Fiches individuelles


LAVOILOTTE Philiberte
Naissance : vers 1656 à Saint-Laurent-d'Andenay 71
(Source : voir fichier de Pierre Blandel).
Décès : 6 avril 1729 à Saint-Eusèbe 71

Union : CANNET Antoine ( 1661 - 1717 )
Mariage religieux : 1682
(Source : voir fichier Geneanet de Madeleine Arnold-Tetard).
Enfants : CANNET Etiennette ( 1679 - 1682 )
CANNET Jacqueline ( 1683 - 1733 )
CANNET Pierrette ( 1686 - ? )
CANNET Estienne ( 1687 - 1691 )
CANET Emery Edmé ( 1691 - 1749 )
CANNET Louis ( ? - ? )
Note individuelle : Fille de Léonard LAVOILOTTE et d'Emilande PAJOT.





LAVOISARD Joseph
Naissance : 1877
(voir fichier Geneanet de Guy Bisiaux).
Décès : 1925
(voir fichier Geneanet de Guy Bisiaux).

Union : MARMORAT Marguerite ( 1878 - 1957 )
Mariage : 1904
(voir fichier Geneanet de Guy Bisiaux).




LAYAT (de ) Antoine
Ecuyer - Seigneur de Montagnac

Union 1 : LA ROCHENÉGLY (de ) Madeleine ( ? - > 1680 )
Contrat de mariage : 11 février 1679
(Source : Dictionnaire Généalogique des Familles d'Auvergne, par le comte Albert de REMACLE, tome II, page 358).
Union 2 : CHAMBARLHAC (de ) Anne ( ? - ? )
Note individuelle : Fils de Louis de LAYAT, écuyer, seigneur de Montagnac, et de Louise de MOREL de La COLOMBE. (Source : Dictionnaire Généalogique des Familles d'Auvergne, par le comte Albert de REMACLE, tome II, page 358).





LAZARD Abraham
Marchand de bestiaux à Phalsbourg en 1820

Naissance : 1745 à Liechtenstad
(Source : http://membres.lycos.fr/aweng/html/dat79.htm#18).
Décès : 12 novembre 1833 à Frauenberg 57
(Source : http://membres.lycos.fr/aweng/html/dat79.htm#18).
Inhumation : à Frauenberg 57
Parmi les tombes du 19ème siècle, on ne peut manquer de remarquer deux stèles entourées d'une petite grille en fonte, à décor d'ogives, presque côte à côte : au dos des pierres, on peut lire, sur l'une "Abraham LAZARD 1833", sur l'autre "Elie LAZARD 1832". (Source : http://judaisme.sdv.fr/index.htm).

Union 1 : SIXKINT Leizen, ou Leÿgen ( ? - 1814 )
Mariage : avant 1814
Enfant : LAZARD Elie ( an V - 1832 )
Note familiale : Ce couple eut un autre enfant, Alexandre, né à Saverne, qui épouse le 22 août 1819 Jeannette LEVY, et aura 8 enfants. Celu-ci épousera en secondes noces Esther JACOB, dont il aura 2 enfants. (Source : voir fichier Geneanet de Dominique Bourg).
Union 2 : CAHN Guidele ( ? - ? )
Mariage : après 1814
(Source : http://membres.lycos.fr/aweng/html/dat79.htm#18).
Note familiale : Ce couple eut un enfant, prénommé Moïse, le 3 avril 1799 (Source : voir fichier Geneanet de Dominique Bourg).
Note individuelle : Abraham Lazard s'installe en 1792 en France, à Frauenberg, près de Sarreguemines, comme agriculteur, pour fuir sa Bohême natale où les juifs sont persécutés. Il a sept petits-enfants, dont cinq garçons. Après la mort de son mari, sa belle-fille se remarie et a quatre enfants, dont un fils, David Cahn, et une fille, Julie, qui épouse Alexandre Weill, un cousin.
En 1843, Alexandre Lazard, petit-fils d'Abraham part aux Etats-Unis chez l'un de ses oncles, négociant à la Nouvelle-Orléans. Attirés par son enrichissement rapide, trois de ses frères, Simon puis Lazare et enfin Elie, le rejoignent.
En 1848, ils créent la société Lazard Frères, qui, en plus du commerce de quincaillerie et de mercerie dans lequel Alexandre s'est spécialisé, importe de la laine d'Alsace et de Lorraine. Très vite, ils vont quitter la Nouvelle-Orléans pour la Californie, où ils poursuivent leurs lucratives activités. Ils font venir Alexandre Weill comme comptable.
En juillet 1858, Alexandre Lazard, revenu à Paris où il a ouvert une succursale en 1852, fonde une nouvelle société avec Simon, désormais citoyen américain, et Elie. L'entreprise a son siège à Paris, 9, rue de Mazagran, un correspondant à San Francisco et un bureau à Los Angeles.
Les Lazard commencent a effectuer des opérations financières pour leurs clients : escomptes, prêts hypothécaires et, surtout, transferts d'or à l'intérieur des États-Unis pour assurer la conversion en billets, et du continent américain vers l'Europe. En 1864, la société de Paris est reconnue comme maison de banque et intègre deux nouveaux associés, David Cahn et Alexandre Weill.
En 1870, un bureau est installé à Londres, qui va permettre à la Banque de prendre une part active dans l'émission de l'emprunt lancé en Angleterre pour régler les dettes de guerre de la France à la Prusse. En 1876, les Lazard abandonnent le négoce pour se consacrer aux activités financières conseils et émission de titres pour les entreprises, opérations de change pour les États, mais peu de crédits classiques.
Alexandre Lazard, en désaccord avec cette décision, quitte l'affaire familiale. Alexandre Weill, dorénavant chef de la maison, ouvre en 1880 à New York une antenne de la banque qui supplante rapidement celle de San Franscico, créée quatre ans plus tôt. En 1877, la succursale de Londres est transformée en société indépendante, Lazard Brothers.
(Source : http://www.financeimmo.com/Placement/les_Lazard.php).
Abraham LAZARD : né en 1745 à Lichtenstadt en Bohême, il quitte Prague où il réside pour un périple de 660 kilomètres qui le mène en France où l'attire le bruit de la Révolution : c'est ce que semble, en tout cas, affirmer la tradition familiale selon laquelle Abraham aurait dit, après avoir franchi le pont frontière sur la Blies : "Nous voici en France, c'est le pays de la liberté. Inutile d'aller plus loin."
Il se trouve à Frauenberg, il s'y installe avec femme et enfants dans une humble maison. Il est d'abord colporteur, peut-être marchand de peaux de lapins. Plus tard, il élève du bétail et devient marchand de bestiaux. Abraham LAZARD meurt en 1833, un an après son fils Elie.
(Source : http://judaisme.sdv.fr/index.htm).





LAZARD Alexandre Elie
Cofondateur de la banque Lazard

Naissance : 18 mars 1823 à Frauenberg 57
(Source : http://www.geni.com).
Décès : 16 novembre 1904 à Paris 75
(Source : http://www.geni.com).

Père : LAZARD Elie ( an V - 1832 )
Mère : ARON Esther ( an VII - 1875 )

Union : OULMAN Lucie ( ? - ? )
Mariage : 23 juin 1869
(Source : http://www.geni.com).
Enfants : LAZARD Elize ( 1870 - ? )
LAZARD Marthe ( 1872 - 1964 )
LAZARD Alphonse Isaac ( 1880 - ? )
Note individuelle : Lazard est une banque d'affaires franco-américaine dont les trois principaux bureaux se situent à New York, Paris et Londres, par ordre d'influence. La banque a été fondée aux États-Unis en 1876 par trois banquiers juifs ashkénazes émigrés aux États-Unis depuis leur ville natale de Phalsbourg en Lorraine : Alexandre, Elie et Simon Lazard, bientôt associés à leur beau-frère Alexandre Weill.
Bien que son métier historique soit la gestion d'actifs , Lazard est surtout connue pour son métier de conseil en fusion-acquisitions. Son caractère secret, la qualité des connexions de ses associés-gérants et de ses conseils, et dans une moindre mesure, ses tarifs plutôt en dessous du marché lui ont permis pendant longtemps de maintenir une influence sans commune mesure avec la taille de la banque elle-même. Sur le marché français, elle a même été incontournable jusqu'en 1997, la date de son dernier classement comme numéro un des banques-conseils en fusions-acquisitions. Certains de ses associés-gérants, parmi lesquels Antoine Bernheim, Felix Rohatyn, Raymond Philippe et André Meyer sont à l'origine d'empires industriels tels que LVMH ou Cap Gemini, ou ont été décisifs dans des dossiers très délicats tels que la remise en ordre des finances de la ville de New York, la défense du franc dans les années 1930, ou encore… la gestion du portefeuille de valeurs mobilières de Jackie Kennedy.
La culture de la banque Lazard, sa structure de capital (société de personnes), ses légendaires conflits entre associés ont fini par limiter les options de la société et écorner l'image de toute-puissance dont a longtemps bénéficié la banque. Son PDG pendant presque 25 ans, Michel David-Weill (1977-2001), qualifié de « Dernier Empereur » à Wall Street tant son influence a été décisive jusque dans les années 80, et dernier héritier d'une fabuleuse dynastie de banquiers, a dû finalement céder sa place à Bruce Wasserstein, un deal-maker américain qui a pris une part active à la restructuration des entreprises américaines dans les années 80 et 90 au sein de First Boston (devenu CSFB) puis de Wasserstein, Perella & Co (devenu Dresdner Kleinwort Wasserstein). Wasserstein a pris « à la hussarde » le contrôle capitalistique de la banque en introduisant certaines de ses activités en bourse, afin de racheter la participation au capital des familles historiques, non sans difficultés puisque cette opération s'est soldée par le départ de certains associés décisifs, tel Gerardo Braggiotti (qui a propulsé Lazard au rang de numéro un des banques-conseils en Italie en quelques années).
La banque d'affaires a clos l'année 2007 sur un résultat net record de 155 millions de dollars, en hausse de 67% par rapport à 2006. La banque a récemment recruté comme directeur exécutif senior de sa division banque d'investissement l'ancien directeur général du Fonds monétaire international Rodrigo Rato.
(Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_Lazard).
Quelle histoire que celle de la banque Lazard : une véritable saga familiale commencée en 1850. Au fil des années, la banque se sera imposée comme un acteur incontournable du monde des affaires.
Enchaînant coups d'éclats et parfois faux pas, elle aura conquis le monde à force de travail et grâce à la vision des associés gérants qui se sont enchaînés à sa tête. Elle restera certainement au panthéon des banques qui ont eu le plus d'influence sur la vie des affaires et sur le capitalisme mondial. Chronique d'une saga.
Tout commence réellement avec Alexandre Lazard. Petit-fils d'Abraham Lazard, émigré en Lorraine, Alexandre prend dans les années 1840 la route des les Etats-Unis, suivant ainsi la grosse vague d'émigration juive vers l'Amérique de l'époque.
Arrivé à la Nouvelle Orléans, il se lance dans le petit commerce : coton, tissus, puis café, sucre, il fait de tout. Ses activités commencent à tourner et il est très rapidement rejoint par ses trois frères : Lazare, Elie et Simon, puis par leur cousin Alexandre Weil, qui vient leur prêter main forte.
En 1848, l'activité est officialisée et Lazard Frères voit le jour. Après quelques années prospères, deux des frères Lazard, Alexandre et Lazare, rentrent à Paris tandis que les deux autres, Elie et Simon ainsi que leur cousin Alexandre Weil, ouvrent des bureaux à San Francisco. La guerre de sécession qui éclate en 1861 va complètement changer la donne : elle va faire croître considérablement le patrimoine de la famille.
En effet, l'activité de change sur l'or va permettre aux frères Lazard et à leur cousin de s'enrichir rapidement grâce à des arbitrages sur les différences entre le dollar or et le dollar papier. Le succès de la maison sera dû à la vision d'Alexandre Weil, reconnu comme le vrai artisan de cette réussite.
Il avait très vite compris les bénéfices que pourraient tirer leur activité de la guerre civile et des variations du prix de l'or que cela a impliqués. Alexandre Weil prend définitivement les clés de la maison en 1864 et décide d'en finir avec les activités de petit commerce : le principal métier de Lazard sera désormais l'or, l'argent et la banque.
Ce sera le début d'une ascension que rien ne pourra arrêter.
En 1880, il ouvre un bureau à Wall Street et devient le premier transporteur d'or entre l'Europe et les Etats-Unis ainsi que le plus grand négociant d'effets commerciaux à l'intérieur des Etats-Unis. La banque conquiert rapidement sa place à Wall Street.
En 1884, Alexandre Weil décide de rentrer à Paris. Sur place, face à la domination des Rothschild et des autres banques qui ont pignon sur rue, Alexandre Weil ne revendique rien. Il attend son heure. Les Lazard et les Weil vont profiter de leur fortune en intégrant la haute bourgeoisie parisienne et en jouissant de la vie mondaine.
En 1897, David Weil, le fils d'Alexandre Weil, intègre la banque. Elie, Simon et Alexandre Lazard, les pionniers, étant décédés entre temps, David prendra les rênes de la maison quelques années plus tard, désigné par son père en tant que successeur naturel. C'est d'ailleurs sous son règne que Lazard réussira sa première opération d'envergure sur le sol français : parvenir à « sauver » le franc après sa dégringolade au lendemain de la 1ère guerre. C'est cette bataille gagnée par Lazard en 1924 sur les marchés internationaux qui nouera des liens durables entre la banque et la fonction publique.
Malheureusement, quelques années plus tard, en 1931, les pertes (camouflées et accumulées au fil des ans) de la filiale belge explosent au grand jour et sèment un air de banqueroute pour Lazard.
Avec la Grande Dépression survenue deux ans plus tôt, l'activité de la maison est largement compromise, en France comme aux Etats-Unis. Mais heureusement, un homme va faire son entrée dans le giron de la banque. Cet homme, c'est un certain André Meyer. Repéré en 1924 par David Weil pendant la période où Lazard manœuvrait pour sauver le franc, Meyer était un courtier habile : il profitait déjà des opportunités d'arbitrage sur les différences de cours du franc entre Paris et Londres. Son génie n'a pas échappé à David Weil. Définitivement recruté en 1929, son « arrivée va changer le destin de Lazard. Aucun associé gérant n'aura autant d'emprise, autant d'influence sur les destinées de la banque et, d'une certaine manière, sur la transformation du capitalisme de part et d'autre de l'Atlantique. » (1).
Fuyant l'horreur nazie débutée en 1940, il va remodeler complètement Lazard : investissements dans l'immobilier ou dans des petites sociétés, il installe la banque comme « la première maison puissante de fusion acquisition ».
A cette époque, Pierre David-Weil reste à la tête de la banque même si André Meyer et Felix Rohatyn, son principal collaborateur, assurent la gestion de ses principales opérations. Les deux hommes sont au cœur de la retransformation de l'institution. Michel David-Weil, le fils de Pierre, et Bruno Roger vont les rejoindre dans le groupe en 1957 tandis qu'Antoine Bernheim y arrivera en 1967, au moment même où la banque sera en train de réaffirmer son influence et sa puissance sur le sol français.
Ces cinq personnages clés (André Meyer, Felix Rohatyn, Michel David Weil, Bruno Roger et Antoine Bernheim) seront les principaux artisans du mythe Lazard et de sa toute puissance qui va perdurer pendant de longues années. Ils seront à l'origine de nombreux bouleversements dans le monde des affaires : la création de grands empires tels LVMH, Danone ou Cap Gemini, la remise en ordre des finances de la ville de New York, et bien d'autres dossiers particulièrement délicats.
Après de longues années d'attente, Michel David-Weil prendra le contrôle de la banque en 1979, à la mort d'André Meyer. Il continuera l'œuvre entamée par ce dernier. Ainsi, entre 1986 et 1989, Lazard se classe au premier rang des banques françaises pour les fusions acquisitions et Michel David Weil assoit son influence dans les cercles d'affaires et les réseaux politiques. Il va aussi réaliser son rêve de toujours : fusionner les trois maisons, celle de Londres, de Paris et de New York, en Janvier 2000, pensant dans le même temps régler les problèmes systémiques grandissant au sein du groupe. Un choix qui sonnera le glas de la toute puissance de Lazard, diront certains, à postériori.
Car, le monde des affaires est ce qu'il est : les périodes d'expansion laissent souvent place à de grandes accalmies, voire à de terribles récessions. Et c'est ce qui arriva : les conflits d'intérêt vont continuer de plomber le moral de la maison, la concentration de gros des profits va se perpétuer autour de quelques gros associés, le partage des dossiers va rester presque inexistant, la mise en commun des informations et des clients sera particulièrement difficile.
Tous les problèmes qui avaient justifié la fusion vont demeurer intacts. Ce sera un échec. Dans le même temps, les activités de marché auront pris le pas sur les activités de conseil et de fusions acquisitions dans toutes les banques tels Goldman Sachs, Merrill Lynch ou Salomon Brothers, devenues des superpuissances. Lazard, qui avait voulu « éviter le marché » et garder son activité historique de conseil ne va plus faire le poids face à ces mastodontes. Elle ne saura jamais se renouveler dans le nouveau paysage.
Après quelques années de guerres intestines, Bruce Wasserstein, qui avait pris la direction de la banque pour lui redonner de l'impulsion, finit par avoir raison de Michel David Weil. Le 5 Mai 2005 à Wall Street, il signe l'ouverture de Lazard au marché.
C'est la fin d'un mythe. Mais c'est surtout la fin d'une histoire : celle de la transformation du capitalisme mondial et du monde des affaires. Le Lazard historique est bien mort. Et il ne restera plus que ses larmes à Michel David Weil pour pleurer. Place au nouveau Lazard !
(1) Ces Messieurs de Lazard, Martine Orange
Copyright : Yann Olivier
(Source : http://the-scalper.over-blog.com/article-22536768.html).
Emigre à la Nouvelle-Orléans et y ouvre une quincaillerie. Transfère son activité à San Francisco où il fait fortune grâce aux chercheurs d'or. Fondateur de Lazard frères.

LAZARD Alexandre Elie
LAZARD Elie
LAZARD Abraham
SIXKINT Leizen, ou Leÿgen
ARON Esther
ARON Jonas
CERF Sara


                     


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