La Loire


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Caractéristiques

La Loire était un navire de transport mixte de type trois-mâts à hélice et à voiles, avec une coque en bois. Ses dimensions étaient de 62 mètres 86, par 16 mètres 84,  par 8 mètres 04, déplaçant 4 450 tonneaux (en 1872). Sa vitesse était de 10 nœuds. L'effectif était composé de 883 hommes. La propulsion se faisait au moyen de 2 hélices, et d'une machine Schneider de 650 chn à charbon, nécessitant 548 tonnes de combustible. Quant à la voilure, elle était de 2710 m². L'armement en 1858 était constitué de deux batteries, une de 24 canons de 30 et 8 de 22, et une de 26 canons de 30 et 6 de 22 et sur le gaillard de 4cannon de 30 (NR1) et 14 de 30 (NR4). Le navire était doté d'un blindage de bordé de 20 cm d'épaisseur.
La Loire est sortie des chantiers navals de Lorient. Sur cale le 17 septembre 1827, elle est lancée le 2 décembre 1853, pour entrer en service le 1er septembre 1854, avant d'être rayée le 13 juillet 1886.
Selon un document envoyé par Patrice Bochereau et émanant d'Anne-Marie Edeline, du Fil d'Ariane, la Loire fut été mise en chantier à Lorient en 1827 sous le nom d'Annibal, et fut mise à l'eau le 2 décembre 1853. Ce navire aurait été armé la première fois sous le nom de Prince Jérôme

Historique

La Loire est mise sur cale à Lorient le 17 septembre 1827, sous le nom d'Annibal. En 1828 les travaux sont ralentis, puis abandonnés. En 1852, une décision de transformer ce navire en mixte est prise, et le 14 août 1853, les travaux sont visités par le ministre Théodore Ducos. Le 2 décembre 1853 c'est un nouveau lancement et, le 24 mai 1854 l'Annibal devient le Prince Jérôme. Le 1er septembre, il est armé pour des essais, avec un équipage réduit à 140 hommes, et le 7 novembre, il est armé à effectif complet, sous les ordres du commandant de vaisseau Didelot. Le 14 novembre 1854 il atteint une moyenne de 10 nœuds lors des essais de vitesse et, le 6 décembre, le navire quitte Lorient à destination de Toulon, port où il est procédé à la réparation du coussinet arrière porte-hélice.
Du 7 au 26 février 1855, le Prince Jérôme est utilisé comme transport de Toulon à Constantinople avec des troupes. Il remorque pour cette mission l'Hercule. Du 4 au 5 mars il effectue le trajet Constantinople baie de Kamiesh en Crimée, toujours avec sa remorque, avant de revenir à Constantinople le 14 mars, puis le 4 avril à Toulon. Le 7 juin, nouveau transport de troupes de Toulon à Constantinople, puis repos à Kamiesh le 19 juin, avant son retour en France, faisant escale au Pirée en Grèce le 30 juin, pour arriver à Toulon le 13 juillet et effectuer des réparations aux cylindres. Le 12 août le navire quitte Toulon, avec à son bord 1250 soldats, 100 condamnés et du matériel  dirigés sur Alger. Du 18 au 20 août il effectue la traversée retour vers Toulon. Le 27 août, le Prince Jérôme quitte de nouveau Toulon, emportant 1336 soldats et des munitions, fait une escale à malte le 31 août, et arrive à Constantinople le 7 septembre. Il est de retour à Toulon le 5 octobre et passe au bassin pour visite. Le 10 novembre, on est obligé d'enlever l'arbre porte-hélice, et le navire est sorti provisoirement du bassin, afin de laisser la place au Charlemagne.
Le 7 février 1856, le Prince Jérôme effectue une sortie pour essais. Par la suite, il appareille le 13 mars, fait escale à Malte le 29 mars, et arrive à Kamiesh le 9 avril, avec un avarie de machine. Le 17 avril il quitte Kamiesh, avec transportant 1200 zouaves, et arrive à Alger le 8 mai. Du 15 au 17 mai, traversée d'Alger à Malte, puis escale au Pirée le 24 mai, avant d'arriver le 30 mai à Kamiesh pour embarquer 1213 soldats. Le 19 juin il est à Marseille, d'où il repart le lendemain pour Toulon. Le 2 septembre, le navire escorte le roi Pierre V du Portugal, âgé alors de 19 ans, aux régates de Pacos d'Argos au Portugal. Relevé par l'Austerlitz, le Prince Jérôme quitte Lisbonne le 30 octobre, et arrive à Brest le 4 novembre pour entrer en carénage.
Le 25 février 1857, le navire est en réarmement, puis quitte Brest pour Toulon le 28 mai. Du 23 juin au 5 août, il effectue 4 sorties pour des exercices avec l'escadre aux Salins, près d'Aigues-mortes. Le 31 août, il est au mouillage à La Goulette en Tunisie, puis fait escale à Barcelone le 18 septembre. Du 7 au 21 octobre, le Prince Jérôme effectue la traversée de Toulon à Brest avec la 2ème Division, soit l'Austerlitz, l'Ulm et le Tourville.
En 1858, le navire est en escadre, puis est désarmé le 10 juin, pour être placé en réserve le 22 août. Le 1er juin 1859, il est réarmé pour essais, puis effectue une sortie avec le Colbert le 3 juin, et est en commission de port le 10 juin 1859. En juillet 1860, il est de nouveau réarmé avec 200 hommes pour essais, puis est remis en réserve.
Le 18 juin 1862, le Prince Jérôme est réarmé en transport, à effectif réduit. Le 28 août, il quitte Toulon pour Oran, avec à bord 668 hommes du 67ème de Ligne. Le 5 septembre, il quitte Oran à destination du Mexique. Mais le 6 septembre, le feu se déclare dans la membrure, entre les 3ème et 7ème sabords de la batterie basse. L'origine du feu ne peut être découverte malgré de nombreux coup de sonde à la tarière. Les 7 pompes suffisant à peine, le navire entre à Gibraltar, où la lutte contre le feu se poursuit. Le 10 septembre, la Dryade reçoit l'ordre d'appareiller de Cherbourg pour venir à Gibraltar récupérer les passagers du Prince Jérôme et les acheminer au Mexique. Le 26 septembre, le Prince Jérôme qui Gibraltar et arrive à Toulon le 28 pour effectuer les réparations. Il semble que la cause de l'incendie ait été une fuite de vapeur provenant du tuyau d'extraction, fuite qui aurait pourri la muraille. Les réparations effectuées, on retrouve la navire à Naples le 6 octobre, avec le prince Napoléon et le princesse Clothilde, puis il est placé en réserve de 1ère catégorie le 5 novembre 1862.
En 1863 et 1864, il est en grand carénage. De 1865 à 1870, il est désarmé et sa puissance nominale est réduite à 530 chevaux. Le 19 septembre 1870, le Prince Jérôme est rebaptisé le Hoche.
Le 6 juin 1872, le navire est rayé des listes de la Flotte une première fois.

la Loire

Mais sa carrière va rebondir. En effet, le bagne de Toulon est encombré, et le Gouvernement veut augmenter les déportations pour pallier le problème, ce qui demande des moyens de grandes capacités. L'Ingénieur de 2nde classe Vidai soumet un projet de transformation du Hoche en transport à voile pouvant embarquer 800 condamnés, 200 passagers libres et 400 hommes d'équipage. Le 27 septembre le projet est approuvé par le Directeur des Constructions Navales et les travaux débutent en octobre. Le navire est réinscrit sur les listes de la Flotte comme transport à voiles. Il est alors rebaptisé la Loire, avec début des travaux de transformation. En novembre et décembre, s'opère une nouvelle transformation, avec débarquement de l'artillerie et de la machine, le remplacement de l'ancienne mâture par un gréement plus léger, l'installation de la nouvelle artillerie et de ses munitions, l'agrandissement de la dunette, la construction d'une teugue (superstructure peu élevée, puis par extension surélévation à l'avant d'un bateau) à l'avant pour loger une partie de l'équipage, installation de bouteilles latérales en dehors de la coque, dans la batterie haute aménagement d'un poste à l'avant pour le reste de l'équipage et de prisons pour 350 détenus environ avec une infirmerie les séparant, et aménagement du faux-pont pour loger les passagers libres. Les prévisions en vivres sont de 10 mois pour l'équipage et les passagers, et 5 mois pour les condamnés. Le 20 février 1873, c'est la fin des travaux et le 1er mars, le navire est armé et placé sous les ordres du capitaine de vaisseau Jacques, dit Lapierre.

cliché de Hughan daté du 20 octobre 1879

Le 19 avril 1873, la Loire appareille de Toulon sous les ordres de son commandant, le réputé très cruel capitaine Jacques Lapierre. Le navire embarquait 1352 personnes, dont 415 hommes d'équipage et 287 colons et soldats plus 650 transportés. Parmi ces derniers, il y avait 6 marins, 1 gendarme, 82 artilleurs, 51 fantassins, 40 civils, 26 femmes, 18 enfants, 16 agents de surveillance.
Le 27 avril la Loire franchit le détroit de Gibraltar. Elle fait escale à Dakar du 9 au 11 mai, où elle débarque 60 fantassins de la Marine destinés à la colonie du Sénégal. Le 31 mai la Loire naviguait par le travers de l'île de la Trinité.
Le 17 juillet 1873, un des transportés, Nicolas Ecker décède. Il était né le 15 mai 1823 à Metting (Meuse), était célibataire, et exerçait la profession de maréchal-ferrant. Sergent en 1871, il fut commissaire de Police sous la Commune. Il aurait participé à l'arrestation de l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine. Il ut condamné le 11 novembre 1872 par le 6ème Conseil de Guerre à la peine de 10 ans de travaux forcés. Il était arrivé au bagne de Toulon le 28 novembre 1872.
Un autre transporté, Antoine Bardiaux, décède en mer le 23 juillet 1873, apparemment juste avant l'arrivée en Nouvelle-Calédonie. Né le 4 mai 1832 au Vernet (Allier), il avait été condamné aux travaux forcés à perpétuité. Mais on ne sais pas si c'est pour des faits liés à la Commune ou pas.
Essuyant un très mauvais temps pendant le reste de la traversée, la Loire arrive à Nouméa le 23 juillet 1873, 92 jours après son départ de Toulon, et 72 après le départ de Dakar.
Pendant cette traversée, le seul incident notable, selon
un article de journal, fut une rupture de la barre de gouvernail, pièce qui fut changée en plein ouragan. La Loire quitte Nouméa le 21 août avec à son bord 411 hommes d'équipage et 83 passagers. Le 15 septembre le cap Horn était doublé, et le 1er novembre la Loire entrait en rade de Brest, où elle est désarmée le 10 décembre 1873. La Loire avait établi un record pour ce tour du monde, puisqu'il lui avait fallu seulement 165 jours pour le faire, comme en témoigne l'article.
Ce 22ème convoi de transportés avait vu son effectif de forçats amputé de 60 décès et avait compté 60 malades à son bord. Le navire qui effectuait son premier convoi de transporté avait embarqué, nous l'avons vu, 650 forçats, dont il ne restait plus que 400 survivants à l'île Nou quelques mois plus tard d'après Roger Pérennès. Cependant les recherches effectuées par José Barbançon n'aboutissent qu'à la découverte de 25 décès enregistrés dans les 3 mois après l'arrivée de ce convoi, car 617 sont immatriculé sur les registre l'île Nou, donc bien vivants, ce qui donne 33 décès en mer. Cependant 5 de ces transportés par la Loire meurent le 25 juillet 1873. Ce fait est confirmé par une lettre du révérend père P. Lambert, aumônier à l'île Nou : Le 23 juillet arriva la Loire avec un convoi de condamnés presque tous malades. Le jour de leur arrivée à l'hôpital j'en administrais plusieurs. Fatigué, je me retirai assez tôt pour aller prendre un peu de repos. Le lendemain au point du jour me rendant à l'hôpital je rencontrai trois cadavres qu'on portait à l'amphithéâtre (du camp principal)... Car il n'y avait et il n'y a encore, ni amphithéâtre ni cimetière à portée du nouvel hôpital. Ce fut selon José Barbançon le convoi le plus meurtrier des 75 convois de transportés entre 1864 et 1897. Il faut cependant remarquer que ce convoi de la Loire correspond au transfert des derniers forçats du bagne de Toulon, lequel devait fermer en décembre 1873. Le soin apporté à l'état sanitaire des transportés les années précédentes ne fut certainement pas respecté cette fois ci. Lors de cette même période de fin 1873, la Garonne et le Var transféreront respectivement 500 et 366 transportés à Nouméa, avec 5 et 3 décès lors de la traversée. De plus le chiffre de 650 forçats embarqués sur la Loire fut un chiffre record, ce qui ne se reproduira plus par la suite.

De janvier à mars 1874, le navire est de nouveau transformé afin de réduire la capacité en condamnés au profit de celle des passagers libres. En avril la Loire est réarmée et placé sous les ordres du capitaine de vaisseau Mottez. Le 18 mai, elle est à Brest où elle embarque 280 forçats et 50 déportés arabes à Quélern, puis appareille. Elle arrive le 7 juin au mouillage de la rade l'île d'Aix, où elle embarque 700 passagers, dont 40 femmes, et 320 déportés. Le 9 juin elle appareille pour Nouméa. C'est le 9ème convoi de déportés, qui fait escale le 23 juin à Santa Cruz de Ténériffe, pour arriver à Nouméa le 16 octobre 1874. Il y aura 2 décès en mer. Le 10 novembre de la même année, elle quitte Nouméa pour la France.
Le 24 janvier 1875, la Loire est en escale à Sainte-Hélène puis, ayant escorté depuis cette île par le trois-mâts le Lamentin, le commandant de ce dernier craignant une révolte de ses passagers indiens, arrive à Fort-de-France (Martinique) le 26 février, qu'il quitte le 1er mars. Le 26 mars la Loire arrive à Brest et entre en carénage.
Le 15 janvier 1876 elle est en réarmement, avec un effectif de 409 hommes, sous les ordres du capitaine de vaisseau Salmon, et quitte Brest le 7 mars, remorquée par le Valeureux. Elle transporte 516 passagers et déportés, dont 210 forçats. Elle arrive à l'île d'Aix le lendemain 8 mars et reste au mouillage jusqu'au 17 mars à cause du mauvais temps. Elle repart ce jour-là, remorquée par le Travailleur, en direction de Nouméa où elle arrive, après une escale à Santa Cruz de Ténériffe le 28 mars, le 22 juin 1876. On compte deux décès en mer. Ce sera le 16ème convoi de déportés de la Commune et le 33ème convoi de transportés.
La Loire appareille de Nouméa le 13 juillet 1876, fait escale en Australie à Sidney le 8 août, puis à Papeete (Tahiti) le 11 septembre, et est de retour à Brest le 29 novembre pour entrer de nouveau en carénage.

Le 1er mars 1877, le navire est réarmé et se dirige sur l'île d'Aix pour y embarquer des prisonniers. On la retrouve en escale à Ténériffe le 9 mai, puis elle arrive à Nouméa le 6 août. Elle avait embarqué 360 forçats dont 1 décède en mer. Le 9 septembre, le navire quitte Nouméa sous les ordres du capitaine de vaisseau Dubrot (depuis le 1er mars 1877, et non le capitaine de vaisseau Hyacinthe Aube, comme l’indiquent certaines sources), avec 388 passagers, dont 22 pour Tahiti, et 417 hommes d’équipage. Le navire, après 30 jours de mer, fait escale à Papeete le 29 septembre, comme l'indique le Messager de Tahiti. Débarquent : messieurs Bouvier, lieutenant d’Infanterie de Marine, Delusset, sergent-major d’Infanterie de Marine, Berard, maréchal-des-logis de Gendarmerie, Bienlet, magasinier de 1ère classe, Ruban, ouvrier des Ponts-et-Chaussées, 10 soldats d’Infanterie de Marine,1 maréchal-des-logis et 4 canonniers ouvriers d’Artillerie, et deux religieux, Bertho et Lesné, frères de Ploërmel.
Louis Charles Marie Lesné (Frère Florentius) (1856-1878). - Religieux de la congrégation des Frères de l'Instruction chrétienne. Né le 19 septembre 1856 à Bosquilly sur Maroué (Côtes d’Armor). Fils de Jean Lesné et Marie Tronet. Dernier enfant d’une fratrie de neuf. Entre dans la congrégation des Frère de La Mennais le 29 novembre 1875 et débute son noviciat le 19 mars 1876. Arrive à Tahiti le 29 septembre 1877 à bord du vaisseau Loire, accompagné de Frère Pierre Joseph Bertho, venant de Nouméa, après être passé par l’Afrique du Sud. Entré à l’hôpital militaire de Papeete (Tahiti) le 12 juin 1878, il décède de la dysenterie le 3 juillet après de grandes souffrances. Il prononce ses vœux perpétuels in articulo mortis le 3 juillet 1878 après avoir reçu le Viatique. “Malgré ses cruelles souffrances, il a eu le bonheur de jouir de sa présence d'esprit jusqu'au dernier soupir, et par sa sincère résignation à la volonté de Dieu, il a édifié tous ceux qui l'ont vu”.
La Loire quitte Tahiti le 3octobre, arrive à Brest en janvier 1878, est désarmée, et entre en carénage.

Le 12 juillet 1878 la Loire effectue la traversée de Brest à Rochefort, qu'elle quitte le 17 juillet avec 360 déportés, fait une escale à Ténériffe le 26 juillet, puis arrive à Nouméa le 25 octobre. Ce sera le 20ème et dernier convoi de déportés de la Commune, et le 39ème convoi de transportés, avec 360 forçats, dont 1 décès en mer. Elle en repart le 30 novembre 1878, rapatriant 71 déportés de la Commune graciés ou malades, accompagnée par la Vire, fait escale à Sainte-Hélène le 3 février 1879, arrivant à Brest le 18 mars.
Le 1er juin 1879, le navire appareille de nouveau de Brest, fait escale à Rochefort le 5 juin pour embarquer ses passagers, puis fait une escale à Ténériffe du 23 au 30 juin, et arrive à Nouméa le 30 septembre, débarquant les 348 forçats de ce 41ème convoi de transportés sur lequel il n'y eut aucun décès. Le 1er novembre la Loire quitte Nouméa, avec à son bord 295 déportés de la Commune amnistiés, fait escale à Sainte-Hélène le 11 janvier 1880, et est de retour à Brest le 5 mars.
Du 20 au 22 septembre 1880, nouvelle traversée de Brest à Rochefort, qu'elle quitte le 26 septembre, fait une escale à Ténériffe le 12 octobre, et arrive à Nouméa le 20 janvier 1881, avec les 297 forçats de ce 44ème convoi de transportés. Parmi ceux-ci se trouve un certain Claude BLANC, originaire du Puy-de-Dôme, condamné le 15 mai 1880 par le Conseil de Guerre de Perpignan, à 5 ans de travaux forcés et à la dégradation civique pour vol qualifié, au préjudice du cantonnement de Fort Mont-Louis (Pyrénées Orientales. Au cours de cette traversée, elle subit des dégâts aux mâts suite à un gros temps, et une grave avarie de la chaudière distillatoire, mais il n'y a aucun décès. Le 20 février départ de Nouméa en direction de la France, avec escale à Sainte-Hélène le 28 avril, et arrivée à Brest le 5 juin.
Le 4 décembre 1881, la Loire quitte Brest, puis l'île d'Aix le 11 décembre, avec 400 passagers et prisonniers, dont 323 forçats pour le 47ème convoi de transportés. Elle fait escale à Ténériffe le 29 décembre 1881 et arrive à Nouméa le 26 mars 1882. Il faut noter le décès d'un prisonnier en mer. Le 28 avril 1882, le navire quitte Nouméa pour la France, fait escale à Sainte-Hélène le 6 juillet, et arrive à Brest le 24 août, puis est désarmé pour carénage.
Le 1er août 1883, la Loire quitte Brest avec à bord 1200 passagers, équipage compris. Parmi les membres d'équipage, il y avait un certain Jean-Claude Le Gall. Cet homme était matelot de 3ème classe, quand il fait ce voyage aller-retour vers la Nouvelle-Calédonie. Agé alors de 19 ans, c'est le seul voyage qu'il effectua avec ce navire, avant de participer à l'expédition du Tonkin, où il arrive en janvier 1885 sur le croiseur de 1ère classe Primauguet, affecté depuis le 15 décembre 1884, jusqu'au 17 janvier 1887. Il est ensuite affecté sur le navire hôpital et transport de troupes Bien Hoa, jusqu'au 30 mars 1887, et sera décoré de la médaille du Tonkin le 18 avril de la même année. Le 1er janvier 1890 il acquiert la spécialité chauffeur, puis est nommé quartier-maître le 20 septembre 1892. Il prendra sa retraite le 20 septembre 1908 avec le grade de quartier-maître chauffeur de 1ère classe.
On retrouve la Loire en escale à Ténériffe le 21 août 1883, puis à son arrivée à Nouméa le 24 novembre, où elle débarque les 373 forçats de ce 51ème convoi de transportés, sans qu'il y ait eut de décès en mer. Elle repartira le 22 décembre 1883 avec 620 passagers pour retourner sur Brest, fait escale à Sainte-Hélène le 16 février 1884, et arrive à Brest le 6 avril, est désarmée et entre en carénage.
Le 1er novembre 1884 la Loire est réarmée et,  elle appareille le 8 pour Toulon, où le navire fait escale du 26 au 30 novembre 1884 pour charger ses passagers, puis effectue la traversée vers Nouméa où il arrive le 15 mars 1885. Elle y débarque les 319 forçats de ce 54ème convoi de transportés. Le 15 mars 1885 départ de Nouméa, escale à Sainte-Hélène le 29 juin, puis la Loire porte assistance à la goélette Don Juan dont 3 hommes avaient assassiné le second et lui procure des vivres, et arrive à Brest le 30 août. Le 22 septembre 1885 elle est désarmée et, le 13 juillet 1886 elle est rayée pour la deuxième fois des listes de la Flotte.

La Loire est le navire qui a effectué le plus de transfert de prisonniers vers la Nouvelle-Calédonie, soit 10 convois, pour un total de 3525 forçats, avant l'arrivée des navires à vapeur affrété par la Compagnie Nantaise de Navigation (Cette compagnie privée effectuera 10 convois de 1891 à 1897, transportant 2917 prisonniers). La Loire transporta aussi 56 déportés politiques sans compter les décès en mer.

signée R. Vallire
Gouache aquarelle signée R. Vallire de 4" x 53 cm annotée "Loire Vaisseau transport à voiles
le 18 mars 1882 à 10 heures 30 minutes du matin, par le travers de la Nouvelle-Zélande, dans
une forte saute de vent, sa Gd voile, sa misaine petit foc se déchirent ce navire affecté à la
Nouvelle-Calédonie avait à son bord 348 forçats".

Le 10 décembre 1886 la Loire est de nouveau en réarmement, affectée comme ponton à la Division Navale de Cochinchine. Du 15 janvier au 2 février 1887 elle effectue la traversée Brest Toulon, et appareille pour Saïgon en mars. Le contre-amiral de La Jalle effectue une tournée dans le delta du Tonkin en janvier 1889 avec la Loire, l'Alouette et la Sagaie. Le 21 mars, c'est le départ de l'amiral de La Jalle, qui passe à bord du Turenne, le capitaine de vaisseau de La Maisonneuve revenant à bord de la Loire. Le 7 avril 1891, au cours du séjour à Saïgon d'une escadre russe le tsarévitch, futur tsar Nicolas II, est reçu à bord de la Loire. Le 26 décembre 1695, le navire est relevé par la Triomphante, à bord de laquelle passe le commandant et tous les services, et la Loire est désarmée.
Enfin en 1896, le navire est condamné, remis à l'Administration des  Domaines, et mis en vente pour le prix de 60000 francs.
                                           


9ème convoi de déportés 

Le 5 juin 1874, sous les ordres du capitaine de frégate Lapierre, selon Roger Pérennès, la Loire quitte Brest. Elle avait embarqué 40 arabes internés au fort de Quélern suite à la Révolte de Kabylie. Mais il n'y avait qu'un seul insurgé de la Commune.
Cependant, le rapport médical du médecin-major Duburquois sur la Loire fait état du capitaine de vaisseau Mottez. Il emportait 1105 personnes, soit un nombre de 414 pour l'état-major et l'équipge, 56 pour les passagers civils, 216 fantassins et artilleurs, 26 surveillants et gendarmes, 73 femmes et enfants. Ce rapport mentionne 281 forçats embarqués à Rochefort, 38 algériens, et Fayon.
Jean Louis Nicolas Fayon, dit "de Lafayette", matricule 808, né le 21 septembre 1842 à Montigny-sur-Chiers (Moselle), célibataire, se disant ingénieur-dessinateur, mais en réalité employé au Chemin de Fer du Nord. Condamné en 1862 pour coups et blessures, il s'est engagé pour sept ans en 1865. Après la Commune, il fut condamné par contumace à la déportation dans une enceinte fortifiée. Le 21 février 1873 il fut condamné à 5 ans de prison pour vol, puis le 19 septembre 1873 à dix ans de travaux forcés pour vol avec effraction. Entre temps, arrêté, il est traduit devant le 4ème Conseil de Guerre qui le condamne, en plus des autres condamnations, à la déportation en enceinte fortifiée. Le 14 avril 1874, il réussit à s'évader du fort de Quélern mais, repris, il fut envoyé peu après en Nouvelle-Calédonie.
Sur les 40 arabes mentionnés, 39 sont destinés à la déportation simple à l'île des Pins, et un à la déportation en enceinte fortifiée.
Quittant donc Brest, la Loire se dirige vers la rade des Trousses, où elle embarque 300 forçats provenant du pénitencier de Saint-Martin-de-Ré selon Roger Pérennès (José Barbançon parle de 293 forçats), et destinés au bagne de l'île Nou. C'est le 26ème convoi de transportés, qui quitte Rochefort le 9 juin 1874, puis fait escale à Ténériffe du 23 au 25 juin.
Le médecin-major Duburquois mentionne : De Ténériffe, nous avions l'ordre d'aller à Saldanha, parce que la fièvre jaune nous empêchait de relâcher à Sainte-Catherine. Des raisons de navigation n'ayant pas mermis d'effectuer ctte relâche, le commandant s'st décidé à doubler le cap et à faire route directement pour Nouméa si l'état de santé du bord et la rapidité du voyage le permettait. [...] Des manifestations légères de scorbut rendaient nécessaire une relâche. J'ai beaucoup à me louer de l'avoir demandée. Il eut été très imprudent de faire encore 30 ou 40 jours de mer par les latitudes froides et ls grandes brises de l'ouest, sans vivres frais et avec le scorbut à bord.
Ainsi donc la Loire fait relâche à La Réunion les 2 et 3 septembre. Sont embarqués 15 forçats presque tous noirs, un passager civils, 6 femmes et enfants.
A l'arrivée à Nouméa le 16 octobre 1874, après un voyage de 133 jours, le médecin fait état de 9 décès à bord, 5 parmi les araes et 4 parmi les forçats (deux blancs, deux noirs).
Sur les 300 forçats du convoi, 250, atteints du scorbut, mourront dans les semaines suivant leur arrivée en Nouvelle-Calédonie d'après Roger Pérennès. Dans Mémoires d'un Communard, Jean Allemane  évoque une épidémie meurtrière : Je dus, la dysenterie ayant  décimé les transportés que la Loire venait de débarquer, aider à en enterrer un très grand nombre. Commencée dès l'aube, notre besogne ne se terminait souvent qu'à la nuit... Les hommes morts de la dysenterie offrent un spectacle auquel j'étais loin d'être préparé. Plus de deux cents condamnés venus par la Loire moururent presque aussitôt leur débarquement. Cependant José Barbançon nous signale que sur les registres d'état-civil du Bagne, qui étaient très bien tenus du reste, seuls 28 décès de forçats venus par la Loire apparaissent dans les 6 mois après l'arrivée du navire.
La Loire fera relâche à Sainte-Hélène, puis le navire se détourna vers la Martinique, où il s'attarda 3 jours, le commandant s'étant décidé à escorter un navire français, le Lamentin, chargé d'engagés indiens. Le capitaine de ce navire craignant une révolte, avait demandé protection. La Loire ralliera Brest le 25 mars 1875.



Liste des condamnés à la déportation en enceinte fortifiée : Jean Louis Nicolas FAYON et un arabe.
Liste des condamnés à la déportation simple : 39 arabes dont 34 inscrits sur les registres de la déportation.
(Pour tout renseignements concernant ce prisonnier, vous pouvez me contacter ici).

16ème convoi de déportés

Le seizième convoi appareilla le 6 mars 1876 de Brest sous les ordres du capitaine de vaisseau Salmon, avec un équipage de 400 hommes, dont 18 officiers. Ce convoi embarquait onze déportés à bord, provenant du "dépôt spécial de Saint-Brieuc.
Un des déportés, nommé Victor Alphonse Richard, est débarqué à Rochefort et admis à l'hôpital de la Marine en raison de son état de santé. Né le 7 mai 1813 à Troyes (Aube), il était marié et père d'un enfant. Séparé de sa femme, il vivait en concubinage et exerçait la profession de bonnetier. Il avait été condamné à la déportation simple.
Le navire se dirige sur l'ïle d'Aix, où il fait escale à partir du 7 mars.
Une fois pris en compte son chargement de forçats, la Loire appareille le 17 mars 1876 de la rade des Trousses, avec 210 transportés et 9 déportés supplémentaires. S'y ajoutaient 320 fantassins et artilleurs, 78 matelots destinés à la Vire, 45 passagers civils et officiers, 6 femmes et enfants.
Après une relâche à Ténériffe du 28 au 30 mars, la Loire arrive à Nouméa le 21 juin 1876, après un voyage de 97 jours. Ce voyage est le second voyage le plus court, après celui du troisième convoi, qui était de 88 jours
. Il semblerait que la Loire, à la hauteur de Pernanbouc au Brésil, a viré de bord, évitant l'escale de Santa-Catarina, pour se diriger directement sur le cap de Bonne Espérance.
Le raport médical du médecin-major Maurin mentionne un décès parmi les transportés, et une cinquantaine de cas de scorbut.
La Loire quitte Nouméa le 13 juillet 1876, embarquant 749 personnes, équipage, artilleurs, deux compagnies  d'Infanterie,  divers agents civils, et des convalescents.  Relâche est faite le 3 août à Tahiti, où le bâteau  est placé pendant 3 jours en quarantaine d'observation.  Le médecin mentionne que 2 morts et  13 malades sont laissés au Lazaret. Le navire fait ensuite relâche à Sainte-Hélène du  14 au 16 octobre, puis  arrive à Brest le  16 novembre 1876. Le médecin mentionne que 4 passagers ont été frappés par la cruelle mort et engloutis par l'insatiable océan.

Liste des Condamnés à la déportation en enceinte fortifiée : Jean Jules Victor ALLAUME, Joseph Alphonse BONIFACE, Joseph Théodore LAMY, François RAYER, Henri WALZER.
Liste des condamnés à la déportation simple : Martin ADAMY, Jacques AGIER, Michel Paul BOYER, Charles Prosper ROBERGEOT (ou ROBERJOT), Alfred SIMBOZEL.

La Loire au mouillage à Ducos

20ème convoi de déportés 

Le vingtième convoi quitta Brest le 10 juillet 1878, sous les ordres du capitaine de vaisseau Ducrest. Il avait embarqué les 4 derniers déportés, à savoir Louis Badin et Alfred Lucine Joseph Prudot dit "Voinot" pour les condamnés à la déportation en enceinte fortifiée, et André Jules Louis Meunier et Augustin Poquet, pour les condamnés à la déportation simple.
La Loire fait escale du 12 au 17 juillet à l'île d'Aix. Elle quitte ce moullage avec 1024 personnes, dont 390 hommes d'équipage, 276 passagers civils et militaires, 358 transportés en provenance de l'île de Ré, dont un certain Louis Ouvrard, et 4 déportés. Après une relâche de 6 jours à Ténériffe, le navire arrive à Nouméa le 25 octobre 1878, après 82 jours de mer, pour un voyage total de 102 jours. C'était le dernier convoi de déportés de la Commune envoyés purger leur peine en Nouvelle-Calédonie. Le médecin-major Maurin mentionne 8 décès, puis que notre compagnie de débarquement a été envoyée à terre pour participer aux opérations militaires dirigées contre l'insurrection canque.
La Loire quitte Nouméa le 30 novembre 1878 avec 260 passagers (81 hommes de troupes, 65 déportés et 2 transportés graciés, 54 convalescents ou malades, 25 femmes et 32 enfants, et des colons rapatriés comme indigents. Après relâche à Sainte-Hélène du 3 au 6 février, le navire arrive à Brest le 18 mars 1879.

Liste des condamnés à la déportation en enceinte fortifiée : Louis BADIN, Alfred Lucien Joseph PRUDOT dit Voinot.

Liste des condamnés à la déportation simple : André Jules Louis MEUNIER, Augustin POQUET.

(Pour tout renseignement concernant ces prisonniers, vous pouvez me contacter ici). Pour les communards originaires du Finistère, vous pouvez consulter le site de Patrick Milan, pour ceux originaires d'Arcueil (Val-de-Marne), vous pouvez consulter le site d'Annie Thauront, avec également un article sur le député de la Guadeloupe Melvil-Bloncourt, condamné à mort pour sa participation à la Commune.

Rapatriements 

La Loire participa aussi au rapatriement de certains déportés. Elle quitta ainsi Nouméa le 1er septembre 1877, avec à son bord 75 déportés dont la peine est commuée en détention, 1 arabe libéré, et 5 transportés dont 3 libérés (2arabes et 1 français), un pour révision de jugement, et le dernier dont la peine est commuée en réclusion. Le navire arrivera à Brest le 14 janvier 1878. 
Après avoir effectué l'acheminement du vingtième et dernier convoi de déportés destinés à la Nouvelle-Calédonie, la Loire quittera Nouméa le 30 novembre 1878, avec à son bord 71 déportés dont un gracié, et 70 dont la peine est commuée. L'un d'eux, Auguste Alexandre BUARD, ne reverra jamais sa terre natale, puisqu'il décèdera en mer. Le navire arrivera à Brest le 18 mars 1879.

la Loire près de l'île Nou débarquants les forçats en 1879

La Loire arrive à Nouméa le 30 septembre 1879 avec le 41ème convoi de transportés. Parmi l'équipage, il y avait un jeune enseigne de vaisseau, Alphonse GUILLOU, qui deviendra plus tard amiral. Le navire repartira le 1er novembre 1879, avec à son bord 295 déportés graciés ou dont la peine est commuée, plus 19 femmes et 14 enfants de déportés. Elle n'a pas trop souffert du passage du cap, fait escale à Sainte-Hélène le 10 janvier 1880. Elle appareille de Sainte-Hélène le 14 janvier, mais tarde apparemment à rentrer. Le navire est en effet attendu à Brest vers la mi-février, comme le montre une article du Rappel du 16 février 1880. La Loire ne mouillera cependant en rade de Brest que dans la nuit du 4 au 5 mars suivant (article du 7 mars 1880).
Enfin la Loire effectuera le dernier rapatriement de déportés ou transportés en direction de la France. Rappelons que la loi du 12 juillet 1880 avait amnistié tous les insurgés de la Commune. Sous les ordres du capitaine de vaisseau Brown, la Loire quitte donc Nouméa le 19 février 1881, avec à son bord 40 déportés dont le règlement de leurs affaires, des intérêts particuliers, ou des lenteurs administratives les avait retenus en Nouvelle-Calédonie. Parmi les rapatriés se trouvent Gaston Dacosta, Emile Fortin, Joseph Cayol, Jean-Baptiste Berçot, François Portois, Isaac Patout, Adolphe Vittecoq, Jean Ernest Legris, François Bonnefoy, Jean-Baptiste Lambert. Il semble que ce voyage de retour ne se soit pas très bien passé pour les déportés. Le commandant semble avoir considéré les rapatriés comme des « insurgés graciés » et non comme des passagers et non comme des passagers libres, et les a soumis à un régime spécial. Les amnistiés devaient assister matin et soir aux prières dites par l’aumônier, et ceux qui refusaient étaient mis aux fers. De plus ils étaient confinés dans les batteries basses, alors que les 20 transportés libérés bénéficiaient de la batterie haute à l’avant du navire. Toujours selon l’Intransigeant, deux des rapatriés seraient décédés en mer. Le premier, Gabriel Perny est, d’après son dossier, décédé en mer le 12 avril 1881. Le second, Martin Perrot souffrait de pleurésie depuis plusieurs jours, mais ne fut pas admis à l’infirmerie. Un matin, alors qu’il était trop faible pour se rendre auprès du médecin de bord Bohan, il fut enfin admis mais décéda 1 heure après. Il est décédé en mer le 4 avril 1881 safiche Anom, mais d’après son registre matricule, il avait été rapatrié par le Tage, parti de Nouméa le 6 avril 1880. Est-ce donc le bon ? Le journal La Dépêche du 6 juin 1881 donne la liste des rapatriés par ce dernier convoi de la Loire, et mentionne également les deux décès.
Le navire arrive à Brest le 5 juin 1881.


Sources
:

- Déportés et forçats de la Commune : de Belleville à Nouméa, par Roger Pérennès, Nantes, Ouest Editions, 1991.
- Site Internet http://www.dossiersmarine.fr.
- Dossiers des navires au Centre des Archives d'Outre-Mer à Aix-en-Provence, série H30.
- Le Républicain de la Loire et de la Haute-Loire du 24 décembre 1873, page 4.
- Courriel de José Barbançon du 21 avril 2014.
- Le Rappel du 16 février 1880.
- Cote BA470 des Archives de la Préfecture de Police, dossier Loire.
- Service Historique de la Défense à Brest 2F17 (Informations envoyées par Yannick Lageat).
- Courriel de Patrick Darbeau du 14 septembre 2018.
- Base IREL sur le site des Anom.
- L'Intransigeant, des 22 avril 1881, 3 juin 1881, 7 au 10 juin 1881.
- La Liberté du 7 juin 1881.
- La Dépêche du 6 juin 1881.
- Le Petit Parisien du 7 juin 1881.
- Le Messager de Tahiti du 5 octobre 1877 (envoi du Père Christophe Barlier-Brignoli, curé de la cathédrale de Papeete).
- Courriel du Père Christophe Barlier-Brignoli du 8 novembre 2020.
- Annuaire de la Marine, année 1878, page 692.

Crédits photographiques :

- Déportés et forçats de la Commune : de Belleville à Nouméa, par Roger Pérennès, Nantes, Ouest Editions, 1991.
- Photos envoyées par Claude Millé.
- Photos d'Anne-Marie Edeline envoyées par Patrice Bochereau.
- Photos des tableaux émanant du site http://peintres-officiels-de-la-marine.com.
- Site http://www.djurdjurakabylie.com/KABYLES%20DU%20PACIFIQUE/05.htm, pour la Loire au mouillage de la presqu'île de Ducos.
- Wilipédia pour la photo de Théodore Ducos.
- Photo envoyée par Georges Le Gall (Jean-Claude Le Gall en 1910).
- Photos envoyées par José Barbaçon (La Loire à Nouméa en 1873, La Loire cliché de Hughan le 20 octobre 1879).

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