|
Note individuelle
: |
Fils de Jules Eugène MAYOUSSE, et de Marie Louise Clara Valérie DAUPHIN, domiciliés à Lyon, 6ème arrondissement, rue Pierre Corneille.
Numéro 290 au tirage du canton de Lyon 6ème arrondissement, matricule 2465 au recrutement, compris dans la 1ère partie de la liste du recrutement cantonal.
Signalement : cheveux et sourcils châtain foncé, yeux roux, front ordinaire, nez gros, bouche moyenne, menton et visage ronds, mesurant 1m70.
Il est admis le 23 octobre 1903 au bénéfice de la dispense de l’article 23 comme aspirant à la licence ès-Sciences, incorporé au 75ème régiment d’Infanterie à compter du 14 novembre 1903, arrivé au Corps et soldat de 2ème classe le dit jour, numéro matricule 4919, a renoncé à la dispense article 23 le 7 juillet 1904. Il est promu caporal le 8 juillet 1904, promu sergent le 23 septembre 1905, rengagé pour treize mois le 6 janvier 1906, à compter du 1er octobre 1906, rengagé pour un an le 11 septembre 1907, à compter du 1er novembre 1907, rengagé pour un an le 23 septembre 1908, à compter du 1er novembre 1908. Il est admis comme élève officier à l’Ecole Militaire d’Infanterie par décision ministérielle du 21 décembre 1908, élève officier le 1er janvier 1909, promu sous-lieutenant au 97ème régiment d’Infanterie par décret du 14 septembre 1909, pour prendre rang du 1er octobre 1909.
Sous-lieutenant adjoint au Trésorier le 10 mai 1911, lieutenant le 1er octobre 1911, il est promu capitaine le 26 décembre 1915, maintenu officier payeur aux Armées (Décision du Grand Quartier Général du 17 décembre 1915 n° 9747).
Il est cité à l’ordre de la 88ème Brigade d’Infanterie, n° 29 du 21 janvier 1916 : Officier plein de cœur et de dévouement, qui depuis la mobilisation ne cesse de rendre d’excellents services au corps. S’est particulièrement distingué, étant adjoint occasionnel du chef de corps, au cours des premières opérations en Artois en automne 1914, en s’employant à conserver groupées des fractions très éprouvées et à les maintenir pendant 24 heures sur un terrain battu par l’artillerie.
Il est détaché comme stagiaire au Bureau de Recrutement de Bourgoin (J.O. du 10 janvier 1920), le 8 janvier 1920, proposé pour le maintien en activité (emploi sédentaire) par la Commission de Réforme de Toulouse, dans sa séance du 11 octobre 1922, pour oto-sclérose bilatérale surtout accusée à gauche avec diminution de l’audition.
Il est affecté au Bureau de Recrutement du Rhône Central par D.M. du 8 mai 1925 (J.O. du 10 mai 1925). Il est maintenu en activité de service, invalidité temporaire de 35%, par la Commission de Réforme de Lyon du 10 août 1927, pour : 1° se plaint de troubles gastro-intestinaux, 2° otospongiose datant de 1911, proposition ratifiée par décision ministérielle n° 15947 2/P du 15 octobre 1927, proposé pour le maintien en activité de service, invalidité temporaire de 45% par la Commission de Réforme de Lyon du 25 mars 1929 pour : 1° Hypoacousie très marquée, 2° troubles gastro-intestinaux, proposition ratifiée par décision ministérielle 5742 2/1 du 28 mai 1929.
Il est promu chef de bataillon par décret du 24 septembre 1930 (J.O. du 25 septembre 1930), pour prendre rang du 25 septembre 1930, affecté à l’E.M.P.I., commandant le CM Infanterie 155 à Avignon.
Proposé pour le maintien en activité, proposé pour une pension définitive, invalidité évaluée à 45 % article 7 pour : 1° Hypoacousie marquée, 2° troubles gastro-intestinaux, par la Commission de Réforme d’Avignon du 15 janvier 1932, passé au 27ème régiment de Tirailleurs Algériens à compter du 1er novembre 1934 par D.M. du 23 août 1934 (J.O. du 25), il est admis à la retraite et rayé des Contrôles le 30 septembre 1938. Il se retire à Mirabel-lès-Baronnies (Drôme), nommé dans les cadres de réserve avec son grade, par décret du 26 octobre 1938, et affecté le dit jour au C.M.I. 147.
Différentes affectations dans l’armée active : 75ème régiment d’Infanterie, Ecole Militaire d’Infanterie, 97ème régiment d’Infanterie, Etat-Major 15ème Région, 27ème régiment de Tirailleurs Algériens, et dans l’armée territoriale et sa réserve : CM.I. 147, fin le 10 janvier 1939, dépôt d’Infanterie 145bis, fin le 4 juin 1940. Ila habité successivement à Lyon (Rhône), 39 rue Pierre Corneille au 28 mai 1925, à Mirabel-les-Baronnies (Drôme), le 9 décembre 1938. Campagnes : contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 23 octobre 1919, aux armées du 2 août 1914 au 22 juillet 1918, à l’intérieur du 23 juillet 1918 au 23 octobre 1919. Décorations : chevalier de la Légion d’honneur le 28 décembre 1924, Croix de Guerre étoile de bronze, chevalier du Nichan el Anouar (ordre des Lumières, ancien ordre du mérite colonial concernant le Territoire d'Obock, la Côte française des Somalis puis le Territoire français des Afars et des Issas, devenu la République de Djibouti) le 24 juin 1929.
Il est rappelé à l’activité le 27 août 1939, affecté au 147ème régiment régional, et prend le commandement du 1er bataillon, affecté au dépôt d’Infanterie n° 145bis à Montélimar (Major), par D.M. 4561 CP/I-B.S. du 30 avril 1940, mis en route le 14 mai 1940.
(Source : 1RP1054 AD Rhône).
|
MAYOUSSE
Paul Eugène Marie Ferdinand
MONTGOLFIER (de ) Elise Lucie ( 1885 - 1957 )
![](javascript:PopupCentrer("../images/gMedia569972.jpg")){kind=small}
