Note individuelle
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Propriétaire domicilié à Lyon avec sa mère, à son mariage, en 1/1867, fils d'Hippolyte BOUFFIER (1801-1851), docteur en médecine, et de Gabrielle PRAVAZ (1807-1898), rentière.
Homme politique français, et industriel dans le tissage de la soie à Lyon, il est conseiller municipal de cette ville en 1870 et premier adjoint au maire de 1881 à 1890. Conseiller général en 1890, il est président du conseil général du Rhône de 1893 à 1895. On lui doit le regroupement des facultés universitaires. Il est enfin sénateur du Rhône de 1897 à 1909, inscrit au groupe de l'Union républicaine.
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).
Ancien sénateur de la IIIe République, élu du Rhône, élu le 3 janvier 1897, réélu le 28 janvier 1900, fin de mandat le 2 janvier 1909 (ne se représente pas).
Sénateur du Rhône de 1897 à 1909. Industriel à Lyon où il avait fondé une entreprise de tissage de soie qui lui valut le grand prix de l'exposition internationale de Lyon en 1873, Albert BOUFFIER, attiré par la politique fut élu conseiller municipal de Lyon au lendemain du 4 septembre 1870 pour devenir premier adjoint au maire en 1881 et le rester jusqu'en 1890. Il entra au conseil général du Rhône en 1890 et présida l'assemblée départementale en 1893. Il eut une action prépondérante dans le transfert des Facultés, trop dispersées dans Lyon, au centre des Brotteaux. Il fut un des fondateurs de l'Ecole du service de santé militaire de Lyon.
Il se présenta au Sénat à l'élection partielle du 3 janvier 1897 destinée à pourvoir au remplacement de M. MUNIER, décédé le 7 juillet 1896. Il fut élu au premier tour de scrutin par 375 voix sur 746 votants.
S'étant présenté comme républicain de gouvernement, il déclarait dans sa profession de foi : «Que la démocratie affermisse la politique gouvernementale au Sénat, qu'elle sache constituer une grande majorité républicaine dans les deux Chambres, alors elle sera assurée de ne plus voir la propriété individuelle menacée et les principes de la Révolution outragés... Les ouvriers de la ville et de la campagne pourront enfin obtenir, par des lois de prévoyance, d'assistance et par des caisses de retraite, un meilleur sort dans la vieillesse».
Il s'inscrivit au groupe de l'Union républicaine, et appartint à diverses commissions spéciales.
Il participa, en 1899, à la discussion du projet de loi portant modification du tarif général des douanes. Il retrouva son siège au renouvellement du 28 janvier 1900, au premier tour de scrutin, par 438 voix sur 731 suffrages exprimés. Membre de commissions spéciales, il se fit entendre au cours de la discussion du budget de l'exercice 1901, et en 1906, sur le projet de loi modifiant le tarif des douanes.
Il ne se représenta pas au renouvellement sénatorial du 3 janvier 1909, et se retira à Nice, où il mourut quatre années plus tard âgé de 78 ans.
Extrait du «Dictionnaire des Parlementaires français», Jean Jolly (1960/1977).
Extrait des tables nominatives :
1897 : Rapport de M. Brunet sur son élection. Est proclamé sénateur [15 janvier] (A., t. I, p. 12; J.O., c.r., p. 12). Membre d'une Commission (F. 3 ; J.O., p. 3937).
1899 : Est entendu dans la discussion du projet de loi portant modification du tableau A du tarif général des douanes (Tissus et soie pure) [3 février], (A., t. I, p. 127 ; J.O., c.r., p. 108).
1900 : Demande un congé. M. Baduel dépose son rapport sur son élection et en donne lecture. Est proclamé sénateur [1er février] (A., t. I, p. 12 ; J.O., c.r., p. 6, 10). - Membre de Commissions (F. 9, 42 ; J.O., p. 940, 3601).
1901 : Est entendu dans la discussion du projet de loi portant fixation du budget de l'exercice 1901 [4 février] (A., t. I, p. 220 ; J.O., c.r., p. 184). - Demande un congé [5 novembre] (J.O., c.r., p. 1267). - Membre d'une Commission (F. 24 ; J.O., p. 1241).
1903 : Membre de Commission (F. 46 ; J.O., p. 3420).
1906 : Dépose et lit le rapport sur l'élection de l'Isère [10 janvier] (A. t. I, p.. 7 ; J.O., p. 8). - Parle dans la discussion du projet de loi portant modification des lois du 11 janvier 1892, du 16 août 1895, du 21 décembre 1905 et du 13 juillet 1906 (tarif des douanes) [21 novembre] (A. t. II, p. 184 ; J.O., p. 993). - Membre de Commission (F. 40 ; J.O., p. 3886).
1907 : Fait une rectification au procès-verbal [30 décembre] (A. t. II, p. 663 ; J.O. p. 1491),
(Source : https://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/bouffier_albert1134r3.html).
Industriel et homme politique, membre admis en 1879 à la Société de géographie de Lyon.
Industriel dans le tissage de la soie à Lyon, vice-président du Conseil d'administration du Crédit lyonnais, il devient conseiller municipal de Lyon en 1870, puis premier adjoint du Maire de Lyon. Il est conseiller général du Rhône en 1890 et président du Conseil général en 1893. Sénateur du Rhône du 1897 à 1909. Il regroupa les facultés universitaires de Lyon.
(Source : http://cths.fr).
Fabricant de soieries, il est médaillé aux exposition de Londres en 1862 et de Paris en 1867, hors concours à l'esposition de Chicago et diplomé d'honneur à l'exposition de Vienne en 1873, médaillé à l'exposition de Paris en 1878, conseiller municipal en 1870, officer de l'état-civil du VIème arrondissement en 1870-1871, ancien administrateur de l'Ecole de la Martinière, ancien administrateur du Bureau de Bienfaisance, maire du VIèeme arrondissement de 1878 à 1881, 1er adjoint au maire de Lyon en 1881, membre du Conseil d'Administration des Hospices Civils de Lyon en 1881, du Conseil d'Administration de l'Ecole nationale des Beaux-Arts, des musées et du Conservatoire National de Musique, membre du Conseil Académique, membre du Bureau du Lycée et du Comité de Patronage de l'Enseignement Spécial. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret an date du 6 juin 1885, en qualité de 1er adjoint au maire de Lyon. Membre du jury aux expositions de Paris en 1889 et de Lyon en 1894, il est promu officier par décret en date du 7 mai 1895, en qualité d'industriel à Lyon et président du Conseil général du Rhône.
(source : LH/311/31).
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