourgeois considérables s’étaient liés à des nobles de Saint-Didier et des environs. De vieille familles s’installèrent à Saint-Didier à la suite d’alliances. Les puissants barons de Saint-Didier, qui résidaient une partie de l’année dans leur vieux castel, avaient attiré également un certain nombre de noble.
La vie, d’ailleurs, y était aisée et agréable. Cette bourgeoisie et cette noblesse, riches et considérables sous plusieurs aspects, presque toujours désœuvrées ou tout au moins disposant de beaucoup de loisirs, aimaient infiniment les amusements, les plaisirs et les jeux de grand exercices, tels que le mail, la chasse, les boules.
On y jouait notamment, d’une manière distinguée, à la paume longue avec des battoirs en forme de palettes à long manche, et avec des balles garnies de peau blanche.
Plus de trente familles nobles et bourgeoises vécurent à Saint-Didier. Quelques-unes, depuis longtemps, ont disparu, fondu dans des alliances. D’autre se sont éteintes sans postérité. D’autre enfin, subsistent encore, au nombre de celle-ci, citons les familles du PELOUX de SAINT-ROMAIN ; la famille de LAFRESSANGE ; la famille de VÉRON de La COMBE ; de LUZY de PÉLISSAC ; ALLOUËS de LAFAYETTE, etc.…
La famille BAILLARD des COMBEAUX était originaire de Sainte-Sigolène. De la CHESNAYE des BOIS l’a dit originaire du Languedoc et du Bourbonnais. Elle fut maintenue dans sa noblesse par un jugement d’intendant et un arrêt du conseil du roi.
Elle a donné le jour à BAILLARD des COMBEAUX, juge mage au siège du Puy., à l’Abbé BAILLARD des COMBEAUX, qui fut précepteur aux Dame de France, à Marcelin BAILLARD des COMBEAUX avocat au parlement, capitaine-châtelain et juge de la Tour-Maubourg et Sainte-Sigolène.
Les armoiries de Marcelin BAILLARD des COMBEAUX, étaient «d’or à trois palmes de sinople réunies en pointe par le bas des tiges, qui est Baillard ; écartelé d’azur à un croissant d’argent accompagné de trois molettes d’or posées deux et un, qui est Charbonnel du Bitz».
(Source : http://histoire-seauve-et-velay.fr/2018/03/la-noblesse-et-la-bourgeoisie-de-saint-didier-en-velay/).
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