Fiches individuelles


SIZARET Michelle Astrid
Naissance : 23 juillet 1939 en Algérie

Union : LENOIR Philippe ( 1938 - ? )
Mariage : 18 avril 1964 à Paris 75
Enfants : LENOIR Laurence ( 1965 - ? )
LENOIR Anne-Sophie ( 1966 - ? )
LENOIR Brigitte ( 1967 - ? )
LENOIR Céline ( 1969 - ? )
LENOIR Marion ( 1971 - ? )
Note individuelle : Fille d'André SIZARET, officier, chevalier de la Légion d'honneur, et de Gabrielle STRUMANN-GRÖNDEL.





SKALA Françoise
Naissance : 7 mai 1904

Union : BREDILLET François Claude ( 1899 - 1978 )
Mariage : 19 juin 1926 à Prague
Ou 26 selon les sources.
Enfants : BREDILLET Yolande ( 1928 - ? )
BREDILLET Jacqueline ( 1933 - ? )




SLOTINE Maëva
Union : SOLAGES (de ) Amaury ( 1960 - ? )




SMADJA Isabelle
Journaliste, femme politique, adlointe au maire de Levallois-Perret - Chevalier de la Légion d'honneur

Naissance : 20 septembre 1947 à Boulogne-Billancourt 92
(Source : Wikipedia).

Union : BALKANY Patrick ( 1948 - ? )
Mariage : 13 avril 1976
(Source : voir base Roglo).
Enfants : BALKANY Vanessa ( 1976 - ? )
BALKANY Alexandre ( 1980 - ? )
Note individuelle : Fille de René SMADJA.
Isabelle Smadja, épouse Balkany, née à Boulogne-Billancourt le 20 septembre 1947, est une femme politique française.
Ancienne conseillère générale et vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine, elle est la première adjointe au maire de Levallois-Perret, son mari Patrick Balkany. C'est une proche de l'ancien président Nicolas Sarkozy.
Isabelle Smadja est née dans une famille de commerçants. Son père «a fait fortune dans l'import-export et le caoutchouc en Tunisie, puis en France», son oncle Charles Smadja a racheté les Artistes associés à Charlie Chaplin.
Isabelle Smadja débute en 1968 comme journaliste au journal Combat dont un autre de ses oncles, Henri Smadja, est propriétaire. Puis, elle est nommée «dircom» d'Europe 1, où «elle se constitue son carnet d'adresses dans les médias et le show-biz».
En 1976, elle rencontre et épouse Patrick Balkany. Elle le présente à Marie-France Garaud, l'éminence grise de Jacques Chirac. Patrick Balkany entre alors en politique. Isabelle devient la tête du tandem Balkany. Quelques mois plus tard, son mari figure parmi les fondateurs du RPR, le parti politique que Jacques Chirac crée le 5 décembre 1976, notamment contre Valéry Giscard d'Estaing.
Dans la foulée, Patrick Balkany reçoit l'investiture du RPR pour affronter le giscardien Jean-Pierre Soisson à Auxerre. Isabelle Balkany dirige la campagne, avec comme seule autre expérience similaire, la campagne de Philippe Tesson, candidat en 1968 à Saint-Germain-des-Prés. Patrick Balkany n'est pas élu.
Lorsqu'en 1983, Patrick Balkany est élu maire de Levallois-Perret, elle est nommée responsable de la communication municipale.
En 1995, le couple Balkany est poursuivi par la justice dans l'affaire des employés municipaux travaillant à leur domicile. Trois personnes désignées comme des employés municipaux, mais qui ne s'occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Giverny, avaient été rémunérées aux frais du contribuable levalloisien entre 1985 et 1995.
Le 28 juillet 1999, elle et son mari, sont condamnés pour «prise illégale d'intérêts» par la chambre régionale des comptes d'Île-de-France. Isabelle Balkany est condamnée à quinze mois d'emprisonnement avec sursis et à rembourser 770 000 Francs solidairement avec son mari. Toutefois, le 12 février 2007, Patrick Balkany fait adopter par son conseil municipal une demande de remise gracieuse auprès du ministre des Finances, alors Thierry Breton, de la dette d'un montant de 230 865,57 € résultant de cette condamnation. Le maire de Levallois-Perret explique qu'ils ont déjà remboursé le principal, mais que ces 230 865,57 € seraient uniquement les intérêts de cette dette. En juin 2011, François Baroin rejette cette requête.
Patrick Balkany perd ses mandats de maire en 1995 et de député en 1997 au profit du RPR Olivier de Chazeaux. Les Balkany se séparent pendant plusieurs mois.
Mais elle est à nouveau à ses côtés lorsque Patrick Balkany retrouve les rênes de sa mairie, en 2001, puis en 2002. Isabelle devient première adjointe, chargée de l'enfance, des affaires scolaires et de la communication.
En 2009, Isabelle Balkany se défend contre les accusations d'un rapport de la chambre régionale des comptes sur la gestion de la ville de Levallois-Perret et en particulier au sujet des frais de cérémonies de la commune, passés de 239 951 € à 484 052 € entre 2000 et 2005, voire «même à plus d'un million d'euros, en tenant compte des 525 000 € de dépenses réalisées par l'association Levallois Communication». Elle affirme alors que la ville possède des «spécificités, injustement ignorées» par la chambre régionale des comptes, mais qu'elle tiendra compte des recommandations émises par le rapport.
En 1988, Patrick Balkany qui vient de se faire élire député alors qu'il est aussi maire, doit abandonner son poste de conseiller général, pour respecter la loi sur le cumul. Charles Pasqua choisit alors Isabelle Balkany pour représenter le canton de Levallois-Perret-Sud et elle entre au conseil général des Hauts-de-Seine. Aussitôt élue, Charles Pasqua en fait la vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine chargée des collèges. L'année suivante, elle devient aussi conseillère municipale de Levallois-Perret, où son mari entame son deuxième mandat de Maire.
Elle se présente aux élections législatives de 1997 dans la cinquième circonscription des Hauts-de-Seine. Dissidente RPR, elle recueille 13,49 % des suffrages face au candidat officiel Olivier de Chazeaux, qui est élu.
En 2001, elle change de terre d'élection au profit du canton de Levallois-Perret-Nord et le reprend à la gauche.
Après l'élection présidentielle de 2007, Isabelle Balkany tente de se prévaloir du soutien de Nicolas Sarkozy pour lui succéder à la tête du Conseil général des Hauts de Seine. Le nouveau Président de la République, resté quelques jours encore conseiller général, choisit pourtant de ne soutenir aucun candidat, laissant ainsi libre champ à Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP et adversaire de longue date des Balkany. Isabelle Balkany critique par la suite régulièrement le nouveau président des Hauts-de-Seine à mesure qu'il se détache progressivement de l'héritage sarkoziste. Elle soutient Jean Sarkozy qui prétend vainement à la présidence de l'EPAD sans abandonner l'idée de prendre la tête du département.
Le 27 mars 2011, à nouveau candidate sur le canton de Levallois-Perret-Sud, elle perd son siège au conseil général des Hauts-de-Seine, face au candidat divers droite Arnaud de Courson.
Souhaitant rebondir après cet échec, elle se présente en quatrième position sur la liste UMP lors des élections sénatoriales de septembre 2011. Placée en position charnière, elle n'est cependant pas élue à cause de la poussée de la gauche et de la présence d'une liste dissidente menée par Jacques Gautier, sénateur UMP sortant.
À l'occasion du congrès d'automne 2012, Isabelle Balkany choisit de soutenir la candidature de Jean-François Copé pour la présidence de l'UMP. Dans ce choix, elle retrouve Patrick Balkany, Jean Sarkozy et Charles Pasqua, et s'oppose à Jean-Jacques Guillet, président de la fédération des Hauts-de-Seine, Jacques Gautier et Patrick Devedjian, lequel n'aurait eu d'autre choix, selon un observateur de la vie politique locale, dès lors que «le camp de Jean-François Copé rassemblait ses ennemis, les Balkany et Jean Sarkozy».
En juin 2012, parait un livre, Le Monarque, son fils, son fief, écrit par Marie-Célie Guillaume, très proche collaboratrice de Patrick Devedjian, qui entend lever le voile sur le combat fratricide que se sont livrés Nicolas Sarkozy et Patrick Devedjian autour du conseil général des Hauts-de-Seine entre 2007 et 2012. Isabelle Balkany, qui y est désignée sous le pseudonyme de «La Thénardier», y apparaît comme l'une des principales protagonistes.
Le 30 janvier 2008, elle reçoit la Légion d'honneur.
(Source : http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Isabelle_Balkany&oldid=94878037).





SMITHSON Henrietta Constance dite Harriet
Artiste dramatique

Naissance : 18 mars 1800 à Ennis
Ou en 1813, selon les sources.
Décès : 3 mars 1854 à Paris (18ème) 75 rue Saint-Vincent à Montmartre
Inhumation : après 3 mars 1854 à Paris (18ème) 75 Montmartre

Union : BERLIOZ Louis Hector ( an XII - 1869 )
Mariage : 3 octobre 1833 à Paris (1er) 75 rue du Faubourg Saint-Honoré
Listz fut leur témoin.
Séparation : 1840
Divorce : 1844
Enfant : BERLIOZ Louis Thomas ( 1834 - 1867 )
Note familiale : Le 11 septembre 1827 et le 9 décembre 1832 sont deux moments phares dans l'une des plus passionnantes histoires d'amour et d'obsession de la musique. En ce soir de septembre, au théâtre de l'Odéon à Paris, Hector Berlioz voit pour la première fois Harriet Smithson, celle qui allait devenir sa bien-aimée, jouer le rôle d'Ophélie dans le Hamlet de Shakespeare. Quatre jours plus tard, il la revoit en Juliette, dans une autre pièce célèbre du dramaturge. Il écrit dans ses Mémoires : «L'effet de son prodigieux talent, ou plutôt de son génie dramatique, sur mon imagination et sur mon cœur n'est comparable qu'au bouleversement que me fit subir le poète dont elle était la digne interprète». Il ajoute : «Shakespeare, en tombant ainsi sur moi à l'improviste, me foudroya. Son éclair, en m'ouvrant le ciel de l'art avec un fracas sublime, m'en illumina les plus lointaines profondeurs».
Berlioz tenta d'arracher une audience à madame Smithson par l'envoi de lettres et de messages pressants. Connaissant la réputation d'excentrique du compositeur, elle refusa de le recevoir. Berlioz tenta d'arracher une audience à madame Smithson par l'envoi de lettres et de messages pressants. Connaissant la réputation d'excentrique du compositeur, elle refusa de le recevoir.
Harriet Smithson est née en 1800 à Ennis, en Irlande, fille d'un directeur de théâtre et d'une actrice de petit renom. Elle joua sur les planches du Drury Theater, en Angleterre, en 1817 et 1818, mais, bien qu'elle fût une actrice de talent, sa voix peu puissante ne lui permit pas de connaître la gloire dans ce vaste théâtre. Elle connut le sommet de sa célébrité à Paris en 1827 et en 1828, alors qu'elle y interprétait les grands rôles féminins de Shakespeare devant des salles combles. Sa personnalité scénique enchanta de nombreux artistes, dont Hugo, Delacroix, Deschamps, Gautier et Dumas.
Bien que Berlioz tentât de surmonter sa passion en se fiançant à la pianiste Marie «Camille» Moke (qui peu après épousait un autre homme), son amour non partagé demeura vivace. Peu après le départ de Paris de l'actrice en 1829, Berlioz écrivit à un ami : «Elle est [...] à Londres et cependant je crois la sentir autour de moi [...] J'écoute mon cœur battre et ses pulsations m'ébranlent comme les coups de piston d'une machine à vapeur. Chaque muscle de mon corps frémit de douleur... Inutile !... Affreux !...».
Berlioz canalisa son obsession dans la Symphonie fantastique, dont la création eut lieu le 5 décembre 1830 au Conservatoire. Après le concert, un jeune Franz Liszt âgé de 19 ans se présenta et louangea le compositeur. Toutefois, après seulement deux répétitions, les débuts de la Fantastique révélaient des failles et Berlioz y apporta des modifications substantielles.
Pour sa deuxième exécution, le 9 décembre 1832, Berlioz fit en sorte que des amis y invitent Harriet Smithson. David Cairns décrit l'événement dans Berlioz: Servitude and Greatness (Penguin, 2000). La salle était en effervescence. Le programme, intitulé «Épisode d'une vie d'artiste» et distribué au public avant le concert, décrivait une histoire qui laissait deviner la passion de Berlioz pour Harriet. De son siège au-dessus de l'orchestre, madame Smithson pouvait voir le compositeur. Le livret et l'effet d'un grand orchestre lui faisant la cour touchèrent le cœur de l'actrice. Berlioz écrivit plus tard : «Elle sentit la pièce basculer; elle n'entendait plus un son, mais elle reposait dans un rêve, et à la fin, elle rentra chez elle comme une noctambule, à peine consciente de ce qui arrivait». Dans les heures qui suivirent, Harriet lui fit parvenir ses félicitations... Neuf mois et demi plus tard, ils étaient mariés, Liszt leur servant de témoin.
Avant et après le mariage, la relation du couple fut loin d'être idéale. Berlioz dut composer avec les objections de sa famille. Un fils naquit de leur union en août 1834. Ce fut une période de bonheur. Cependant, madame Smithson, voyant sa carrière décliner, devint envieuse du succès de son mari et se méfiait des autres femmes. Ils divorcèrent en 1844. Harriet Smithson se mit à boire et devint malade, arrivant à peine à bouger ou à parler. Entre-temps, Berlioz eut une liaison avec la soprano Marie Recio et l'épousa finalement, sept mois après la mort d'Harriet, en 1854.
(Source : http://www.scena.org/lsm/sm8-10/Hector-Harriet-fr.htm#).
Note individuelle : Henrietta Constance Smithson, dite Harriet Smithson, née en 1800 et morte le 3 mars 1854, est une actrice irlandaise, connue surtout pour avoir inspiré à Hector Berlioz sa Symphonie fantastique avant de devenir sa première épouse.
Son père est directeur de théâtre. Elle fait sa première apparition sur scène en 1815, au Crow Street Theater de Dublin, dans le rôle d'Albina Mandeville, dans la pièce The Will de Frederic Reynolds. Trois ans plus tard, elle fait sa première apparition à Londres au Théâtre de Drury Lane dans le rôle de Laetitia Hardy dans The Belle's Stratagem de Hannah Cowley.
Elle ne remporte aucun succès notable en Angleterre, mais à Paris, où elle se rend avec l'acteur William Charles Macready en 1827 et 1832, elle suscite un vif enthousiasme dans les rôles de Virginie, de Juliette et de Jane Shore dans la tragédie de Nicholas Rowe. Elle compte de nombreux admirateurs, parmi lesquels Hector Berlioz. L'ayant vue pour la première fois au théâtre de l'Odéon dans les rôles de Juliette et d'Ophélie, le compositeur tombe amoureux d'elle. Il lui envoie des lettres, bien qu'ils ne se soient jamais rencontrés. Cette situation se prolonge pendant plusieurs années, jusqu'au jour où Berlioz offre des billets à un ami avec lequel Harriet vient écouter la Symphonie fantastique. Elle prend conscience à la fin du récital que la symphonie parle d'elle (chose plus que suggérée dans le programme du concert) et ils se marient en 1833. Mais le mariage est un échec et ils se séparent en 1840.
La popularité de l'actrice avait déjà décliné à la fin de son mariage. Criblée de dettes, Harriet quitte la scène.
(Source : Encyclopédie en ligne Wikipédia).



                     


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