Fiches individuelles


MONTGOLFIER (de ) Pierre Louis Adrien dit Adrien de MONTGOLFIER-VERPILLEUX
Ingénieur, député, sénateur de la Loire - Commandeur de la Légion d'honneur

Naissance : 6 novembre 1831 à Les Ardillats 69 au château de la Salle ( Source )
Décès : 23 janvier 1913 à Saint-Chamond 42 dans son domicile, en son château, rue de Jarez ( Source )
(Source : LH/1919/63).

Père : MONTGOLFIER (de ) Hugues Michel Achille ( an XII - 1876 )
Mère : SÉRIZIAT Victoire Elisa Joséphine ( 1810 - 1879 )

Union : VERPILLEUX Louise Elisabeth ( 1837 - 1896 )
Mariage : 10 novembre 1858 à Rive-de-Gier 42
(Source : http://noms.rues.st.etienne.free.fr). Le 11 selon Yves Dreux.
Enfants : MONTGOLFIER (de ) Victoire Claudine ( 1860 - 1908 )
MONTGOLFIER (de ) Pierre Marie Joseph ( 1863 - 1865 )
MONTGOLFIER (de ) Jeanne Marie ( 1864 - 1947 )
MONTGOLFIER (de ) François Etienne Marie Henri ( 1868 - 1869 )
Note individuelle : Ingénieur des Ponts et Chaussées dans la Loire, ancien sénateur de la IIIe République, élu le 30 janvier 1876, fin de mandat le 4 janvier 1879 (non réélu).
Représentant en 1871, sénateur de 1876 à 1879, né à Beaujeu (Rhône) le 6 novembre 1831, arrière-neveu de Jacques de MONTGOLFIER, l'inventeur des aérostats, entra en 1851 à l'Ecole polytechnique, en sortit dans les ponts et chaussées, fut nommé, en 1856, ingénieur ordinaire dans le département de la Loire, et chargé en cette qualité d'exécuter, dans les vallées du Furens et de Gien, des barrages contre les inondations. Chevalier de la Légion d'honneur en 1865, ingénieur de 1re classe le 24 décembre 1869, il fut nommé commandant de mobiles en 1870, et versé dans l'arme du génie, prit part à la défense de Briançon et aux différents combats qui eurent lieu devant cette place. Elu, le 8 février 1871, représentant de la Loire à l'Assemblée nationale, le 3e sur 11, par 49,949 voix (89,275 votants. 143,320 inscrits), il siégea à droite, fut envoyé en mission à Saint-Etienne après l'émeute communaliste qui agita cette ville (1871), fut, à l'Assemblée, rapporteur de la commission des travaux publics, et vota pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, pour la pétition des évêques, pour le pouvoir constituant, contre le service de trois ans, pour le septennat, pour le ministère de BROGLIE, contre l'amendement WALLON, contre les lois constitutionnelles. Officier de la Légion d'honneur du 16 mars 1872, directeur de la Compagnie des forges et aciéries de la marine, il fut élu, le 30 janvier 1876, sénateur de la Loire, par 218 voix (393 votants), prit place à droite, et vota la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de BROGLIE. Après la chute du cabinet du 16 mai, il fut plusieurs fois question de M. de MONTGOLFIER pour le portefeuille des Travaux publics. Le renouvellement triennal du Sénat, le 5 janvier 1879, ne lui fut pas favorable; il échoua avec 121 voix sur 390 votants. (Extrait du «Dictionnaire des Parlementaires français», Robert et Cougny, 1889).
Représentant de la Loire de 1871 à 1876, sénateur de la Loire de 1876 à 1879.
MONTGOLFIER-VERPILLEUX abandonna la vie politique après son échec au renouvellement triennal du Sénat en 1879.
Nommé ingénieur en chef des Ponts et Chaussées en 1875, cinq ans après l'inauguration du barrage de Saint-Chamond, dont il avait dirigé la construction, il fonda en 1881 les Forges du Boucau, près de Bayonne.
C'est en 1887 qu'il entra à la Chambre de commerce de Saint Etienne ; dès l'année suivante, il occupa le fauteuil présidentiel de cette compagnie, à laquelle il sut donner poids et essor.
Il était toujours administrateur de la Compagnie des forges et aciéries de la Marine et d'Homécourt lorsqu'il mourut, âgé de 81 ans, le 23 janvier 1913 en son château de Saint-Chamond.
Il était commandeur de la Légion d'honneur depuis 1902 et titulaire de plusieurs ordres étrangers.
(Extrait du «Dictionnaire des Parlementaires français», Jean Jolly, 1960/1977).
(Source : http://www.senat.fr).
Elève de l'Ecole Poytechnique le 1er novembre 1851, sorti en 1853, élève de l'Ecole des Ponts et Chaussées le 1er novembre 1853, il est ingénieur de 3ème classe le 23 novembre 1856, de 2ème classe le 8 août 1856, puis de 1ère classe le 24 décembre 1869, chargé des services de l'arrondissement de Saint-Etienne depuis le 1er mai 1861. Il fut capitaine puis chef du 3ème bataillon des Mobiles de la Loire pendant la guerre de 1870, directeur général de la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et du Chemin de Fer depuis 1874, président de la Chambre de Commerce de Saint-Etienne depuis 1888, membre depuis 1887, ancien député de 1871 à 1876, ancien sénateur de la Loire de 1876 à 1879, officier de la Légion d'honneur depuis 1871 pour services de guerre, chevalier en 1866, lors de l'inauguration du barrage du Gouffre d'Enfer sur le Furens à Saint-Etienne, chevalier de l'Ordre de Pao-Sing de Chine en 1881, chevalier de l'Ordre de Sainte-Anne de Russie en 1887, grand officier de l'Ordre de la Couronne de Roumanie en 1893, membre du Conseil Supérieur du Commerce et de l'Industrie depuis 1888, membre de la Commission Consultative des Postes et des Télégraphes depuis 1893, membre du Conseil d'Administration et du Comité de Directiion de l'Office National du Commecre Extérieur depuis 1898, membre du Conseil de perfectionnement de l'Office Colonial depuis 1899, membre élu du Conseil Supérieur du Travail depuis 1900.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en date du 15 octobre 1866, promu officier en date du 16 mars 1872, puis promu commandeur par décret du 22 janvier 1902, en qualité de directeur général de la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et du Chemin de Fer, président de la Chambre de Commerce de Saint-Etienne.
(Source : LH/1919/63).
Du papier à l’armement, en passant par la montgolfière, portrait de Adrien de MONTGOLFIER, un entrepreneur aux multiples facettes,
par Gérard-Michel Thermeau.
Adrien de MONTGOLFIER portait un nom illustre mais difficile à porter. Il devait se faire un prénom, encore faut-il lui attribuer le bon. Né Pierre-Louis-Adrien, il devait se faire connaître sous le nom d’Adrien de MONTGOLFIER (Les Ardillats, Rhône, 6 novembre 1831 – Saint-Chamond, Loire, 23 janvier 1913). Malheureusement, le Dictionnaire des parlementaires, et Wikipédia à sa suite, le désignent comme Pierre de MONTGOLFIER, bien à tort.
Les origines de sa famille baignent dans une atmosphère de légende germanique. Les MONTGOLFIER s’attribuaient des origines bavaroises sans doute plus prestigieuses que leurs véritables origines qui semblent auvergnates. Selon une belle histoire invérifiable, un ancêtre fait prisonnier pendant les croisades aurait travaillé dans une manufacture de papier à Damas avant de rentrer au pays natal. Ainsi aurait commencé la tradition papetière de la famille. De tout cela bien sûr, il n’existe aucun document digne de foi. Il faut attendre le XVe siècle pour attester de l’activité papetière des MONTGOLFIER à Ambert puis à Beaujeu au siècle suivant. Le XVIIe siècle voit deux membres de la famille s’établir près d’Annonay. Les MONTGOLFIER vont également créer des papeteries en Dauphiné.
Enrichis par le papier, ils vont s’élever grâce au ballon : la Montgolfière les rend célèbres dans tout le royaume. La famille est anoblie par Louis XVI en 1783 rendant hommage à l’invention des aérostats mais aussi à l’importance de la fabrique de papier d’Annonay. L’entreprise devenue manufacture royale devait ensuite passer, par mariage, à la famille CANSON.
Le père d’Adrien de MONTGOLFIER, Achille de MONTGOLFIER, avait été directeur de la société qui avait réalisé la rue Impériale à Lyon (actuelle rue de la République) mais surtout, fidèle aux traditions de sa famille, il avait créé, à son tour, des usines de papeteries dans la Drôme, aux environs de Saint-Vallier. Mais son fils devait suivre une route radicalement différente. Comme devait le souligner malicieusement le président de la société de Géographie économique de Saint-Étienne en 1905 : « À la différence de ses illustres aïeux cependant, ce que M. Adrien de MONTGOLFIER envoie dans l’espace, ce ne sont pas d’inoffensifs ballons de papier, ce sont de formidables projectiles semant sur leur passage la terreur et la mort ».
Adrien de MONTGOLFIER devait exercer trois carrières successives : d’abord comme brillant ingénieur, ensuite comme élu politique et enfin comme directeur d’une des plus importantes entreprises sidérurgiques de France. Il devait également être décoré trois fois de la Légion d’honneur à trois titres différents : fait chevalier pour ses capacités d’ingénieur, officier à titre militaire pour son action pendant la guerre de 1870-1871, et enfin commandeur pour honorer un grand industriel bénéficiant de commandes publiques.
Après de brillantes études au lycée de Lyon et à l’école Polytechnique (1851-1853), dont il sort huitième, il fait les Ponts et Chaussées. Ingénieur dans la Drôme (1856) puis à Saint-Étienne en 1861, il dirige les travaux de l’aqueduc pour l’approvisionnement en eau de la ville et la construction du barrage du Gouffre d’Enfer, un des premiers barrage-poids réalisé en Europe, inauguré en 1866. Il réalise ensuite le barrage de la Rive à Saint-Chamond (1870) alors qu’il vient de passer ingénieur de première classe.
Il s’enracine dans la région par son mariage, à Rive-de-Gier, en 1858, avec Louise-Elisabeth VERPILLEUX, la fille de Claude VERPILLEUX. Son beau-père, ouvrier illettré devenu millionnaire, constructeur-mécanicien et inventeur autodidacte, était l’image même du fils de ses œuvres.
Capitaine du 3ème bataillon des mobiles de la Loire (1870), il est promu chef de bataillon. Il participe à la défense de Besançon, où ses talents d’ingénieur sont mis à contribution, et à la campagne de l’Est. En 1872, une délégation de son ancien bataillon devait lui offrir une épée d’honneur en signe d’admiration et de reconnaissance.
Il est élu à l’Assemblée nationale en février 1871, est nommé commissaire extraordinaire après l’assassinat du préfet lors de la Commune de Saint-Étienne (mars 1871). Défenseur des intérêts de la soierie lyonnaise, de la rubanerie stéphanoise et des lacets de Saint-Chamond, il lutte victorieusement contre les projets protectionnistes de THIERS qui voulait taxer l’importation des soies. Il avait été élu 3e (sur 11) sur une liste des Intérêts généraux qui groupait des grands propriétaires conservateurs et des industriels républicains (DORIAN, ARBEL). Il siège à droite avec les monarchistes, vote le renversement de THIERS (24 mai 1873), soutient le gouvernement du duc de BROGLIE et vote contre l’amendement WALLON qui établit définitivement la république.
Il siège également comme conservateur au Sénat de 1876 à 1879. Après la chute du gouvernement du 16 mai, il est question de lui donner le ministère des Travaux publics. Non réélu au renouvellement du premier tiers sortant, il renonce définitivement à la politique. Sa carrière avait suivi l’évolution déclinante du parti conservateur dont il était membre.
Il devait désormais se consacrer entièrement à son œuvre industrielle. Esprit libéral, il n’intervenait jamais dans les consultations électorales, « assurant la liberté d’opinion la plus large » au personnel de l’entreprise selon un journal local de gauche.
Les Hauts Fourneaux, Forges et Aciéries de la Marine, très importante société fondée par PETIN et GAUDET sous le Second Empire se trouvait en difficulté : il en devient le directeur général en juin 1874 et devait rester à la tête de l’entreprise jusqu’en 1908. Il va réussir à sauver l’entreprise par la reconversion des sites historiques de la vallée du Gier et par la délocalisation d’une partie de la production sur de nouveaux sites.
La crise de l’entreprise s’inscrit dans une crise globale de la sidérurgie de la région stéphanoise. L’avantage qu’elle avait longtemps possédé par la précocité de la voie ferrée avait été perdu par la constitution de grands réseaux sous le Second Empire et le PLM imposait des tarifs très élevés qui renchérissait le coût de la production locale. Les établissements étaient obligés de faire venir le minerai de loin, d’Algérie, d’Espagne ou de Suède. L’événement décisif va être la découverte du procédé Thomas-Gilchrist en 1878 : il permet d’obtenir des fontes destinées à la fabrication de l’acier avec des minerais de médiocre qualité, ce qui va donner un grand intérêt à la minette de Lorraine, qui est très médiocre mais abondante et d’extraction facile. L’Est, avant tout la Meurthe-et-Moselle, va devenir le principal foyer sidérurgique aux dépens de la Loire. Mais là où la grande compagnie de Terrenoire, l’entreprise modèle de la première révolution industrielle, faute d’avoir su se reconvertir à temps, faisait une faillite retentissante en 1888, les Forges et Aciéries de la Marine sous l’habile direction de MONTGOLFIER vont rebondir.
Il fonde ainsi, en 1880-81, les forges du Boucau, près de Bayonne, à l’embouchure de l’Adour : elle reçoit par mer ses minerais espagnols et ses charbons de Newcastle. Il s’agissait d’utiliser les minerais des Pyrénées et de Bilbao pour fabriquer rails, bandages, profilés et produits de fabrication courante que ne pouvaient plus fabriquer de façon compétitive les usines de la Loire devant le développement du Nord et de l’Est. Les 2/3 de la production de fonte est transformé en acier et le reste envoyé aux usines de la Loire ou vendu. La commune voit sa population doubler et l’entreprise construit une chapelle et des écoles. La direction de l’usine du Boucau est confiée à Claudius MAGNIN, qui sera le successeur de MONTGOLFIER à la tête des Forges et Aciéries de la Marine.
Les usines de la Loire vont de leur côté renforcer leur spécialisation dans l’armement. Saint-Chamond conserve les produits de qualité : lingots de toute dimension, moulages en fonte ou en acier ; tôles en acier pour coques, chaudières, constructions métalliques ; canons et affûts de tout calibre, etc. L’usine d’Assailly fabrique plus spécialement les canons de fusils en acier, pièces et aciers spéciaux pour automobiles, les ressorts, les aciers pour outils.
Il introduit en 1884, avec le concours du commandant MONGIN, qui quitte l’armée pour entrer dans la compagnie, la construction des ouvrages cuirassés pour les fortifications de l’est (tourelles, casemates, batteries roulantes, etc.). La supériorité de la fabrication obtenue entraîne des commandes de gouvernements étrangers : Roumanie, Danemark, Belgique, Suisse, notamment. Ces succès lui donnent l’idée d’aborder la construction des tourelles marines en 1895. Un atelier spécial est monté à Saint-Chamond pour la construction de tourelles de navires employant un personnel d’élite.
Comme la compagnie possédait des concessions de minerais de fer à Chevillon et Tireux, MONTGOLFIER décide de développer des unités de production dans l’Est, la Lorraine s’imposant décidément comme la nouvelle grande région sidérurgique de France. La société change de nom et devient Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d’Homécourt en 1903 avec l’acquisition de diverses usines en Meurthe-et-Moselle : Homécourt et Anderny. Elle prend aussi le contrôle d’autres établissements situés dans le Nord : les forges et laminoirs de Maubeuge et d’Haumont. Le capital est porté de 20 à 28 millions de francs. Si le siège social est maintenu à Saint-Chamond, le siège principal est à Paris avec la plus grande partie des bureaux.
En 1902, il avait été fait commandeur de la Légion d’Honneur, dignité rarement accordée aux industriels. À cette occasion, son ami Charles CHOLAT, directeur des Aciéries de Saint-Étienne, devait rendre hommage à ses capacités, à l’occasion d’un banquet offert par la Chambre de commerce et le comité des forges de la Loire : « En effet, en industrie vous avez marché au progrès comme on marche au canon, comme on monte à l’assaut, par bonds successifs, bonds quelquefois prodigieux comme celui qui vous a porté un jour des bords du Gier aux rives ensoleillées de l’Adour. Et cette marche en avant a été si vive et si rapide, que parfois vos actionnaires eux-mêmes, un peu essoufflés, n’eussent pas demandé mieux que de se reposer un moment sur les positions conquises. Vous avez tout entraîné avec vous et vous pouvez être fier aujourd’hui de diriger une des plus belles usines du monde ».
Un journal stéphanois le présente en 1908 comme « l’émule des Schneider, le rival heureux des Krupp et des Armstrong (…) la grande personnalité, en un mot, de la métallurgie européenne ». Lors de l’Exposition universelle de Liège en 1905, les canons des Forges et Aciéries de la Marine faisaient face à ceux de Krupp, séparés par un simple passage.
Sa réputation internationale lui faisait arborer les insignes « de tous les ordres à peu près des nations européennes ; de ceux de la Chine et du Japon » selon un journal lyonnais.
Pour des raisons d’âge et de santé, il quitte la direction et devient administrateur-délégué d’une société qui emploie dès lors 13 000 ouvriers. Le même journal lyonnais précise : « Nous pourrions ajouter qu’il était d’une simplicité telle que les ouvriers se présentaient directement à lui, quand, par hasard, ils avaient une revendication quelconque à exposer. Aussi dans l’intimité l’appelait-on simplement : le Papa Montgol ». Il se voulait le « grand patron au cœur généreux, à la main ouverte. » Continuant à se rendre tous les mois à Paris aux réunions du conseil d’administration, il passe très régulièrement à l’usine de Saint-Chamond, qui était son établissement préféré, restant plusieurs heures dans un atelier pour assister aux opérations de fabrications et pour s’entretenir avec des contremaîtres et des ouvriers. Le jour même de son décès, il avait passé la matinée à Saint-Chamond et l’après-midi à Assailly, dans l’ancienne usine des frères JACKSON.
Il est élu président de la Chambre de commerce de Saint-Étienne en 1888 et devait conserver cette fonction vingt années de suite. Il témoigne dans ses fonctions d’une large ouverture d’esprit, favorisant l’entrée à la Chambre des représentants des nouvelles activités comme les cycles ou la construction électrique. Il assainit les finances de la Chambre et mène une ambitieuse politique de constructions. Il décide de donner un plus grand prestige à l’institution en faisant agrandir et rénover l’hôtel de la chambre pour y organiser de grandes réceptions mais aussi en favorisant l’érection d’un superbe bâtiment pour abriter la condition des soies, une des plus importantes du monde, et de nouveaux locaux pour l’épreuve des armes, la seule existante en France.
Adrien de MONTGOLFIER prononce un discours mémorable à l’occasion de la visite du président de la République, Félix FAURE, à Saint-Étienne en 1898, véritable hymne à sa région d’adoption :
« Quelle région dans notre pays de France serait plus que la nôtre, digne de votre sollicitude ? Dans laquelle trouverait-on plus de forces vives accumulées, plus d’intelligence et d’imagination dépensées, plus de difficultés vaincues, plus de résultats obtenus ? C’est ici qu’a été construit le premier chemin de fer, qu’a été édifié le premier haut fourneau et fondu le premier lingot d’acier. C’est ici qu’ont été forgés les premiers blindages et les premiers canons à grande puissance, qu’ont été laminés les premiers bandages sans soudure et fabriqués les premiers obus capables de percer les cuirasses des navires. C’est ici que le premier four Siemens pour la verrerie a été édifié. Enfin, c’est la cité même où nous sommes qui a été le berceau de l’armurerie de guerre et de chasse. »
Deux ans plus tard, lors de la grande exposition industrielle de Saint-Etienne, au moment des toasts du grand banquet final, il revenait une dernière fois sur ce thème :
« Nous avons parfois l’écorce un peu rude, mais nous avons le cœur haut et bien placé ; nous sommes de braves gens, souvent avec des goûts artistiques incontestables, et avant tout des travailleurs acharnés. Si la forme peut laisser à désirer, le fond est toujours excellent. Et quand vous serez de retour dans vos foyers, vous penserez peut-être quelquefois à ces braves mineurs toujours prêts à exposer leur vie, à ces rubaniers chercheurs du beau, à ces forgerons toujours penchés sur leur feu incandescent. Vous vous direz que ce pays noir, qui est malheureusement un peu délaissé et qui n’a jamais eu les encouragements qu’ils méritent (c’est peut-être notre faute, Messieurs, parce que nous sommes peu demandeurs et trop modestes), a du bon et qu’après tout il en vaut bien un autre ».
(https://www.contrepoints.org/2016/04/17/245472-pierre-de-montgolfier-entrepreneur).

MONTGOLFIER (de ) Pierre Louis Adrien
MONTGOLFIER (de ) Hugues Michel Achille
MONTGOLFIER (de ) Michel André Bénigne
MILLANOIS de LA SALLE Louise Elisabeth
SÉRIZIAT Victoire Elisa Joséphine
 
 




MONTGOLFIER (de ) Pierre Marie Joseph
Naissance : 17 février 1863 à Saint-Etienne 42
(Source : http://noms.rues.st.etienne.free.fr).
Décès : 6 décembre 1865 à Annonay 07
(Source : http://noms.rues.st.etienne.free.fr).

Père : MONTGOLFIER (de ) Pierre Louis Adrien ( 1831 - 1913 )
Mère : VERPILLEUX Louise Elisabeth ( 1837 - 1896 )

MONTGOLFIER (de ) Pierre Marie Joseph
MONTGOLFIER (de ) Pierre Louis Adrien
MONTGOLFIER (de ) Hugues Michel Achille
SÉRIZIAT Victoire Elisa Joséphine
VERPILLEUX Louise Elisabeth
 
 




MONTGOLFIER (de ) Pierre Paul
Caporal au 99ème régiment d'Infanterie, 5ème compagnie - Mort pour la France

Naissance : 5 avril 1892 à Annonay 07
(Source : Mémoire des Hommes).
Décès : 25 avril 1916 à Chaumont-sur-Aire 55 tué à l'ennemi à la Ferme de Chaumont ( Source )
Acte transcrit le 29 juin 1916 sur les registres d'état-civil d'Annonay. (Source : Mémoire des Hommes).

Père : MONTGOLFIER (de ) Marie René ( 1856 - 1902 )
Mère : MIGNOT Anne Louise ( 1862 - 1924 )

Note individuelle : Matricule 4734 au coprs, classe 1912, matricule 1412 au bureau de recrutement de Privas. (Source : Mémoire des Hommes).

MONTGOLFIER (de ) Pierre Paul
MONTGOLFIER (de ) Marie René
MONTGOLFIER (de ) Louis Jean Baptiste
SAGE Delphine Françoise
MIGNOT Anne Louise
 
 




MONTGOLFIER (de ) Pierre Paul Marie
Naissance : 21 avril 1850
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).
Décès : 1900 à Evian-les-Bains 74
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).

Père : MONTGOLFIER (de ) Paul Elie ( 1810 - 1886 )
Mère : MARTHORET Jeanne Françoise ( 1825 - 1890 )

Union : L'HERMUZIÈRES (de ) Marie ( 1856 - 1905 )
Mariage : 28 septembre 1876 à Saint-Félicien 07
(Source : voir fichier Geneanet d'Yves Dreux).
Enfants : MONTGOLFIER (de ) Isabelle Marie Charlotte ( 1877 - 1938 )
MONTGOLFIER (de ) Paul Marie Joseph ( 1879 - 1901 )
MONTGOLFIER (de ) Charlotte Marie Noémie Alphonsine ( 1881 - 1895 )
MONTGOLFIER (de ) Blanche Marie Augusta Elisa ( 1884 - 1884 )
MONTGOLFIER (de ) Marie Louise ( ? - 1923 )
MONTGOLFIER (de ) Pierre Paul Marie
MONTGOLFIER (de ) Paul Elie
MONTGOLFIER Jean-Baptiste
MONTGOLFIER (de ) Marie Pierrette
MARTHORET Jeanne Françoise
 
 




MONTGOLFIER (de ) Priscille
Père : MONTGOLFIER (de ) Evrard ( ? - ? )
Mère : LA TAILLE-LOLAINVILLE (de ) Joëlle ( ? - ? )

MONTGOLFIER (de ) Priscille
MONTGOLFIER (de ) Evrard
MONTGOLFIER (de ) Bernard Marie Paul
AUDINET Colombe
LA TAILLE-LOLAINVILLE (de ) Joëlle
 
 


                     


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